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La Transat Québec Saint-Malo 8ème du nom, d’ores et déjà destinée à demeurer dans les annales pour son intensité et l’incertitude de ses conclusions, entre dans la phase cruciale et décisive de son dénouement. Derrière Erwan Le Roux (FenêtréA Cardinal 3) triomphateur hier en classe Open, ses deux principaux protagonistes en multicoques se livrent un furieux duel de vitesse à l’entrée de la Manche. Erik Nigon sur son vaillant « petit » trimaran de 50 pieds Vers un Monde sans Sida provoque le trimaran de 60 pieds du Malouin Gilles Lamiré Défi Saint-Malo Agglo depuis un épique passage cette nuit bord à bord au large du Fastnet. Les deux hommes sont attendus ce soir à l’heure du journal de 20 heures dans un ordre que Dame Fortune n’a pas encore décidé. Attendu lui aussi ces prochaines heures, mais plus probablement demain matin, l’Italien Andrea Mura (Vento di Sardegna), seul protagoniste à courir sur un monocoque de 50 pieds, cravache pour tenir le pari qu’il s’est fixé, entrer dans Saint-Malo avant les concurrents de la Class40. Ces derniers nous offrent un final de toute beauté. Leader depuis trois jours, le Normand Halvard Mabire (Campagne de France) et ses équipiers Miranda Merron et Christian Bouroullec, se sont impitoyablement défaits de tous leurs adversaires hier encore accrochés à leurs basques. Tous ? Sauf un peut-être. Le redoutable Allemand Jörg Riechers qui tente le tout pour le tout à l’approche de Land’s End, pointe occidentale de la Cornouaille anglaise, en se décalant sous le vent de Mabire pour se donner le meilleur angle de vent susceptible de lui permettre de déborder son adversaire avant les remparts de Saint-Malo. Verdict de ce combat des chefs de la Transat, demain vendredi à partir de 17 heures (Française).
Riechers joue son va-tout
Nous laisserons aux adversaires directs d’Halvard Mabire, les Richers, Rogues, Amedeo et consort, le soin de délivrer les qualificatifs qui siéent le mieux à la performance du Normand et de son Campagne de France sur cette Transat dont il est le tenant du titre. Les chiffres et les faits ne cessent d’étonner, car face à la fureur et la tonitruance des talents lancés à ses trousses, force est de constater que le Class40 aux couleurs des Maîtres Laitiers du Cotentin n’a cessé, au pire, de maintenir les écarts, au mieux, d’en « rajouter une couche » à chaque occasion offerte par les forts vents d’ouest qui secouent toujours la flotte. Mabire semble ce soir débarrassé des menaces personnifiées par Sébastien Rogues (Eole Generation-GDF SUEZ) et Fabrice Amedeo (Geodis) relégués à 66 et 82 milles, et qui affichent heure après heure des vitesses inférieures à celles du Pogo 40 2S vert et blanc. Jörg Richers, et son équipage « All Star » constitué de Sam Manuard, Rémi Aubrun et Ryan Breymaier semblent ce soir les seuls en capacité de revenir sur le Normand, à condition toutefois que le vent d’ouest qui prend à l’approche de la Bretagne une forte tendance à l’ouest-sud-ouest, ne vienne annihiler la jolie manœuvre réalisée cette nuit par Mare, venu sur une route très nord effectuer un dernier empannage destiné à lui offrir à la faveur d’un meilleur angle de vent, une vitesse de rapprochement supérieure. Mais la rotation du vent sur la droite de Campagne de France rétablit cet après-midi la parité entre les deux voiliers et c’est avec le plus faible des écarts, mais toujours bien en grand leader qu’Halvard Mabire pourrait demain en fin d’après-midi venir signer un historique doublé dans la grande classique océanique entre Québec et Saint-Malo.
Mano a mano entre trimarans
Après avoir navigué bien seuls sur l’Atlantique, c’est désormais un mano a mano extraordinaire qui s’engage entre Défi Saint-Malo Agglo et Vers un Monde sans Sida pour la deuxième place dans la catégorie Open. Depuis le 31 juillet dernier les routes de ces deux trimarans se sont enfin recroisées à la faveur de Gilles Lamiré (Défi Saint-Malo Agglo) qui arrive tant bien que mal à contenir les assauts d’Erik Nigon (Vers un Monde sans Sida). Les deux skippers ont franchi de concert et en plein milieu de la nuit, l’ultime marque de parcours, à savoir le rocher du Fastnet. Depuis ce petit bout d’Irlande au large de la magnifique île et le passage entre les îles Scilly et la pointe de l’Angleterre, la route semble désormais bien dégagée pour ces deux protagonistes dont la dernière ETA prévoit une arrivée à Saint-Malo aux alentours de 19h30 en ce jeudi 2 août. Avec moins de 100 milles à parcourir et un écart entre les deux trimarans de 3,4 petits milles, les jeux sont loin d’être faits et le suspens est garanti jusqu’à la fin. Cependant, Erik Nigon semble tenter un petit décalage dans l’est, certainement pour essayer de faire l’extérieur et bénéficier d’un peu plus de pression sur la fin. Après 11 jours de course, le scénario est parfait pour les terriens, mais le stress de ces marins qui après avoir affronté des conditions épouvantables aux abords du Fastnet est très certainement à son maximum.
Andrea Mura demain matin à Saint-Malo
Un stress qui doit aussi peser sur les épaules de l’équipage transalpin de Vento di Sardegna qui ne cesse de regarder dans le rétroviseur. En effet, le retour très, voir trop rapide d’Halvard Mabire sur le Class40 Campagne de France, contraint les Italiens à pousser encore plus la machine car l’objectif principal de cet équipage est bel et bien d’arriver premier monocoque à Saint-Malo. Au coude à coude depuis le départ de Québec, dimanche 22 juillet, Vento di Sardegna d’Andrea Mura n’a réussi à creuser un léger écart qu’après une semaine de course et bataille ferme pour conserver ce décalage. La réponse de ce magnifique duel, vendredi dans la journée. Que ce soit un trimaran de 60 ou 50 pieds, en monocoque de 50 ou 40 pieds, le spectacle que nous offrent ces 103 marins est digne des plus grands films hollywoodiens et les malouins pourront acclamer bien haut la prestation de ces hommes et de ces femmes qui depuis maintenant 11 jours nous font vibrer de bonheur.
Les mots du jour
L’équipage de Groupe Picoty
« Whaou !!! Quelle nuit. On s'attendait à une nuit difficile et bien nous avons été servis. Vent de 40 nœuds, très grosse mer. La garde-robe est descendue progressivement avec affallage du code 5 par 32 nœuds de vent en début de nuit. Ce fut une première difficulté avec un enroulement difficile et un affallage au forceps direct dans la cabine avant.
Remplacement par code 0, puis affallage code 0 remplacé par solent. Puis ensuite prise de 3 ris dans la grand-voile. La plus grosse difficulté fut l'empannage par 40 nœuds de vent. C'est très violent et très risqué pour le matériel
Difficile à la barre de tenir sa route tant la mer présentait des talus à franchir secouant bateau et équipage dans tous les axes. L'humidité est maxi avec un torrent de vagues se déversant dans le cockpit. J'ai pour ma part (jack) revêtu ma combinaison de survie pour barrer. C'est pas très esthétique mais plus confortable. Évidemment très peu de sommeil et ce matin nous sommes un peu dans le rouge.
Petit visite dans le mât de JC ce matin pour évacuer un morceau de notre latte de GV cassé depuis St Pierre et Miquelon qui risquait d'abîmer le mât et faire difficulté pour lâcher les ris de GV. Ce matin la mer est toujours grosse avec un vent retombant à 30 nœuds. La bagarre est toujours intense et le moindre relâchement se traduit à chaque classement par des milles perdus ou gagner.
A tous les niveaux de la course des combats intenses se livre pour une place au classement.
C'est vraiment chaud. Bises de l'équipage »
Ryan Breymaier, Mare
« Notre empannage s’est parfaitement déroulé la nuit dernière. On a ainsi trouvé beaucoup de vent, avec un bon angle au vent sur tribord, et on avance bien depuis. Chacun à bord attendait avec anxiété les classements du matin, et à présent, le calme s’est installé sur l’équipage, dont le seul objectif est d’aller aussi vite possible pour finir la course.
Nous sommes toujours le bateau le plus nord de la flotte. Et cela nous surprend. Nous pensions que Campagne de France allait lui aussi empanner comme nous. Nous avons eu le luxe de choisir l’instant de notre empannage et on l’a fait juste après le dernier classement, afin de bénéficier de 8 heures de liberté. Nous espérons que Halvard « butte un peu », et ralentit au vent arrière, ou même qu’il empanne, nous permettant de le rattraper un peu.
Ceci dit, ils (Campagne de France) réalisent une superbe course. Cette course ne sera pas terminée avant le passage de ligne… »
Pierre-Yves Lautrou, Partouche
« Oui, c'est ce qu'on se disait, voilà quelques minutes à la relève de quart : grand ciel bleu, la cavalcade sous gennak (envoyé hier soir, finalement) un peu moins intense à la faveur d'une molle temporaire, et voilà tout l'équipage réuni autour d'un plat de pâtes au soleil - ce qui nous change des lyophals avalés en ciré à la lueur de la frontale...
Un répit bienvenu : comme pour le reste de la flotte, à bord de Partouche, ça tape, ça roule, ça tangue, ça surfe, bref, ça dépote vers Saint-Malo et ça n'est pas fini. Le vent vient ainsi de remonter au-dessus de 25 nœuds. Notre problématique à nous est de préserver le dernier spi (le petit) qui nous reste pour le finish en Manche. Et de bien choisir, comme tout le monde, le timing de l'empannage final vers la maison, qui promet d'être sportif.
Pour le reste, on profite du spectacle grandiose de l'océan, le Grand Océan. Du lever au coucher du soleil, c'est un privilège rare que de venir jouer au milieu de ces éléments. Et la nuit. La nuit confine au sublime : pas besoin de frontale, vous naviguez sous la pleine lune qui joue avec les nuages et les vagues. Et je vais vous dire : les tickets pour ce show-là ne se trouvent pas au marché noir. Faut juste venir les chercher sur place...
NB : by the way, gardez-moi donc un flacon du lait normand avec lequel Halvard Mabire a été élevé, ça m'intéresse pour plus tard... »
Retrouvez toutes les informations sur les arrivées sur : http://www.transatquebecstmalo.com/
Riechers joue son va-tout
Nous laisserons aux adversaires directs d’Halvard Mabire, les Richers, Rogues, Amedeo et consort, le soin de délivrer les qualificatifs qui siéent le mieux à la performance du Normand et de son Campagne de France sur cette Transat dont il est le tenant du titre. Les chiffres et les faits ne cessent d’étonner, car face à la fureur et la tonitruance des talents lancés à ses trousses, force est de constater que le Class40 aux couleurs des Maîtres Laitiers du Cotentin n’a cessé, au pire, de maintenir les écarts, au mieux, d’en « rajouter une couche » à chaque occasion offerte par les forts vents d’ouest qui secouent toujours la flotte. Mabire semble ce soir débarrassé des menaces personnifiées par Sébastien Rogues (Eole Generation-GDF SUEZ) et Fabrice Amedeo (Geodis) relégués à 66 et 82 milles, et qui affichent heure après heure des vitesses inférieures à celles du Pogo 40 2S vert et blanc. Jörg Richers, et son équipage « All Star » constitué de Sam Manuard, Rémi Aubrun et Ryan Breymaier semblent ce soir les seuls en capacité de revenir sur le Normand, à condition toutefois que le vent d’ouest qui prend à l’approche de la Bretagne une forte tendance à l’ouest-sud-ouest, ne vienne annihiler la jolie manœuvre réalisée cette nuit par Mare, venu sur une route très nord effectuer un dernier empannage destiné à lui offrir à la faveur d’un meilleur angle de vent, une vitesse de rapprochement supérieure. Mais la rotation du vent sur la droite de Campagne de France rétablit cet après-midi la parité entre les deux voiliers et c’est avec le plus faible des écarts, mais toujours bien en grand leader qu’Halvard Mabire pourrait demain en fin d’après-midi venir signer un historique doublé dans la grande classique océanique entre Québec et Saint-Malo.
Mano a mano entre trimarans
Après avoir navigué bien seuls sur l’Atlantique, c’est désormais un mano a mano extraordinaire qui s’engage entre Défi Saint-Malo Agglo et Vers un Monde sans Sida pour la deuxième place dans la catégorie Open. Depuis le 31 juillet dernier les routes de ces deux trimarans se sont enfin recroisées à la faveur de Gilles Lamiré (Défi Saint-Malo Agglo) qui arrive tant bien que mal à contenir les assauts d’Erik Nigon (Vers un Monde sans Sida). Les deux skippers ont franchi de concert et en plein milieu de la nuit, l’ultime marque de parcours, à savoir le rocher du Fastnet. Depuis ce petit bout d’Irlande au large de la magnifique île et le passage entre les îles Scilly et la pointe de l’Angleterre, la route semble désormais bien dégagée pour ces deux protagonistes dont la dernière ETA prévoit une arrivée à Saint-Malo aux alentours de 19h30 en ce jeudi 2 août. Avec moins de 100 milles à parcourir et un écart entre les deux trimarans de 3,4 petits milles, les jeux sont loin d’être faits et le suspens est garanti jusqu’à la fin. Cependant, Erik Nigon semble tenter un petit décalage dans l’est, certainement pour essayer de faire l’extérieur et bénéficier d’un peu plus de pression sur la fin. Après 11 jours de course, le scénario est parfait pour les terriens, mais le stress de ces marins qui après avoir affronté des conditions épouvantables aux abords du Fastnet est très certainement à son maximum.
Andrea Mura demain matin à Saint-Malo
Un stress qui doit aussi peser sur les épaules de l’équipage transalpin de Vento di Sardegna qui ne cesse de regarder dans le rétroviseur. En effet, le retour très, voir trop rapide d’Halvard Mabire sur le Class40 Campagne de France, contraint les Italiens à pousser encore plus la machine car l’objectif principal de cet équipage est bel et bien d’arriver premier monocoque à Saint-Malo. Au coude à coude depuis le départ de Québec, dimanche 22 juillet, Vento di Sardegna d’Andrea Mura n’a réussi à creuser un léger écart qu’après une semaine de course et bataille ferme pour conserver ce décalage. La réponse de ce magnifique duel, vendredi dans la journée. Que ce soit un trimaran de 60 ou 50 pieds, en monocoque de 50 ou 40 pieds, le spectacle que nous offrent ces 103 marins est digne des plus grands films hollywoodiens et les malouins pourront acclamer bien haut la prestation de ces hommes et de ces femmes qui depuis maintenant 11 jours nous font vibrer de bonheur.
Les mots du jour
L’équipage de Groupe Picoty
« Whaou !!! Quelle nuit. On s'attendait à une nuit difficile et bien nous avons été servis. Vent de 40 nœuds, très grosse mer. La garde-robe est descendue progressivement avec affallage du code 5 par 32 nœuds de vent en début de nuit. Ce fut une première difficulté avec un enroulement difficile et un affallage au forceps direct dans la cabine avant.
Remplacement par code 0, puis affallage code 0 remplacé par solent. Puis ensuite prise de 3 ris dans la grand-voile. La plus grosse difficulté fut l'empannage par 40 nœuds de vent. C'est très violent et très risqué pour le matériel
Difficile à la barre de tenir sa route tant la mer présentait des talus à franchir secouant bateau et équipage dans tous les axes. L'humidité est maxi avec un torrent de vagues se déversant dans le cockpit. J'ai pour ma part (jack) revêtu ma combinaison de survie pour barrer. C'est pas très esthétique mais plus confortable. Évidemment très peu de sommeil et ce matin nous sommes un peu dans le rouge.
Petit visite dans le mât de JC ce matin pour évacuer un morceau de notre latte de GV cassé depuis St Pierre et Miquelon qui risquait d'abîmer le mât et faire difficulté pour lâcher les ris de GV. Ce matin la mer est toujours grosse avec un vent retombant à 30 nœuds. La bagarre est toujours intense et le moindre relâchement se traduit à chaque classement par des milles perdus ou gagner.
A tous les niveaux de la course des combats intenses se livre pour une place au classement.
C'est vraiment chaud. Bises de l'équipage »
Ryan Breymaier, Mare
« Notre empannage s’est parfaitement déroulé la nuit dernière. On a ainsi trouvé beaucoup de vent, avec un bon angle au vent sur tribord, et on avance bien depuis. Chacun à bord attendait avec anxiété les classements du matin, et à présent, le calme s’est installé sur l’équipage, dont le seul objectif est d’aller aussi vite possible pour finir la course.
Nous sommes toujours le bateau le plus nord de la flotte. Et cela nous surprend. Nous pensions que Campagne de France allait lui aussi empanner comme nous. Nous avons eu le luxe de choisir l’instant de notre empannage et on l’a fait juste après le dernier classement, afin de bénéficier de 8 heures de liberté. Nous espérons que Halvard « butte un peu », et ralentit au vent arrière, ou même qu’il empanne, nous permettant de le rattraper un peu.
Ceci dit, ils (Campagne de France) réalisent une superbe course. Cette course ne sera pas terminée avant le passage de ligne… »
Pierre-Yves Lautrou, Partouche
« Oui, c'est ce qu'on se disait, voilà quelques minutes à la relève de quart : grand ciel bleu, la cavalcade sous gennak (envoyé hier soir, finalement) un peu moins intense à la faveur d'une molle temporaire, et voilà tout l'équipage réuni autour d'un plat de pâtes au soleil - ce qui nous change des lyophals avalés en ciré à la lueur de la frontale...
Un répit bienvenu : comme pour le reste de la flotte, à bord de Partouche, ça tape, ça roule, ça tangue, ça surfe, bref, ça dépote vers Saint-Malo et ça n'est pas fini. Le vent vient ainsi de remonter au-dessus de 25 nœuds. Notre problématique à nous est de préserver le dernier spi (le petit) qui nous reste pour le finish en Manche. Et de bien choisir, comme tout le monde, le timing de l'empannage final vers la maison, qui promet d'être sportif.
Pour le reste, on profite du spectacle grandiose de l'océan, le Grand Océan. Du lever au coucher du soleil, c'est un privilège rare que de venir jouer au milieu de ces éléments. Et la nuit. La nuit confine au sublime : pas besoin de frontale, vous naviguez sous la pleine lune qui joue avec les nuages et les vagues. Et je vais vous dire : les tickets pour ce show-là ne se trouvent pas au marché noir. Faut juste venir les chercher sur place...
NB : by the way, gardez-moi donc un flacon du lait normand avec lequel Halvard Mabire a été élevé, ça m'intéresse pour plus tard... »
Retrouvez toutes les informations sur les arrivées sur : http://www.transatquebecstmalo.com/
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Les Sables Info
Histoire locale, passé maritime, architecture, anecdotes et curiosités...
Découvrez la ville des Sables d'Olonne et ses alentours sous un autre regard avec Priscilla, guide conférencière. du jeudi 2 au vendredi 10 août elle propose des balades commentées afin de connaître l'histoire du pays d'Olonne. Explorez ses quartiers, ses ports, ses monuments, ses anecdotes, son charme et ses recoins cachés...
- Vendredi 3 août à partir de 10h30 : Le bourg de la Chaume et ses petites ruelles. Balade commentée au coeur du bourg de la Chaume à la rencontre de l'architecture du quartier et de ses petites rues insolites.
- Mardi 7 août à partir de 14h30 : Les Sables d'olonne, la ville nouvelle, Les ports, le quartier du Passage, l'église Notre-Dame-de-Bon-Port, les Halles Centrales, le remblai, le début du tourisme balnéaire et ses villas...
- Mercredi 8 août à partir de 16h30 : Balade à vélo avec le véloo de la forêt. Au cours d'une randonnée de 2h00, partez à la découverte des marais d'Olonne et des petits villages de sauniers.
- Vendredi 10 août à partir de 10h30 : Le quartier du Passage, balade commentée dans l'ancien quartier pêcheur des Sables d'olonne.
Réservations à l'Office de Tourisme des Sables d'Olonne au 02 51 96 85 78.
Priscilla au 06 26 22 51 17.
Tarifs :
. Visites de 2h00 : adultes : 6 euros, enfants (6 - 12 ans) : 4 euros.
. Visites à vélo dans les marais d'Olonne : adultes 12 euros, enfants : 6 euros (visite guidée + prêt vélo).
- Vendredi 3 août à partir de 10h30 : Le bourg de la Chaume et ses petites ruelles. Balade commentée au coeur du bourg de la Chaume à la rencontre de l'architecture du quartier et de ses petites rues insolites.
- Mardi 7 août à partir de 14h30 : Les Sables d'olonne, la ville nouvelle, Les ports, le quartier du Passage, l'église Notre-Dame-de-Bon-Port, les Halles Centrales, le remblai, le début du tourisme balnéaire et ses villas...
- Mercredi 8 août à partir de 16h30 : Balade à vélo avec le véloo de la forêt. Au cours d'une randonnée de 2h00, partez à la découverte des marais d'Olonne et des petits villages de sauniers.
- Vendredi 10 août à partir de 10h30 : Le quartier du Passage, balade commentée dans l'ancien quartier pêcheur des Sables d'olonne.
Réservations à l'Office de Tourisme des Sables d'Olonne au 02 51 96 85 78.
Priscilla au 06 26 22 51 17.
Tarifs :
. Visites de 2h00 : adultes : 6 euros, enfants (6 - 12 ans) : 4 euros.
. Visites à vélo dans les marais d'Olonne : adultes 12 euros, enfants : 6 euros (visite guidée + prêt vélo).
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Les Sables Info
Des petites pièces qui allient la mélancolie du blues à l'efficacité de la pop. Le premier album d'Ornette, «Crazy», la place au rang des dignes représentants d'une pop moderne, féminine et racée. Aérien et solaire, des refrains qui accrochent le cerveau, du groove qui fait bouger les hanches et des mélodies ciselées qui vont droit au coeur. Tout est question d'équilibre.
Mentions légales (résidences, spectacle aidé, récompenses, etc.) : Spectacle soutenu par le fond d'action Sacem.
Gratuit.
Théatre de Verdure, promenade Lafargue Les Sables d'Olonne à partir de 21h30.
Téléphone : 02 51 23 16 00.
Mentions légales (résidences, spectacle aidé, récompenses, etc.) : Spectacle soutenu par le fond d'action Sacem.
Gratuit.
Théatre de Verdure, promenade Lafargue Les Sables d'Olonne à partir de 21h30.
Téléphone : 02 51 23 16 00.
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Les Sables Info
- Manuel Morin présente "Annus Linguis" (L'année de la langue). Fantaisiste à l'imagination taré mais jamais tari, il joue sur le sens et l'origine historique des mots et des expressions connues de tous. Un spectacle qui promet d'être drôle et ludique.
- Julien Abillard nous emmène dans l’humour potache. Le délire peut aller loin : un prêtre fan des années 80, un boucher sage-femme ou encore un camping militaire… Un brin moqueur, mais jamais méchant. Julien vous montrera qu’il n’y a pas que sa tête qui est drôle !
- Daniel camus puise son inspiration de ce qu’il observe du quotidien, alors tant qu’il y aura des choses à voir, il aura des choses à écrire. Ses professeurs l’ont encouragé dans ce sens «S’il mettait autant d’énergie dans son travail que dans le comique, il serait premier de la classe».
- Stéphane De Lucas ne s’est jamais pris au sérieux ! Pitre dans l’âme, c’est en 2010 qu’il décide enfin de fouler les planches. Il s’invente un univers, de situations improbables et de tranches de vie pittoresques où ses mésaventures se résument en une phrase : ça n’arrive qu’à lui !!!
Prix libre.
Vendredi 03 août, Tour d'arundel - La Chaume à partir de 21h00.
- Julien Abillard nous emmène dans l’humour potache. Le délire peut aller loin : un prêtre fan des années 80, un boucher sage-femme ou encore un camping militaire… Un brin moqueur, mais jamais méchant. Julien vous montrera qu’il n’y a pas que sa tête qui est drôle !
- Daniel camus puise son inspiration de ce qu’il observe du quotidien, alors tant qu’il y aura des choses à voir, il aura des choses à écrire. Ses professeurs l’ont encouragé dans ce sens «S’il mettait autant d’énergie dans son travail que dans le comique, il serait premier de la classe».
- Stéphane De Lucas ne s’est jamais pris au sérieux ! Pitre dans l’âme, c’est en 2010 qu’il décide enfin de fouler les planches. Il s’invente un univers, de situations improbables et de tranches de vie pittoresques où ses mésaventures se résument en une phrase : ça n’arrive qu’à lui !!!
Prix libre.
Vendredi 03 août, Tour d'arundel - La Chaume à partir de 21h00.
Balade contée à vélo avec Claudie la conteuse : des contes, de la musique et un brin de malice – spectacle tout public. Votre vélo vous transporte… ses mots vous font voyager… Les jeudis 2 et 16 août. Départ : 10h00. Retour : 12h30. Rendez-vous au local du Véloo de la Forêt, 19 route de la Forêt à Olonne sur mer.
Tarifs : 12€ (-12 ans : 8€ ) location de vélo incluse . Renseignements et réservations au 06 10 52 42 59 veloo ou 06 49 78 70 78 Claudie la conteuse.
Location Cycles Les Sables d’Olonne : www.veloodelaforet.fr
src="http://pagead2.googlesyndication.com/pagead/show_ads.js">
Tarifs : 12€ (-12 ans : 8€ ) location de vélo incluse . Renseignements et réservations au 06 10 52 42 59 veloo ou 06 49 78 70 78 Claudie la conteuse.
Location Cycles Les Sables d’Olonne : www.veloodelaforet.fr
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Les Sables Info
Ils la guettaient, cette rotation du vent. C’est aujourd’hui en début de matinée que les solitaires ont pu, dans un synchronisme presque parfait, virer de bord pour enfin mettre un peu de sud dans leur cap. Le mouvement, initié d’abord par les hommes du sud, a été suivi par le groupe de l’ouest qui a attendu que la bascule se fasse franchement pour virer de bord à son tour.Avantage nord. Comme au tennis, les hommes du nord ont pris un léger ascendant sur leurs adversaires, mais rien n’est encore vraiment joué. Car le scénario qui se dresse devant les étraves des Minis comporte encore quelques zones d’ombre propices à bien des rebondissements. Actuellement tout le monde pique vers le sud et s’apprête à passer entre dix et cent milles dans l’ouest du cap Finisterre. Ensuite, rien n’est encore vraiment écrit. Seule certitude, la route vers les Açores est encore longue. Pour l’heure, il semble bien qu’une dorsale assez faible veuille se constituer dans l’est de l’anticyclone des Açores. Dès lors le choix qui se pose aux coureurs est le suivant : soit cette langue anticyclonique se renforce et le salut viendra pour ceux qui seront passés dans son sud en espérant trouver des vents portants vers l’archipel. Soit, la circulation océanique au nord de l’anticyclone reprend le dessus et le seul vent que l’on pourra espérer trouver sera sur une route nord. Mais comment faire quand on est sans récepteur satellite, sans cartes météo ? Une seule solution, observer les évolutions du vent, les nuages et veiller très attentivement le baromètre qui risque d’être le meilleur juge de paix dans les prochains jours. En clair, il faut savoir attendre avant de prendre une décision qui aurait un caractère irrévocable.
Visiblement quelques uns n’ont pas ces états d’âme. Il y a d’abord ceux qui pour l’heure n’ont d’autre préoccupation que de pouvoir doubler la pointe de l’Espagne. C’est le cas de quelques concurrents qui n’ont pas pu ou su gagner suffisamment dans l’ouest à l’instar de Damien Audrain (Stered Lostek) ou Yoann Tricault (C-possible) en série. Ces deux-là emmènent respectivement un petit groupe dans leur sillage, mais ne devront leur salut qu’à un retour des vents au sud-sud-ouest ou à une accélération du vent le long des côtes de Galice. Même cas de figure en proto pour Etienne Bertrand (Chasseur de Primes) qui compte malgré tout plus de cent milles de retard sur Giancarlo Pedote (Prysmian) toujours leader. Benoît Marie (benoitmarie.com) semble avoir d’ores et déjà choisi son camp puisqu’il file sur une route plein sud à près de dix nœuds de moyenne, acceptant de perdre du gain au vent. A moins que le gaillard n’ait pas dévoilé un souci technique et qu’il compte s’arrêter pour réparer dans un port de la côte espagnole. S’il ne s’agit que d’un choix stratégique, Benoît est en bonne position pour gagner le prix de la radicalité audacieuse…
Pour les hommes du nord, la situation est plus simple. Bien calés au vent, ils peuvent voir venir. En fonction de la météo, ils pourront toujours ouvrir un peu les écoutes ou bien au contraire, décider de serrer le vent pour gagner dans l’ouest. C’est le pari qu’ont fait Milan Kolacek (Follow Me) et Aymeric Chappellier (La Tortue de l’Aquarium La Rochelle) qui comptent maintenant un écart latéral de près de 50 milles avec Giancarlo Pedote.
En série, le petit groupe qui se chicane sur la route nord a clairement pris l’ascendant sur le reste de la flotte. Les écarts sont toujours aussi serrés entre les quatre premiers. C’est bien connu la régate au contact est le meilleur aiguillon pour faire avancer son bateau.
Du côté des Sables d’Olonne, c’est donc l’abandon définitif pour Becky Scott (Artemis). La jeune Britannique, après avoir fait tourner des routages, a constaté qu’elle n’avait guère de chance d’arriver avant le 11 voire le 12 août à Horta pour un retour le 14. Naviguer en queue de flotte sans la proximité d’un bateau accompagnateur pour ne même pas profiter de l’escale n’est guère motivant… Becky s’est donc résolue à abandonner. C’est peut-être le même raisonnement que s’est tenu Julien Marcelet (Hissons les Voiles en Nord Pas-de-Calais) : depuis le milieu d’après-midi il fait route directe sur Les Sables d’Olonne. Avec les démâtages de Hugo Plantet (FT Marine) et Renaud Mary (www.runo.fr) c’est actuellement la flotte des bateaux de série qui paie le plus lourd tribut aux conditions difficiles rencontrées depuis le départ.
Classement au 31 juillet à 16h (TU+2)
Prototypes :
1 Prysmian – Giancarlo Pedote, à 1018,7 milles de l’arrivée
2 Follow Me – Milan Kolacek, à 0,7 milles
3 La Tortue de l’Aquarium La Rochelle – Aymeric Chappellier à 2,8 milles
4 Fondation terrevent.org – Nicolas Boidevezi, à 7,6 milles
5 benoitmarie.com – Benoît Marie, à 37,4 milles
Série :
1 Tout le Monde Chante contre le Cancer – Aymeric Belloir à 924,3 milles de l’arrivée
2 Team Work – Justine Mettraux, à 0,4 milles
3 Althing – Ian Lipinski, à 1,3 milles
4 Go 4 It – Simon Koster, à 2,1 milles
5 Groupe Accueil Négoce, à 7,4 milles
Facebook : https://www.facebook.com/#!/LesSablesLesAcores2012
Visiblement quelques uns n’ont pas ces états d’âme. Il y a d’abord ceux qui pour l’heure n’ont d’autre préoccupation que de pouvoir doubler la pointe de l’Espagne. C’est le cas de quelques concurrents qui n’ont pas pu ou su gagner suffisamment dans l’ouest à l’instar de Damien Audrain (Stered Lostek) ou Yoann Tricault (C-possible) en série. Ces deux-là emmènent respectivement un petit groupe dans leur sillage, mais ne devront leur salut qu’à un retour des vents au sud-sud-ouest ou à une accélération du vent le long des côtes de Galice. Même cas de figure en proto pour Etienne Bertrand (Chasseur de Primes) qui compte malgré tout plus de cent milles de retard sur Giancarlo Pedote (Prysmian) toujours leader. Benoît Marie (benoitmarie.com) semble avoir d’ores et déjà choisi son camp puisqu’il file sur une route plein sud à près de dix nœuds de moyenne, acceptant de perdre du gain au vent. A moins que le gaillard n’ait pas dévoilé un souci technique et qu’il compte s’arrêter pour réparer dans un port de la côte espagnole. S’il ne s’agit que d’un choix stratégique, Benoît est en bonne position pour gagner le prix de la radicalité audacieuse…
Pour les hommes du nord, la situation est plus simple. Bien calés au vent, ils peuvent voir venir. En fonction de la météo, ils pourront toujours ouvrir un peu les écoutes ou bien au contraire, décider de serrer le vent pour gagner dans l’ouest. C’est le pari qu’ont fait Milan Kolacek (Follow Me) et Aymeric Chappellier (La Tortue de l’Aquarium La Rochelle) qui comptent maintenant un écart latéral de près de 50 milles avec Giancarlo Pedote.
En série, le petit groupe qui se chicane sur la route nord a clairement pris l’ascendant sur le reste de la flotte. Les écarts sont toujours aussi serrés entre les quatre premiers. C’est bien connu la régate au contact est le meilleur aiguillon pour faire avancer son bateau.
Du côté des Sables d’Olonne, c’est donc l’abandon définitif pour Becky Scott (Artemis). La jeune Britannique, après avoir fait tourner des routages, a constaté qu’elle n’avait guère de chance d’arriver avant le 11 voire le 12 août à Horta pour un retour le 14. Naviguer en queue de flotte sans la proximité d’un bateau accompagnateur pour ne même pas profiter de l’escale n’est guère motivant… Becky s’est donc résolue à abandonner. C’est peut-être le même raisonnement que s’est tenu Julien Marcelet (Hissons les Voiles en Nord Pas-de-Calais) : depuis le milieu d’après-midi il fait route directe sur Les Sables d’Olonne. Avec les démâtages de Hugo Plantet (FT Marine) et Renaud Mary (www.runo.fr) c’est actuellement la flotte des bateaux de série qui paie le plus lourd tribut aux conditions difficiles rencontrées depuis le départ.
Classement au 31 juillet à 16h (TU+2)
Prototypes :
1 Prysmian – Giancarlo Pedote, à 1018,7 milles de l’arrivée
2 Follow Me – Milan Kolacek, à 0,7 milles
3 La Tortue de l’Aquarium La Rochelle – Aymeric Chappellier à 2,8 milles
4 Fondation terrevent.org – Nicolas Boidevezi, à 7,6 milles
5 benoitmarie.com – Benoît Marie, à 37,4 milles
Série :
1 Tout le Monde Chante contre le Cancer – Aymeric Belloir à 924,3 milles de l’arrivée
2 Team Work – Justine Mettraux, à 0,4 milles
3 Althing – Ian Lipinski, à 1,3 milles
4 Go 4 It – Simon Koster, à 2,1 milles
5 Groupe Accueil Négoce, à 7,4 milles
Facebook : https://www.facebook.com/#!/LesSablesLesAcores2012
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Les Sables Info
Ils la guettaient, cette rotation du vent. C’est aujourd’hui en début de matinée que les solitaires ont pu, dans un synchronisme presque parfait, virer de bord pour enfin mettre un peu de sud dans leur cap. Le mouvement, initié d’abord par les hommes du sud, a été suivi par le groupe de l’ouest qui a attendu que la bascule se fasse franchement pour virer de bord à son tour.
Avantage nord. Comme au tennis, les hommes du nord ont pris un léger ascendant sur leurs adversaires, mais rien n’est encore vraiment joué. Car le scénario qui se dresse devant les étraves des Minis comporte encore quelques zones d’ombre propices à bien des rebondissements. Actuellement tout le monde pique vers le sud et s’apprête à passer entre dix et cent milles dans l’ouest du cap Finisterre. Ensuite, rien n’est encore vraiment écrit. Seule certitude, la route vers les Açores est encore longue. Pour l’heure, il semble bien qu’une dorsale assez faible veuille se constituer dans l’est de l’anticyclone des Açores. Dès lors le choix qui se pose aux coureurs est le suivant : soit cette langue anticyclonique se renforce et le salut viendra pour ceux qui seront passés dans son sud en espérant trouver des vents portants vers l’archipel. Soit, la circulation océanique au nord de l’anticyclone reprend le dessus et le seul vent que l’on pourra espérer trouver sera sur une route nord.
Mais comment faire quand on est sans récepteur satellite, sans cartes météo ? Une seule solution, observer les évolutions du vent, les nuages et veiller très attentivement le baromètre qui risque d’être le meilleur juge de paix dans les prochains jours. En clair, il faut savoir attendre avant de prendre une décision qui aurait un caractère irrévocable.
Finisterre dans la mire
Visiblement quelques uns n’ont pas ces états d’âme. Il y a d’abord ceux qui pour l’heure n’ont d’autre préoccupation que de pouvoir doubler la pointe de l’Espagne. C’est le cas de quelques concurrents qui n’ont pas pu ou su gagner suffisamment dans l’ouest à l’instar de Damien Audrain (Stered Lostek) ou Yoann Tricault (C-possible) en série. Ces deux-là emmènent respectivement un petit groupe dans leur sillage, mais ne devront leur salut qu’à un retour des vents au sud-sud-ouest ou à une accélération du vent le long des côtes de Galice. Même cas de figure en proto pour Etienne Bertrand (Chasseur de Primes) qui compte malgré tout plus de cent milles de retard sur Giancarlo Pedote (Prysmian) toujours leader. Benoît Marie (benoitmarie.com) semble avoir d’ores et déjà choisi son camp puisqu’il file sur une route plein sud à près de dix nœuds de moyenne, acceptant de perdre du gain au vent. A moins que le gaillard n’ait pas dévoilé un souci technique et qu’il compte s’arrêter pour réparer dans un port de la côte espagnole. S’il ne s’agit que d’un choix stratégique, Benoît est en bonne position pour gagner le prix de la radicalité audacieuse…
Position stratégique confortable
Pour les hommes du nord, la situation est plus simple. Bien calés au vent, ils peuvent voir venir. En fonction de la météo, ils pourront toujours ouvrir un peu les écoutes ou bien au contraire, décider de serrer le vent pour gagner dans l’ouest. C’est le pari qu’ont fait Milan Kolacek (Follow Me) et Aymeric Chappellier (La Tortue de l’Aquarium La Rochelle) qui comptent maintenant un écart latéral de près de 50 milles avec Giancarlo Pedote.
En série, le petit groupe qui se chicane sur la route nord a clairement pris l’ascendant sur le reste de la flotte. Les écarts sont toujours aussi serrés entre les quatre premiers. C’est bien connu la régate au contact est le meilleur aiguillon pour faire avancer son bateau.
Du côté des Sables d’Olonne, c’est donc l’abandon définitif pour Becky Scott (Artemis). La jeune Britannique, après avoir fait tourner des routages, a constaté qu’elle n’avait guère de chance d’arriver avant le 11 voire le 12 août à Horta pour un retour le 14. Naviguer en queue de flotte sans la proximité d’un bateau accompagnateur pour ne même pas profiter de l’escale n’est guère motivant… Becky s’est donc résolue à abandonner. C’est peut-être le même raisonnement que s’est tenu Julien Marcelet (Hissons les Voiles en Nord Pas-de-Calais) : depuis le milieu d’après-midi il fait route directe sur Les Sables d’Olonne. Avec les démâtages de Hugo Plantet (FT Marine) et Renaud Mary (www.runo.fr) c’est actuellement la flotte des bateaux de série qui paie le plus lourd tribut aux conditions difficiles rencontrées depuis le départ.
Classement au 31 juillet à 16h (TU+2)
Prototypes :
1 Prysmian – Giancarlo Pedote, à 1018,7 milles de l’arrivée
2 Follow Me – Milan Kolacek, à 0,7 milles
3 La Tortue de l’Aquarium La Rochelle – Aymeric Chappellier à 2,8 milles
4 Fondation terrevent.org – Nicolas Boidevezi, à 7,6 milles
5 benoitmarie.com – Benoît Marie, à 37,4 milles
Série :
1 Tout le Monde Chante contre le Cancer – Aymeric Belloir à 924,3 milles de l’arrivée
2 Team Work – Justine Mettraux, à 0,4 milles
3 Althing – Ian Lipinski, à 1,3 milles
4 Go 4 It – Simon Koster, à 2,1 milles
5 Groupe Accueil Négoce, à 7,4 milles
Mais comment faire quand on est sans récepteur satellite, sans cartes météo ? Une seule solution, observer les évolutions du vent, les nuages et veiller très attentivement le baromètre qui risque d’être le meilleur juge de paix dans les prochains jours. En clair, il faut savoir attendre avant de prendre une décision qui aurait un caractère irrévocable.
Finisterre dans la mire
Visiblement quelques uns n’ont pas ces états d’âme. Il y a d’abord ceux qui pour l’heure n’ont d’autre préoccupation que de pouvoir doubler la pointe de l’Espagne. C’est le cas de quelques concurrents qui n’ont pas pu ou su gagner suffisamment dans l’ouest à l’instar de Damien Audrain (Stered Lostek) ou Yoann Tricault (C-possible) en série. Ces deux-là emmènent respectivement un petit groupe dans leur sillage, mais ne devront leur salut qu’à un retour des vents au sud-sud-ouest ou à une accélération du vent le long des côtes de Galice. Même cas de figure en proto pour Etienne Bertrand (Chasseur de Primes) qui compte malgré tout plus de cent milles de retard sur Giancarlo Pedote (Prysmian) toujours leader. Benoît Marie (benoitmarie.com) semble avoir d’ores et déjà choisi son camp puisqu’il file sur une route plein sud à près de dix nœuds de moyenne, acceptant de perdre du gain au vent. A moins que le gaillard n’ait pas dévoilé un souci technique et qu’il compte s’arrêter pour réparer dans un port de la côte espagnole. S’il ne s’agit que d’un choix stratégique, Benoît est en bonne position pour gagner le prix de la radicalité audacieuse…
Position stratégique confortable
Pour les hommes du nord, la situation est plus simple. Bien calés au vent, ils peuvent voir venir. En fonction de la météo, ils pourront toujours ouvrir un peu les écoutes ou bien au contraire, décider de serrer le vent pour gagner dans l’ouest. C’est le pari qu’ont fait Milan Kolacek (Follow Me) et Aymeric Chappellier (La Tortue de l’Aquarium La Rochelle) qui comptent maintenant un écart latéral de près de 50 milles avec Giancarlo Pedote.
En série, le petit groupe qui se chicane sur la route nord a clairement pris l’ascendant sur le reste de la flotte. Les écarts sont toujours aussi serrés entre les quatre premiers. C’est bien connu la régate au contact est le meilleur aiguillon pour faire avancer son bateau.
Du côté des Sables d’Olonne, c’est donc l’abandon définitif pour Becky Scott (Artemis). La jeune Britannique, après avoir fait tourner des routages, a constaté qu’elle n’avait guère de chance d’arriver avant le 11 voire le 12 août à Horta pour un retour le 14. Naviguer en queue de flotte sans la proximité d’un bateau accompagnateur pour ne même pas profiter de l’escale n’est guère motivant… Becky s’est donc résolue à abandonner. C’est peut-être le même raisonnement que s’est tenu Julien Marcelet (Hissons les Voiles en Nord Pas-de-Calais) : depuis le milieu d’après-midi il fait route directe sur Les Sables d’Olonne. Avec les démâtages de Hugo Plantet (FT Marine) et Renaud Mary (www.runo.fr) c’est actuellement la flotte des bateaux de série qui paie le plus lourd tribut aux conditions difficiles rencontrées depuis le départ.
Classement au 31 juillet à 16h (TU+2)
Prototypes :
1 Prysmian – Giancarlo Pedote, à 1018,7 milles de l’arrivée
2 Follow Me – Milan Kolacek, à 0,7 milles
3 La Tortue de l’Aquarium La Rochelle – Aymeric Chappellier à 2,8 milles
4 Fondation terrevent.org – Nicolas Boidevezi, à 7,6 milles
5 benoitmarie.com – Benoît Marie, à 37,4 milles
Série :
1 Tout le Monde Chante contre le Cancer – Aymeric Belloir à 924,3 milles de l’arrivée
2 Team Work – Justine Mettraux, à 0,4 milles
3 Althing – Ian Lipinski, à 1,3 milles
4 Go 4 It – Simon Koster, à 2,1 milles
5 Groupe Accueil Négoce, à 7,4 milles
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