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La contribution à l'audiovisuel public passera à 131 euros en métropole, alors qu'en outremer, elle augmentera de cinq euros, à 85 euros.

Les députés ont voté ce jeudi 13 décembre au soir une hausse de six euros de la redevance audiovisuelle, contre une augmentation de quatre euros en première lecture. Proposé par le gouvernement, ce supplément de deux euros, qu'il avait pourtant refusé en première lecture, rapportera 49 millions d'euros à France Télévisions. Selon le ministre de l'Economie solidaire Benoît Hamon, elle est destinée à atténuer l'impact pour les chaînes publiques d'une diminution des dotations publiques de 2,3% et de la baisse des ressources publicitaires.
Ce geste envers France Télévisions intervient en effet dans une période de tension entre le gouvernement et le Président Directeur Général du groupe public, Rémy Pflimlin. Considérant que France Télévisions ne pouvait "pas toujours se retrancher derrière les difficultés budgétaires", la ministre de la Culture et de la Communication Aurélie Filippetti a averti cette semaine la direction de lui présenter un "plan stratégique avec des missions de service public".
Source AFP.
Ce geste envers France Télévisions intervient en effet dans une période de tension entre le gouvernement et le Président Directeur Général du groupe public, Rémy Pflimlin. Considérant que France Télévisions ne pouvait "pas toujours se retrancher derrière les difficultés budgétaires", la ministre de la Culture et de la Communication Aurélie Filippetti a averti cette semaine la direction de lui présenter un "plan stratégique avec des missions de service public".
Source AFP.
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Les Sables Info
Ça y est. Après le passage d’Alessandro Di Benedetto au cap de Bonne Espérance hier soir, les 13 concurrents du Vendée Globe naviguent tous dans le même océan. Mais le fait du jour est le délitement des groupes qui progressaient ensemble. François Gabart et Armel Le Cléach, qui passeront ce soir la porte Australie Ouest, sont en train de prendre la poudre d’escampette.
Les efforts consentis par le leader François Gabart (MACIF) et son meilleur ennemi Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) n’auront pas été vains. En maintenant des vitesses très soutenues depuis plusieurs jours, le couple est en train de convoler en justes noces en semant derrière lui la cohorte des garçons d’honneur. Comme souvent en course à la voile, « ça part par devant ». Comprenez : les conditions sont toujours plus favorables aux hommes de tête. Depuis hier soir, François et Armel profitent de conditions perturbées et naviguent à 18 nœuds de moyenne à l’arrière d’un front, dans un solide vent de sud-ouest (25 nœuds moyens) et 5 mètres de creux. Ils plongent vers les 50e hurlants en direction des deux portes australiennes et devraient passer demain soir la longitude du cap Leeuwin. Or, ils sont les seuls dans cette situation.
Le fin du club des 5 ?
Le club des 5 pourtant inséparable depuis le passage au large des Canaries, est en train d’exploser. Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) a bien du mal à échapper à l’anticyclone qui est en train de le rattraper. Il ne marche plus qu’à 12 nœuds.
L’hémorragie est encore plus importante pour Alex Thomson (Hugo Boss) et Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat). Ils ont perdu plus de 200 milles en l’espace de 24 heures et doivent désormais négocier l’arrivée de la dépression tropicale Claudia. Leur objectif : passer dans sa partie nord pour bénéficier de vents portant. Ce faisant, ils se rallongent sensiblement leur route.
….Et du ménage à trois ?
Le fossé se creuse également avec le trio franco-anglo-suisse qui accuse désormais entre 1000 et 1400 milles de retard sur la tête de course. Et ce ménage à trois a lui aussi du plomb dans l’aile. Les images de Jean Le Cam (SynerCiel) et Dominique Wavre se filmant mutuellement à 100 mètres l’un de l’autre il y a une semaine, semblent désormais bien lointaines. Le skipper de Mirabaud s’est empêtré à plusieurs reprises dans des zones de calmes et aujourd’hui encore, sa progression dans un front sans gradient, excroissance lointaine de « Claudia », est poussive. Mike Golding (Gamesa) s’est fait prendre au piège à son tour et c’est désormais Jean Le Cam qui ouvre la voie tout près de l’Ile de Saint Paul.
10 jours d’écart
Derrière, Javier Sanso (Acciona 100% EcoPowered), Arnaud Boissières (AKENA Vérandas), Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) et Tanguy de Lamotte (Initiatives cœur) font marcher au mieux à l’arrière ou à l’avant d’une succession de fronts.
En franchissant hier à 17h30 la longitude du cap Bonne Espérance, Alessandro du Benedetto a débouché le champagne. Le skipper de Team Plastique a fait son entrée dans l’océan Indien 10 jours après Banque Populaire. Bientôt, il y aura bientôt un océan d’écart …
En bref :
Demain vendredi, dans le Live du Vendée Globe, Catherine Pottier recevra en direct du Nautic les navigateurs Charles Caudrelier et Raphaël Dinelli.
Le fin du club des 5 ?
Le club des 5 pourtant inséparable depuis le passage au large des Canaries, est en train d’exploser. Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) a bien du mal à échapper à l’anticyclone qui est en train de le rattraper. Il ne marche plus qu’à 12 nœuds.
L’hémorragie est encore plus importante pour Alex Thomson (Hugo Boss) et Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat). Ils ont perdu plus de 200 milles en l’espace de 24 heures et doivent désormais négocier l’arrivée de la dépression tropicale Claudia. Leur objectif : passer dans sa partie nord pour bénéficier de vents portant. Ce faisant, ils se rallongent sensiblement leur route.
….Et du ménage à trois ?
Le fossé se creuse également avec le trio franco-anglo-suisse qui accuse désormais entre 1000 et 1400 milles de retard sur la tête de course. Et ce ménage à trois a lui aussi du plomb dans l’aile. Les images de Jean Le Cam (SynerCiel) et Dominique Wavre se filmant mutuellement à 100 mètres l’un de l’autre il y a une semaine, semblent désormais bien lointaines. Le skipper de Mirabaud s’est empêtré à plusieurs reprises dans des zones de calmes et aujourd’hui encore, sa progression dans un front sans gradient, excroissance lointaine de « Claudia », est poussive. Mike Golding (Gamesa) s’est fait prendre au piège à son tour et c’est désormais Jean Le Cam qui ouvre la voie tout près de l’Ile de Saint Paul.
10 jours d’écart
Derrière, Javier Sanso (Acciona 100% EcoPowered), Arnaud Boissières (AKENA Vérandas), Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) et Tanguy de Lamotte (Initiatives cœur) font marcher au mieux à l’arrière ou à l’avant d’une succession de fronts.
En franchissant hier à 17h30 la longitude du cap Bonne Espérance, Alessandro du Benedetto a débouché le champagne. Le skipper de Team Plastique a fait son entrée dans l’océan Indien 10 jours après Banque Populaire. Bientôt, il y aura bientôt un océan d’écart …
En bref :
Demain vendredi, dans le Live du Vendée Globe, Catherine Pottier recevra en direct du Nautic les navigateurs Charles Caudrelier et Raphaël Dinelli.
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Les Sables Info
Selon l'insee, en 2010, 40 % des personnes âgées de 55 à 64 ans sont en emploi. Ce taux d'emploi reste faible, inférieur à celui de l'Union Européenne (46 %) et très en dessous de l'objectif de 50 % en 2010 fixé par la Stratégie de Lisbonne.
Jean-Yves L'Anton, ancien responsable de l'Afpa ((Association nationale pour la formation professionnelle des adultes), a créé l'Asspro en 2010 : le Réseau solidaire gratuit pour l'emploi des actifs seniors. Basée à Nantes, l'association aide les demandeurs d'emploi de plus de 45 ans à se réinsérer professionnellement. Le but étant également d'informer les seniors sur tous les dispositifs qui existent pour leur permettre un retour dans la vie active. Licencié de l'AFPA après y avoir travaillé plus de vingt ans, ce Nantais, spécialiste de l'emploi, sait de quoi il parle et n'hésite pas à mettre ses connaissances au service des autres. Depuis juin 2011, il organise tous les mois, à Nantes, des réunions de travail aux plus de 45 ans, pour retrouver un emploi et de la dignité car la dimension humaine est aussi primordiale. Selon lui, tout est bon pour trouver un emploi : Intérim, le microcrédit, coopératives d'activité et d'emploi, autoentrepreneuriat, Cesu, création d'entreprise, franchise…
Considérés comme fiables et compétents, les séniors peuvent apporter leur maturité, leur "sagesse", leur expérience, leur réseau, leur envie de transmettre.
Alors avec l'Asspro, retrouvez une vraie bouffée d'oxygène !
Plus d'informations sur le site www.initiatives-emploi.fr
Contact : Jean Yves L'ANTON, délégué Asspro
redaction@portail-formation.fr
Hôtel des entreprises, 57 rue des vignerons 44220 COUERON,
NANTES , 44880, Pays de la Loire, France.
Téléphone : +33 0633055263.
Considérés comme fiables et compétents, les séniors peuvent apporter leur maturité, leur "sagesse", leur expérience, leur réseau, leur envie de transmettre.
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Contact : Jean Yves L'ANTON, délégué Asspro
redaction@portail-formation.fr
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NANTES , 44880, Pays de la Loire, France.
Téléphone : +33 0633055263.
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Les Sables Info
Depuis les îles Canaries, Jean Le Cam et Mike Golding jouent à « qui de toi ou de moi prendra la tête ». Nouveau rebondissement dans le groupe des « tontons flingueurs » ce matin ! Le skipper de SynerCiel gagne une place et met son adversaire britannique dans son tableau arrière. Un coup stratégique rondement mené que le « Roi » Jean prend plaisir à nous raconter …
« Je suis hyper content. Cette nuit a vraiment été extra. J’ai sorti la Rolls Royce du coup stratégique ! J’attendais le classement de 4h avec impatience, comme un enfant devant un sapin de Noël ! Est-ce que mon coup a marché ou pas ? Là je suis vraiment heureux, en plus SynerCiel avance bien. Je suis au près depuis un jour et demi et le vent est stable - autour de 17 nœuds - ce qui m’a permis de bien me reposer. »
Une stratégie construite jusqu’en Tasmanie
« J’ai passé beaucoup de temps à la table à carte à étudier les fichiers et les images satellite pour éviter les zones sans vent et trouver le trou de souris pour m’échapper. Je travaille aussi beaucoup sur l’anticipation en téléchargeant des fichiers plus globaux. Ma stratégie, je la construis sur le long terme avec des routages non pas sur la prochaine porte mais sur celle d’après. J’ai déjà la tête en Tasmanie ! »
Mr Le Cam va d’île en île
« C’est marrant. Mon routage me fait passer à 2 milles de l’île de St Paul. J’en aurai vu des îles sur ce tour du monde. Vous savez ce qu’il y a sur St Paul ?
Réponse de l’équipe de SynerCiel : « des rats » – ndlr : l’île a longtemps été infestée de rats avant un dératisation massive dans les années 90.
« Ah ! En même temps ça tombe bien, je n’avais pas l’intention de m’y arrêter ! »
Classement du 13 décembre à 12h :
1er : Macif - François Gabart à 14 200 milles de l’arrivée
2e : Banque Populaire – Armel Le Cléach à 6,1 milles du premier
3e : Virbac Paprec 3 – Jean-Pierre Dick à 136,8 milles du premier
6e : SynerCiel - Jean Le Cam à 1107,7 milles du premier.
« Je suis hyper content. Cette nuit a vraiment été extra. J’ai sorti la Rolls Royce du coup stratégique ! J’attendais le classement de 4h avec impatience, comme un enfant devant un sapin de Noël ! Est-ce que mon coup a marché ou pas ? Là je suis vraiment heureux, en plus SynerCiel avance bien. Je suis au près depuis un jour et demi et le vent est stable - autour de 17 nœuds - ce qui m’a permis de bien me reposer. »
Une stratégie construite jusqu’en Tasmanie
« J’ai passé beaucoup de temps à la table à carte à étudier les fichiers et les images satellite pour éviter les zones sans vent et trouver le trou de souris pour m’échapper. Je travaille aussi beaucoup sur l’anticipation en téléchargeant des fichiers plus globaux. Ma stratégie, je la construis sur le long terme avec des routages non pas sur la prochaine porte mais sur celle d’après. J’ai déjà la tête en Tasmanie ! »
Mr Le Cam va d’île en île
« C’est marrant. Mon routage me fait passer à 2 milles de l’île de St Paul. J’en aurai vu des îles sur ce tour du monde. Vous savez ce qu’il y a sur St Paul ?
Réponse de l’équipe de SynerCiel : « des rats » – ndlr : l’île a longtemps été infestée de rats avant un dératisation massive dans les années 90.
« Ah ! En même temps ça tombe bien, je n’avais pas l’intention de m’y arrêter ! »
Classement du 13 décembre à 12h :
1er : Macif - François Gabart à 14 200 milles de l’arrivée
2e : Banque Populaire – Armel Le Cléach à 6,1 milles du premier
3e : Virbac Paprec 3 – Jean-Pierre Dick à 136,8 milles du premier
6e : SynerCiel - Jean Le Cam à 1107,7 milles du premier.
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Les Sables Info
Les leaders naviguent dans des conditions toniques en direction de la porte Australie Ouest située par 46 degrés sud. Ce matin, ils ont subi le passage d’un front. Les 30 à 40 nœuds de nord-ouest ont alors basculé au sud-ouest et il a fallu empanner. Les vitesses de progression qui frôlaient jusqu’alors les 20 nœuds, ont légèrement chuté. Le vent est temporairement plus faible mais c’est surtout la mer qui est en train de se chiffonner, contrariant sensiblement la glisse.
Combat de coques
En tête, le combat de coques entre MACIF et Banque Populaire est toujours aussi féroce. François Gabart reste en moyenne plus rapide (1 nœud), mais Armel Le Cléac’h n’est pas prêt à baisser les bras et attend probablement le moment opportun de contre-attaquer.
Derrière les duellistes, Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) résiste, de même que Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) et Alex Thomson (Hugo Boss), pourtant victimes de soucis techniques à répétition. Pas facile de s’accrocher aux locomotives Gabart/Le Cléac’h !
Le physique et le moral
La tâche est encore moins facile pour le trio Golding/Le Cal/Wavre. La présence des portes de sécurité ne complique pas seulement le jeu stratégique. Le fait de devoir remonter vers le nord pour les respecter implique de manœuvrer plus souvent. A cette donne, s’ajoute la rapidité de l’enchaînement des phénomènes météo (un front toutes les 24 heures) qui exige de réadapter fréquemment son style de vie et son plan de voilure. En bref, naviguer dans le Grand Sud, y tenir un rythme élevé et constant, est un exercice de bravoure physique. Aux chutes de tonus, correspondent souvent les baisses de moral, lesquelles son amplifiées lorsque les classements sont défavorables.
Aujourd’hui, le groupe des quinquas, est dans cette situation. Pendant le Live de la mi-journée, les voix lasses de Jean Le Cam (SynerCiel) et de Mike Golding trahissaient l’usure et la frustration : celles de naviguer au près, dans les parages d’un anticyclone, et de voir le fossé se creuser avec les leaders (plus de 900 milles). Pour se sortir de ce mauvais pas, le skipper de Gamesa a décidé de prendre la tangente et de mettre un peu de nord dans sa route. Son but : aller chercher les vents forts qui seront générés d’ici deux à trois jours par le passage de Claudia.
Claudia on my mind
Ce cyclone situé au beau milieu de l’océan Indien par 26 degrés sud est l’objet de toutes les attentions de la part de Météo France. Certes, il devrait perdre en intensité et se transformer en grosse dépression tropicale au moment de s’approcher, d’ici 3 jours, de la route des concurrents. Mais il faut surveiller de près sa trajectoire et son évolution. Car ces phénomènes virulents (grains, orages, grosse mer, très fortes rafales) peuvent occasionner des conditions de navigation dantesques.
Autres lieux, autre front
Au niveau de la porte de Crozet, à plus de 1700 milles dans le sillage des premiers, Javier Sanso (Acciona 100% EcoPowered) et Arnaud Boissières (AKENA Vérandas) profitent eux aussi de jolies conditions à l’avant d’un front. Le bateau du marin espagnol est légèrement handicapé. Suite à une petite collision il y a 48 heures avec un objet flottant, la partie basse de son safran tribord a été arrachée sur 40 centimètres.
Leurs lointains poursuivants, Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde ave EDM Projets) et Tanguy De Lamotte (Initiatives-Cœur) naviguent dans le même contexte, mais à l’arrière de ce système, et prennent progressivement la mesure du Grand Sud.
Enfin, au sud de l’Afrique du sud, dans des températures presque estivales, Alessandro Di Benedetto est sur le point de passer la longitude du cap de Bonne Espérance et d’entrer à son tour dans l’océan Indien. Le Franco-italien s’apprête à sortir le champagne comme il l’avait fait il y a deux ans lors de son périple en Mini 6,50.
En bref :
Demain jeudi, dans le Live du Vendée Globe, Catherine Pottier recevra en direct du Nautic Louis Burton, et Alexandre Delpérier.
En tête, le combat de coques entre MACIF et Banque Populaire est toujours aussi féroce. François Gabart reste en moyenne plus rapide (1 nœud), mais Armel Le Cléac’h n’est pas prêt à baisser les bras et attend probablement le moment opportun de contre-attaquer.
Derrière les duellistes, Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) résiste, de même que Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) et Alex Thomson (Hugo Boss), pourtant victimes de soucis techniques à répétition. Pas facile de s’accrocher aux locomotives Gabart/Le Cléac’h !
Le physique et le moral
La tâche est encore moins facile pour le trio Golding/Le Cal/Wavre. La présence des portes de sécurité ne complique pas seulement le jeu stratégique. Le fait de devoir remonter vers le nord pour les respecter implique de manœuvrer plus souvent. A cette donne, s’ajoute la rapidité de l’enchaînement des phénomènes météo (un front toutes les 24 heures) qui exige de réadapter fréquemment son style de vie et son plan de voilure. En bref, naviguer dans le Grand Sud, y tenir un rythme élevé et constant, est un exercice de bravoure physique. Aux chutes de tonus, correspondent souvent les baisses de moral, lesquelles son amplifiées lorsque les classements sont défavorables.
Aujourd’hui, le groupe des quinquas, est dans cette situation. Pendant le Live de la mi-journée, les voix lasses de Jean Le Cam (SynerCiel) et de Mike Golding trahissaient l’usure et la frustration : celles de naviguer au près, dans les parages d’un anticyclone, et de voir le fossé se creuser avec les leaders (plus de 900 milles). Pour se sortir de ce mauvais pas, le skipper de Gamesa a décidé de prendre la tangente et de mettre un peu de nord dans sa route. Son but : aller chercher les vents forts qui seront générés d’ici deux à trois jours par le passage de Claudia.
Claudia on my mind
Ce cyclone situé au beau milieu de l’océan Indien par 26 degrés sud est l’objet de toutes les attentions de la part de Météo France. Certes, il devrait perdre en intensité et se transformer en grosse dépression tropicale au moment de s’approcher, d’ici 3 jours, de la route des concurrents. Mais il faut surveiller de près sa trajectoire et son évolution. Car ces phénomènes virulents (grains, orages, grosse mer, très fortes rafales) peuvent occasionner des conditions de navigation dantesques.
Autres lieux, autre front
Au niveau de la porte de Crozet, à plus de 1700 milles dans le sillage des premiers, Javier Sanso (Acciona 100% EcoPowered) et Arnaud Boissières (AKENA Vérandas) profitent eux aussi de jolies conditions à l’avant d’un front. Le bateau du marin espagnol est légèrement handicapé. Suite à une petite collision il y a 48 heures avec un objet flottant, la partie basse de son safran tribord a été arrachée sur 40 centimètres.
Leurs lointains poursuivants, Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde ave EDM Projets) et Tanguy De Lamotte (Initiatives-Cœur) naviguent dans le même contexte, mais à l’arrière de ce système, et prennent progressivement la mesure du Grand Sud.
Enfin, au sud de l’Afrique du sud, dans des températures presque estivales, Alessandro Di Benedetto est sur le point de passer la longitude du cap de Bonne Espérance et d’entrer à son tour dans l’océan Indien. Le Franco-italien s’apprête à sortir le champagne comme il l’avait fait il y a deux ans lors de son périple en Mini 6,50.
En bref :
Demain jeudi, dans le Live du Vendée Globe, Catherine Pottier recevra en direct du Nautic Louis Burton, et Alexandre Delpérier.
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Les Sables Info
Ces derniers jours n'ont pas été des plus faciles pour Mike dans l'Océan Indien, marquant ainsi la fin de ce premier mois en mer dans le Vendée Globe.

Alors que les poursuivants Gamesa, Synerciel et Mirabaud avaient profité d'une petite dépression pour regagner du terrain sur le groupe leader, la situation s'est inversée il y a quelques jours, et ce sont de précieux milles qui ont été reperdus. Tandis que le groupe de 3 navigue à des moyennes raisonnables de 10-12 noeuds, la tête de course évolue à 19-20 noeuds.
Pour Mike, cette situation est difficile à accepter, voyant les leaders s'échapper un peu plus à chaque classement. Il se trouve désormais dans un système météo complètement différent du groupe de tête.
Lundi, alors que François Gabart établissait un nouveau record en 24h avec 545,3 milles et que la barrière des 500 milles a été franchie à 8 reprises par 3 skippers différents, les conditions dans lesquelles se trouvaient Mike étaient loin d'être idéales et certainement pas propices à des records de vitesse.
Plus récemment, le skipper de Gamesa a du faire face à une mer et des vents très inconsistants résultants dans une situation à bord très intense et stressante. Mike se trouve désormais à 800 milles derrière le groupe de tête mais à l'affut de toutes les opportunités pour revenir au plus vite. En 2004-2005, il avait rattrapé plus de 600 milles dans le grand Sud et prenait la tête de la course après le Cap Horn, une expérience qui l'aide à prendre la situation actuelle avec philosophie.
Cela dit, Mike ne restera pas à attendre que les choses se passent sans lui. Il a pris la décision de faire une route plus nord que prévue pour aller à la rencontre d'une dépression du nom de Claudia, qui devrait lui permettre de rejoindre plus rapidement le sud de l'Australie.
Graham 'Gringo' Tourell, boat captain de Mike Golding fait un point sur la météo des jours à venir
Si l'on regarde les prévisions météos pour les quelques jours à venir pour les leaders, c'est une pure course de vitesse. Les 5 bateaux de tête sont élancés, pied au plancher, vers la prochaine porte des glaces, 'Australie Ouest' positionnée à 46 degrés Sud, dans un vent de nord-ouest. La route semble bien tracée pour eux. Ils prendront ensuite la direction d'Australie Est, la prochaine porte située à 50 degrés Sud.
Les leaders sont désormais à environ 600 milles du point le plus proche de cette première porte et à ce rythme, cela ne devrait leurs prendre qu'environ 2 jours pour l'atteindre. Ils seront dans un vent de 25 noeuds de Sud Ouest qui tournera rapidement vers l'ouest. Nous pourrions être témoin de quelques variances dans leur positionnement pour atteindre cette porte, mais la situation actuelle ne laisse pas beaucoup de place aux options tactiques.
Pour Mike et Jean [Le Cam], ils devraient avoir du vent d’Ouest - Sud Ouest dans les prochaines 24 heures. Avec un peu de chance, Mike ne devrait pas être pris dans l’instabilité générée par l'anticyclone et devrait s'installer dans un flux d'ouest à l'arrière de la dépression. Pour rajouter de l'huile sur le feu, Mike et Jean vont se retrouver dans une mer très hachée jusqu'à ce qu'ils retrouvent le flux d’Ouest qui devrait les conduire gentiment à la prochaine porte tandis que le groupe leader évolue dans un vent stable et une mer organisée.
Mike est, pour le moment, sous GV haute et gennaker et navigue à environ 12 noeuds donc j'espère qu'il va rester comme cela sans perdre trop de milles.
L'objectif de Mike pour le moment est de se concentrer sur la bataille qu'il mène déjà depuis quelques semaines avec Jean, plutôt que de s'inquiéter du progrès des leaders, qui eux évoluent dans un système météo différent.
Hydro-générateurs, panneaux solaires, énergie fossile. Le détail des ressources énergétiques à bord de Gamesa
Les sources d'énergie alternatives à bord de Gamesa - deux hydro-générateurs et une petite surface de panneaux solaires derrière le poste de barre de Mike - sont un réel succès jusqu'à maintenant. Depuis le début de la course, le bateau est plus ou moins autonome et utilise principalement l'énergie crée par ses deux hydro-générateurs et son énergie solaire. De cette façon, Golding n'utilise qu'une toute petite partie de son diesel embarqué aux Sables d'Olonne.
Graham Tourell, Boat Captain de Gamesa explique le pour et le contre, ainsi que le fonctionnement de ces sources d'énergie.
Quand avez vous commencé à vous intéresser à ces sources d'énergie et décider de les adopter sur Gamesa?
Nous avons commencé à nous intéresser aux hydro-générateurs après la Barcelona World Race, quand le bateau est revenu après sa location à Jean Le Cam, sous les couleurs de Président et que Mike venait de signer son partenariat avec Gamesa. Tous les commentaires des bateaux de la Barcelona World Race sur les hydro-générateurs étaient très positifs.
Avant cela, j'avais beaucoup échangé avec JC, qui était le boat captain de Yannick Bestaven lors du dernier Vendée Globe et sponsorisé par Aquarelle, principal développeur et producteur d'hydro. Il construisait à l'époque des prototypes pour son bateau.
Il avait déjà fait la Québec-Saint Malo sans avoir utilisé son moteur du tout. Nous savions tous que cela apportait un sacré plus mais le système n'était pas encore validé sur de la longue durée. Pour ce qui est de notre projet, nous avons décidé de les adopter lors de notre gros chantier en préparation de la Transat Jacques Vabre [2011].
Nous n'avons pas obtenu toutes les informations que nous souhaitions lors de la TJV ou de sa transat retour, la Transat BtoB car l'un des hydro générateur à été arraché en course et le second a cassé. Ce que cela nous a appris est qu'il fallait redéfinir les périodes d'utilisation.
Quand peuvent ils être utilisés?
Dans notre cas, nous les utilisons ou les relevons en même temps que le stabilisateur d'assiette du bateau, que nous utilisons dès 8 noeuds de vitesse du bateau et jusqu'à 16-17 noeuds. Nous pourrions les utiliser plus, mais on augmente le risque de collision avec des débris et donc de casse. En dessous de 8 noeuds, nous considérons que c'est un trop grand frein pour le bateau.
Même si nous n'en avons pas appris beaucoup sur leurs capacités, nous avons appris comment les utiliser. Depuis la BtoB, nous avons fait pas mal de test avec ces hydro générateurs et la puissance énergétique est bien plus efficace que des éoliennes ou des panneaux solaires. Ils sont bien mieux.
Quelle puissance apportent ils?
Nous pouvons avoir jusqu'à 42 ampères à 16 noeuds, donc délivrant beaucoup d'électricité. Presque le double de l'énergie dont nous avons besoin sur une journée normale. Généralement, les dépenses d'énergies sont plus importantes dans le sud avec principalement l'utilisation du chauffage.
Donc nous produisons le double d'énergie nécessaire et rechargeons largement les batteries.
Pour les batteries, nous devons les décharger complètement avant de les recharger, un peu comme un téléphone portable, si vous les gardez en charge constamment, les batteries ne durent pas très longtemps. C'est bien mieux de faire un circuit complet.
On attend que les batteries descendent à 15 ou 20% puis on les rechargent à 90% et on prévoit d'avoir les hydro générateurs en marche environ 6 heures par jour. C'est notre calcul pour le Vendée Globe.
Pour la durée du Vendée Globe, c'est un véritable pari. On connaît les risques avec les algues, les débris, les mammifères, la glace etc… capable de tout détruire et notamment les hydro générateurs.
Pourriez vous, ou souhaiteriez vous, faire le choix d'embarquer uniquement des hydros et des panneaux solaires?
Nous ne pensons pas qu'on peut 'survivre' uniquement avec les hydros sur le Vendée Globe. Donc sur Gamesa, mais toutes les équipes ont leur propre opinion sur le sujet, nous pensons que si les hydro-générateurs font la moitié du tour, ça sera assez. Parce que nous avons embarqué suffisamment de fuel pour effectuer la seconde moitié du parcours.
Notre priorité est bien sur de ne jamais sacrifier la sécurité et dans le sud Mike a toujours le radar en marche pour détecter les glaces. Mais si pour quelques raisons que ce soit vous devez faire des économies d'énergie, c'est le radar qui est coupé en premier. Après ça, vous coupez vos systèmes de communication. Et enfin, la prochaine étape est de tempérer l’utilisation du pilote automatique, ce que vous ne voulez absolument pas faire dans le sud.
Quelle est la moyenne de quantité de fuel embarquée par les bateaux?
Yannick Bestaven était au Sables d'Olonne et estime que les bateaux partent avec entre 50 et 100 litres de fuel. Nous avons un peu plus, tout simplement parce que nous avons eu l'expérience de perdre un hydro générateur et de casser le second, donc on prend certainement un peu plus de précautions.
Et les panneaux solaires, c'était un peu une décision de dernière minute?
Nous avons décidé de mettre des panneaux solaires parce qu'ils sont légers et que ceux que nous utilisons ont déjà été testés par Acciona. Ils se comportent mieux que prévu.
Dans une bonne journée, ils produisent 15-16 ampères, ce qui veut dire que sous les tropiques, ils peuvent suffire au bateau. C'est un super produit car il est efficace et il n'y a pas de trainée dans l'eau.
Les anciens panneaux solaires étaient efficaces mais ils avaient besoin des rayons du soleil alors que ceux là ont simplement besoin de lumière. Vous pourriez vous tenir debout dessus et ils marcheraient encore tandis que la moindre ombre sur les anciens les empêchait de fonctionner. Quand Mike aura passé le Cap Horn, il aura certainement 8 heures d'électricité 'gratuite' grâce aux panneaux.
Et comment fonctionnent réellement ces hydro-générateurs?
En fait, c'est un bras qui est déployé sur un pivot. Il a un petit propulseur au bout, d'environ 130mm de diamètre. Le système pèse environ 20kgs. Ensuite il y a les différents câbles et le boitier de convecteur qui régule et transfert l'électricité vers les batteries.
Pour Mike, cette situation est difficile à accepter, voyant les leaders s'échapper un peu plus à chaque classement. Il se trouve désormais dans un système météo complètement différent du groupe de tête.
Lundi, alors que François Gabart établissait un nouveau record en 24h avec 545,3 milles et que la barrière des 500 milles a été franchie à 8 reprises par 3 skippers différents, les conditions dans lesquelles se trouvaient Mike étaient loin d'être idéales et certainement pas propices à des records de vitesse.
Plus récemment, le skipper de Gamesa a du faire face à une mer et des vents très inconsistants résultants dans une situation à bord très intense et stressante. Mike se trouve désormais à 800 milles derrière le groupe de tête mais à l'affut de toutes les opportunités pour revenir au plus vite. En 2004-2005, il avait rattrapé plus de 600 milles dans le grand Sud et prenait la tête de la course après le Cap Horn, une expérience qui l'aide à prendre la situation actuelle avec philosophie.
Cela dit, Mike ne restera pas à attendre que les choses se passent sans lui. Il a pris la décision de faire une route plus nord que prévue pour aller à la rencontre d'une dépression du nom de Claudia, qui devrait lui permettre de rejoindre plus rapidement le sud de l'Australie.
Graham 'Gringo' Tourell, boat captain de Mike Golding fait un point sur la météo des jours à venir
Si l'on regarde les prévisions météos pour les quelques jours à venir pour les leaders, c'est une pure course de vitesse. Les 5 bateaux de tête sont élancés, pied au plancher, vers la prochaine porte des glaces, 'Australie Ouest' positionnée à 46 degrés Sud, dans un vent de nord-ouest. La route semble bien tracée pour eux. Ils prendront ensuite la direction d'Australie Est, la prochaine porte située à 50 degrés Sud.
Les leaders sont désormais à environ 600 milles du point le plus proche de cette première porte et à ce rythme, cela ne devrait leurs prendre qu'environ 2 jours pour l'atteindre. Ils seront dans un vent de 25 noeuds de Sud Ouest qui tournera rapidement vers l'ouest. Nous pourrions être témoin de quelques variances dans leur positionnement pour atteindre cette porte, mais la situation actuelle ne laisse pas beaucoup de place aux options tactiques.
Pour Mike et Jean [Le Cam], ils devraient avoir du vent d’Ouest - Sud Ouest dans les prochaines 24 heures. Avec un peu de chance, Mike ne devrait pas être pris dans l’instabilité générée par l'anticyclone et devrait s'installer dans un flux d'ouest à l'arrière de la dépression. Pour rajouter de l'huile sur le feu, Mike et Jean vont se retrouver dans une mer très hachée jusqu'à ce qu'ils retrouvent le flux d’Ouest qui devrait les conduire gentiment à la prochaine porte tandis que le groupe leader évolue dans un vent stable et une mer organisée.
Mike est, pour le moment, sous GV haute et gennaker et navigue à environ 12 noeuds donc j'espère qu'il va rester comme cela sans perdre trop de milles.
L'objectif de Mike pour le moment est de se concentrer sur la bataille qu'il mène déjà depuis quelques semaines avec Jean, plutôt que de s'inquiéter du progrès des leaders, qui eux évoluent dans un système météo différent.
Hydro-générateurs, panneaux solaires, énergie fossile. Le détail des ressources énergétiques à bord de Gamesa
Les sources d'énergie alternatives à bord de Gamesa - deux hydro-générateurs et une petite surface de panneaux solaires derrière le poste de barre de Mike - sont un réel succès jusqu'à maintenant. Depuis le début de la course, le bateau est plus ou moins autonome et utilise principalement l'énergie crée par ses deux hydro-générateurs et son énergie solaire. De cette façon, Golding n'utilise qu'une toute petite partie de son diesel embarqué aux Sables d'Olonne.
Graham Tourell, Boat Captain de Gamesa explique le pour et le contre, ainsi que le fonctionnement de ces sources d'énergie.
Quand avez vous commencé à vous intéresser à ces sources d'énergie et décider de les adopter sur Gamesa?
Nous avons commencé à nous intéresser aux hydro-générateurs après la Barcelona World Race, quand le bateau est revenu après sa location à Jean Le Cam, sous les couleurs de Président et que Mike venait de signer son partenariat avec Gamesa. Tous les commentaires des bateaux de la Barcelona World Race sur les hydro-générateurs étaient très positifs.
Avant cela, j'avais beaucoup échangé avec JC, qui était le boat captain de Yannick Bestaven lors du dernier Vendée Globe et sponsorisé par Aquarelle, principal développeur et producteur d'hydro. Il construisait à l'époque des prototypes pour son bateau.
Il avait déjà fait la Québec-Saint Malo sans avoir utilisé son moteur du tout. Nous savions tous que cela apportait un sacré plus mais le système n'était pas encore validé sur de la longue durée. Pour ce qui est de notre projet, nous avons décidé de les adopter lors de notre gros chantier en préparation de la Transat Jacques Vabre [2011].
Nous n'avons pas obtenu toutes les informations que nous souhaitions lors de la TJV ou de sa transat retour, la Transat BtoB car l'un des hydro générateur à été arraché en course et le second a cassé. Ce que cela nous a appris est qu'il fallait redéfinir les périodes d'utilisation.
Quand peuvent ils être utilisés?
Dans notre cas, nous les utilisons ou les relevons en même temps que le stabilisateur d'assiette du bateau, que nous utilisons dès 8 noeuds de vitesse du bateau et jusqu'à 16-17 noeuds. Nous pourrions les utiliser plus, mais on augmente le risque de collision avec des débris et donc de casse. En dessous de 8 noeuds, nous considérons que c'est un trop grand frein pour le bateau.
Même si nous n'en avons pas appris beaucoup sur leurs capacités, nous avons appris comment les utiliser. Depuis la BtoB, nous avons fait pas mal de test avec ces hydro générateurs et la puissance énergétique est bien plus efficace que des éoliennes ou des panneaux solaires. Ils sont bien mieux.
Quelle puissance apportent ils?
Nous pouvons avoir jusqu'à 42 ampères à 16 noeuds, donc délivrant beaucoup d'électricité. Presque le double de l'énergie dont nous avons besoin sur une journée normale. Généralement, les dépenses d'énergies sont plus importantes dans le sud avec principalement l'utilisation du chauffage.
Donc nous produisons le double d'énergie nécessaire et rechargeons largement les batteries.
Pour les batteries, nous devons les décharger complètement avant de les recharger, un peu comme un téléphone portable, si vous les gardez en charge constamment, les batteries ne durent pas très longtemps. C'est bien mieux de faire un circuit complet.
On attend que les batteries descendent à 15 ou 20% puis on les rechargent à 90% et on prévoit d'avoir les hydro générateurs en marche environ 6 heures par jour. C'est notre calcul pour le Vendée Globe.
Pour la durée du Vendée Globe, c'est un véritable pari. On connaît les risques avec les algues, les débris, les mammifères, la glace etc… capable de tout détruire et notamment les hydro générateurs.
Pourriez vous, ou souhaiteriez vous, faire le choix d'embarquer uniquement des hydros et des panneaux solaires?
Nous ne pensons pas qu'on peut 'survivre' uniquement avec les hydros sur le Vendée Globe. Donc sur Gamesa, mais toutes les équipes ont leur propre opinion sur le sujet, nous pensons que si les hydro-générateurs font la moitié du tour, ça sera assez. Parce que nous avons embarqué suffisamment de fuel pour effectuer la seconde moitié du parcours.
Notre priorité est bien sur de ne jamais sacrifier la sécurité et dans le sud Mike a toujours le radar en marche pour détecter les glaces. Mais si pour quelques raisons que ce soit vous devez faire des économies d'énergie, c'est le radar qui est coupé en premier. Après ça, vous coupez vos systèmes de communication. Et enfin, la prochaine étape est de tempérer l’utilisation du pilote automatique, ce que vous ne voulez absolument pas faire dans le sud.
Quelle est la moyenne de quantité de fuel embarquée par les bateaux?
Yannick Bestaven était au Sables d'Olonne et estime que les bateaux partent avec entre 50 et 100 litres de fuel. Nous avons un peu plus, tout simplement parce que nous avons eu l'expérience de perdre un hydro générateur et de casser le second, donc on prend certainement un peu plus de précautions.
Et les panneaux solaires, c'était un peu une décision de dernière minute?
Nous avons décidé de mettre des panneaux solaires parce qu'ils sont légers et que ceux que nous utilisons ont déjà été testés par Acciona. Ils se comportent mieux que prévu.
Dans une bonne journée, ils produisent 15-16 ampères, ce qui veut dire que sous les tropiques, ils peuvent suffire au bateau. C'est un super produit car il est efficace et il n'y a pas de trainée dans l'eau.
Les anciens panneaux solaires étaient efficaces mais ils avaient besoin des rayons du soleil alors que ceux là ont simplement besoin de lumière. Vous pourriez vous tenir debout dessus et ils marcheraient encore tandis que la moindre ombre sur les anciens les empêchait de fonctionner. Quand Mike aura passé le Cap Horn, il aura certainement 8 heures d'électricité 'gratuite' grâce aux panneaux.
Et comment fonctionnent réellement ces hydro-générateurs?
En fait, c'est un bras qui est déployé sur un pivot. Il a un petit propulseur au bout, d'environ 130mm de diamètre. Le système pèse environ 20kgs. Ensuite il y a les différents câbles et le boitier de convecteur qui régule et transfert l'électricité vers les batteries.
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Les Sables Info
Le préfet de la Vendée, au vu des informations transmises par Météo-France décide l'état d'alerte météorologique de niveau ORANGE en raison d’un bref épisode de précipitations hivernales (pluies verglaçantes et/ou neige) pouvant rendre les surfaces particulièrement glissantes pendant quelques heures.Il convient d'être vigilant, de se tenir informé de l'évolution météorologique.
Les précipitations qui débuteront sur le Finistère avant minuit se décaleront lentement vers l'Est-Sud-Est en deuxième partie de nuit. Si sur l'extrême-Ouest Bretagne l'influence océanique se fera vite sentir, sur le centre-Bretagne dès le milieu de la nuit des flocons apparaîtront suivis d'un épisode de pluies et neige mêlées voire temporairement de pluies verglaçantes sur les sols gelés de la première partie de nuit. Le redoux (températures repassant positives) suivra en décalé de deux à trois heures. Pour le Morbihan et les Cotes d'Armor, l'épisode de Vigilance Orange se situera entre 01h et 05h - de St Malo à la Vendée suivant le même scénario entre 03h et 07h - sur l'Anjou et le Maine entre 04h et 09h - sur la région Centre plutôt entre 06h et 14h d'Ouest en Est.
Au sud de la Loire, les neiges se feront rares et ce sont les pluies verglaçantes qui prédomineront, au nord de la Loire 1 à 3 cm de neige pourraient blanchir temporairement les surfaces. En toute région donc le risque de rencontrer des chaussées passagèrement glissantes sera présent pendant quelques heures.
Partout positives en mi-journée ce jeudi les températures continueront à s'élever durant l'après-midi voire encore la nuit suivante.
Conseils de comportement
* Soyez prudents et vigilants si vous devez absolument vous déplacer.
* Privilégiez les transports en commun.
* Renseignez-vous sur les conditions de circulation auprès du centre régional d'information et de circulation routière (CRICR).
* Préparez votre déplacement et votre itinéraire.
* Respectez les restrictions de circulation et déviations mises en place.
* Facilitez le passage des engins de dégagement des routes et autoroutes, en particulier en stationnant votre véhicule en dehors des voies de circulation.
* Protégez-vous des chutes et protégez les autres en dégageant la neige et en salant les trottoirs devant votre domicile, tout en évitant d'obstruer les regards d'écoulement des eaux.
* Ne touchez en aucun cas à des fils électriques tombés au sol.
* Installez impérativement les groupes électrogènes à l'extérieur des bâtiments.
* N'utilisez pas pour vous chauffer :
- des appareils non destinés à cet usage : cuisinière, brasero ; etc.
- les chauffages d'appoint à combustion en continu.
Ces appareils ne doivent fonctionner que par intermittence.
Au sud de la Loire, les neiges se feront rares et ce sont les pluies verglaçantes qui prédomineront, au nord de la Loire 1 à 3 cm de neige pourraient blanchir temporairement les surfaces. En toute région donc le risque de rencontrer des chaussées passagèrement glissantes sera présent pendant quelques heures.
Partout positives en mi-journée ce jeudi les températures continueront à s'élever durant l'après-midi voire encore la nuit suivante.
Conseils de comportement
* Soyez prudents et vigilants si vous devez absolument vous déplacer.
* Privilégiez les transports en commun.
* Renseignez-vous sur les conditions de circulation auprès du centre régional d'information et de circulation routière (CRICR).
* Préparez votre déplacement et votre itinéraire.
* Respectez les restrictions de circulation et déviations mises en place.
* Facilitez le passage des engins de dégagement des routes et autoroutes, en particulier en stationnant votre véhicule en dehors des voies de circulation.
* Protégez-vous des chutes et protégez les autres en dégageant la neige et en salant les trottoirs devant votre domicile, tout en évitant d'obstruer les regards d'écoulement des eaux.
* Ne touchez en aucun cas à des fils électriques tombés au sol.
* Installez impérativement les groupes électrogènes à l'extérieur des bâtiments.
* N'utilisez pas pour vous chauffer :
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Ces appareils ne doivent fonctionner que par intermittence.
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