|
Cette nuit, alors que Jean Le Cam progressait à plus de 20 nœuds dans une mer formée et des vents supérieurs à 40 nœuds, son bateau SynerCiel a fait « un planté magistral ». « Un arrêt buffet » que le skipper a pris le temps de nous raconter depuis sa bannette où il se remet de ses émotions.
« Attends, je mets dans mon « lit d’hôpital » (rires – ndlr : ma bannette). J’ai fait le planté de ma vie ! Arrêt buffet alors que j’avançais à plus de 20 nœuds. La mer était grosse, vraiment très grosse avec plus de 6 mètres de houle et le vent soufflait à 40 / 45 nœuds. SynerCiel a descendu une vague vertigineuse et s’est planté en bas ! Un peu comme si tu venais t’encastrer avec ta voiture dans une motte de beurre à pleine vitesse ! Je me suis explosé sur la cloison du vérin de quille. Je suis parti avec le siège de la table à cartes qui s’est arraché. »
Plus de peur que de mal !
« Le bonhomme va bien et le bateau aussi. Je n’ai rien de cassé mais j’ai le genou, la main, le dos et la joue un peu équimosés et je me suis pris un sacré coup sur la tête. Donc je me suis mis dans mon lit pour reprendre un peu mes esprits et me remettre de mes émotions. J’en ai fait des plantés mais jamais des comme celui-là ! Vu de l’extérieur, je pense que les safrans devaient être hors de l’eau ! Heureusement qu’avec le satellite (ndlr : aménagement intérieur du bateau), il n’y a rien qui traine dans le bateau. Tout est rangé et sécurisé et rien n’a valdingué à part moi et ma chaise !
De mieux en mieux
« La dépression s’évacue par le nord et la houle et le vent commencent déjà à diminuer. Là, je n’ai plus que 30 nœuds de vent. Ce n’était tellement pas rigolo les deux derniers jours que la moindre amélioration est un vrai plus. Je suis content car j’ai conforté mon avance sur Mike et que maintenant, je vais pouvoir allonger la foulée en direction de l’autre porte. »
Classement du 18 décembre à 9h :
1er : Banque Populaire – Armel Le Cléach à 12 424,7 milles de l’arrivée
2e : Macif - François Gabart à 18,5 milles du premier
3e : Virbac Paprec 3 – Jean-Pierre Dick à 411,8 milles du premier
6e : SynerCiel - Jean Le Cam à 1 484,6 milles du premier
« Attends, je mets dans mon « lit d’hôpital » (rires – ndlr : ma bannette). J’ai fait le planté de ma vie ! Arrêt buffet alors que j’avançais à plus de 20 nœuds. La mer était grosse, vraiment très grosse avec plus de 6 mètres de houle et le vent soufflait à 40 / 45 nœuds. SynerCiel a descendu une vague vertigineuse et s’est planté en bas ! Un peu comme si tu venais t’encastrer avec ta voiture dans une motte de beurre à pleine vitesse ! Je me suis explosé sur la cloison du vérin de quille. Je suis parti avec le siège de la table à cartes qui s’est arraché. »
Plus de peur que de mal !
« Le bonhomme va bien et le bateau aussi. Je n’ai rien de cassé mais j’ai le genou, la main, le dos et la joue un peu équimosés et je me suis pris un sacré coup sur la tête. Donc je me suis mis dans mon lit pour reprendre un peu mes esprits et me remettre de mes émotions. J’en ai fait des plantés mais jamais des comme celui-là ! Vu de l’extérieur, je pense que les safrans devaient être hors de l’eau ! Heureusement qu’avec le satellite (ndlr : aménagement intérieur du bateau), il n’y a rien qui traine dans le bateau. Tout est rangé et sécurisé et rien n’a valdingué à part moi et ma chaise !
De mieux en mieux
« La dépression s’évacue par le nord et la houle et le vent commencent déjà à diminuer. Là, je n’ai plus que 30 nœuds de vent. Ce n’était tellement pas rigolo les deux derniers jours que la moindre amélioration est un vrai plus. Je suis content car j’ai conforté mon avance sur Mike et que maintenant, je vais pouvoir allonger la foulée en direction de l’autre porte. »
Classement du 18 décembre à 9h :
1er : Banque Populaire – Armel Le Cléach à 12 424,7 milles de l’arrivée
2e : Macif - François Gabart à 18,5 milles du premier
3e : Virbac Paprec 3 – Jean-Pierre Dick à 411,8 milles du premier
6e : SynerCiel - Jean Le Cam à 1 484,6 milles du premier
Commentaires (0)
Les Sables Info
Depuis le 11 décembre dernier, en fin d’après-midi, François Gabart n’avait plus quitté la tête de la course. Ce matin au premier pointage, le skipper de Macif, suite à une route légèrement plus nord que celle d’Armel Le Cleac’h perd en distance au but et doit logiquement céder sa place à Banque Populaire. 1490 milles plus loin, Jean Le Cam sur SynerCiel fait le break avec ses poursuivants directs et l’addition devrait être encore un peu plus salé en fin de journée. Encore plus en retrait, Tanguy De Lamotte devrait ranger sa guitare virtuelle pour affronter le gros coup de tabac qui lui tombe dessus. Au programme, un vent de 35 à 50 nœuds dans les rafales et surtout une mer d’environ 9 mètres de haut. Il est certain que connaissant le skipper d’Initiatives Coeur, ces conditions feront l’objet d’une photo ou d’une petite vidéo.
Hier matin, les deux skippers en tête de ce Vendée Globe 2012 préparaient peut-être sans le savoir, le fait marquant de cette nouvelle matinée. En effet, Après 24 heures d’une route sous la porte est Australie, François Gabart sur Macif et Armel Le Cleac’h sur Banque Populaire se sont légèrement séparés, l’un préférant piquer plus nord que son compagnon de route. Résultat de ce petit décalage, un changement en tête de la course. Banque Populaire est donc le nouveau leader avec 18,4 milles d’avance. En revanche, si Macif s’est acquitté du passage de la porte à 22h TU, hier, Banque Populaire, à l’heure où nous écrivons ces lignes, doit tout juste passer la latitude de cette cinquième porte obligatoire. Les conditions actuelles sur zone, du nord ouest de 20 nœuds, devraient se transformer en un vent de nord de 20 nœuds se renforçant dans les 24 prochaines heures. Le petit décalage au nord de Macif pourrait lui permettre de toucher cette bascule en premier et filer plus rapidement vers la sixième porte, celle de Nouvelle-Zélande, distante de 1324 milles. Les deux solitaires sont actuellement à 55 milles de la longitude de la ville de Hobart en Tasmanie et à 1200 milles de l’antiméridien (180°).
Vers une cassure
Actuellement sous la porte Amsterdam, après l’avoir validé, Synerciel navigue dans des conditions musclées, 40 nœuds de sud ouest. Jean Le Cam va certainement prendre la poudre d’escampette grâce au front dans lequel il évolue et qui part avec lui. Car juste derrière le français, une petite zone de hautes pressions va barrer la route à Mike Golding sur Gamesa (qui vient de valider la porte), creusant encore un peu plus l’écart entre les deux hommes. Un écart qui se porte ce matin à 174 milles. Cette petite zone de transition pourrait être l’occasion pour Dominique Wavre et Javier Sanso de se refaire aussi sur le britannique. Les skippers de Mirabaud et d’Acciona 100% EcoPowered sont respectivement à 190 et 350 milles dans l’ouest de la porte ouest Australie.
Conditions extrêmes
Si la vidéo de Tanguy De Lamotte jouant de la guitare avec sa ligne de survie fait le tour du web, le point intéressant de cette séquence est de constater l’état de la mer, la force du vent et les couleurs de l’Indien. Mais aujourd’hui Tanguy va monter d’un cran avec des conditions encore plus difficiles, un vent oscillant entre 35 et 50 nœuds et surtout une très grosse mer de 9 mètres de haut. On pensait l’Indien relativement clément il y une semaine, mais il n’en n’est rien et Tanguy sera au centre des débats pour nous retranscrire la beauté et surtout la violence des éléments.
Pendant ce temps…
Jean Pierre Dick, toujours troisième du Vendée Globe, navigue sous la longitude de la porte est Australie, distante de 160 milles. Il est exactement à l’endroit où les deux leaders avaient hier envoyé leur empannage. Le skipper de Virbac Paprec 3 aura une petite transition météo à négocier avant de toucher la porte dans la soirée. 600 milles plus au nord, le couple helvético anglais, Stamm-Thomson, navigue dans un flux d’ouest de 25 noeuds qui va se renforcer à une trentaine de noeuds et qui devrait les accompagner dans leur descente sous la Tasmanie.
1871 milles derrière, Akéna Vérandas va devoir composer avec un vent d’ouest de 35 à 40 nœuds qui se tient un bon moment. De son côté, Bertrand de Broc sur Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets rend, lui aussi, une petite visite aux iles Amsterdam et Saint-Paul. Il est actuellement à 80 milles de Saint-Paul, dans un vent de 30 à 35 nœuds.
À l’arrière de la flotte, Alessandro di Benedetto sur Team Plastique navigue dans un vent de sud de 15 neouds qui va malheureusement se casser la figure dans la journée. Alessandro est pointé ce matin à 3888.7 milles de l’actuel leader Armel Le Cleac’h sur Banque Populaire.
Vers une cassure
Actuellement sous la porte Amsterdam, après l’avoir validé, Synerciel navigue dans des conditions musclées, 40 nœuds de sud ouest. Jean Le Cam va certainement prendre la poudre d’escampette grâce au front dans lequel il évolue et qui part avec lui. Car juste derrière le français, une petite zone de hautes pressions va barrer la route à Mike Golding sur Gamesa (qui vient de valider la porte), creusant encore un peu plus l’écart entre les deux hommes. Un écart qui se porte ce matin à 174 milles. Cette petite zone de transition pourrait être l’occasion pour Dominique Wavre et Javier Sanso de se refaire aussi sur le britannique. Les skippers de Mirabaud et d’Acciona 100% EcoPowered sont respectivement à 190 et 350 milles dans l’ouest de la porte ouest Australie.
Conditions extrêmes
Si la vidéo de Tanguy De Lamotte jouant de la guitare avec sa ligne de survie fait le tour du web, le point intéressant de cette séquence est de constater l’état de la mer, la force du vent et les couleurs de l’Indien. Mais aujourd’hui Tanguy va monter d’un cran avec des conditions encore plus difficiles, un vent oscillant entre 35 et 50 nœuds et surtout une très grosse mer de 9 mètres de haut. On pensait l’Indien relativement clément il y une semaine, mais il n’en n’est rien et Tanguy sera au centre des débats pour nous retranscrire la beauté et surtout la violence des éléments.
Pendant ce temps…
Jean Pierre Dick, toujours troisième du Vendée Globe, navigue sous la longitude de la porte est Australie, distante de 160 milles. Il est exactement à l’endroit où les deux leaders avaient hier envoyé leur empannage. Le skipper de Virbac Paprec 3 aura une petite transition météo à négocier avant de toucher la porte dans la soirée. 600 milles plus au nord, le couple helvético anglais, Stamm-Thomson, navigue dans un flux d’ouest de 25 noeuds qui va se renforcer à une trentaine de noeuds et qui devrait les accompagner dans leur descente sous la Tasmanie.
1871 milles derrière, Akéna Vérandas va devoir composer avec un vent d’ouest de 35 à 40 nœuds qui se tient un bon moment. De son côté, Bertrand de Broc sur Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets rend, lui aussi, une petite visite aux iles Amsterdam et Saint-Paul. Il est actuellement à 80 milles de Saint-Paul, dans un vent de 30 à 35 nœuds.
À l’arrière de la flotte, Alessandro di Benedetto sur Team Plastique navigue dans un vent de sud de 15 neouds qui va malheureusement se casser la figure dans la journée. Alessandro est pointé ce matin à 3888.7 milles de l’actuel leader Armel Le Cleac’h sur Banque Populaire.
Commentaires (0)
Les Sables Info
Il y a presque 4 ans jour pour jour et à environ 300 milles de sa position actuelle, Mike démâtait dans le dernier Vendée Globe. Aujourd'hui, un incident à bord aurait pu lui faire revivre une situation similaire mais grâce à l'expérience de Mike et sa réaction immédiate, le pire a pu être évité.
"C'est sur à un moment je me suis dit : Ah non s'il vous plait, pas encore un Noël à Perth" nous expliquait Golding. "Mais c'est bon, désormais les choses sont à peu près rentrées dans l'ordre. Il faut juste que je me réconcilie avec le bateau et accepte que ça va être une journée difficile. Sinon on s'enferme dans cette spirale infernale de mauvaise humeur et c'est là que les choses commencent à se corse."
Il était à peu près 4 heures du matin, Mike terminait un changement de voile pour faire route vers le sud dans un vent un peu plus soutenu, quand la drisse d'enrouleur de l'énorme Code 0 a cassé dans une rafale de 35 noeuds. Auparavant le vent était de 18 noeuds. Alors que le bateau était largement surtoilé, que la voile principale faseyait et qu'il n'y avait aucun moyen de l'enrouler, le pilote a lâché. Mike s'est aussitôt élancer pour faire balancer la quille, coucher Gamesa sur le côté afin de réduire la pression sur le gréement et faire descendre ce code 0.
"Je suis de retour en course maintenant. Le code 0 est jeté au fond du bateau avec tous les bouts. Je suis en mode réparation sur l'enrouleur. Je n'ai pas eu la chance d'inspecter le bout dans sa globalité mais j'espère que les dégâts ne sont pas trop importants.
J'ai beaucoup à faire encore, je dois mettre le solent et prendre deux ris et surtout essayer de retrouver ma serennité. La bonne nouvelle c'est que je suis sur la route de Jean Le Cam, il faut juste que je le rattrape maintenant.
Quand tout ça est arrivé, j'ai vraiment eu un flashback d'il y a 4 ans. C'est extrêmement dangereux car nous avons 20 noeuds, ce qui nous donne un 'faux' sentiment de sécurité et la minute d'après il y a une rafale à 35 noeuds."
Mike Golding se trouve désormais à 805 milles de la porte des glaces Autralia Ouest, en 7ème position et à 133 milles derrière Jean Le Cam, 6ème à bord de Synerciel.
"C'est sur à un moment je me suis dit : Ah non s'il vous plait, pas encore un Noël à Perth" nous expliquait Golding. "Mais c'est bon, désormais les choses sont à peu près rentrées dans l'ordre. Il faut juste que je me réconcilie avec le bateau et accepte que ça va être une journée difficile. Sinon on s'enferme dans cette spirale infernale de mauvaise humeur et c'est là que les choses commencent à se corse."
Il était à peu près 4 heures du matin, Mike terminait un changement de voile pour faire route vers le sud dans un vent un peu plus soutenu, quand la drisse d'enrouleur de l'énorme Code 0 a cassé dans une rafale de 35 noeuds. Auparavant le vent était de 18 noeuds. Alors que le bateau était largement surtoilé, que la voile principale faseyait et qu'il n'y avait aucun moyen de l'enrouler, le pilote a lâché. Mike s'est aussitôt élancer pour faire balancer la quille, coucher Gamesa sur le côté afin de réduire la pression sur le gréement et faire descendre ce code 0.
"Je suis de retour en course maintenant. Le code 0 est jeté au fond du bateau avec tous les bouts. Je suis en mode réparation sur l'enrouleur. Je n'ai pas eu la chance d'inspecter le bout dans sa globalité mais j'espère que les dégâts ne sont pas trop importants.
J'ai beaucoup à faire encore, je dois mettre le solent et prendre deux ris et surtout essayer de retrouver ma serennité. La bonne nouvelle c'est que je suis sur la route de Jean Le Cam, il faut juste que je le rattrape maintenant.
Quand tout ça est arrivé, j'ai vraiment eu un flashback d'il y a 4 ans. C'est extrêmement dangereux car nous avons 20 noeuds, ce qui nous donne un 'faux' sentiment de sécurité et la minute d'après il y a une rafale à 35 noeuds."
Mike Golding se trouve désormais à 805 milles de la porte des glaces Autralia Ouest, en 7ème position et à 133 milles derrière Jean Le Cam, 6ème à bord de Synerciel.
Commentaires (0)
Les Sables Info
Le Team Maître CoQ a déjà tout mis en œuvre cette semaine pour lancer la saison sportive 2013. Le 60 pieds Imoca Maître CoQ va être révisé et optimisé.
Après le retour de Jérémie à Lorient lundi dernier, le Team Maître CoQ s’est rapidement organisé pour préparer 2013. Tout le matériel du bord a été débarqué et les voiles dégréées. L’atelier a été rangé pour accueillir le bateau à la crête rouge, le temps d’un chantier technique hivernal.
Le 60 pieds sera au sec ce mardi et un chantier complet de révision et d’optimisation sera lancé en janvier. L’accastillage et les équipements du Maître CoQ vont être entièrement démontés, la peinture de pont sera refaite, certaines pièces et aménagements optimisés. La mise à l’eau est prévue en avril, juste avant les premières épreuves Imoca de la saison.
Jérémie a également répondu à de nombreuses sollicitations presse depuis son retour à terre et, dès le mois prochain, il entamera une nouvelle tournée de visites des sites de production Maître CoQ et des éleveurs partenaires du maître volailler.
Maître CoQ et le Vendée Globe
Performance, innovation constante, progression, haute technicité, courage, dépassement de soi : ces valeurs, qui expriment la réussite de Maître CoQ et font le quotidien de ses collaborateurs, sont aussi celles des coureurs au large.
2010 et 2011 ont été deux années de croissance forte pour l'entreprise et la marque :
- un chiffre d'affaires passé de 320 à 400 M€,
- la vente de produits à marque Maître CoQ en progression de 18%,
- la volonté de poursuivre le développement en accélérant la reconnaissance de la marque par les consommateurs, pour hisser Maître CoQ à 75% de notoriété assistée d'ici 3 ans.
C'est pourquoi le volailler vendéen s'est logiquement tourné vers un partenariat sportif puissant, axé sur la technologie et l'audace : la voile, au travers du Vendée Globe.
« Le Vendée Globe, de par son ancrage régional, ses valeurs, ses histoires d'hommes et de femmes de défi, s'inscrit parfaitement dans la culture de la marque Maître CoQ. Pour nous, cette épreuve représente une opportunité unique de véhiculer nos valeurs et notre volonté de réussite. »
Le 60 pieds sera au sec ce mardi et un chantier complet de révision et d’optimisation sera lancé en janvier. L’accastillage et les équipements du Maître CoQ vont être entièrement démontés, la peinture de pont sera refaite, certaines pièces et aménagements optimisés. La mise à l’eau est prévue en avril, juste avant les premières épreuves Imoca de la saison.
Jérémie a également répondu à de nombreuses sollicitations presse depuis son retour à terre et, dès le mois prochain, il entamera une nouvelle tournée de visites des sites de production Maître CoQ et des éleveurs partenaires du maître volailler.
Maître CoQ et le Vendée Globe
Performance, innovation constante, progression, haute technicité, courage, dépassement de soi : ces valeurs, qui expriment la réussite de Maître CoQ et font le quotidien de ses collaborateurs, sont aussi celles des coureurs au large.
2010 et 2011 ont été deux années de croissance forte pour l'entreprise et la marque :
- un chiffre d'affaires passé de 320 à 400 M€,
- la vente de produits à marque Maître CoQ en progression de 18%,
- la volonté de poursuivre le développement en accélérant la reconnaissance de la marque par les consommateurs, pour hisser Maître CoQ à 75% de notoriété assistée d'ici 3 ans.
C'est pourquoi le volailler vendéen s'est logiquement tourné vers un partenariat sportif puissant, axé sur la technologie et l'audace : la voile, au travers du Vendée Globe.
« Le Vendée Globe, de par son ancrage régional, ses valeurs, ses histoires d'hommes et de femmes de défi, s'inscrit parfaitement dans la culture de la marque Maître CoQ. Pour nous, cette épreuve représente une opportunité unique de véhiculer nos valeurs et notre volonté de réussite. »
Commentaires (0)
Les Sables Info
Afin d'assurer conjointement les missions liées à l’activité du service et la qualité de service rendue à l'usager, le service Réglementation Publique fermera en 2013, le quatrième jeudi de chaque mois de 17h à 18h.
Pour information, les fermetures auront lieu aux dates suivantes pour les six prochains mois :
- 24 janvier 2013
- 21 février 2013
- 28 mars 2013
- 25 avril 2013
- 23 mai 2013
- 27 juin 2013.
Pour information, les fermetures auront lieu aux dates suivantes pour les six prochains mois :
- 24 janvier 2013
- 21 février 2013
- 28 mars 2013
- 25 avril 2013
- 23 mai 2013
- 27 juin 2013.
Commentaires (0)
Les Sables Info
Il ne manquait plus que Marie Dejean pour fêter ses champions... Le samedi 15 décembre, la ville des Sables d'Olonne a rendu hommage à cette remarquable figure du sport. C'est à la mairie des Sables d'Olonne que les élus, la famille et l'Olonna Surf Club ont fêté l'événement.
Tout commence fin octobre à Anglet (Biarritz) où Marie Dejean gagne le championnat de France surf open ondines (+ de 18 ans). L'étudiante en 4e année de médecine à Nantes avait devancé ses cadettes : la vice-championne du monde junior 2011 Johanne Defay (2e), la championne d'Europe junior 2012 Cannelle Bulard (3e) et la récente lauréate de la finale européenne du Rip Curl Gromsearch (moins de 16 ans) au Portugal Kim Véteau (4e).
Dès l'âge de 10 ans, la licenciée d'Olonna Surf-club à Tanchet enchaîne les compétitions et les podiums. A 21 ans, la Vendéenne a déjà un palmarès extraordinaire et très méritoire, rappelle Louis Guédon, Maire des Sables d'Olonne : "Vous avez été héroïne de nombreux podiums nationaux, européens et mondiaux. 2012 est la consécration. Parallèlement à cette carrière sportive exemplaire, vous poursuivez également une carrière professionnelle de très haut niveau. On est très fier de vous."
Lors de la réception, Marie s'est vu remettre par Monsieur Le Maire de superbes cadeaux. "Je suis très heureuse d'avoir gagné ce titre car à chaque fois j'étais proche de la première place sans jamais réussir à la décrocher. Je suis très contente d'avoir représenté les Sables d'Olonne et la Vendée."
Le club Olonna Surf, dont la présidente est Anne Millocheau, compte à ce jour 95 licenciés. "C'est un club qui essaye de porter les jeunes en compétition. On a eu de bons résultats, Marie reste un exemple pour les jeunes qui arrivent derrière. On a bien évidemment Lucie Millocheau qui est au Pôle France. La relève est là. On tente de suivre ce modèle : concilier étude et sport" explique Jean-Hugues, secrétaire du Club. "Le mérite revient aussi à Julien Hamel qui a donné tous les moyens à Marie pour arriver à ce titre de Championne de France."
L'objectif de Marie est désormais de conserver son titre.
Dès l'âge de 10 ans, la licenciée d'Olonna Surf-club à Tanchet enchaîne les compétitions et les podiums. A 21 ans, la Vendéenne a déjà un palmarès extraordinaire et très méritoire, rappelle Louis Guédon, Maire des Sables d'Olonne : "Vous avez été héroïne de nombreux podiums nationaux, européens et mondiaux. 2012 est la consécration. Parallèlement à cette carrière sportive exemplaire, vous poursuivez également une carrière professionnelle de très haut niveau. On est très fier de vous."
Lors de la réception, Marie s'est vu remettre par Monsieur Le Maire de superbes cadeaux. "Je suis très heureuse d'avoir gagné ce titre car à chaque fois j'étais proche de la première place sans jamais réussir à la décrocher. Je suis très contente d'avoir représenté les Sables d'Olonne et la Vendée."
Le club Olonna Surf, dont la présidente est Anne Millocheau, compte à ce jour 95 licenciés. "C'est un club qui essaye de porter les jeunes en compétition. On a eu de bons résultats, Marie reste un exemple pour les jeunes qui arrivent derrière. On a bien évidemment Lucie Millocheau qui est au Pôle France. La relève est là. On tente de suivre ce modèle : concilier étude et sport" explique Jean-Hugues, secrétaire du Club. "Le mérite revient aussi à Julien Hamel qui a donné tous les moyens à Marie pour arriver à ce titre de Championne de France."
L'objectif de Marie est désormais de conserver son titre.
Commentaires (0)
Les Sables Info
La carte postale en ce premier jour de week-end est assez simple sur l’océan Indien. Comme à l’accoutumé, les deux premiers continuent de s’échapper en ayant coupé la longitude du cap Leeuwin la nuit dernière alors qu’en milieu de peloton, la météo est au centre des préoccupations pour gagner dans l’est. De son côté, Dominique Wavre doit toujours composer avec ces calmes beaucoup trop présents à son goût et Jean Pierre Dick devrait passer la pire journée depuis le départ des Sables, il y a plus d’un mois. En revanche, pour l’arrière de la flotte, le vent ne fait pas défaut et les moyennes sont plus que raisonnables, Javier Sanso sur Acciona en profitant même pour se rapprocher de la 8e place de Mirabaud.
Inutile de chercher à arrêter les deux leaders dans leur folle cavalcade. Preuve en est, les deux nouveaux de temps de référence que vient d’établir François Gabart sur Macif. En franchissant la longitude du Cap Leeuwin en Australie à 22h25 TU (23h25 Heure française), hier soir, François Gabart établi un nouveau temps de référence entre Les Sables d’Olonne et Leeuwin en 34j 10h et 23 minutes. En 2004, le temps de référence, celui de Vincent Riou sur PRB était de 36j 12h et 48 minutes soit 2j 2h et 25 min de mieux. Il établit également un nouveau temps de référence entre le cap de Bonne-Espérance et Leeuwin en 11j 6h et 40 min. Ce temps de référence appartenait alors à Michel Desjoyeaux sur Foncia avec 11j 6h et 49 min, soit un gain de 9 minutes pour le poulain de l’ancien vainqueur.
Un peu moins de deux heures après le passage de Macif, Armel Le Cleac’h franchissait à son tour la longitude de ce deuxième grand cap de la course. Son temps entre les Sables et Leeuwin est de 34j 12h et 13min. Toujours dans un front de sud ouest de 25 nœuds, les deux hommes accumulent les milles mais le charbon de Macif semble avoir un meilleur rendement que celui de Banque Populaire car au pointage de ce matin, 40 milles séparent désormais les deux hommes.
Les pénitents Wavre et Dick
Si Dominique Wavre se sentait un peu seul dans sa traversée du désert aquatique, il devrait rapidement être rejoint par Jean Pierre Dick sur Virbac Paprec 3. En effet, le méditerranéen va très certainement connaître l’épisode le plus difficile depuis le départ avec la traversée de la bulle anticyclonique. Décroché des leaders depuis quelques jours, Dick est rattrapé par la pétole et sa progression va chuter d’une façon vertigineuse. À 330 milles de la longitude de Leeuwin, il est fort probable qu’Alex Thomson sur Hugo Boss et Bernard Stamm sur Cheminées Poujoulat coupent la longitude du cap avant lui. Les deux skippers ayant opté pour une route très au nord bénéficient d’un flux de nord ouest d’une vingtaine de nœuds qui devrait passer nord est dans la journée. Un flux qui va les accompagner pas mal de temps alors que Jean Pierre Dick peinera à trouver la sortie de la bulle. Les comptes dans une trentaine d’heure devraient êtres encore plus salés pour l’actuel troisième au classement. De son côté, Dominique Wavre affiche la progression la plus lente depuis 24h avec en guise de deuxième effet une moyenne de 2,4 nœuds depuis un peu plus d’une heure.
Carte postale indienne
Les malheurs des uns faisant le bonheur des autres, Javier Sanso sur Acciona 100% EcoPowered qui navigue vite et dans un bon flux de nord ouest de 30 nœuds, fond sur Mirabaud. En 24 heures, le skipper espagnol a comblé son retard qui ne se porte désormais plus qu’à 162,9 milles. Javier Sanso pointe ce matin à 167,9 milles de Dominique Wavre. Mais le skipper de Mirabaud qui est passé la nuit dernière entre les îles Amsterdam et Saint-Paul, va avoir le droit d’accélérer dans les prochaines heures grâce à un très bon flux de nord ouest de 25-30 nœuds passant sud ouest dans la journée. Pour Jean Le Cam (SynerCiel) et Mike Golding (Gamesa) les moyennes ne sont pas aussi élevées qu’à l’avant, mais ils maintiennent tout de même de bonnes vitesses dans une zone de transition météo.
Pour Arnaud Boissières (Akéna Vérandas), la nuit a été plutôt musclée et son message de ce matin, parle de lui-même : « Ambiance du bord, rafales à plus de 50 nœuds, vagues de 5 a 7 mètres. C’est gros mais c’est beau et magique. À l’intérieur, on se traîne à quatre pattes, le soleil est là pour nous faire apprécier les éléments qui s'expriment. Dehors c’est le karsher, mais le modèle pro. J'ai du mal à me faire un café dans le shaker. Je patiente, mais il fera du bien le premier ». Dans ces conditions, le marin des Sables d’Olonne affiche tout de même une belle progression.
Un peu plus en retrait, Bertrand de Broc sur Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets, navigue dans un flux puissant de sud ouest comme Arnaud Boissières mais une zone de calme devrait le toucher dans la journée. À l’inverse de Cali, Bertrand n’a pas de pluie, une information qui change la donne question vie à bord mais les deux hommes naviguent sur une mer de plus 6 mètres de haut.
Après avoir validé la porte de Crozet, Tanguy de Lamotte sur Initiatives Cœur avance à plus de 15 nœuds dans un vent de 20 à 25 nœuds tout comme Alessandro di Benedetto sur Team Plastique.
Un peu moins de deux heures après le passage de Macif, Armel Le Cleac’h franchissait à son tour la longitude de ce deuxième grand cap de la course. Son temps entre les Sables et Leeuwin est de 34j 12h et 13min. Toujours dans un front de sud ouest de 25 nœuds, les deux hommes accumulent les milles mais le charbon de Macif semble avoir un meilleur rendement que celui de Banque Populaire car au pointage de ce matin, 40 milles séparent désormais les deux hommes.
Les pénitents Wavre et Dick
Si Dominique Wavre se sentait un peu seul dans sa traversée du désert aquatique, il devrait rapidement être rejoint par Jean Pierre Dick sur Virbac Paprec 3. En effet, le méditerranéen va très certainement connaître l’épisode le plus difficile depuis le départ avec la traversée de la bulle anticyclonique. Décroché des leaders depuis quelques jours, Dick est rattrapé par la pétole et sa progression va chuter d’une façon vertigineuse. À 330 milles de la longitude de Leeuwin, il est fort probable qu’Alex Thomson sur Hugo Boss et Bernard Stamm sur Cheminées Poujoulat coupent la longitude du cap avant lui. Les deux skippers ayant opté pour une route très au nord bénéficient d’un flux de nord ouest d’une vingtaine de nœuds qui devrait passer nord est dans la journée. Un flux qui va les accompagner pas mal de temps alors que Jean Pierre Dick peinera à trouver la sortie de la bulle. Les comptes dans une trentaine d’heure devraient êtres encore plus salés pour l’actuel troisième au classement. De son côté, Dominique Wavre affiche la progression la plus lente depuis 24h avec en guise de deuxième effet une moyenne de 2,4 nœuds depuis un peu plus d’une heure.
Carte postale indienne
Les malheurs des uns faisant le bonheur des autres, Javier Sanso sur Acciona 100% EcoPowered qui navigue vite et dans un bon flux de nord ouest de 30 nœuds, fond sur Mirabaud. En 24 heures, le skipper espagnol a comblé son retard qui ne se porte désormais plus qu’à 162,9 milles. Javier Sanso pointe ce matin à 167,9 milles de Dominique Wavre. Mais le skipper de Mirabaud qui est passé la nuit dernière entre les îles Amsterdam et Saint-Paul, va avoir le droit d’accélérer dans les prochaines heures grâce à un très bon flux de nord ouest de 25-30 nœuds passant sud ouest dans la journée. Pour Jean Le Cam (SynerCiel) et Mike Golding (Gamesa) les moyennes ne sont pas aussi élevées qu’à l’avant, mais ils maintiennent tout de même de bonnes vitesses dans une zone de transition météo.
Pour Arnaud Boissières (Akéna Vérandas), la nuit a été plutôt musclée et son message de ce matin, parle de lui-même : « Ambiance du bord, rafales à plus de 50 nœuds, vagues de 5 a 7 mètres. C’est gros mais c’est beau et magique. À l’intérieur, on se traîne à quatre pattes, le soleil est là pour nous faire apprécier les éléments qui s'expriment. Dehors c’est le karsher, mais le modèle pro. J'ai du mal à me faire un café dans le shaker. Je patiente, mais il fera du bien le premier ». Dans ces conditions, le marin des Sables d’Olonne affiche tout de même une belle progression.
Un peu plus en retrait, Bertrand de Broc sur Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets, navigue dans un flux puissant de sud ouest comme Arnaud Boissières mais une zone de calme devrait le toucher dans la journée. À l’inverse de Cali, Bertrand n’a pas de pluie, une information qui change la donne question vie à bord mais les deux hommes naviguent sur une mer de plus 6 mètres de haut.
Après avoir validé la porte de Crozet, Tanguy de Lamotte sur Initiatives Cœur avance à plus de 15 nœuds dans un vent de 20 à 25 nœuds tout comme Alessandro di Benedetto sur Team Plastique.
Commentaires (0)
Les Sables Info
Dernières notes
Politique
La Chaine Parlementaire (LCP), Live TNT par LCP
France
Liste de liens
Galerie
Cinéma
|
Expositions
|
Culture et Animations
|
Sports et Nautisme
|
"Les Sables d'Olonne info" est un blog sur l'actualité et l'information de la ville des Sables d'Olonne. Contact : lesablesinfo@aol.fr