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Avec la remontée des portes des glaces, le parcours théorique de ce Vendée Globe 2012 s’est quelque peu allongé pour atteindre 24 394 milles (45 178 km). En passant aujourd’hui sous la barre des 12 197 milles restant à parcourir, le skipper de SynerCiel va franchir la mi-parcours. Un joli cadeau de Noël après son entrée dans le Pacifique hier soir et l’augmentation de son avance sur ses poursuivants cette nuit. Retour sur 43 jours d’aventure.
Départ des Sables d’Olonne – 10 novembre 2012
13h02, c’est parti pour le tour du monde. Après quelques jours de silence radio, le temps de s’amariner, Jean Le Cam reprend contact avec la terre. Fidèle à sa réputation, le skipper finistérien anime les vacations et a le sens de la formule : « Picasso n’aurait pas fait mieux »
Dès la fin du Golfe De Gascogne, un duo inattendu se forme. Le roi Jean fait route bord à bord avec un des sujets de sa majesté, le Britannique Mike Golding. Le passage du Cap Finisterre fait polémique. Les skippers avaient-ils ou non le droit de couper le rail des cargos. Le jury sanctionne Jean Le Cam d’une pénalité de deux heures. Le roi grogne !
Un ménage à trois mais une plongée bien solitaire !
Un nouvel arrivant se greffe au duo franco-britannique, Dominique Wavre accroche le wagon et voilà les trois compères partis pour un ménage à trois qui dure encore aujourd’hui avec ses hauts et ses bas. Le pot-au-noir laisse passer les « tontons flingueurs » sans trop de tracas et le 22 novembre à 08H09 UTC, SynerCiel entre dans l’hémisphère Sud. Jean Le Cam parvient à prendre la tête du trio à la faveur d’un positionnement plus Sud dans la descente de l’Atlantique mais le 2 décembre va mettre à mal tous ses efforts. Alors que depuis 24 heures, SynerCiel accuse un léger retard de vitesse, Jean Le Cam découvre qu’un filet d’assez grande taille s’est pris dans la quille. Après plusieurs tentatives qui se sont toutes soldées par des échecs, le skipper décide de se mettre à l’eau. Une plongée pas banale par 40° Sud et une eau à 12°C. A force d’acharnement et de patience, Jean Le Cam parvient à dégager sa quille et fait partager son émotion en vidéo dès son retour à bord de SynerCiel.
Rencontre du troisième type
Au final, Bonne Espérance est passé le 5 décembre en milieu de journée, marquant par la même occasion l’entrée dans l’Océan Indien. Un océan qui se révèlera plein de contrastes et de surprises pour le skipper de SynerCiel.
La première arrive dès le 7 décembre : « Dans la nuit, j’avais changé de voiles pour pouvoir descendre un peu plus. Et puis vers une heure du matin je monte faire une ronde sur le pont pour vérifier que tout va bien. Et là, en regardant sous le vent, je vois des feux !! C’était Dominique Wavre ! Avec Dom, on a eu la bonne idée d’allumer nos feux. On se doutait qu’à naviguer aussi près, on allait bien finir par se croiser. J’ai un peu manœuvré et je l’ai rattrapé vers 2h – 2h30 du matin, pile au lever du jour, parfait pour faire des images ! On a un peu discuté à la VHF, ça fait vraiment plaisir. »
Un indien compliqué
Un petit plaisir qui sera de courte durée car les skippers doivent composer avec un Indien capricieux qui alterne forts coups de vents et anticyclones tenaces et qui permet aux premiers de s’échapper alors que les autres sont ralentis. Après le calme vient la tempête dit le proverbe. Cela n’aura jamais été aussi vrai pour Jean Le Cam qu’en ce 18 décembre à l’approche du Cap Leeuwin.
« J’ai fait le planté de ma vie ! Arrêt buffet alors que j’avançais à plus de 20 nœuds. La mer était grosse, vraiment très grosse avec plus de 6 mètres de houle et le vent soufflait à 40 / 45 nœuds. SynerCiel a descendu une vague vertigineuse et s’est planté en bas ! Un peu comme si tu venais t’encastrer avec ta voiture dans une motte de beurre à pleine vitesse ! Je me suis explosé sur la cloison du vérin de quille. Je suis parti avec le siège de la table à cartes qui s’est arraché. »
Le Tour du monde des îles à grande vitesse
Ce demi-tour du monde aura été marqué par le passage de nombreuses îles, passage qui attisent la curiosité du skipper de SynerCiel : « C’est un Vendée Globe qui ne ressemble à aucun autre. J’ai fait le tour du monde des îles : Fernando de Noronha, Trindade, Saint Paul … Clairement, ça me donne envie de revenir, mais en vacances. Car là on va vite, surtout ceux de devant. Ils ont mis la barre très haute. Ils parviennent à faire des journées à 22 nœuds de moyenne ! Mais ça ne m’empêche pas de viser le TOP 5. On a encore le temps. »
13h02, c’est parti pour le tour du monde. Après quelques jours de silence radio, le temps de s’amariner, Jean Le Cam reprend contact avec la terre. Fidèle à sa réputation, le skipper finistérien anime les vacations et a le sens de la formule : « Picasso n’aurait pas fait mieux »
Dès la fin du Golfe De Gascogne, un duo inattendu se forme. Le roi Jean fait route bord à bord avec un des sujets de sa majesté, le Britannique Mike Golding. Le passage du Cap Finisterre fait polémique. Les skippers avaient-ils ou non le droit de couper le rail des cargos. Le jury sanctionne Jean Le Cam d’une pénalité de deux heures. Le roi grogne !
Un ménage à trois mais une plongée bien solitaire !
Un nouvel arrivant se greffe au duo franco-britannique, Dominique Wavre accroche le wagon et voilà les trois compères partis pour un ménage à trois qui dure encore aujourd’hui avec ses hauts et ses bas. Le pot-au-noir laisse passer les « tontons flingueurs » sans trop de tracas et le 22 novembre à 08H09 UTC, SynerCiel entre dans l’hémisphère Sud. Jean Le Cam parvient à prendre la tête du trio à la faveur d’un positionnement plus Sud dans la descente de l’Atlantique mais le 2 décembre va mettre à mal tous ses efforts. Alors que depuis 24 heures, SynerCiel accuse un léger retard de vitesse, Jean Le Cam découvre qu’un filet d’assez grande taille s’est pris dans la quille. Après plusieurs tentatives qui se sont toutes soldées par des échecs, le skipper décide de se mettre à l’eau. Une plongée pas banale par 40° Sud et une eau à 12°C. A force d’acharnement et de patience, Jean Le Cam parvient à dégager sa quille et fait partager son émotion en vidéo dès son retour à bord de SynerCiel.
Rencontre du troisième type
Au final, Bonne Espérance est passé le 5 décembre en milieu de journée, marquant par la même occasion l’entrée dans l’Océan Indien. Un océan qui se révèlera plein de contrastes et de surprises pour le skipper de SynerCiel.
La première arrive dès le 7 décembre : « Dans la nuit, j’avais changé de voiles pour pouvoir descendre un peu plus. Et puis vers une heure du matin je monte faire une ronde sur le pont pour vérifier que tout va bien. Et là, en regardant sous le vent, je vois des feux !! C’était Dominique Wavre ! Avec Dom, on a eu la bonne idée d’allumer nos feux. On se doutait qu’à naviguer aussi près, on allait bien finir par se croiser. J’ai un peu manœuvré et je l’ai rattrapé vers 2h – 2h30 du matin, pile au lever du jour, parfait pour faire des images ! On a un peu discuté à la VHF, ça fait vraiment plaisir. »
Un indien compliqué
Un petit plaisir qui sera de courte durée car les skippers doivent composer avec un Indien capricieux qui alterne forts coups de vents et anticyclones tenaces et qui permet aux premiers de s’échapper alors que les autres sont ralentis. Après le calme vient la tempête dit le proverbe. Cela n’aura jamais été aussi vrai pour Jean Le Cam qu’en ce 18 décembre à l’approche du Cap Leeuwin.
« J’ai fait le planté de ma vie ! Arrêt buffet alors que j’avançais à plus de 20 nœuds. La mer était grosse, vraiment très grosse avec plus de 6 mètres de houle et le vent soufflait à 40 / 45 nœuds. SynerCiel a descendu une vague vertigineuse et s’est planté en bas ! Un peu comme si tu venais t’encastrer avec ta voiture dans une motte de beurre à pleine vitesse ! Je me suis explosé sur la cloison du vérin de quille. Je suis parti avec le siège de la table à cartes qui s’est arraché. »
Le Tour du monde des îles à grande vitesse
Ce demi-tour du monde aura été marqué par le passage de nombreuses îles, passage qui attisent la curiosité du skipper de SynerCiel : « C’est un Vendée Globe qui ne ressemble à aucun autre. J’ai fait le tour du monde des îles : Fernando de Noronha, Trindade, Saint Paul … Clairement, ça me donne envie de revenir, mais en vacances. Car là on va vite, surtout ceux de devant. Ils ont mis la barre très haute. Ils parviennent à faire des journées à 22 nœuds de moyenne ! Mais ça ne m’empêche pas de viser le TOP 5. On a encore le temps. »
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Dominique Wavre s’est exprimé ce matin dans le cadre d’une vacation radio organisée chez son partenaire Mirabaud en présence de représentants des médias romands. Très à l’aise comme à son habitude, et heureux de partager son aventure, il a longuement décrit son quotidien, les mers du sud, sa gestion du sommeil. Petit patchwork de ses réponses :
Les tontons flingueurs : Franchement, ça m’amuse beaucoup qu’on nous ait donné ce surnom. J’adore le film, et la référence me fait sourire. Je ne me prends pas pour autant pour Blier !
Le moment le plus marquant depuis le début : C’est lorsque j’ai enfourné, il y a trois jours. Le voilier est parti en survitesse sur une grosse vague ; puis, lorsqu’il est arrivé en bas de la vague, il s’est planté, l’étrave s’est retrouvée deux bons mètres sous la surface et tout le bateau a été immergé. Le coup de frein a été brutal. Tout ce qui n’était pas attaché dans la cabine a volé. Le chandelier avant est complètement tordu.
Objectifs : Je reste à l’affut de toutes les opportunités, et prêt à les saisir. C’est clair que les premiers sont loin ; ils naviguent dans des systèmes météo totalement différents. Il peut certes y avoir un grand coup de frein devant, mais la probabilité est assez faible. Par contre la régate est très intense au sein de mon groupe, et elle va continuer ainsi jusqu’à la fin. C’est une très belle régate.
François Gabart et Armel Le Cleac’h : Ils effectuent une course remarquable, et je suis très impressionné par leur maîtrise tactique, stratégique et technique. C’est très impressionnant. Le fait qu’ils soient si proches, depuis si longtemps, est assez extraordinaire. Par contre il existe un risque que leur proximité ne les pousse à prendre des risques inutiles et faire des bêtises à cause de la pression que cette proximité engendre.
Quantité de nourriture : J’ai embarqué pour 83 jours de nourriture, mais les rations sont confortables et j’en mets régulièrement une partie de côté, ce qui pourra s’avérer utile sur la fin car nous avons été passablement ralentis par les anticyclones.
L’âge du capitaine : C’est vrai que Mike Golding, Jean Le Cam et moi-même sommes les concurrents les plus expérimentés de ce Vendée Globe. En ce qui me concerne, je suis en pleine forme, et je n’ai jamais eu le sentiment d’être ralenti en raison de mon âge. Je ne pense pas que ce soit un facteur déterminant.
Noël : Ça ne sera pas un jour comme les autres ; il y aura surement quelques cadeaux cachés dans mes sacs, ou des guirlandes, je ne sais pas… Et puis, il y a la séquence émotion, qui est inévitable et à double tranchant. D’une part on est content avec les cadeaux, et de partager ce moment par la pensée ; et en même temps on est éloigné des siens ; ce sont des émotions qui ne sont pas toujours faciles à vivre.
Note à tous les marins virtuels et aux supporters de Dominique :
Le prochain Journal de Bord sera diffusé le 28 décembre. Le site Internet de Dominique et son compte Facebook seront tenus à jour au quotidien.
Nous vous souhaitons un joyeux Noël !
Pour voir plus de vidéos, visitez www.dominiquewavre.com/fr/gallery/videos/
Classement le 21/12/2012 - 09:00 GMT :
1 MACIF - François Gabart 0.0 nm
2 Banque Populaire - Armel Le Cléac'h +4.3 nm
3 Virbac Paprec 3 - Jean-Pierre Dick +575.9 nm
4 Cheminées Poujoulat - Bernard Stamm +889.7 nm
5 Hugo Boss - Alex Thomson +891.7 nm
...
8 Mirabaud - Dominique Wavre +1987.2 nm.
Météo : Ouest à Sud-Ouest 15/20 nœuds, rafales 30 nœuds. Mer forte à très forte par houle de Sud-Ouest 3 à 5 mètres, devenant agitée. Averses en début de période.
Les tontons flingueurs : Franchement, ça m’amuse beaucoup qu’on nous ait donné ce surnom. J’adore le film, et la référence me fait sourire. Je ne me prends pas pour autant pour Blier !
Le moment le plus marquant depuis le début : C’est lorsque j’ai enfourné, il y a trois jours. Le voilier est parti en survitesse sur une grosse vague ; puis, lorsqu’il est arrivé en bas de la vague, il s’est planté, l’étrave s’est retrouvée deux bons mètres sous la surface et tout le bateau a été immergé. Le coup de frein a été brutal. Tout ce qui n’était pas attaché dans la cabine a volé. Le chandelier avant est complètement tordu.
Objectifs : Je reste à l’affut de toutes les opportunités, et prêt à les saisir. C’est clair que les premiers sont loin ; ils naviguent dans des systèmes météo totalement différents. Il peut certes y avoir un grand coup de frein devant, mais la probabilité est assez faible. Par contre la régate est très intense au sein de mon groupe, et elle va continuer ainsi jusqu’à la fin. C’est une très belle régate.
François Gabart et Armel Le Cleac’h : Ils effectuent une course remarquable, et je suis très impressionné par leur maîtrise tactique, stratégique et technique. C’est très impressionnant. Le fait qu’ils soient si proches, depuis si longtemps, est assez extraordinaire. Par contre il existe un risque que leur proximité ne les pousse à prendre des risques inutiles et faire des bêtises à cause de la pression que cette proximité engendre.
Quantité de nourriture : J’ai embarqué pour 83 jours de nourriture, mais les rations sont confortables et j’en mets régulièrement une partie de côté, ce qui pourra s’avérer utile sur la fin car nous avons été passablement ralentis par les anticyclones.
L’âge du capitaine : C’est vrai que Mike Golding, Jean Le Cam et moi-même sommes les concurrents les plus expérimentés de ce Vendée Globe. En ce qui me concerne, je suis en pleine forme, et je n’ai jamais eu le sentiment d’être ralenti en raison de mon âge. Je ne pense pas que ce soit un facteur déterminant.
Noël : Ça ne sera pas un jour comme les autres ; il y aura surement quelques cadeaux cachés dans mes sacs, ou des guirlandes, je ne sais pas… Et puis, il y a la séquence émotion, qui est inévitable et à double tranchant. D’une part on est content avec les cadeaux, et de partager ce moment par la pensée ; et en même temps on est éloigné des siens ; ce sont des émotions qui ne sont pas toujours faciles à vivre.
Note à tous les marins virtuels et aux supporters de Dominique :
Le prochain Journal de Bord sera diffusé le 28 décembre. Le site Internet de Dominique et son compte Facebook seront tenus à jour au quotidien.
Nous vous souhaitons un joyeux Noël !
Pour voir plus de vidéos, visitez www.dominiquewavre.com/fr/gallery/videos/
Classement le 21/12/2012 - 09:00 GMT :
1 MACIF - François Gabart 0.0 nm
2 Banque Populaire - Armel Le Cléac'h +4.3 nm
3 Virbac Paprec 3 - Jean-Pierre Dick +575.9 nm
4 Cheminées Poujoulat - Bernard Stamm +889.7 nm
5 Hugo Boss - Alex Thomson +891.7 nm
...
8 Mirabaud - Dominique Wavre +1987.2 nm.
Météo : Ouest à Sud-Ouest 15/20 nœuds, rafales 30 nœuds. Mer forte à très forte par houle de Sud-Ouest 3 à 5 mètres, devenant agitée. Averses en début de période.
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Le traditionnel Gala de l’Election des Reines aura lieu le dimanche de Pâques 31 mars, à 20 h 30, aux Atlantes.
Les jeunes filles souhaitant s’inscrire à l’élection des Reines des Sables 2013, peuvent déposer leurs candidatures dès maintenant auprès de Viviane, dans le hall d’accueil de la Mairie des Sables d'olonne.
Téléphone : 02 51 23 16 00 ou au 06 09 74 58 91.
Renseignements et inscriptions également sur le site de l’association « Sables Traditions » www.sablestraditions.com par courriel, à l’onglet formulaires de contact.
Les inscriptions seront définitivement closes le 31 janvier 2013.
Les jeunes filles du Quadrille Sablais et les candidates déclarées, sont conviées aux répétitions qui ont lieu le vendredi soir, à 19 h 30, salle ASC, impasse de la Salle des Sauniers, La Chaume, Les Sables d’Olonne.
Téléphone : 02 51 23 16 00 ou au 06 09 74 58 91.
Renseignements et inscriptions également sur le site de l’association « Sables Traditions » www.sablestraditions.com par courriel, à l’onglet formulaires de contact.
Les inscriptions seront définitivement closes le 31 janvier 2013.
Les jeunes filles du Quadrille Sablais et les candidates déclarées, sont conviées aux répétitions qui ont lieu le vendredi soir, à 19 h 30, salle ASC, impasse de la Salle des Sauniers, La Chaume, Les Sables d’Olonne.
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Il reste environ 750 milles, soit un peu moins de 2 jours, à Mike Golding dans l'Océan Indien, mais les conditions dans lesquelles il se trouve sont de nouveau assez compliquées. Le skipper britannique préférerait de loin une sortie express vers le Pacifique mais au contraire les fichiers montrent un contexte météorologique indécis et contradictoire.
"Une nouvelle fois, les conditions sont compliquées et très variables," expliquait Mike ce matin. "En une heure, j'ai eu presque 28 noeuds de vent puis un tout petit 12 noeuds. Le vent est plein vent arrière. J'ai tendance à croire un peu plus au modèle EC parce que le GFS me positionne actuellement dans un vent de 35 noeuds."
Jean Le Cam, concurrent direct de Mike depuis le départ des Sables, se décale vers le sud, et cumule désormais une avance de 155 milles, sur une trajectoire décalée.
"Pour être franc, je ne vois pas du tout ce que Jean essaye de faire. Mais à 150 ou 160 milles devant moi, peut être qu'il y a effectivement quelque chose que je ne voit pas, mais j'ai fait tourner un routage pour lui et on pourrait se retrouver sous la Tasmanie.
En même temps, je n'arrive pas à trouver la bonne combinaison de voile. J'avais le grand gennaker mais j'étais déçu de mes progrès au classement de 04h00.
Le pilote a décroché à un moment, on s'est retrouvé complètement couché. Ce n'est pas vraiment un problème de pilote, mais il était peut être un peu surchargé, donc je l'ai mis sur le vérin hydraulique, ça devrait le soulager. Le gouvernail est extrêmement lourd, certainement due à ces vagues, ce n'est pas que le pilote fasse sa mauviette."
L'esprit de Noël règne désormais à bord de Gamesa, Mike a renvoyé des messages à 3 écoles du sud de l'Angleterre qui suivent sa course au quotidien ainsi que cette photo. Espérons que le Père Noël ne l'oublie pas dans quelques jours !
"Une nouvelle fois, les conditions sont compliquées et très variables," expliquait Mike ce matin. "En une heure, j'ai eu presque 28 noeuds de vent puis un tout petit 12 noeuds. Le vent est plein vent arrière. J'ai tendance à croire un peu plus au modèle EC parce que le GFS me positionne actuellement dans un vent de 35 noeuds."
Jean Le Cam, concurrent direct de Mike depuis le départ des Sables, se décale vers le sud, et cumule désormais une avance de 155 milles, sur une trajectoire décalée.
"Pour être franc, je ne vois pas du tout ce que Jean essaye de faire. Mais à 150 ou 160 milles devant moi, peut être qu'il y a effectivement quelque chose que je ne voit pas, mais j'ai fait tourner un routage pour lui et on pourrait se retrouver sous la Tasmanie.
En même temps, je n'arrive pas à trouver la bonne combinaison de voile. J'avais le grand gennaker mais j'étais déçu de mes progrès au classement de 04h00.
Le pilote a décroché à un moment, on s'est retrouvé complètement couché. Ce n'est pas vraiment un problème de pilote, mais il était peut être un peu surchargé, donc je l'ai mis sur le vérin hydraulique, ça devrait le soulager. Le gouvernail est extrêmement lourd, certainement due à ces vagues, ce n'est pas que le pilote fasse sa mauviette."
L'esprit de Noël règne désormais à bord de Gamesa, Mike a renvoyé des messages à 3 écoles du sud de l'Angleterre qui suivent sa course au quotidien ainsi que cette photo. Espérons que le Père Noël ne l'oublie pas dans quelques jours !
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Photo : Vincent Curutchet
Les skippers du Vendée Globe sont, pendant leur tour du monde, sous la responsabilité d’Hélène Conway-Mouret, Ministre déléguée des Français de l’étranger. Mme La Ministre était sur le quai le samedi 10 novembre quand SynerCiel a largué les amarres et elle continue de prendre des nouvelles du skipper qu’elle a vu partir. Ce matin, c’est par téléphone que Jean Le Cam a pu s’entretenir avec « sa » Ministre.
Mme La Ministre : « Bonjour Jean »
Jean Le Cam : « Bonjour ! »
Mme La Ministre : « J’ai beaucoup d’admiration et de respect pour ce que vous accomplissez. Comment allez-vous après 41 jours de mer ? »
Jean Le Cam : « Ca va bien. Je suis toujours un peu courbaturé de mon planté mais ça se remet doucement. En ce moment, il faut pas mal manœuvrer car les conditions changent souvent. Mais ce matin, le temps est plutôt correct en comparaison à ce que l’on a eu la veille. »
Mme La Ministre : « Les conditions ne sont pas évidentes. Comment parvenez-vous à vous reposer et à ne pas vous épuiser ? »
Jean Le Cam : « On arrive quand même à se reposer. Avec le temps, on s’habitue au rythme. Certes, on dort rarement plus de 4 heures par nuit et ces périodes de sommeil sont entrecoupées. Mais cela suffit pour avoir l’esprit clair. Sur une course comme celle-ci, on peut dire merci au pilote automatique ! »
Mme La Ministre : « J’imagine que ce qui vous fait tenir, ce sont aussi vos bons repas. J’ai entendu dire qu’à bord de SynerCiel, on mangeait bien ! »
Jean Le Cam : « Ah oui ! Je mange bien et c’est important. Pour les fêtes j’aurai même le droit à des repas améliorés. Mais bon, Noël tout seul, ça n’est pas d’un joyeux extraordinaire. »
Mme La Ministre : « Sachez que nous serons nombreux à penser à vous pour Noël et je ne doute pas que votre équipe et votre famille vous contacteront. Bon vent Jean et j’espère pouvoir être aux Sables D’Olonne pour vous accueillir et boucler la boucle. »
Classement du 21 décembre à 12h
1er : Macif - François Gabart à 11 240 milles de l’arrivée
2e : Banque Populaire – Armel Le Cleac’h à 6,1 milles du premier
3e : Virbac Paprec 3 – Jean-Pierre Dick à 555,9 milles du premier
6e : SynerCiel - Jean Le Cam à 1 702,6 milles du premier.
Mme La Ministre : « Bonjour Jean »
Jean Le Cam : « Bonjour ! »
Mme La Ministre : « J’ai beaucoup d’admiration et de respect pour ce que vous accomplissez. Comment allez-vous après 41 jours de mer ? »
Jean Le Cam : « Ca va bien. Je suis toujours un peu courbaturé de mon planté mais ça se remet doucement. En ce moment, il faut pas mal manœuvrer car les conditions changent souvent. Mais ce matin, le temps est plutôt correct en comparaison à ce que l’on a eu la veille. »
Mme La Ministre : « Les conditions ne sont pas évidentes. Comment parvenez-vous à vous reposer et à ne pas vous épuiser ? »
Jean Le Cam : « On arrive quand même à se reposer. Avec le temps, on s’habitue au rythme. Certes, on dort rarement plus de 4 heures par nuit et ces périodes de sommeil sont entrecoupées. Mais cela suffit pour avoir l’esprit clair. Sur une course comme celle-ci, on peut dire merci au pilote automatique ! »
Mme La Ministre : « J’imagine que ce qui vous fait tenir, ce sont aussi vos bons repas. J’ai entendu dire qu’à bord de SynerCiel, on mangeait bien ! »
Jean Le Cam : « Ah oui ! Je mange bien et c’est important. Pour les fêtes j’aurai même le droit à des repas améliorés. Mais bon, Noël tout seul, ça n’est pas d’un joyeux extraordinaire. »
Mme La Ministre : « Sachez que nous serons nombreux à penser à vous pour Noël et je ne doute pas que votre équipe et votre famille vous contacteront. Bon vent Jean et j’espère pouvoir être aux Sables D’Olonne pour vous accueillir et boucler la boucle. »
Classement du 21 décembre à 12h
1er : Macif - François Gabart à 11 240 milles de l’arrivée
2e : Banque Populaire – Armel Le Cleac’h à 6,1 milles du premier
3e : Virbac Paprec 3 – Jean-Pierre Dick à 555,9 milles du premier
6e : SynerCiel - Jean Le Cam à 1 702,6 milles du premier.
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- Bertrand de Broc aux prises avec l'accumulation de soucis techniques
- Navigation pénible dans des conditions difficiles qui l'obligent à lever le pied.
- L’aventure continue et la ténacité du marin demeure
Voilà quelques jours que l'océan Indien, s'il n'a pas sorti sa hache de guerre, n'en a pas moins entamé un lent travail de sape. A l'instar d'autres concurrents, comme Bernard Stamm, Alex Thomson, Bertrand de Broc doit faire face à une accumulation de petites avaries. Mis bout à bout ces problèmes techniques rendent la vie à bord de Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets plus difficile. Alors que les conditions de mer exigent une vigilance de tous les instants, le navigateur solitaire a dû, ce matin encore, sortir la boite à outils pour réparer l'hydrogénérateur, un outil indispensable pour fabriquer de l'énergie. Il attend aussi de pouvoir se mettre à l'abri au sud de la Nouvelle-Zélande pour intervenir sur la plage avant, et finir de remplacer, sur une mer plus calme, l'emmagasineur de voiles d'avant.
"Pour moi, les travaux ont commencé très tôt ce matin. C'est un vrai atelier à bord ! J'ai pu réparer l'hydrogénérateur qui faisait des siennes : la faute à l'usure des bouts pour le monter et le descendre. Ca, c'est fait ! J'ai commencé aussi à me pencher sur la question des réparations à faire à l'avant. Je n'en ai pas forcément pour très longtemps, pas plus de deux heures, mais il faut que j'attende des conditions plus raisonnables pour ne pas prendre des risques inconsidérés. Il faut que j'aille au bout du bout dehors*", explique Bertrand lors d'une vacation avec ses partenaires ce vendredi en début d'après-midi.
Vivement la toile du temps...
En début de semaine, dans des vents forts, avec des rafales à 50 noeuds sur une mer chaotique, l'emmagasineur des voiles d'avant s'est détaché de l'avant du bateau, il est venu cogner la coque au niveau de l'étrave. Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets déplore un impact, que le skipper a pu colmater partiellement. Aucune voie d'eau n’a été constatée, mais Bertrand envisage néanmoins, quand les conditions le permettront, une réparation plus solide, pour entamer la traversée du Pacifique Sud dans de bonnes dispositions. Par ailleurs, tant qu'il n'aura pu installer une pièce de rechange à l'extrémité extérieure du bout dehors, le marin dispose d'une garde-robe plus réduite. Il ne peut pas porter la toile du temps, et se laisser propulser par le souffle du Grand Sud.
"Ca va, même si c'est vrai que j'aurais vraiment préféré être plus dans la course. Je suis un peu frustré sportivement, et il me tarde de mettre le bateau en configuration pour attaquer le vif du sujet dans le Grand Sud. J'ai hâte de naviguer d'une manière qui corresponde plus au bateau, qui mérite d'être mieux placé dans la flotte", confie-t-il.
Toutes ces petites avaries, si elles ne mettent pas en cause la marche du bateau, ne permettent plus de le pousser au meilleur de son potentiel. Toujours en 11è position, Bertrand de Broc n'est pas en mesure de tenir le même rythme que ses deux plus proches concurrents : Arnaud Boissières (Akena Vérandas) qui le précède de 400 milles environ, et surtout Tanguy de Lamotte (Initiatives Coeur) qui revient dans son tableau arrière. De quoi toucher le moral du compétiteur, à défaut de pouvoir entamer la combativité du solitaire.
"Ici, ce n'est pas la fin du monde !"
Après 40 jours de course, dans l'environnement grisâtre et hostile des Quarantièmes, Bertrand ne perd pas de vue que traverser ces mers reste un privilège rare, et souhaite apprécier chaque mille pris sur cette longue route à sa juste valeur. "Même si je passe beaucoup trop de temps à bricoler, j'essaye de toujours trouver un peu de plaisir. J'ai la chance de pouvoir profiter de spectacles grandioses, notamment des ballets des albatros, des pétrels et de ces autres oiseaux noirs qui suivent le vent. J'aime prendre le temps de les contempler. Je n'ai pas à l’esprit que l'hydro, ou l'emmagasineur, il y a aussi tant de belles images que je veux pas rater", ajoute-t-il. Et de conclure : "En tout cas, je peux vous assurer qu'ici, ce n'est pas la fin du monde!"
Difficile en effet d'ignorer, que si les soutiens d'entreprises et de particuliers sont arrivés tous azimuts pour lui permettre de prendre le départ, et de vivre son rêve de tour du monde en solitaire collectif, Bertrand de Broc n'a pas disposé du même niveau de préparation que les bateaux de tête qui impriment un tempo d'enfer. Mais là réside sans nul doute la magie du Vendée Globe, une course hors norme où chaque jour suffit sa peine, où chaque jour apporte son lot de fortunes et d'infortunes. Remplacer une galette d'emmagasineur explosée, ou reprendre du poil de la bête, sont autant de petites réussites, qui mises bout à bout emmèneront Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets vers la plus belle des victoires : celle de boucler la boucle d'un tour du monde en solitaire sans escale et sans assistance. Un exploit en soi.
*Le bout dehors : espar qui permet de porter les voiles d'avant de portant.
"Pour moi, les travaux ont commencé très tôt ce matin. C'est un vrai atelier à bord ! J'ai pu réparer l'hydrogénérateur qui faisait des siennes : la faute à l'usure des bouts pour le monter et le descendre. Ca, c'est fait ! J'ai commencé aussi à me pencher sur la question des réparations à faire à l'avant. Je n'en ai pas forcément pour très longtemps, pas plus de deux heures, mais il faut que j'attende des conditions plus raisonnables pour ne pas prendre des risques inconsidérés. Il faut que j'aille au bout du bout dehors*", explique Bertrand lors d'une vacation avec ses partenaires ce vendredi en début d'après-midi.
Vivement la toile du temps...
En début de semaine, dans des vents forts, avec des rafales à 50 noeuds sur une mer chaotique, l'emmagasineur des voiles d'avant s'est détaché de l'avant du bateau, il est venu cogner la coque au niveau de l'étrave. Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets déplore un impact, que le skipper a pu colmater partiellement. Aucune voie d'eau n’a été constatée, mais Bertrand envisage néanmoins, quand les conditions le permettront, une réparation plus solide, pour entamer la traversée du Pacifique Sud dans de bonnes dispositions. Par ailleurs, tant qu'il n'aura pu installer une pièce de rechange à l'extrémité extérieure du bout dehors, le marin dispose d'une garde-robe plus réduite. Il ne peut pas porter la toile du temps, et se laisser propulser par le souffle du Grand Sud.
"Ca va, même si c'est vrai que j'aurais vraiment préféré être plus dans la course. Je suis un peu frustré sportivement, et il me tarde de mettre le bateau en configuration pour attaquer le vif du sujet dans le Grand Sud. J'ai hâte de naviguer d'une manière qui corresponde plus au bateau, qui mérite d'être mieux placé dans la flotte", confie-t-il.
Toutes ces petites avaries, si elles ne mettent pas en cause la marche du bateau, ne permettent plus de le pousser au meilleur de son potentiel. Toujours en 11è position, Bertrand de Broc n'est pas en mesure de tenir le même rythme que ses deux plus proches concurrents : Arnaud Boissières (Akena Vérandas) qui le précède de 400 milles environ, et surtout Tanguy de Lamotte (Initiatives Coeur) qui revient dans son tableau arrière. De quoi toucher le moral du compétiteur, à défaut de pouvoir entamer la combativité du solitaire.
"Ici, ce n'est pas la fin du monde !"
Après 40 jours de course, dans l'environnement grisâtre et hostile des Quarantièmes, Bertrand ne perd pas de vue que traverser ces mers reste un privilège rare, et souhaite apprécier chaque mille pris sur cette longue route à sa juste valeur. "Même si je passe beaucoup trop de temps à bricoler, j'essaye de toujours trouver un peu de plaisir. J'ai la chance de pouvoir profiter de spectacles grandioses, notamment des ballets des albatros, des pétrels et de ces autres oiseaux noirs qui suivent le vent. J'aime prendre le temps de les contempler. Je n'ai pas à l’esprit que l'hydro, ou l'emmagasineur, il y a aussi tant de belles images que je veux pas rater", ajoute-t-il. Et de conclure : "En tout cas, je peux vous assurer qu'ici, ce n'est pas la fin du monde!"
Difficile en effet d'ignorer, que si les soutiens d'entreprises et de particuliers sont arrivés tous azimuts pour lui permettre de prendre le départ, et de vivre son rêve de tour du monde en solitaire collectif, Bertrand de Broc n'a pas disposé du même niveau de préparation que les bateaux de tête qui impriment un tempo d'enfer. Mais là réside sans nul doute la magie du Vendée Globe, une course hors norme où chaque jour suffit sa peine, où chaque jour apporte son lot de fortunes et d'infortunes. Remplacer une galette d'emmagasineur explosée, ou reprendre du poil de la bête, sont autant de petites réussites, qui mises bout à bout emmèneront Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets vers la plus belle des victoires : celle de boucler la boucle d'un tour du monde en solitaire sans escale et sans assistance. Un exploit en soi.
*Le bout dehors : espar qui permet de porter les voiles d'avant de portant.
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Suite à l’abandon de Marc Guillemot sur Safran peu après le départ du dernier Vendée Globe, un groupe constitué de trois spécialistes Safran en Mécanique, Qualité et Matériaux & Procédés a travaillé avec l’ensemble des acteurs du développement de la quille (architectes, concepteurs et fabricants) pour déterminer les causes de la rupture de la quille du voilier.
L’analyse
Les spécialistes ont analysé l’aspect de la cassure du voile de quille par observation binoculaire et microscopique afin de déterminer le mode de rupture. Des échantillons ont été prélevés dans le métal pour vérifier que ses caractéristiques étaient bien conformes à celles retenues pour les calculs de résistance. En parallèle, les experts ont reconstitué les charges subies par la quille à partir des observations de la cassure et les ont comparées à celles issues de l’état de l’art utilisées pour son dimensionnement.
Les résultats
L’enquête exclut une rupture suite à une collision avec un OFNI. Elle constate aussi qu’il n’y a aucun défaut métallurgique, que les soudures ne présentent pas d’anomalie susceptible d’expliquer la rupture. Elle montre que la rupture est due à un endommagement par fatigue du métal engendré par la répétition des chocs avec les vagues. Elle ne met pas en jeu de phénomène vibratoire à haute fréquence.
L’observation de la cassure met en évidence les fortes charges dues aux conditions de mer forte enregistrées au cours de la dernière année de navigation, lors de la Transat Jacques Vabre 2011, du Tour des Iles Britanniques 2012 et des entrainements pré-Vendée Globe. Cela confirme sans le moindre doute que les charges subies par la quille ont été très significativement supérieures aux références de l’état de l’art utilisées par les équipes de conception, ainsi qu’à celles déduites de l’enregistrement des chocs lors de la Transat Jacques Vabre 2009.
« Le monocoque Safran a beaucoup évolué techniquement depuis 2010 pour gagner en performance. Dans un contexte de compétition toujours plus élevé, le bateau est toujours plus sollicité, même dans des conditions très soutenues. Les chocs subis par le bateau et ses appendices ont été plus violents, et notablement supérieurs aux estimations des équipes de conception, » a déclaré Gérard Le Page, Président du Safran Sailing Team. « Et c’est par les échecs autant que les succès que l’on progresse. »
Safran tire tous les enseignements de cette expertise pour l’élaboration de sa nouvelle quille et se prépare avec Marc Guillemot à la Transat Jacques Vabre 2013. Le Groupe mettra à disposition du Comité Technique de la classe IMOCA l’ensemble des conclusions de l’enquête afin que les enseignements puissent être utiles à l’ensemble des armateurs et skippers.
La compétition ne se conçoit pas sans une prise de risque pour laquelle les skippers forcent l’admiration de tous.
L’analyse
Les spécialistes ont analysé l’aspect de la cassure du voile de quille par observation binoculaire et microscopique afin de déterminer le mode de rupture. Des échantillons ont été prélevés dans le métal pour vérifier que ses caractéristiques étaient bien conformes à celles retenues pour les calculs de résistance. En parallèle, les experts ont reconstitué les charges subies par la quille à partir des observations de la cassure et les ont comparées à celles issues de l’état de l’art utilisées pour son dimensionnement.
Les résultats
L’enquête exclut une rupture suite à une collision avec un OFNI. Elle constate aussi qu’il n’y a aucun défaut métallurgique, que les soudures ne présentent pas d’anomalie susceptible d’expliquer la rupture. Elle montre que la rupture est due à un endommagement par fatigue du métal engendré par la répétition des chocs avec les vagues. Elle ne met pas en jeu de phénomène vibratoire à haute fréquence.
L’observation de la cassure met en évidence les fortes charges dues aux conditions de mer forte enregistrées au cours de la dernière année de navigation, lors de la Transat Jacques Vabre 2011, du Tour des Iles Britanniques 2012 et des entrainements pré-Vendée Globe. Cela confirme sans le moindre doute que les charges subies par la quille ont été très significativement supérieures aux références de l’état de l’art utilisées par les équipes de conception, ainsi qu’à celles déduites de l’enregistrement des chocs lors de la Transat Jacques Vabre 2009.
« Le monocoque Safran a beaucoup évolué techniquement depuis 2010 pour gagner en performance. Dans un contexte de compétition toujours plus élevé, le bateau est toujours plus sollicité, même dans des conditions très soutenues. Les chocs subis par le bateau et ses appendices ont été plus violents, et notablement supérieurs aux estimations des équipes de conception, » a déclaré Gérard Le Page, Président du Safran Sailing Team. « Et c’est par les échecs autant que les succès que l’on progresse. »
Safran tire tous les enseignements de cette expertise pour l’élaboration de sa nouvelle quille et se prépare avec Marc Guillemot à la Transat Jacques Vabre 2013. Le Groupe mettra à disposition du Comité Technique de la classe IMOCA l’ensemble des conclusions de l’enquête afin que les enseignements puissent être utiles à l’ensemble des armateurs et skippers.
La compétition ne se conçoit pas sans une prise de risque pour laquelle les skippers forcent l’admiration de tous.
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