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La bulle anticyclonique a engendré un joyeux bazar dans les trajectoires des concurrents. Outre le coup de frein, chacun essaye d’avoir sa stratégie personnelle pour sortir du guêpier, subtil mélange entre vision tactique à moyen terme et opportunisme pour saisir les quelques risées qui émaillent le plan d’eau. Certains jouent au nord, d’autres partent au sud quand bien même ils auraient voulu monter en latitude. Personne ne fait vraiment ce qu’il veut, l’essentiel étant de sortir au plus vite de la bulle.
C’est le grand beau sur l’océan à l’approche des Açores où l’anticyclone, pour une fois, se montre fidèle à son image. Vents faibles, variables, et longue houle sont les ingrédients avec lesquels doivent composer les navigateurs. Ce genre de situation, souvent appréciée des équipages de croisière, après plusieurs jours de près dans du médium fort, est paradoxalement le drame des coureurs du large. Il faut traquer la moindre risée, rester concentré à l’extrême sur la marche du bateau, se protéger du soleil, garder l’esprit frais malgré un déficit de sommeil qu’on est en train d’aggraver. Car les milles que l’on peut gagner là comptent souvent double, voire triple. Justine Mettraux est en train d’en faire la démonstration. Arrêtée la première par la bulle anticyclonique, elle comptait alors un peu moins de vingt milles d’avance sur le peloton. Elle a su s’extirper au plus vite en conservant toujours un petit poil de vitesse et au classement de 16h, elle file de nouveau à bonne vitesse vers Horta et compte déjà trente milles d’avance sur des poursuivants toujours plantés dans la molle. A ce tarif, elle pourrait bien disposer d’un matelas d’une quarantaine de milles dès ce soir et, sauf surprise majeure, prendrait une option quasi certaine sur la première étape.
Gardez vous à droite, gardez vous à gauche
En proto, le quatuor d’hier semble bien s’être transformé en trio. L’option sud de Nicolas Boidevezi (Fondation terrevent.org) ne lui a pas rapporté grand chose, six milles en vingt-quatre heures. A 176 milles de l’arrivée, Nicolas possède près de quarante milles de retard sur Milan Kolacek (Follow Me) ce qui signifie qu’en moyenne, il devrait être plus rapide de 25% jusqu’à Horta pour espérer rivaliser. La logique mathématique ne plaide pas forcément en sa faveur, même si l’on sait que la navigation dans les petits airs aime parfois prendre des libertés avec les lois de la statistique.
En revanche, entre les trois rescapés des aléas du classement, rien n’est joué. Aymeric Chappellier (La Tortue de l’Aquarium La Rochelle) et Giancarlo Pedote (Prysmian) prennent en tenaille le leader à moins de 15 milles. Difficile pour Milan Kolacek de contrôler deux adversaires qui ont décidé de conserver leur décalage.
Compte à rebours ou métaphores épicuriennes
Derrière les leaders, tous les solitaires sont entrés à leur tour dans la bulle anticyclonique qui barrait la route. Autant pour la tête de flotte, la situation génère un stress évident, autant pour les autres, c’est l’impatience qui doit dominer. La course commence à être longue et les attardés doivent commencer à compter les jours d’escale qui leur seront alloués. Quand on possède une centaine de milles de retard sur la tête de la course, on sait qu’on n’ira pas jouer sur cette étape-là. Il faut alors une sacrée dose de philosophie pour goûter pleinement le plaisir d’être en mer dans des conditions presque idylliques. Alors, on commence à compter les milles, à faire les conversions en heures de course… Et pourtant. La meilleure des solutions c’est de savoir rester dans sa bulle, profiter du moment présent, rester concentré. « Carpe Diem » disait le poète. « Plus facile à dire qu’à faire, on aimerait t’y voir » auraient tendance à répondre, énervés, certains concurrents qui aimeraient bien rallier Horta au plus vite et pouvoir remettre mentalement les compteurs à zéro avant la deuxième étape.
Classement au 6 août à 16h (TU+2)
Prototypes :
1 Follow Me – Milan Kolacek, à 176,8 milles de l’arrivée
2 La Tortue de l’Aquarium La Rochelle – Aymeric Chappellier à 10 milles
3 Prysmian – Giancarlo Pedote, à 15 milles
4 Fondation terrevent.org – Nicolas Boidevezi, à 40,7 milles
5 benoitmarie.com – Benoît Marie, à 64,1 milles.
Série :
1 Team Work – Justine Mettraux, à 272,1 milles de l’arrivée
2 Tout le Monde Chante contre le Cancer – Aymeric Belloir, à 29,9 milles
3 Althing – Ian Lipinski, à 30 milles
4 Elect-Râ – Jonas Gerkens à 35,8 milles
5 Groupe Accueil Négoce – Clément Bouyssou, à 36,9 milles.
Gardez vous à droite, gardez vous à gauche
En proto, le quatuor d’hier semble bien s’être transformé en trio. L’option sud de Nicolas Boidevezi (Fondation terrevent.org) ne lui a pas rapporté grand chose, six milles en vingt-quatre heures. A 176 milles de l’arrivée, Nicolas possède près de quarante milles de retard sur Milan Kolacek (Follow Me) ce qui signifie qu’en moyenne, il devrait être plus rapide de 25% jusqu’à Horta pour espérer rivaliser. La logique mathématique ne plaide pas forcément en sa faveur, même si l’on sait que la navigation dans les petits airs aime parfois prendre des libertés avec les lois de la statistique.
En revanche, entre les trois rescapés des aléas du classement, rien n’est joué. Aymeric Chappellier (La Tortue de l’Aquarium La Rochelle) et Giancarlo Pedote (Prysmian) prennent en tenaille le leader à moins de 15 milles. Difficile pour Milan Kolacek de contrôler deux adversaires qui ont décidé de conserver leur décalage.
Compte à rebours ou métaphores épicuriennes
Derrière les leaders, tous les solitaires sont entrés à leur tour dans la bulle anticyclonique qui barrait la route. Autant pour la tête de flotte, la situation génère un stress évident, autant pour les autres, c’est l’impatience qui doit dominer. La course commence à être longue et les attardés doivent commencer à compter les jours d’escale qui leur seront alloués. Quand on possède une centaine de milles de retard sur la tête de la course, on sait qu’on n’ira pas jouer sur cette étape-là. Il faut alors une sacrée dose de philosophie pour goûter pleinement le plaisir d’être en mer dans des conditions presque idylliques. Alors, on commence à compter les milles, à faire les conversions en heures de course… Et pourtant. La meilleure des solutions c’est de savoir rester dans sa bulle, profiter du moment présent, rester concentré. « Carpe Diem » disait le poète. « Plus facile à dire qu’à faire, on aimerait t’y voir » auraient tendance à répondre, énervés, certains concurrents qui aimeraient bien rallier Horta au plus vite et pouvoir remettre mentalement les compteurs à zéro avant la deuxième étape.
Classement au 6 août à 16h (TU+2)
Prototypes :
1 Follow Me – Milan Kolacek, à 176,8 milles de l’arrivée
2 La Tortue de l’Aquarium La Rochelle – Aymeric Chappellier à 10 milles
3 Prysmian – Giancarlo Pedote, à 15 milles
4 Fondation terrevent.org – Nicolas Boidevezi, à 40,7 milles
5 benoitmarie.com – Benoît Marie, à 64,1 milles.
Série :
1 Team Work – Justine Mettraux, à 272,1 milles de l’arrivée
2 Tout le Monde Chante contre le Cancer – Aymeric Belloir, à 29,9 milles
3 Althing – Ian Lipinski, à 30 milles
4 Elect-Râ – Jonas Gerkens à 35,8 milles
5 Groupe Accueil Négoce – Clément Bouyssou, à 36,9 milles.
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Les Sables Info
Ortho ou loxodromie ? Toujours est-il que pour l’emporter sur cette Transat Québec Saint-Malo 2012, il fallait avoir une trajectoire parfaite, aller vite et arriver à préserver le matériel et les hommes. Halvard Mabire a parfaitement réussi à composer avec cette donne très précise et les poursuivants ont tous tenté, sans succès, de lui barrer la route. Depuis maintenant quelques minutes, plus aucun bateau n’est en course. Avec l’arrivée de Persévérance de Robert Patenaude, la ligne d’arrivée est désormais fermée et sur les 25 concurrents au départ, tous ont réussi cette belle traversée en direction du vieux continent.
Ils n’ont pas seulement remporté la 8e Transat Québec Saint-Malo en étant les plus rapides sur l’eau, ils ont tout simplement parcouru le moins de distance sur le fleuve Saint-Laurent et sur l’Atlantique. Halvard Mabire et Mirand Merron sur Campagne de France ont parcouru 3024 milles tandis que ses poursuivants directs à savoir Jörg Riechers sur Mare et Sébastien Rogue sur Eole Generation-GDF SUEZ cumulent 66 et 70 milles de plus. Ce qui représente plus de 6 heures de navigation à la vitesse moyenne de 10,18, moyenne sur l’Atlantique de Campagne de France. Une trajectoire quasi parfaite, tout du moins idéale pour s’imposer à Saint-Malo. Au tableau de ces milles parcourus, la palme de la distance revient à Aloys Le Claquin sur Jack in the Box en Class40 qui réalise un parcours de 3102 milles soit 74 milles de plus mais en classe Open c’est Georges Leblanc sur Océan Phénix qui parcours le plus de milles avec 3124 milles.
La Persévérance de Robert Patenaude
Ils y sont. Enfin ! Avec un temps de course de 14 jours 23 heures 25 minutes et 37 secondes, Robert Patenaude n’a pas à rougir de sa prestation sur cette course. En terminant 20e de la course, cet équipage québécois ferme la marche et marque la fin de Transat Québec Saint-Malo 2012. Traverser l’Atlantique Nord en 14 jours n’est pas anodin et cette prestation, avec rappelons-le un équipage composé de quelques amateurs, force aussi le respect. Bravo messieurs et merci pour cette belle course. Vous finissez 3e équipage québécois.
La Persévérance de Robert Patenaude
Ils y sont. Enfin ! Avec un temps de course de 14 jours 23 heures 25 minutes et 37 secondes, Robert Patenaude n’a pas à rougir de sa prestation sur cette course. En terminant 20e de la course, cet équipage québécois ferme la marche et marque la fin de Transat Québec Saint-Malo 2012. Traverser l’Atlantique Nord en 14 jours n’est pas anodin et cette prestation, avec rappelons-le un équipage composé de quelques amateurs, force aussi le respect. Bravo messieurs et merci pour cette belle course. Vous finissez 3e équipage québécois.
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Le Préfet de la Vendée a réuni mercredi 1er août le comité de gestion de l'eau, afin de faire un point sur les niveaux d'eau et les usages.
La pluviométrie, excédentaire depuis le mois d'avril, permet d'avoir le niveau de remplissage des retenues d'eau pour l'alimentation en eau potable le plus élevé de ces dix dernières années.
De même, les niveaux d'eau des nappes souterraines sont actuellement très largement supérieurs à la moyenne.
Même si les précipitations au cours du mois de juillet ont été globalement excédentaires sur l'ensemble du département, certains bassins versants n'ont pas reçu de pluies notables depuis la mi-juillet et les débits de plusieurs cours d'eau viennent de passer en dessous des seuils d'alerte ou de crise.
C'est pourquoi, pour préserver les milieux aquatiques, le Préfet de la Vendée a décidé d'interdire depuis le samedi 4 août 2012, l'ensemble des prélèvements dans les cours d'eau des bassins versants suivants :
- Boulogne
- Vie et Jaunay
- Auzance - Vertone - Ciboule
de maintenir l'interdiction de prélèvement entre 8h et 20h dans les cours d'eau du bassin des Maines et d'imposer cette même contrainte dans les bassins suivants :
- Lay non réalimenté
- Vendée amont
- Sèvre Niortaise et Autise.
Les manœuvres d'ouvrage sur ces secteurs, ainsi que celui du Lay réalimenté, sont soumises à l'accord préalable du service police de l'eau.
La pluviométrie, excédentaire depuis le mois d'avril, permet d'avoir le niveau de remplissage des retenues d'eau pour l'alimentation en eau potable le plus élevé de ces dix dernières années.
De même, les niveaux d'eau des nappes souterraines sont actuellement très largement supérieurs à la moyenne.
Même si les précipitations au cours du mois de juillet ont été globalement excédentaires sur l'ensemble du département, certains bassins versants n'ont pas reçu de pluies notables depuis la mi-juillet et les débits de plusieurs cours d'eau viennent de passer en dessous des seuils d'alerte ou de crise.
C'est pourquoi, pour préserver les milieux aquatiques, le Préfet de la Vendée a décidé d'interdire depuis le samedi 4 août 2012, l'ensemble des prélèvements dans les cours d'eau des bassins versants suivants :
- Boulogne
- Vie et Jaunay
- Auzance - Vertone - Ciboule
de maintenir l'interdiction de prélèvement entre 8h et 20h dans les cours d'eau du bassin des Maines et d'imposer cette même contrainte dans les bassins suivants :
- Lay non réalimenté
- Vendée amont
- Sèvre Niortaise et Autise.
Les manœuvres d'ouvrage sur ces secteurs, ainsi que celui du Lay réalimenté, sont soumises à l'accord préalable du service police de l'eau.
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Les Sables Info
Depuis le mardi 24 juillet, la lettre de fin d'enregistrement du dossier PAC et DPU 2012 est en ligne sur le site Télépac.
L'exploitant a 10 jours ouvrables pour vérifier l'exactitude des données : nombre et valeur prévisionnel unitaire des DPU pour les aides 2012 et le montant prévisionnel de l'aide découplée. Toute information erronée est à signaler à la DDTM, même après les 10 jours de délais de réponse. Une nouvelle foi, la FDSEA dénonce l'absence de courrier pour les exploitations qui n'ont pas accès à Internet de part la situation géographique de leur ferme, et pour ceux qui ne manipulent pas l'outil informatique. La DDTM a connaissance du nom des 4082 télédéclarants. La FDSEA demande de nouveau qu'un courrier dans tous les cas soit envoyé aux exploitants.
Par ailleurs, 50% des aides PAC surface et 80% des aides PMTVA, seront versés à partir du 16 octobre 2012.
http://www.agri85.fr
L'exploitant a 10 jours ouvrables pour vérifier l'exactitude des données : nombre et valeur prévisionnel unitaire des DPU pour les aides 2012 et le montant prévisionnel de l'aide découplée. Toute information erronée est à signaler à la DDTM, même après les 10 jours de délais de réponse. Une nouvelle foi, la FDSEA dénonce l'absence de courrier pour les exploitations qui n'ont pas accès à Internet de part la situation géographique de leur ferme, et pour ceux qui ne manipulent pas l'outil informatique. La DDTM a connaissance du nom des 4082 télédéclarants. La FDSEA demande de nouveau qu'un courrier dans tous les cas soit envoyé aux exploitants.
Par ailleurs, 50% des aides PAC surface et 80% des aides PMTVA, seront versés à partir du 16 octobre 2012.
http://www.agri85.fr
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Les Sables Info
Le cycliste Thomas Voeckler prendra sa revanche après avoir affronté pour la première fois de sa carrière un cheval qui fut plus rapide que lui en août 2011.

Pour cette nouvelle édition Thomas Voeckler sera accompagné du cycliste Vincent Jérôme et son adversaire va changer puisqu'il sera confronté au driver Anthony Barrier. Les deux sportifs de haut niveau vont donc courir l'un contre l'autre tout en respectant leurs domaines de prédilection, une course atypique qui opposera le vélo et le cheval.
La réunion de trot proposera 7 courses. Rendez-vous dès 18h30 à l'hippodrome de la Malbrande aux Sables d'Olonne. Le duel entre le cycliste et le driver aura lieu à partir de 21h10. Trois manches programmées mais deux suffiront peut-être.
La réunion de trot proposera 7 courses. Rendez-vous dès 18h30 à l'hippodrome de la Malbrande aux Sables d'Olonne. Le duel entre le cycliste et le driver aura lieu à partir de 21h10. Trois manches programmées mais deux suffiront peut-être.
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Il n’en fallait pas moins pour marquer d’une pierre blanche ce premier dimanche du mois d’août. Avec l’arrivée d’Éric Tabardel sur Bleu, très tôt ce matin et l’arrivée prévu ce soir du dernier monocoque de la classe Open à savoir, Océan Phénix de Georges Leblanc, les Québécois sont à l’honneur aujourd’hui. Il ne reste plus que 3 bateaux en course après l’arrivée ce midi d’Avis Immobilier de Louis Duc qui attend désormais sagement l’écluse de ce soir afin de trouver place aux côtés de ses camarades de jeu.
C’est aux premières lueurs de la journée, en ce premier dimanche d’août, que le monocoque québécois Bleu a fait son apparition au large de Saint-Malo. À 7h 20min et 8s Éric Tabardel et son équipage d’outre-Atlantique en finissaient enfin avec ce parcours exigeant qui aura nécessité la plus grande prudence, tout en essayant de coller au peloton de cette Transat Québec Saint-Malo. Avec un temps de course de 13 jours 14 heures et 8 secondes, Bleu se classe 16ème de l’épreuve, devant EDF Energies Nouvelles de David Augeix et Transport Cohérence de Benoit Parnaudeau. En terminant devant Georges Leblanc (Océan Phénix) et Robert Patenaude (Persévérance), Éric Tabardel est le premier Québécois à rallier le port de Saint-Malo. Une belle revanche après sa désillusion en 2008 à la suite d’une rupture de son mât. Il achève non seulement cette Transat avec les honneurs, mais il effectue sa première traversée de l’Atlantique en course.
« Cette course a été intense et humide pour cette première Transat Québec Saint-Malo. Le bateau Bleu n’a jamais été comparé à d’autres Class40 et de ce côté je suis très content des performances du bateau. J’étais très chanceux aussi au niveau de l’équipage d’avoir été entouré de Damien, Philippe et Alain. C’est sûr qu’on veut toujours arriver en meilleure position, mais il faut des meilleurs voiles et malheureusement on a perdu notre gennaker et notre solent plus quelques soucis avec notre petit spi. Le but était de finir avec tout notre équipage et le bateau en bon état. Je pense que de ce côté-là c’est mission accomplie. J’étais très content de voir que notre bateau qui a été mis à l’eau en 2007 pouvait tenir tête à des bateaux de nouvelles générations. Nous avons aussi été impressionnés par ses performances. Je ne savais pas à quoi m’attendre en terme de niveau. Le plateau était très élevé » analysait Éric Tabardel à son arrivée sur le Quai Duguay Trouin à Saint-Malo.
Lors de la vacation quotidienne, Louis Duc skipper d’Avis Immobilier franchissait à son tour la ligne d’arrivée. Avec un temps de course de 13 jours 18 heures 57 minutes et 11 secondes, le skipper et son équipage prennent la 18e place. Les deux prochains Class40 ne sont pas attendus avant demain. Pour Proximedia de Denis Van Weynbergh, c’est à 1h00 du matin le 6 août que la Transat prendra fin tandis que pour Persévérance de Robert Patenaude, il faudra attendre le début d’après-midi pour pouvoir l’accueillir et fermer la ligne de cette 8eédition de la Transat Québec Saint-Malo. Mais entre-temps, Georges Leblanc est attendu en fin d’après-midi à Saint-Malo. Le skipper et son équipage de 12 marins naviguent actuellement le long des Côtes-d'Armor avec Saint-Malo au bout de son étrave. Un sacré périple se refermera derrière Océan Phénix qui prendra la 5e place dans la classe Open.
« Cette course a été intense et humide pour cette première Transat Québec Saint-Malo. Le bateau Bleu n’a jamais été comparé à d’autres Class40 et de ce côté je suis très content des performances du bateau. J’étais très chanceux aussi au niveau de l’équipage d’avoir été entouré de Damien, Philippe et Alain. C’est sûr qu’on veut toujours arriver en meilleure position, mais il faut des meilleurs voiles et malheureusement on a perdu notre gennaker et notre solent plus quelques soucis avec notre petit spi. Le but était de finir avec tout notre équipage et le bateau en bon état. Je pense que de ce côté-là c’est mission accomplie. J’étais très content de voir que notre bateau qui a été mis à l’eau en 2007 pouvait tenir tête à des bateaux de nouvelles générations. Nous avons aussi été impressionnés par ses performances. Je ne savais pas à quoi m’attendre en terme de niveau. Le plateau était très élevé » analysait Éric Tabardel à son arrivée sur le Quai Duguay Trouin à Saint-Malo.
Lors de la vacation quotidienne, Louis Duc skipper d’Avis Immobilier franchissait à son tour la ligne d’arrivée. Avec un temps de course de 13 jours 18 heures 57 minutes et 11 secondes, le skipper et son équipage prennent la 18e place. Les deux prochains Class40 ne sont pas attendus avant demain. Pour Proximedia de Denis Van Weynbergh, c’est à 1h00 du matin le 6 août que la Transat prendra fin tandis que pour Persévérance de Robert Patenaude, il faudra attendre le début d’après-midi pour pouvoir l’accueillir et fermer la ligne de cette 8eédition de la Transat Québec Saint-Malo. Mais entre-temps, Georges Leblanc est attendu en fin d’après-midi à Saint-Malo. Le skipper et son équipage de 12 marins naviguent actuellement le long des Côtes-d'Armor avec Saint-Malo au bout de son étrave. Un sacré périple se refermera derrière Océan Phénix qui prendra la 5e place dans la classe Open.
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Les Sables Info
Depuis deux jours, la flotte des Minis progresse à raison de près de deux cents milles par jour pour les hommes de tête. Qui plus est, pour la première fois depuis le départ, les solitaires peuvent faire route directe vers l’archipel des Açores. Mais la course n’est pas jouée pour autant. Une bulle anticyclonique se développe sur la route des concurrents. Tassements des écarts et jeu de poker en vue pour les prochaines vingt-quatre heures.
Incertitude absolue en prototype et situation clarifiée en série… Les coureurs ne sont pas tous logés à la même enseigne à deux jours de l’arrivée. Si Justine Mettraux (Team Work) commence à avoir un petit wagon d’avance sur ses adversaires en série, tout peut encore arriver en prototype d’autant que l’écart latéral entre Aymeric Chappellier (La Tortue de l’Aquarium La Rochelle) au nord et Nicolas Boidevezi (Fondation terrevent.org) est de près de 120 milles. A l’approche de la bulle sans vent qui se profile devant leurs étraves, les solitaires vont avoir de quoi se torturer les neurones. Nord ou sud, c’est selon, mais il faudra impérativement éviter de se rapprocher trop de son centre et des calmes associés. Pour cela, deux indicateurs essentiels : la force et la direction du vent et le baromètre. L’interprétation des nuages est plus complexe dans le cas d’un centre anticyclonique. En gros, si le vent commence à basculer du nord vers le nord-est, cela signifie qu’il faut plonger au sud pour éviter le centre. A l’inverse, qu’il tourne au nord-ouest et il faudra tenter de contourner la bulle par le nord. Plus le vent mollira et plus il sera nécessaire d’incurver sa route vers l’extérieur. Le problème reste que l’évolution de ces centres anticycloniques est particulièrement volatile et que vérité du matin peut être mensonge l’après-midi.
Quatre places pour un podium
En proto, la lutte risque d’être âpre. Ils sont quatre, chacun sur sa route, pour tenter de décrocher la timbale. Milan Kolacek (Follow Me) reste encore en tête, mais il va devoir surveiller les attaques d’Aymeric Chappellier au nord et des deux duettistes du sud, Giancarlo Pedote (Prysmian) et Nicolas Boidevezi. Aymeric devrait attaquer l’archipel par le nord de Graciosa tandis que Nicolas pourrait être tenté de passer le sud de Pico, une option qui avait porté ses fruits en 2010 quand Jorg Riechers avait gagné la première étape.
On l’a dit, en série Justine Mettraux a de la marge. A moins de 400 milles de l’arrivée, elle possède plus de vingt milles d’avance sur ses poursuivants, soit un avantage de 5%. Ce n’est pas définitif, mais dans des conditions de vent stables, elle pourrait considérer qu’elle a, sauf accident, course gagnée. Mais la fin de course risque de promettre quelques surprises entre position de la cellule anticyclonique et pièges provoqués par les reliefs des îles. Autrement dit, si la navigatrice suisse a démontré jusqu’ici une maîtrise impressionnante de sa course, elle va devoir démontrer qu’elle aura su garder toute la lucidité nécessaire pour éviter les derniers obstacles. Ce n’est évidemment pas le type de problématique qui s’impose à Geoff Duniam (Mad Spaniel). Le navigateur australien, aussi placide qu’imposant, garde toujours bon moral malgré la défaillance de sa BLU, noyée par une vague dès le début de course. Pas de quoi décourager Geoff qui trouve son bonheur dans une navigation à l’ancienne, à tenter de décrypter les grains et faire la course avec les dauphins. L’aiguillon de la victoire ne pousse peut-être pas tous les concurrents, mais le plaisir d’être en mer ne se mesure pas seulement à la qualité des trajectoires. Faire sa course proprement, en trouvant le juste milieu entre le souhaitable et le possible est déjà une belle victoire qui suffirait au bonheur de beaucoup.
Classement au 5 août à 16h (TU+2)
Prototypes :
1 Follow Me – Milan Kolacek, à 267, 8 milles de l’arrivée
2 La Tortue de l’Aquarium La Rochelle – Aymeric Chappellier à 12 milles
3 Prysmian – Giancarlo Pedote, à 16,3 milles
4 Fondation terrevent.org – Nicolas Boidevezi, à 46,7 milles
5 benoitmarie.com – Benoît Marie, à 79,4 milles
Série :
1 Team Work – Justine Mettraux, à 385 milles de l’arrivée
2 Althing – Ian Lipinski, à 20,7 milles
3 Tout le Monde Chante contre le Cancer – Aymeric Belloir, à 27,6 milles
4 Groupe Accueil Négoce – Clément Bouyssou, à 29,2 milles
5 Go 4 It – Simon Koster, à 31 milles.
Quatre places pour un podium
En proto, la lutte risque d’être âpre. Ils sont quatre, chacun sur sa route, pour tenter de décrocher la timbale. Milan Kolacek (Follow Me) reste encore en tête, mais il va devoir surveiller les attaques d’Aymeric Chappellier au nord et des deux duettistes du sud, Giancarlo Pedote (Prysmian) et Nicolas Boidevezi. Aymeric devrait attaquer l’archipel par le nord de Graciosa tandis que Nicolas pourrait être tenté de passer le sud de Pico, une option qui avait porté ses fruits en 2010 quand Jorg Riechers avait gagné la première étape.
On l’a dit, en série Justine Mettraux a de la marge. A moins de 400 milles de l’arrivée, elle possède plus de vingt milles d’avance sur ses poursuivants, soit un avantage de 5%. Ce n’est pas définitif, mais dans des conditions de vent stables, elle pourrait considérer qu’elle a, sauf accident, course gagnée. Mais la fin de course risque de promettre quelques surprises entre position de la cellule anticyclonique et pièges provoqués par les reliefs des îles. Autrement dit, si la navigatrice suisse a démontré jusqu’ici une maîtrise impressionnante de sa course, elle va devoir démontrer qu’elle aura su garder toute la lucidité nécessaire pour éviter les derniers obstacles. Ce n’est évidemment pas le type de problématique qui s’impose à Geoff Duniam (Mad Spaniel). Le navigateur australien, aussi placide qu’imposant, garde toujours bon moral malgré la défaillance de sa BLU, noyée par une vague dès le début de course. Pas de quoi décourager Geoff qui trouve son bonheur dans une navigation à l’ancienne, à tenter de décrypter les grains et faire la course avec les dauphins. L’aiguillon de la victoire ne pousse peut-être pas tous les concurrents, mais le plaisir d’être en mer ne se mesure pas seulement à la qualité des trajectoires. Faire sa course proprement, en trouvant le juste milieu entre le souhaitable et le possible est déjà une belle victoire qui suffirait au bonheur de beaucoup.
Classement au 5 août à 16h (TU+2)
Prototypes :
1 Follow Me – Milan Kolacek, à 267, 8 milles de l’arrivée
2 La Tortue de l’Aquarium La Rochelle – Aymeric Chappellier à 12 milles
3 Prysmian – Giancarlo Pedote, à 16,3 milles
4 Fondation terrevent.org – Nicolas Boidevezi, à 46,7 milles
5 benoitmarie.com – Benoît Marie, à 79,4 milles
Série :
1 Team Work – Justine Mettraux, à 385 milles de l’arrivée
2 Althing – Ian Lipinski, à 20,7 milles
3 Tout le Monde Chante contre le Cancer – Aymeric Belloir, à 27,6 milles
4 Groupe Accueil Négoce – Clément Bouyssou, à 29,2 milles
5 Go 4 It – Simon Koster, à 31 milles.
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