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François Hollande remporte la présidentielle avec 51,67 % des voix, contre 48,33 % à Nicolas Sarkozy « Je porte toute la responsabilité de cette défaite », a affirmé Nicolas Sarkozy à 20h30 lors d'une intervention à la Mutualité à Paris.
Le septième président de la Ve République est socialiste. Trente et un an après François Mitterrand, François Hollande a remporté ce dimanche 6 mai 2012 le second tour de l'élection présidentielle. Le score semble sans appel, même si légèrement inférieur à celui que lui présidaient les instituts de sondage en fin de semaine.François Hollande a obtenu 51,67 % des voix, soit un score très proche de celui de son modèle Mitterrand en 1981 (51,7 %), contre 48,33 % à Nicolas Sarkozy. La participation électorale à peu près égale à celle du premier tour, à environ 81 %. « Nous sommes conscients de l'énormité de la tâche »Depuis un an, tous les sondages sans exception le donnaient perdant. Il n'a pas réussi à les faire mentir, victime de la crise économique, de l'anti-sarkozysme puissant qui régnait dans le pays, et d'une campagne électorale qui avait suscité des tensions au sein de sa famille politique. Après s'être entretenu au téléphone avec François Hollande, il lui a souhaité « bonne chance au milieu des épreuves. Ce sera difficile mais je souhaite de tout coeur qu'il réussisse ». Nicolas Sarkozy a demandé aux Français « de respecter le nouveau président. J'ai beaucoup souffert que l'institution que je représentais ne le soit pas ».
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Présidentielles 2012
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Les Sables Info
Les vendéens ont accueilli chaleureusement Nicolas Sarkozy en meeting ce midi aux Atlantes des Sables d'Olonne.
Des cars de CRS garés sur le parking, des policiers en poste... une sécurité incontestable était déployée pour l'arrivée de Nicolas Sarkozy. Le public venu nombreux, même en bus, semblait piétiner d'impatience pour rencontrer le Président sortant et candidat. C'est avec plus d'une demi-heure de retard et sous la pluie qu'il fit son entrée aux Atlantes sous les acclamations et les applaudissements des personnes. Dans la salle, de nombreux étudiants chauffés à bloc venaient soutenir le candidat en criant des slogans. Je pouvais entendre : "Hollande en Corèze, Sarkozy à l'Elysée !" ou encore : "On va gagner !". Plusieurs élus, notamment Louis Guédon, Député Maire et Bruno Retailleau, Président du Conseil Général ont montré leur appui à Nicolas Sarkozy.
Louis Guédon a mis en avant le quinquennat du candidat : "C'est l'homme très Humaniste, c'est lui qui a répondu à la sécurité des Français..., c'est lui qui s'occupe des plus faibles, c'est lui qui a rassemblé la famille avec le plan Alzheimer, c'est lui qui a maîtrisé l'immigration qui est maintenant égale à celle de l'Europe...".
Bruno Retailleau : " Nous savons ici, aux Sables d'Olonne, dans quelques mois se sera la ville départ du Vendée Globe, nous savons qu'un capitaine de pédalo ne peut pas gagner le Vendée Globe, se sont les épreuves qui révèlent les hommes, se sont les crises qui révèlent les grands Présidents de la République et je voudrais dire avec vous tous, pour vous tous, à Nicolas Sarkozy un immense merci d'avoir protéger notre pays dans la crise la plus violente, la plus grave que la France ait eu à affronter depuis pratiquement un siècle..."
Nicolas plus que déterminé a gardé un certain humour quand à sa seconde participation aux élections présidentielles 2012.
Au sujet de l'immigration, il rappelle qu'il ne touchera pas à l'Aide Médicale d'Etat parce qu'il considère qu'elle est à l'honneur de la République française mais insiste sur les fraudes en voulant instaurer à la place de la carte vitale la carte biométrique. Il ajoute : "La France est un pays ouvert, qui continuera à l'être, la France est construite sur l'immigration et elle continuera à le faire, je sais d'où je viens je plaide pour la France forte pas pour la France faible... la France aujourd'hui intègre mal."
Pour les élections du dernier tour le Président-candidat exprime : "Je sens monter une mobilisation que je n'ai jamais connue et jamais ressentie dans notre pays", et il explique :"le peuple de France ne s'est jamais senti, comme autant ces dernières semaines, injurié, acculé, manipulé... Je voudrais vous persuader d'une chose, chaque voix va compter : dimanche, vous n'imaginez pas à quel point les choses vont se jouer sur le fil du rasoir".
Un meeting où le public à mis la force sur la solidarité, le soutien envers Nicolas Sarkozy et son parti : l'UMP.
Louis Guédon a mis en avant le quinquennat du candidat : "C'est l'homme très Humaniste, c'est lui qui a répondu à la sécurité des Français..., c'est lui qui s'occupe des plus faibles, c'est lui qui a rassemblé la famille avec le plan Alzheimer, c'est lui qui a maîtrisé l'immigration qui est maintenant égale à celle de l'Europe...".
Bruno Retailleau : " Nous savons ici, aux Sables d'Olonne, dans quelques mois se sera la ville départ du Vendée Globe, nous savons qu'un capitaine de pédalo ne peut pas gagner le Vendée Globe, se sont les épreuves qui révèlent les hommes, se sont les crises qui révèlent les grands Présidents de la République et je voudrais dire avec vous tous, pour vous tous, à Nicolas Sarkozy un immense merci d'avoir protéger notre pays dans la crise la plus violente, la plus grave que la France ait eu à affronter depuis pratiquement un siècle..."
Nicolas plus que déterminé a gardé un certain humour quand à sa seconde participation aux élections présidentielles 2012.
Au sujet de l'immigration, il rappelle qu'il ne touchera pas à l'Aide Médicale d'Etat parce qu'il considère qu'elle est à l'honneur de la République française mais insiste sur les fraudes en voulant instaurer à la place de la carte vitale la carte biométrique. Il ajoute : "La France est un pays ouvert, qui continuera à l'être, la France est construite sur l'immigration et elle continuera à le faire, je sais d'où je viens je plaide pour la France forte pas pour la France faible... la France aujourd'hui intègre mal."
Pour les élections du dernier tour le Président-candidat exprime : "Je sens monter une mobilisation que je n'ai jamais connue et jamais ressentie dans notre pays", et il explique :"le peuple de France ne s'est jamais senti, comme autant ces dernières semaines, injurié, acculé, manipulé... Je voudrais vous persuader d'une chose, chaque voix va compter : dimanche, vous n'imaginez pas à quel point les choses vont se jouer sur le fil du rasoir".
Un meeting où le public à mis la force sur la solidarité, le soutien envers Nicolas Sarkozy et son parti : l'UMP.
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Les Sables Info
Yannick Moreau réagit à la visite du Président candidat demain vendredi
A deux jours du 2nd tour des élections présidentielles, j’appelle tous les Vendéens du littoral à voter pour Nicolas Sarkozy.
Dans un pays où les mutations s’accélèrent, il est le seul candidat à avoir pris la mesure des enjeux, le seul à avoir démontré qu’il pouvait tenir la barre par gros temps, le seul à fixer un cap clair pour l’avenir.
Notre pays a besoin d’un Président solide qui continue à creuser le sillon de la réforme, à faire confiance à notre jeunesse, et à tourner la France vers l’avenir.
La Vendée littorale est honorée de la visite du Président de la République et compte sur lui pour que l’Etat s’engage plus avant sur quelques projets publics d’avenir.
La modernisation urgente de la ligne ferroviaire St Gilles – Challans – Nantes, la protection de nos emplois agricoles et artisanaux par la mise en place de frontières et de taxes douanières extérieures à l’Union européenne, la réalisation d’un nouveau pont sur la Loire, la réalisation d’un champ d’éoliennes off-shore au large de nos îles sont quelques-uns des projets pour lesquels nous savons pouvoir compter sur le soutien du Chef de l’Etat.
Dimanche prochain, votons pour le candidat qui incarne le mieux l’avenir et la modernité de notre pays, votons Nicolas Sarkozy.
Yannick Moreau Maire divers-droite d’Olonne-sur-Mer candidat aux législatives en Vendée littorale.
Dans un pays où les mutations s’accélèrent, il est le seul candidat à avoir pris la mesure des enjeux, le seul à avoir démontré qu’il pouvait tenir la barre par gros temps, le seul à fixer un cap clair pour l’avenir.
Notre pays a besoin d’un Président solide qui continue à creuser le sillon de la réforme, à faire confiance à notre jeunesse, et à tourner la France vers l’avenir.
La Vendée littorale est honorée de la visite du Président de la République et compte sur lui pour que l’Etat s’engage plus avant sur quelques projets publics d’avenir.
La modernisation urgente de la ligne ferroviaire St Gilles – Challans – Nantes, la protection de nos emplois agricoles et artisanaux par la mise en place de frontières et de taxes douanières extérieures à l’Union européenne, la réalisation d’un nouveau pont sur la Loire, la réalisation d’un champ d’éoliennes off-shore au large de nos îles sont quelques-uns des projets pour lesquels nous savons pouvoir compter sur le soutien du Chef de l’Etat.
Dimanche prochain, votons pour le candidat qui incarne le mieux l’avenir et la modernité de notre pays, votons Nicolas Sarkozy.
Yannick Moreau Maire divers-droite d’Olonne-sur-Mer candidat aux législatives en Vendée littorale.
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Les Sables d'Olonne Info
On n’apprendra pas grand-chose de nouveau du programme de François Hollande. Il est connu de tous depuis un moment déjà. Il l’a encore précisé ce matin à la radio. Celui du président sortant, on le connaît aussi, ce sera le même que depuis cinq (dix) ans Les deux programmes sont donc connus. Le débat de ce soir sera unique et il sera long. Deux heures trente. Et pour nous autres, le peuple, l'occasion de voir en vrai la différence entre les deux hommes qui se présentent à nous pour devenir président de la République.
Le débat : comment ça marche ?
C'est quand ? Rendez-vous à 21 heures ce mercredi soir sur TF1, France 2, La Chaîne Parlementaire, BFM TV et i> Télé.
C'est avec qui ? Le débat, arbitré par Laurence Ferrari et David Pujadas, oppose les deux candidats qualifiés au second tour : Nicolas Sarkozy et François Hollande.
Le débat : comment ça marche ?
C'est quand ? Rendez-vous à 21 heures ce mercredi soir sur TF1, France 2, La Chaîne Parlementaire, BFM TV et i> Télé.
C'est avec qui ? Le débat, arbitré par Laurence Ferrari et David Pujadas, oppose les deux candidats qualifiés au second tour : Nicolas Sarkozy et François Hollande.
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Les Sables d'Olonne Info
"Je vous demande d'envisager des mesures crédibles qui prennent en compte la réalité des faits" François Bayrou.
François Bayrou © DR
"Vous participez au second tour de l’élection présidentielle. Il me paraît normal de vous rappeler ce qui a été essentiel pour les plus de trois millions d’électeurs qui m’ont apporté leur suffrage au premier tour.
Le premier élément crucial pour eux et pour moi aura été la vérité sur la situation du pays, la prise en compte de la réalité des faits.
Je ne crois nullement que la crise financière soit derrière nous. Je pense au contraire que la crise est devant nous, et qu’elle sera très dure. Je pense que les déficits, commerciaux et budgétaires, qui s’accumulent pour notre pays menacent à court terme notre modèle social et que la multiplication des promesses non financées aggravera encore ce risque.
Et parce que nous allons vivre ces moments difficiles, l’attitude personnelle des gouvernants comptera beaucoup. C’est une question de valeurs, personnelles autant que politiques. Depuis des années, c’est la violence des attitudes et des mots, la guerre d’un camp contre l’autre, la complaisance à l’égard des extrêmes qui caractérisent notre pays. Le refus de la violence perpétuelle dans la vie politique, les valeurs de respect des sensibilités différentes, la reconnaissance du pluralisme, la recherche de l’équilibre, sont la condition nécessaire à l’esprit d’unité nationale dont nous aurons besoin face à la crise.
C’est ainsi, et seulement ainsi, par la vérité et l’unité que la France pourra regarder en face les conditions de son redressement. Et d’abord de son redressement financier. Or la recherche de l’équilibre des finances publiques n’est obtenue dans vos deux projets que par l’affichage d’une croissance impossible à court terme. Je vous demande instamment de réfléchir à ce péril et d’envisager des mesures crédibles pour l’écarter s’il est encore temps.
Pour moi, la décision constitutionnelle, inscrite dans le traité européen, de renoncer pour l’avenir aux facilités du déficit, du moins en période de croissance, la « règle d’or », doit s’imposer à tous les pays qui ont l’euro en partage. Non pas pour faire plaisir aux « marchés », ou à « Bruxelles », mais parce que c’est le seul moyen d’éviter pour la France et les Français, particulièrement pour les plus fragiles, la catastrophe sociale qui s’annonce.
La France s’est construite depuis la guerre autour du modèle social né du Conseil National de la Résistance. Nous y tenons, non pas comme à une tradition, mais comme à notre principale aspiration nationale. Nous le regardons non pas comme notre passé, mais comme notre avenir. Nous savons qu’il devra se réformer, mais dans la justice et la solidarité. Or c’est dans le concret de la vie de tous les jours que justice et solidarité risquent d’être menacées.
La sauvegarde de notre modèle social et de services publics impose de restaurer et de développer fortement notre appareil de production. La France est, Grande-Bretagne exceptée, le seul des grands pays européens qui connaisse l’effondrement de son commerce extérieur. Ce n’est pas viable. Pourtant, nous avons d’immenses marges de progression, et donc de création d’emplois durables, de ressources pour les familles.
C’est là que va se gagner ou se perdre le combat de notre avenir national, en particulier dans la recherche de stratégies nationales de production, filière par filière. Une évolution de la démocratie sociale dans l’entreprise est aussi un élément crucial de ce redressement. La représentation des salariés, avec droit de vote, au conseil d’administration des grandes entreprises, sera un signe déterminant en ce sens.
La crise de l’éducation en France est un enjeu du même ordre. La situation de l’école, notamment à l’école primaire et au collège, ne peut être acceptée. Des centaines de milliers d’enfants voient leur avenir barré faute de se voir garantir les acquis nécessaires, maîtrise de l’écrit, du chiffre, de la langue. Faute de consacrer à ces fondamentaux le temps scolaire indispensable, les inégalités sociales se perpétuent et s’aggravent dans cet échec. Ce combat national oblige à un nouveau contrat entre l’école et la nation, qui touchera à la question des pratiques, de l’organisation, du développement de l'alternance et de l’apprentissage, aussi bien que des moyens.
La moralisation de la vie publique, le changement des pratiques du monde politique représentent une attente des citoyens dont vous ne pouvez ignorer la gravité. L’interdiction du cumul des mandats pour les députés, la diminution du nombre des parlementaires, le renforcement de la parité hommes femmes, le changement de loi électorale pour assurer la représentation des grands courants d’opinion, en tout cas de ceux qui atteignent 5 % des suffrages, à l’Assemblée nationale, au sens le plus large la garantie du pluralisme, la consécration de l’indépendance de la justice, le renforcement de l’indépendance des médias, l’assainissement du financement de la vie politique, la lutte contre la corruption et la prise illégale d’intérêts, tout cela est urgent. Les deux partis que vous représentez ont souvent pris des engagements, mais jamais ils ne sont allés plus loin. Je crois que cette moralisation est vitale pour que la confiance revienne entre citoyens et élus. Seule la voie référendaire permettra de les imposer à un monde politique qui n’a guère envie de voir changer les règles d’un jeu qui lui convient.
L’Europe a été durement attaquée pendant cette campagne. On lui a fait porter tour à tour la responsabilité de l’immigration et celle de l’absence de croissance. Je veux vous dire que pour nous, il est impossible d’envisager notre avenir national sans projet européen. L’Europe n’est pas seulement notre horizon : le jour où elle existera vraiment, elle sera notre seule arme politique et économique efficace dans la tourmente mondiale. L’Europe souffre aujourd’hui d’absence de gouvernance, de transparence et de lisibilité. Ce n’est pas avec moins d’Europe que la France s’en sortira ! C’est avec une Europe plus forte, plus solidaire, plus lisible, donc plus communautaire. Dans cette perspective, les renforcements de la zone euro, comme de l'espace Schengen, sont une étape prioritaire.
Des millions de Français partagent ces valeurs et ces préoccupations. Ils seront, je n’en doute pas, attentifs aux orientations qui seront les vôtres sur ces questions durant la campagne du deuxième tour.
Je vous prie de croire à l’assurance de mes sentiments cordiaux." François Bayrou.
Le premier élément crucial pour eux et pour moi aura été la vérité sur la situation du pays, la prise en compte de la réalité des faits.
Je ne crois nullement que la crise financière soit derrière nous. Je pense au contraire que la crise est devant nous, et qu’elle sera très dure. Je pense que les déficits, commerciaux et budgétaires, qui s’accumulent pour notre pays menacent à court terme notre modèle social et que la multiplication des promesses non financées aggravera encore ce risque.
Et parce que nous allons vivre ces moments difficiles, l’attitude personnelle des gouvernants comptera beaucoup. C’est une question de valeurs, personnelles autant que politiques. Depuis des années, c’est la violence des attitudes et des mots, la guerre d’un camp contre l’autre, la complaisance à l’égard des extrêmes qui caractérisent notre pays. Le refus de la violence perpétuelle dans la vie politique, les valeurs de respect des sensibilités différentes, la reconnaissance du pluralisme, la recherche de l’équilibre, sont la condition nécessaire à l’esprit d’unité nationale dont nous aurons besoin face à la crise.
C’est ainsi, et seulement ainsi, par la vérité et l’unité que la France pourra regarder en face les conditions de son redressement. Et d’abord de son redressement financier. Or la recherche de l’équilibre des finances publiques n’est obtenue dans vos deux projets que par l’affichage d’une croissance impossible à court terme. Je vous demande instamment de réfléchir à ce péril et d’envisager des mesures crédibles pour l’écarter s’il est encore temps.
Pour moi, la décision constitutionnelle, inscrite dans le traité européen, de renoncer pour l’avenir aux facilités du déficit, du moins en période de croissance, la « règle d’or », doit s’imposer à tous les pays qui ont l’euro en partage. Non pas pour faire plaisir aux « marchés », ou à « Bruxelles », mais parce que c’est le seul moyen d’éviter pour la France et les Français, particulièrement pour les plus fragiles, la catastrophe sociale qui s’annonce.
La France s’est construite depuis la guerre autour du modèle social né du Conseil National de la Résistance. Nous y tenons, non pas comme à une tradition, mais comme à notre principale aspiration nationale. Nous le regardons non pas comme notre passé, mais comme notre avenir. Nous savons qu’il devra se réformer, mais dans la justice et la solidarité. Or c’est dans le concret de la vie de tous les jours que justice et solidarité risquent d’être menacées.
La sauvegarde de notre modèle social et de services publics impose de restaurer et de développer fortement notre appareil de production. La France est, Grande-Bretagne exceptée, le seul des grands pays européens qui connaisse l’effondrement de son commerce extérieur. Ce n’est pas viable. Pourtant, nous avons d’immenses marges de progression, et donc de création d’emplois durables, de ressources pour les familles.
C’est là que va se gagner ou se perdre le combat de notre avenir national, en particulier dans la recherche de stratégies nationales de production, filière par filière. Une évolution de la démocratie sociale dans l’entreprise est aussi un élément crucial de ce redressement. La représentation des salariés, avec droit de vote, au conseil d’administration des grandes entreprises, sera un signe déterminant en ce sens.
La crise de l’éducation en France est un enjeu du même ordre. La situation de l’école, notamment à l’école primaire et au collège, ne peut être acceptée. Des centaines de milliers d’enfants voient leur avenir barré faute de se voir garantir les acquis nécessaires, maîtrise de l’écrit, du chiffre, de la langue. Faute de consacrer à ces fondamentaux le temps scolaire indispensable, les inégalités sociales se perpétuent et s’aggravent dans cet échec. Ce combat national oblige à un nouveau contrat entre l’école et la nation, qui touchera à la question des pratiques, de l’organisation, du développement de l'alternance et de l’apprentissage, aussi bien que des moyens.
La moralisation de la vie publique, le changement des pratiques du monde politique représentent une attente des citoyens dont vous ne pouvez ignorer la gravité. L’interdiction du cumul des mandats pour les députés, la diminution du nombre des parlementaires, le renforcement de la parité hommes femmes, le changement de loi électorale pour assurer la représentation des grands courants d’opinion, en tout cas de ceux qui atteignent 5 % des suffrages, à l’Assemblée nationale, au sens le plus large la garantie du pluralisme, la consécration de l’indépendance de la justice, le renforcement de l’indépendance des médias, l’assainissement du financement de la vie politique, la lutte contre la corruption et la prise illégale d’intérêts, tout cela est urgent. Les deux partis que vous représentez ont souvent pris des engagements, mais jamais ils ne sont allés plus loin. Je crois que cette moralisation est vitale pour que la confiance revienne entre citoyens et élus. Seule la voie référendaire permettra de les imposer à un monde politique qui n’a guère envie de voir changer les règles d’un jeu qui lui convient.
L’Europe a été durement attaquée pendant cette campagne. On lui a fait porter tour à tour la responsabilité de l’immigration et celle de l’absence de croissance. Je veux vous dire que pour nous, il est impossible d’envisager notre avenir national sans projet européen. L’Europe n’est pas seulement notre horizon : le jour où elle existera vraiment, elle sera notre seule arme politique et économique efficace dans la tourmente mondiale. L’Europe souffre aujourd’hui d’absence de gouvernance, de transparence et de lisibilité. Ce n’est pas avec moins d’Europe que la France s’en sortira ! C’est avec une Europe plus forte, plus solidaire, plus lisible, donc plus communautaire. Dans cette perspective, les renforcements de la zone euro, comme de l'espace Schengen, sont une étape prioritaire.
Des millions de Français partagent ces valeurs et ces préoccupations. Ils seront, je n’en doute pas, attentifs aux orientations qui seront les vôtres sur ces questions durant la campagne du deuxième tour.
Je vous prie de croire à l’assurance de mes sentiments cordiaux." François Bayrou.
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Nicolas Sarkozy dévoile sa profession de foi pour le second tour de la présidentielle sur son site de campagne, lafranceforte.fr. Elle doit être envoyée par courrier à tous les électeurs, en même temps que celle du candidat socialiste.Si la «lettre au peuple français», dévoilée le 5 avril, comportait 34 pages, le nouveau document en compte quatre. En une, l'affiche du candidat UMP avec son slogan «la France forte», le nom de «Nicolas Sarkozy» au-dessus duquel figure une date, «dimanche 6 mai». Dans cette lettre, le président sortant emploie l'une des formules qui aura marqué sa campagne : «Dimanche 6 mai, vous avez un choix historique à faire, qui engage votre avenir et le destin de la France.» Un choix entre son projet et celui de François Hollande. «Aujourd'hui, vous devez comparer mon projet à celui du Parti socialiste. Vous devez vous demander ce que sera la France dans cinq ans, selon celui des deux candidats qui sera élu président de la République», écrit Nicolas Sarkozy. Son projet et celui de son rival socialiste sont «radicalement opposés», affirme-t-il, avant de décliner ses principales propositions et de comparer ses valeurs à celles qu'il attribue au PS. «Je fais le choix du travail, du mérite, de la responsabilité et de l'autorité, et non le choix de l'assistanat, de la dette, de l'égalitarisme et du multiculturalisme». «Contrairement au candidat socialiste, je suis opposé à une société de l'assistanat», «je diviserai l'immigration par deux», «je protégerai la famille», «l'école doit être un espace d'exigence et de respect», écrit-il.Il réaffirme que «la Turquie n'a pas vocation à entrer dans l'Union européenne». «Je serai inflexible sur le respect de l'identité de la France», déclare-t-il également. «Contrairement au candidat socialiste, je suis opposé au droit de vote des étrangers qui ne résoudrait aucun des problèmes de l'intégration et serait la porte ouverte au communautarisme», ajoute-t-il.
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Les Sables d'Olonne Info
"J'appelle tous ceux qui aime la patrie à me rejoindre" Nicolas Sarkozy.
Retrouvez Nicolas Sarkozy en meeting à Saint-Cyr-sur-Loire ce soir lundi 24 avril à partir de 18h00 ici
Agenda de ces deux jours-ci :
- Lundi 23 avril :
. à partir de 16 h 00 : Visite d'une exploitation agricole à Vouvray, suivi d'une rencontre avec des agriculteurs de Touraine.
. 18 h 00 : Réunion publique à Saint-Cyr au gymnase Guy Drut.
- Mardi 24 avril 2012 :
. 07 h 45 : Nicolas Sarkozy est l'invité des 4 vérités sur France 2.
. 12 h 30 : Réunion publique à Longjumeau.
Agenda de ces deux jours-ci :
- Lundi 23 avril :
. à partir de 16 h 00 : Visite d'une exploitation agricole à Vouvray, suivi d'une rencontre avec des agriculteurs de Touraine.
. 18 h 00 : Réunion publique à Saint-Cyr au gymnase Guy Drut.
- Mardi 24 avril 2012 :
. 07 h 45 : Nicolas Sarkozy est l'invité des 4 vérités sur France 2.
. 12 h 30 : Réunion publique à Longjumeau.
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