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Le skipper du monocoque Class40 « Campagne de France », Halvard Mabire, et ses deux équipiers, la Britannique Miranda Merron et Christian Bouroullec se sont emparés cette nuit du commandement de la 8ème Transat Québec Saint-Malo. Détenteur du titre depuis sa victoire en 2008, Mabire sait qu’il a, cette année, une opposition de tout premier plan et la bataille qu’il livre depuis tout juste une semaine et le départ de Québec ne fait qu’augmenter en intensité. La flotte entrée samedi en Atlantique subit les passages de dépressions très actives qui mettent hommes (et femmes) et matériels à rude épreuve. A la course d’endurance s’ajoute pour cette classe terriblement homogène l’impérieuse nécessité d’une stratégie sans défaut. Stéphane Le Diraison, (IXBlue) leader hier sur une option au nord de la flotte s’en souviendra, relégué en ce dimanche après-midi à la 11ème place, près de 120 milles derrière Mabire et ses poursuivants adeptes d’une route sud au plus près de l’arrivée des forts vents de secteur sud-est de la dépression. Dans le vent et l’omniprésente humidité, la flotte va progresser toute la journée plein est et à bonne allure vers Saint-Malo désormais seulement éloigné de l’étrave de Campagne de France d’environ 1 400 milles.

Miranda Merron à bord de Campagne de France Copyright :Campagne de France
Les Class40 font le grand écart
La flotte s’étire en ce deuxième dimanche de course en longitude et de petites cassures apparaissent dans le peloton. Rien de sérieux pour les Sébastien Rogues (Eole Generation GDF-SUEZ), discret et efficace second, Jörg Riechers (Mare) qui se doit de jouer son va-tout travers au vent car privé de grand spinnacker dès que le vent tournera à l’ouest, ou Fabrice Amedeo (Geodis) « dans la roue » de l’Allemand, à 20,5 milles du leader. Plus irritants peut-être les 40 milles et plus qui séparent désormais cette nouvelle « bande des 4 » du peloton qu’emmène le remarquable Aurélien Ducroz (Latitude Neige-Longitude Mer), grand animateur de ce début de course mais qui tarde à bénéficier de la rotation du vent du sud-est au sud dont profitent les leaders. Dans son sillage, une dizaine de Class40 s’accroche sur plus de 85 milles, avant qu’une nouvelle cassure n’apparaisse au sein de cette classe avec quatre bateaux, dont l’américain David Rearick (Bodacious Dream) relégué à plus de 190 milles ou Benoit Parnaudeau (Transport Cohérence) qui pointe à près de 300 milles de la tête de course. L’activité de ces dépressions en Atlantique pourrait ainsi favoriser l’arrivée des premiers Class40 dès samedi prochain 4 août au matin.
Le Roux lorgne vers le Fastnet
Loin devant, c’est un Erwan Le Roux tout en maîtrise qui caracole à moins de 900 milles de l’arrivée en longues glissades à plus de 20 nœuds. Il vient d’empanner, changer d’amure au vent arrière, bien calé au nord de l’anticyclone des Açores dans un fort flux d’ouest, pour entamer sa remontée vers la marque de parcours obligée du Fastnet, au sud de l’Irlande. Une petite bulle en villégiature entre Irlande et Saint-Malo empêche à l’heure où nous écrivons ces lignes de préciser son arrivée victorieuse avant mardi prochain en milieu de nuit. Son trimaran FenêtréA Cardinal 3 est le seul voilier de la classe Open à avoir pu, à la faveur d’un ralentissement contrôlé, se glisser dans les flux d’ouest qui bordent les zones de hautes pressions. Erik Nigon sur son multi Vers un Monde sans Sida commence tout juste à apercevoir le bout d’un long tunnel d’errance de 36 heures dans les miasmes de l’anticyclone. Il voit revenir sur lui le trimaran de 60 pieds Défi Saint-Malo Agglo de Gilles Lamiré. Le sprint de ces deux trimarans fort dissemblables sera l’une des curiosités à observer ces prochaines heures. Inscrit lui aussi dans cette classe Open, le monocoque de 50 pieds italien Vento di Sardegna d’Andrea Mura ne suit pas le même parcours que les multicoques. Il fait véritablement course, bien que dans un classement différent, avec les Class40 en route directe vers Saint-Malo. Andrea a aujourd’hui la satisfaction de constater qu’il est pour la première fois depuis le Saint-Laurent parvenu à doubler les véloces monocoques de 40 pieds.
Un leader peut en cacher un autre.
Après une semaine de course, l’heure est au bilan dans la catégorie des Class40. Une catégorie très loin d’être monotone à en juger par le nombre de changements en tête de la course. Depuis le départ de Québec, dimanche dernier, pas moins de 15 changements de leaders sont intervenus. Au classement du nombre de fois en tête, Aurélien Ducroz sur Latitude Neige -Longitude Mer occupe la première place avec 4 passages. Il est suivi par Fabrice Amedeo sur Geodis et Jörg Riechers sur Mare, 3 fois chacun. Stéphane Le Diraison sur IX Blue et Thierry Bouchard sur Comiris-Elior, ont quant à eux occupé deux fois la pôle position, tandis qu’un autre équipage est aussi passé une fois en tête, à savoir Sébastien Rogues sur Eole Generation - GDF SUEZ. Leader actuel au classement général provisoire et détenteur du titre, Halvard Mabire sur Campagne de France est le 7e monocoque à entrer dans ce club pas si fermé des leaders provisoires. 7 Class40 pour 15 changements, autant dire que l’animation sur le Saint-Laurent et sur ce début d’Atlantique est à son apogée, mais les positions actuelles des leaders positionnés sur un axe assez nord sud pourrait une nouvelle fois nous offrir une valse des positions. Le suspens reste entier entre 5 bateaux. Sur la zone Québec Percé du circuit 6 villes 6 bouées, 8 changements en tête de la flotte sont intervenus et depuis Percé, 7 changements.
Les changements de leaders à la loupe
. Latitude Neige-Longitude Mer (Meilleur départ)
. IX Blue (premier à La Malbaie)
. Geodis
. Comiris-Elior
. Latitude Neige-Longitude Mer (Premier à Rimouski)
. Eole Generation - GDF SUEZ (Premier à Matane)
. Latitude Neige-Longitude Mer
. Comiris-Elior
Mare (Premier à Saint-Anne-des-Monts, à Gaspé et à Percé)
. Latitude Neige-Longitude Mer
. Geodis (Premier au passage de Saint-Pierre et Miquelon)
. Mare
. Geodis
. IX Blue
. Mare
. Campagne de France
Ils nous disent….
Michel Kleinjans, Roaring Forty 2
« Hier soir, on fonçait sur les bancs « the Flemish Cap » ; le temps était un peu moins extrême mais avec 23/28kn par le travers, ça « gazait bien » et on était bien arrosé et trempé, le temps de se faire un casse-croute dans le feu rouge du carré du bateau avec les ingrédients qui nous ont été donnés par les Québécois, c' est à dire du pain « long life » mais façon artisanale, très bon mais assez difficile à couper en tranches avec nos couteaux pas adaptées, et du saucisson artisanal des Iles de la Madeleines. La scène me faisait penser à un mix d'un film de guerre genre « Das boot » et une peinture naturaliste. Un bon moment. Dehors, ça soufflait et le bateau sautait sur les vagues qu'il rattrapait, c’était d'une magie telle qu’on n’arrête pas de faire ça. Pour l’heure, rien n’est joué et je pense qu’avec les prévisions actuelles, ça va être une arrivé groupée des 12 premiers bateaux, mais dans quel ordre? »
Benoit Parnaudeau, Transport Cohérence
« Nuit agitée sur Transport COHERENCE ; Une « dep » nous est arrivée dessus, nous avons donc eu 30 nœuds de SE. Nous étions donc au près à planter des pieux pendant que les amis devant cavalaient. Le pire dans cette histoire, c'est que cette « dep » continue de monter et donc devant ils n'auront pas ce vent. Ça se complique de plus en plus pour nous. En attendant nous sommes sous spi, le vent va progressivement adonner, le prochain choix tactique sera donc quand déclencher l'empannage. Celui la déterminera notre route à venir (plus nord ou plus sud). Sinon tout va bien à bord, on attend le couscous de Salva…
Ryan Breymaier, Mare
« Nous avons passé la mi-course. Et nous sommes enfin sur de bons rails. Ce n’est pas si facile quand vous avez à bord trois « cadors » de la Classe Mini spécialistes du Solitaire, car chacun d’eux a ses habitudes et prend seul ses décisions. Nous étions jusqu’alors comme un missile sans tête, rapide mais pas toujours dans la bonne direction. Mais à présent, tous les généraux se sont réunis et ont fixé le cap sur une seule et même destination, Saint-Malo. Beaucoup de près et d’allures de reaching nous attendent, ce qui convient parfaitement à notre bateau blessé et nous espérons couvrir un maximum de route avant les vents faibles de la Manche, qui ne seront pas à notre avantage avec notre bout-dehors amputé et notre spi élimé comme du papier à cigarette… »
Pour suivre la flotte : http://transat.korem.com/course
Téléchargez les dernières positions : ici
Retrouvez toutes les vacations avec les concurrents : ici
La flotte s’étire en ce deuxième dimanche de course en longitude et de petites cassures apparaissent dans le peloton. Rien de sérieux pour les Sébastien Rogues (Eole Generation GDF-SUEZ), discret et efficace second, Jörg Riechers (Mare) qui se doit de jouer son va-tout travers au vent car privé de grand spinnacker dès que le vent tournera à l’ouest, ou Fabrice Amedeo (Geodis) « dans la roue » de l’Allemand, à 20,5 milles du leader. Plus irritants peut-être les 40 milles et plus qui séparent désormais cette nouvelle « bande des 4 » du peloton qu’emmène le remarquable Aurélien Ducroz (Latitude Neige-Longitude Mer), grand animateur de ce début de course mais qui tarde à bénéficier de la rotation du vent du sud-est au sud dont profitent les leaders. Dans son sillage, une dizaine de Class40 s’accroche sur plus de 85 milles, avant qu’une nouvelle cassure n’apparaisse au sein de cette classe avec quatre bateaux, dont l’américain David Rearick (Bodacious Dream) relégué à plus de 190 milles ou Benoit Parnaudeau (Transport Cohérence) qui pointe à près de 300 milles de la tête de course. L’activité de ces dépressions en Atlantique pourrait ainsi favoriser l’arrivée des premiers Class40 dès samedi prochain 4 août au matin.
Le Roux lorgne vers le Fastnet
Loin devant, c’est un Erwan Le Roux tout en maîtrise qui caracole à moins de 900 milles de l’arrivée en longues glissades à plus de 20 nœuds. Il vient d’empanner, changer d’amure au vent arrière, bien calé au nord de l’anticyclone des Açores dans un fort flux d’ouest, pour entamer sa remontée vers la marque de parcours obligée du Fastnet, au sud de l’Irlande. Une petite bulle en villégiature entre Irlande et Saint-Malo empêche à l’heure où nous écrivons ces lignes de préciser son arrivée victorieuse avant mardi prochain en milieu de nuit. Son trimaran FenêtréA Cardinal 3 est le seul voilier de la classe Open à avoir pu, à la faveur d’un ralentissement contrôlé, se glisser dans les flux d’ouest qui bordent les zones de hautes pressions. Erik Nigon sur son multi Vers un Monde sans Sida commence tout juste à apercevoir le bout d’un long tunnel d’errance de 36 heures dans les miasmes de l’anticyclone. Il voit revenir sur lui le trimaran de 60 pieds Défi Saint-Malo Agglo de Gilles Lamiré. Le sprint de ces deux trimarans fort dissemblables sera l’une des curiosités à observer ces prochaines heures. Inscrit lui aussi dans cette classe Open, le monocoque de 50 pieds italien Vento di Sardegna d’Andrea Mura ne suit pas le même parcours que les multicoques. Il fait véritablement course, bien que dans un classement différent, avec les Class40 en route directe vers Saint-Malo. Andrea a aujourd’hui la satisfaction de constater qu’il est pour la première fois depuis le Saint-Laurent parvenu à doubler les véloces monocoques de 40 pieds.
Un leader peut en cacher un autre.
Après une semaine de course, l’heure est au bilan dans la catégorie des Class40. Une catégorie très loin d’être monotone à en juger par le nombre de changements en tête de la course. Depuis le départ de Québec, dimanche dernier, pas moins de 15 changements de leaders sont intervenus. Au classement du nombre de fois en tête, Aurélien Ducroz sur Latitude Neige -Longitude Mer occupe la première place avec 4 passages. Il est suivi par Fabrice Amedeo sur Geodis et Jörg Riechers sur Mare, 3 fois chacun. Stéphane Le Diraison sur IX Blue et Thierry Bouchard sur Comiris-Elior, ont quant à eux occupé deux fois la pôle position, tandis qu’un autre équipage est aussi passé une fois en tête, à savoir Sébastien Rogues sur Eole Generation - GDF SUEZ. Leader actuel au classement général provisoire et détenteur du titre, Halvard Mabire sur Campagne de France est le 7e monocoque à entrer dans ce club pas si fermé des leaders provisoires. 7 Class40 pour 15 changements, autant dire que l’animation sur le Saint-Laurent et sur ce début d’Atlantique est à son apogée, mais les positions actuelles des leaders positionnés sur un axe assez nord sud pourrait une nouvelle fois nous offrir une valse des positions. Le suspens reste entier entre 5 bateaux. Sur la zone Québec Percé du circuit 6 villes 6 bouées, 8 changements en tête de la flotte sont intervenus et depuis Percé, 7 changements.
Les changements de leaders à la loupe
. Latitude Neige-Longitude Mer (Meilleur départ)
. IX Blue (premier à La Malbaie)
. Geodis
. Comiris-Elior
. Latitude Neige-Longitude Mer (Premier à Rimouski)
. Eole Generation - GDF SUEZ (Premier à Matane)
. Latitude Neige-Longitude Mer
. Comiris-Elior
Mare (Premier à Saint-Anne-des-Monts, à Gaspé et à Percé)
. Latitude Neige-Longitude Mer
. Geodis (Premier au passage de Saint-Pierre et Miquelon)
. Mare
. Geodis
. IX Blue
. Mare
. Campagne de France
Ils nous disent….
Michel Kleinjans, Roaring Forty 2
« Hier soir, on fonçait sur les bancs « the Flemish Cap » ; le temps était un peu moins extrême mais avec 23/28kn par le travers, ça « gazait bien » et on était bien arrosé et trempé, le temps de se faire un casse-croute dans le feu rouge du carré du bateau avec les ingrédients qui nous ont été donnés par les Québécois, c' est à dire du pain « long life » mais façon artisanale, très bon mais assez difficile à couper en tranches avec nos couteaux pas adaptées, et du saucisson artisanal des Iles de la Madeleines. La scène me faisait penser à un mix d'un film de guerre genre « Das boot » et une peinture naturaliste. Un bon moment. Dehors, ça soufflait et le bateau sautait sur les vagues qu'il rattrapait, c’était d'une magie telle qu’on n’arrête pas de faire ça. Pour l’heure, rien n’est joué et je pense qu’avec les prévisions actuelles, ça va être une arrivé groupée des 12 premiers bateaux, mais dans quel ordre? »
Benoit Parnaudeau, Transport Cohérence
« Nuit agitée sur Transport COHERENCE ; Une « dep » nous est arrivée dessus, nous avons donc eu 30 nœuds de SE. Nous étions donc au près à planter des pieux pendant que les amis devant cavalaient. Le pire dans cette histoire, c'est que cette « dep » continue de monter et donc devant ils n'auront pas ce vent. Ça se complique de plus en plus pour nous. En attendant nous sommes sous spi, le vent va progressivement adonner, le prochain choix tactique sera donc quand déclencher l'empannage. Celui la déterminera notre route à venir (plus nord ou plus sud). Sinon tout va bien à bord, on attend le couscous de Salva…
Ryan Breymaier, Mare
« Nous avons passé la mi-course. Et nous sommes enfin sur de bons rails. Ce n’est pas si facile quand vous avez à bord trois « cadors » de la Classe Mini spécialistes du Solitaire, car chacun d’eux a ses habitudes et prend seul ses décisions. Nous étions jusqu’alors comme un missile sans tête, rapide mais pas toujours dans la bonne direction. Mais à présent, tous les généraux se sont réunis et ont fixé le cap sur une seule et même destination, Saint-Malo. Beaucoup de près et d’allures de reaching nous attendent, ce qui convient parfaitement à notre bateau blessé et nous espérons couvrir un maximum de route avant les vents faibles de la Manche, qui ne seront pas à notre avantage avec notre bout-dehors amputé et notre spi élimé comme du papier à cigarette… »
Pour suivre la flotte : http://transat.korem.com/course
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C’était l’ambiance des grands jours sur les pontons de Port Olona. Même dans de belles conditions, le départ d’une course en solitaire est toujours chargé d’émotion. Pour les trois-quarts de la flotte, cette quatrième édition de Les Sables – Les Açores – Les Sables s’apparente à un parcours initiatique et ce, même pour des concurrents aguerris à d’autres joutes comme Damien Cloarec ou Aymeric Belloir (Tout le monde chante contre le cancer), transfuges du circuit Figaro. A l’heure de larguer les amarres, certains s’efforcent de faire bonne figure en blaguant pour masquer leur stress, bien des sourires se figent… D’autres, souvent les plus expérimentés, entrent dans leur bulle et sont déjà presque détachés du monde. Les plus optimistes ne masquent pas leur envie d’y être enfin. Car c’est bien de plaisir qu’il s’agit au final.
Les régatiers prennent le pouvoir
Sur la ligne de départ, mouillée dans le sud immédiat de la bouée du Nouch, le tempérament des régatiers a vite pris le dessus. Les deux compères Aymeric Belloir et Damien Cloarec étaient les plus prompts à se présenter à la bouée de bout de ligne suivi quelques mètres plus loin par Aymeric Chappellier, qui rappelait ainsi qu’il n’avait pas bouffé de la voile olympique pendant quatre ans pour rien. Rapidement les protos prenaient l’ascendant sur les bateaux de série et Aymeric Chappellier s’échappait sur la gauche du plan d’eau suivi comme son ombre par Milan Kolacek (Follow Me) et Antoine Rioux (Festival des Pains). En série Damien Cloarec trouvait rapidement les réglages pour battre à la régulière Aymeric Belloir, tandis que Justine Mettraux (Team Work), bien décalée au vent de la flotte semblait prendre l’ascendant sur ses adversaires.
A la bouée de dégagement, tous les favoris pointaient déjà aux avant-postes. Derrière le trio de tête en proto, Giancarlo Pedote (Prysmian) et Etienne Bertrand (Chasseur de Primes) collaient au train, quand les autres concurrents étaient déjà légèrement distancés. En série, les Nacira confirmaient leur potentiel de vitesse au près.
Une fois franchie la bouée de dégagement, toute la flotte s’est engagée dans un long bord de près bâbord amure, route à l’ouest-nord-ouest. Au moins pour les premières heures de course, l’intention commune est d’aller chercher un front peu actif qui se déplace depuis l’entrée de la Manche vers le littoral atlantique. Derrière ce front, le vent devrait basculer rapidement à l’ouest puis au nord-ouest. Mais auparavant, il aura fallu accepter une montée progressive de la force du vent jusqu’à 25 voire 30 nœuds. Rien d’insurmontable, mais dans ces conditions, la vie à bord d’un Mini devient vite infernale. Le bateau qui tape dans les vagues, l’humidité permanente, les exercices d’équilibriste qu’impose de faire chauffer une simple bouilloire d’eau, vont devenir le quotidien des solitaires pendant quelques jours.
Si la stratégie du début de course semble claire, la grande question va être de savoir jusqu’à quel moment, il faudra pousser ce bord vers l’ouest. Virer trop tôt, c’est prendre le risque de se faire engluer dans les calmes d’une petite cellule anticyclonique centrée sur la route, voire de ne pas pouvoir passer le cap Finisterre d’un seul bord. Trop tard, c’est devoir faire de la route en plus et par la suite, se faire surprendre par une poussée de la dorsale anticyclonique qui semble vouloir prendre ses aises dans l’est des Açores. A bord, les concurrents ne disposent plus comme information extérieure que de la diffusion du bulletin météorologique par la direction de course. Ils vont devoir composer avec les positions des centres d’action, dépressions, anticyclones et fronts, retrouver les réflexes de l’observation des nuages et du baromètre pour se faire une opinion. Enfin, le feeling et l’expérience sont eux aussi d’excellents aides à la décision. C’est aussi le charme des courses de 6,50m que de laisser encore une place aux jeux de la méninge et du hasard.
Passage à la bouée de dégagement :
En série :
1 - Damien Cloarec, (Damien Cloarec cherche sponsors)
2 - Aymeric Belloir, (Tout le monde chante contre le cancer)
3 - Justine Mettraux, (Team Work)
Les régatiers prennent le pouvoir
Sur la ligne de départ, mouillée dans le sud immédiat de la bouée du Nouch, le tempérament des régatiers a vite pris le dessus. Les deux compères Aymeric Belloir et Damien Cloarec étaient les plus prompts à se présenter à la bouée de bout de ligne suivi quelques mètres plus loin par Aymeric Chappellier, qui rappelait ainsi qu’il n’avait pas bouffé de la voile olympique pendant quatre ans pour rien. Rapidement les protos prenaient l’ascendant sur les bateaux de série et Aymeric Chappellier s’échappait sur la gauche du plan d’eau suivi comme son ombre par Milan Kolacek (Follow Me) et Antoine Rioux (Festival des Pains). En série Damien Cloarec trouvait rapidement les réglages pour battre à la régulière Aymeric Belloir, tandis que Justine Mettraux (Team Work), bien décalée au vent de la flotte semblait prendre l’ascendant sur ses adversaires.
A la bouée de dégagement, tous les favoris pointaient déjà aux avant-postes. Derrière le trio de tête en proto, Giancarlo Pedote (Prysmian) et Etienne Bertrand (Chasseur de Primes) collaient au train, quand les autres concurrents étaient déjà légèrement distancés. En série, les Nacira confirmaient leur potentiel de vitesse au près.
Une fois franchie la bouée de dégagement, toute la flotte s’est engagée dans un long bord de près bâbord amure, route à l’ouest-nord-ouest. Au moins pour les premières heures de course, l’intention commune est d’aller chercher un front peu actif qui se déplace depuis l’entrée de la Manche vers le littoral atlantique. Derrière ce front, le vent devrait basculer rapidement à l’ouest puis au nord-ouest. Mais auparavant, il aura fallu accepter une montée progressive de la force du vent jusqu’à 25 voire 30 nœuds. Rien d’insurmontable, mais dans ces conditions, la vie à bord d’un Mini devient vite infernale. Le bateau qui tape dans les vagues, l’humidité permanente, les exercices d’équilibriste qu’impose de faire chauffer une simple bouilloire d’eau, vont devenir le quotidien des solitaires pendant quelques jours.
Si la stratégie du début de course semble claire, la grande question va être de savoir jusqu’à quel moment, il faudra pousser ce bord vers l’ouest. Virer trop tôt, c’est prendre le risque de se faire engluer dans les calmes d’une petite cellule anticyclonique centrée sur la route, voire de ne pas pouvoir passer le cap Finisterre d’un seul bord. Trop tard, c’est devoir faire de la route en plus et par la suite, se faire surprendre par une poussée de la dorsale anticyclonique qui semble vouloir prendre ses aises dans l’est des Açores. A bord, les concurrents ne disposent plus comme information extérieure que de la diffusion du bulletin météorologique par la direction de course. Ils vont devoir composer avec les positions des centres d’action, dépressions, anticyclones et fronts, retrouver les réflexes de l’observation des nuages et du baromètre pour se faire une opinion. Enfin, le feeling et l’expérience sont eux aussi d’excellents aides à la décision. C’est aussi le charme des courses de 6,50m que de laisser encore une place aux jeux de la méninge et du hasard.
Passage à la bouée de dégagement :
En série :
1 - Damien Cloarec, (Damien Cloarec cherche sponsors)
2 - Aymeric Belloir, (Tout le monde chante contre le cancer)
3 - Justine Mettraux, (Team Work)
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Les Sables Info
Les services de l’Etat sont mobilisés au quotidien pour assurer, dans les meilleures conditions, l’hébergement d’urgence des personnes sans abri, dont les demandeurs d’asile qui arrivent toujours plus nombreux dans le département. Toutes les personnes sans abri ou en détresse présentes sur le territoire doivent pouvoir accéder à un hébergement d’urgence leur permettant, de bénéficier de prestations assurant le gîte, le couvert, et l’hygiène ainsi qu’une 1ère évaluation médicale, psychique et sociale.
Dans ce contexte, un nombre très important de familles et de personnes isolées sont actuellement hébergées dans des structures financées par l’Etat, ce qui représente un total de 438 personnes hébergées au 27 juillet 2012 pour un financement Etat de près de 2 millions d’euros dont :
- 267 personnes étrangères, en cours de procédure de demande d’asile, hébergées dans le cadre du dispositif d’hébergement d’urgence spécifique aux demandeurs d’asile
- 131 personnes hébergées en Centres d’Accueil pour Demandeurs d’Asile (correspondant à la capacité maximale d’hébergement en CADA disponible en Vendée)
- 40 personnes hébergées dans des structures d’hébergement de droit commun (correspondant à une occupation à hauteur de 30% des capacités).
Cet accueil se réalise avec le précieux soutien d’associations conventionnées avec l’Etat : associations Passerelles de la Roche sur Yon, APSH des Sables d’Olonne et La Croisée de Fontenay le Comte.
Actuellement, les capacités d’accueil en Vendée pour assurer les situations d’urgence sont saturées, compte tenu d’une part de l’afflux important des demandeurs et, d’autre part, de l’occupation du parc par nombre de personnes en situation irrégulière, qui ont donc vocation à quitter le territoire. Dans ce contexte, les partenariats que nouent les services de l’Etat avec les bailleurs sociaux sont indispensables pour augmenter les capacités d’accueil.Pour exemple, une famille composée de 6 personnes arrivée en mai 2012 et prise en charge par l’association Passerelles va pouvoir bénéficier d’un logement stable très prochainement grâce au concours de Vendée habitat. Cela illustre le fait que tous les acteurs, institutionnels et associatifs, agissent sans relâche et en étroite coordination, dans l’intérêt des familles, pour trouver des solutions et ainsi offrir un accueil adapté.
Les questions relatives à la gestion de la demande d’asile sont beaucoup trop lourdes et sensibles pour donner lieu à instrumentalisation. Pour leur part, les services de l’Etat, avec leurs partenaires associatifs, sont pleinement mobilisés par la recherche des meilleures solutions dans le strict respect du droit et dans la totale conscience de la dimension humaine des situations qu’ils ont à connaître. Leur conscience professionnelle, leur engagement et leur dévouement ne peuvent être mis en cause.
Dans ce contexte, un nombre très important de familles et de personnes isolées sont actuellement hébergées dans des structures financées par l’Etat, ce qui représente un total de 438 personnes hébergées au 27 juillet 2012 pour un financement Etat de près de 2 millions d’euros dont :
- 267 personnes étrangères, en cours de procédure de demande d’asile, hébergées dans le cadre du dispositif d’hébergement d’urgence spécifique aux demandeurs d’asile
- 131 personnes hébergées en Centres d’Accueil pour Demandeurs d’Asile (correspondant à la capacité maximale d’hébergement en CADA disponible en Vendée)
- 40 personnes hébergées dans des structures d’hébergement de droit commun (correspondant à une occupation à hauteur de 30% des capacités).
Cet accueil se réalise avec le précieux soutien d’associations conventionnées avec l’Etat : associations Passerelles de la Roche sur Yon, APSH des Sables d’Olonne et La Croisée de Fontenay le Comte.
Actuellement, les capacités d’accueil en Vendée pour assurer les situations d’urgence sont saturées, compte tenu d’une part de l’afflux important des demandeurs et, d’autre part, de l’occupation du parc par nombre de personnes en situation irrégulière, qui ont donc vocation à quitter le territoire. Dans ce contexte, les partenariats que nouent les services de l’Etat avec les bailleurs sociaux sont indispensables pour augmenter les capacités d’accueil.Pour exemple, une famille composée de 6 personnes arrivée en mai 2012 et prise en charge par l’association Passerelles va pouvoir bénéficier d’un logement stable très prochainement grâce au concours de Vendée habitat. Cela illustre le fait que tous les acteurs, institutionnels et associatifs, agissent sans relâche et en étroite coordination, dans l’intérêt des familles, pour trouver des solutions et ainsi offrir un accueil adapté.
Les questions relatives à la gestion de la demande d’asile sont beaucoup trop lourdes et sensibles pour donner lieu à instrumentalisation. Pour leur part, les services de l’Etat, avec leurs partenaires associatifs, sont pleinement mobilisés par la recherche des meilleures solutions dans le strict respect du droit et dans la totale conscience de la dimension humaine des situations qu’ils ont à connaître. Leur conscience professionnelle, leur engagement et leur dévouement ne peuvent être mis en cause.
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Romuald Maufras
- C&A
Dernière Démarque avant Triomphe, Ils sont deux (+1), Ils sont beaux (sauf un), Ils sont grands (sauf une), Ils ont une fan (Sophie), Et ils vont vous montrer ce qu'ils ont en rayon humour dégriffé et délire de qualité à un prix compétitif !"
- Eric brulé
décide de rejoindre la civilisation pour nous proposer un univers décalé et teinté de cynisme où se mêle un jeune dépressif, un maquereau roi de la pub ou encore un conférencier dingue de curling.
- Romuald Maufras
a vécu des vacances qui tournent mal, reçu des cadeaux d’anniversaires grotesques et croisé des messieurs « je sais tout » ringards. Quoi de mieux qu’un stand-up sur-vitaminé et des personnages à côté de la plaque pour en rigoler ?
- Aurel dont la verticalité surpasse difficilement le mètre soixante, s'est récemment décidé à devenir un "rigolo", après avoir tentée une carrière de philosophe, d'écrivain, de poète et de basketteur. Cet étourdi aime rire de tout et de n'importe quoi.
Prix libre.
Vendredi 27 juillet 2012, Tour d'arundel - La Chaume à partir de 21h00.
En cas d'intempéries les spectacles sont déplacés à l'auditorium des Sables.
Renseignements : 06 16 28 62 28.
Dernière Démarque avant Triomphe, Ils sont deux (+1), Ils sont beaux (sauf un), Ils sont grands (sauf une), Ils ont une fan (Sophie), Et ils vont vous montrer ce qu'ils ont en rayon humour dégriffé et délire de qualité à un prix compétitif !"
- Eric brulé
décide de rejoindre la civilisation pour nous proposer un univers décalé et teinté de cynisme où se mêle un jeune dépressif, un maquereau roi de la pub ou encore un conférencier dingue de curling.
- Romuald Maufras
a vécu des vacances qui tournent mal, reçu des cadeaux d’anniversaires grotesques et croisé des messieurs « je sais tout » ringards. Quoi de mieux qu’un stand-up sur-vitaminé et des personnages à côté de la plaque pour en rigoler ?
- Aurel dont la verticalité surpasse difficilement le mètre soixante, s'est récemment décidé à devenir un "rigolo", après avoir tentée une carrière de philosophe, d'écrivain, de poète et de basketteur. Cet étourdi aime rire de tout et de n'importe quoi.
Prix libre.
Vendredi 27 juillet 2012, Tour d'arundel - La Chaume à partir de 21h00.
En cas d'intempéries les spectacles sont déplacés à l'auditorium des Sables.
Renseignements : 06 16 28 62 28.
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Les Sables d'Olonne Info
Après un énorme succès à LA BAULE et à l'île de NOIRMOUTIER, le cirque fait escale après 2 années d' absence à Talmont-Saint-Hilaire à côté de l'Aquarium 7ème continent jusqu'au 19 août 2012 .
« Le Grand cirque Claudio ZAVATTA » fait parti des plus grands cirques de France et même d’Europe avec ses 40 gros convois, plus d'une cinquantaine d’animaux et un chapiteau de 1500 places : "Nous sommes une petite ville et une cinquantaine de personnes travaillent au sein du cirque" explique Didier Prein, dresseur de Fauves.
Un show international de plus de 2 heures vous est présenté entièrement nouveau : numéros aériens, équilibriste avec poignard et épée, animaliers avec l’un des plus importants défilés d’exotiques en Europe (autruches, zèbres, chameaux, dromadaires, zébu nain, lamas et autres spécimens des plus rares) et la cavalerie du cirque Claudio ZAVATTA. Sans oublier Marco Mariani, le célèbre clown venu du Portugal connu dans le monde entier.
Vous assisterez à une formidable prestation de l’incroyable dresseur Didier PREIN seul face à l’un des plus grands groupes de lions en Europe (11 fauves) dont la star du cirque, Brian le lion blanc aux yeux bleus qui pèse 300 kilos (Unique en France) : "Quand je rentre dans la cage aux lions, je risque ma vie à chaque fois. J'ai appris à les connaître depuis qu'ils sont petits, ils ont tous un nom et quand je m'adresse à l'un d'entre-eux je m'avance vers lui et je lui parle" indique Didier.
Ne manquez pas en exclusivité « LES JUNIOR’S’ et leur extraordinaire numéro de rollers.
Tous les ingrédients sont donc réunis pour vous offrir l’un des meilleurs programmes à l’heure actuelle.
Dates des représentations :
- VENDREDI 20 JUILLET A 20 H 30,
- SAMEDI 21 JUILLET A 15 H 30 & 18 H 00,
- DIMANCHE 22 JUILLET A 15 H 30 & 18 H 00,
- LUNDI 23 JUILLET A 20 H 30,
- MARDI 24 JUILLET A 18 H 00,
- MERCREDI 25 JUILLET A 10 H 30 & 16 h 00,
- JEUDI 26 JUILLET A 18 H 00,
- VENDREDI 27 JUILLET A 10 H 30 & 20 H 30,
- SAMEDI 28 JUILLET A 15 H 30 & 18 H 00,
- DIMANCHE 29 JUILLET A 15 H 30 & 18 H 00,
- LUNDI 30 JUILLET A 20 H 30,
- MARDI 31 JUILLET A 18 H 00.
Renseignement au 06 07 79 23 92.
ZOO : Visite toute la journée à partir de 10 h 30 – 2 € par personne.
Réservation des places aux caisses du cirque à partir de 10 h 30 -12 h 00 et de 14 h 00 -18 h 30.
Un show international de plus de 2 heures vous est présenté entièrement nouveau : numéros aériens, équilibriste avec poignard et épée, animaliers avec l’un des plus importants défilés d’exotiques en Europe (autruches, zèbres, chameaux, dromadaires, zébu nain, lamas et autres spécimens des plus rares) et la cavalerie du cirque Claudio ZAVATTA. Sans oublier Marco Mariani, le célèbre clown venu du Portugal connu dans le monde entier.
Vous assisterez à une formidable prestation de l’incroyable dresseur Didier PREIN seul face à l’un des plus grands groupes de lions en Europe (11 fauves) dont la star du cirque, Brian le lion blanc aux yeux bleus qui pèse 300 kilos (Unique en France) : "Quand je rentre dans la cage aux lions, je risque ma vie à chaque fois. J'ai appris à les connaître depuis qu'ils sont petits, ils ont tous un nom et quand je m'adresse à l'un d'entre-eux je m'avance vers lui et je lui parle" indique Didier.
Ne manquez pas en exclusivité « LES JUNIOR’S’ et leur extraordinaire numéro de rollers.
Tous les ingrédients sont donc réunis pour vous offrir l’un des meilleurs programmes à l’heure actuelle.
Dates des représentations :
- VENDREDI 20 JUILLET A 20 H 30,
- SAMEDI 21 JUILLET A 15 H 30 & 18 H 00,
- DIMANCHE 22 JUILLET A 15 H 30 & 18 H 00,
- LUNDI 23 JUILLET A 20 H 30,
- MARDI 24 JUILLET A 18 H 00,
- MERCREDI 25 JUILLET A 10 H 30 & 16 h 00,
- JEUDI 26 JUILLET A 18 H 00,
- VENDREDI 27 JUILLET A 10 H 30 & 20 H 30,
- SAMEDI 28 JUILLET A 15 H 30 & 18 H 00,
- DIMANCHE 29 JUILLET A 15 H 30 & 18 H 00,
- LUNDI 30 JUILLET A 20 H 30,
- MARDI 31 JUILLET A 18 H 00.
Renseignement au 06 07 79 23 92.
ZOO : Visite toute la journée à partir de 10 h 30 – 2 € par personne.
Réservation des places aux caisses du cirque à partir de 10 h 30 -12 h 00 et de 14 h 00 -18 h 30.
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Les Sables Info
Après le gros coup de frein qui a provoqué un impressionnant regroupement de la flotte hier, au niveau du Cap Breton, les concurrents de la Québec - Saint Malo ont retrouvé du vent et enroulent ce vendredi l'île de Saint Pierre et Miquelon avant de s'élancer pour de bon sur l'Atlantique. Le Team Groupe Picoty pointe en 14e position à 20 milles des premiers... Il reste un océan à traverser.

Crédit photo : Bertrand Duquenne
Après les vitesses moyennes de 1 à 3 nœuds enregistrées hier, les équipages de la Québec - Saint Malo évoluent à nouveau à 9 - 10 nœuds ce vendredi matin en contournant l'île de Saint Pierre et Miquelon. Le Team Groupe Picoty, flashé à 10 nœuds ce matin, devrait atteindre ce dernier point de passage obligatoire à la mi-journée.
Acharnement payant
Le Saint-Laurent n'a pas franchement réussi à Jacques Fournier, Jean-Christophe Caso et le skipper de l'Imoca Akéna Vérandas, Arnaud Boissières, mais l'équipage Limousin n'a pourtant eu de cesse de batailler et manœuvrer à chaque caprice du vent pour optimiser la route et la vitesse de leur bateau.
Cet acharnement leur a permis d'exploiter au mieux le passage de la flotte, hier, dans une véritable bulle sans vent, qui a stoppé net la progression des leaders, permettant ainsi au peloton de fondre sur eux... à 15 - 17 nœuds, sous spi !
« La nuit fut très combattive, ne lâchant rien et passant toutes les voiles en revu du Code 5, Code 0, Solent, retour à spinnaker, puis l'inverse, etc., etc., etc. Bilan, quelque 80 milles gagnés en moins de 24 heures sur les bateaux de tête et un regroupement dans un rayon de 20 milles de plus des 2 tiers de la flotte.
Pourquoi ? Et bien une zone de dévent sous Terre Neuve dû à un petit centre dépressionnaire. Le jeu est à nouveau ouvert. L'ensemble des bateaux est tombé dans cette zone et nul ne sait, je pense, comment il va en sortir », expliquait Jacques Fournier, hier soir.
Bye bye l'Amérique, bonjour l'Atlantique
Cette première partie de la Québec Saint Malo aura donc été fidèle à sa réputation : effets de sites et pièges météo à répétition, suspens et rebondissement permanent dans les classements... Après 5 jours de course, dont un passé au ralenti, à la recherche du moindre souffle d'air, la course va prendre une toute autre tournure. Plus de passages obligatoires, plus d'île ou de cap à contourner, plus de courants, plus de Beluga pour compagnons de route : place à la transat !
Les trois complices de la Picoline, jusqu'ici quasi en permanence sur le qui-vive pour enchaîner les manœuvres et décider de la bonne tactique à court terme à adopter, vont pouvoir mettre en place un rythme de quart digne de ce nom, réfléchir à d'éventuelles grandes options, adopter une gestion océanique de la vie à bord...
Acharnement payant
Le Saint-Laurent n'a pas franchement réussi à Jacques Fournier, Jean-Christophe Caso et le skipper de l'Imoca Akéna Vérandas, Arnaud Boissières, mais l'équipage Limousin n'a pourtant eu de cesse de batailler et manœuvrer à chaque caprice du vent pour optimiser la route et la vitesse de leur bateau.
Cet acharnement leur a permis d'exploiter au mieux le passage de la flotte, hier, dans une véritable bulle sans vent, qui a stoppé net la progression des leaders, permettant ainsi au peloton de fondre sur eux... à 15 - 17 nœuds, sous spi !
« La nuit fut très combattive, ne lâchant rien et passant toutes les voiles en revu du Code 5, Code 0, Solent, retour à spinnaker, puis l'inverse, etc., etc., etc. Bilan, quelque 80 milles gagnés en moins de 24 heures sur les bateaux de tête et un regroupement dans un rayon de 20 milles de plus des 2 tiers de la flotte.
Pourquoi ? Et bien une zone de dévent sous Terre Neuve dû à un petit centre dépressionnaire. Le jeu est à nouveau ouvert. L'ensemble des bateaux est tombé dans cette zone et nul ne sait, je pense, comment il va en sortir », expliquait Jacques Fournier, hier soir.
Bye bye l'Amérique, bonjour l'Atlantique
Cette première partie de la Québec Saint Malo aura donc été fidèle à sa réputation : effets de sites et pièges météo à répétition, suspens et rebondissement permanent dans les classements... Après 5 jours de course, dont un passé au ralenti, à la recherche du moindre souffle d'air, la course va prendre une toute autre tournure. Plus de passages obligatoires, plus d'île ou de cap à contourner, plus de courants, plus de Beluga pour compagnons de route : place à la transat !
Les trois complices de la Picoline, jusqu'ici quasi en permanence sur le qui-vive pour enchaîner les manœuvres et décider de la bonne tactique à court terme à adopter, vont pouvoir mettre en place un rythme de quart digne de ce nom, réfléchir à d'éventuelles grandes options, adopter une gestion océanique de la vie à bord...
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Les Sables Info

Passage au large de Saint-Pierre et Miquelon - Campagne de France - Havard Mabire - Copyright : Jean-Christophe L'Espagnol
Saint-Pierre dans l’archipel de Saint-Pierre et Miquelon a connu cette nuit l’effervescence annoncée avec le passage entre hier soir 20 heures (française) et minuit d’une quinzaine de concurrents de la Transat Québec Saint-Malo. Fabrice Amédéo (Geodis) et ses compères Armel Tripon, Loïc Le Garrec et Cyril de La Motte Rouge n’ont pas boudé ni leur plaisir ni leur satisfaction en embouquant en tête et peu avant l’heure du journal télévisé en métropole la Passe à Henry, petit bras de mer entre Saint-Pierre et l’îlot du Grand Colombier. Si c’est bien Stéphane Le Diraison et son IXBlue qui inscrivent leur nom en seconde position sur les tablettes de la direction de course en parant un peu plus nord et seulement 6 minutes plus tard cette ultime marque avant le grand Atlantique, le deuxième au classement général ce matin n’est autre que le Normand Halvard Mabire (Campagne de France) rapide à glisser dès le passage de l’archipel sous ses concurrents. Il précède dorénavant d’une petite dizaine de milles Thierry Bouchard (Comiris-Elior). Les leaders d’hier Joerg Riechers (Mare) et Aurélien Ducroz (Latitude Neige - Longitude Mer) sont respectivement 4ème et 7ème à 12 et 19 milles d’Amédéo.
Les choix de route sous Terre-Neuve bouleversent on le voit de nouveau les classements, dans un vent d’ouest d’une quinzaine de nœuds qui propulsent, qui au nord-est, qui au sud-est, les Class40 à bonne vitesse, plus de 14 nœuds pour certains, en Atlantique.
Erwan Le Roux et FenêtréA Cardinal poursuivent sans encombre leur cavalier seul dans l’est de Terre-Neuve. Avec plus de 130 milles d’avance sur Erik Nigon (Vers un Monde sans Sida), Le Roux est toujours en mesure de prétendre concurrencer le temps référence sur ce parcours établi par Franck-Yves Escoffier en 2008 en un peu plus de 11 jours. Gilles Lamiré et son trimaran de 60 pieds Défi Saint-Malo Agglo est aux trousses d’Erik Nigon et espère un Atlantique plus clément pour lui que le Saint-Laurent. L’Italien Andrea Mura s’est offert la satisfaction de parer à bord de son 50 pieds Vento di Sardegna devant la flotte des Class40 la marque de Saint-Pierre. Tout reste cependant à faire pour l’équipage Italien repris ce matin par Amédéo et Mabire, lui qui met un point d’honneur à entrer avant les 40 pieds à Saint-Malo.
Les cinq premiers Class40 à Saint-Pierre
1 Geodis à 17H54 TU (par la passe à Henry)
2 IXBlue 18H00TU
3 Eole Generation - GDF SUEZ 18H10 TU (par la passe à Henry)
4 Campagne de France 18H55 TU
5 Latitude Neige – Longitude Mer 19H50 TU (passe à Henry)
Pour suivre la flotte : http://transat.korem.com/course
Téléchargez les dernières positions : içi
Les choix de route sous Terre-Neuve bouleversent on le voit de nouveau les classements, dans un vent d’ouest d’une quinzaine de nœuds qui propulsent, qui au nord-est, qui au sud-est, les Class40 à bonne vitesse, plus de 14 nœuds pour certains, en Atlantique.
Erwan Le Roux et FenêtréA Cardinal poursuivent sans encombre leur cavalier seul dans l’est de Terre-Neuve. Avec plus de 130 milles d’avance sur Erik Nigon (Vers un Monde sans Sida), Le Roux est toujours en mesure de prétendre concurrencer le temps référence sur ce parcours établi par Franck-Yves Escoffier en 2008 en un peu plus de 11 jours. Gilles Lamiré et son trimaran de 60 pieds Défi Saint-Malo Agglo est aux trousses d’Erik Nigon et espère un Atlantique plus clément pour lui que le Saint-Laurent. L’Italien Andrea Mura s’est offert la satisfaction de parer à bord de son 50 pieds Vento di Sardegna devant la flotte des Class40 la marque de Saint-Pierre. Tout reste cependant à faire pour l’équipage Italien repris ce matin par Amédéo et Mabire, lui qui met un point d’honneur à entrer avant les 40 pieds à Saint-Malo.
Les cinq premiers Class40 à Saint-Pierre
1 Geodis à 17H54 TU (par la passe à Henry)
2 IXBlue 18H00TU
3 Eole Generation - GDF SUEZ 18H10 TU (par la passe à Henry)
4 Campagne de France 18H55 TU
5 Latitude Neige – Longitude Mer 19H50 TU (passe à Henry)
Pour suivre la flotte : http://transat.korem.com/course
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