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La course hommes des Jeux Olympiques de Londres vient de s'achever, le podium n'a pas réservé de surprise avec le sacre de l'anglais Alistair Brownlee devant l'espagnol Javier Gomez et le second anglais Jonathan Brownlee. Côté français, au terme d'une course extraordinaire David Hauss termine 4ème, Laurent Vidal 5ème et Vincent Luis 11ème. Les français nous ont fait rêver jusqu'au bout on ne peut que les féliciter !


Retour sur la 4 ème place de David Hauss aux Jeux Olympiques de Londres
12h30, le départ est donné devant une foule incroyable de spectateurs. La natation dans la Serpentine est très rapide, le slovaque Richard Varga imposant un rythme d'enfer. Six triathlètes se détachent en tête à la sortie d'eau : les deux frères Brownlee (GBR), Varga (SVK), Gomez (ESP), Fabian (ITA) et Vassiliev (RUS). Ils partent tous les 6 à vélos. Vincent sort 10ème de l'eau, David 18ème et Laurent 24ème. Ils se retrouvent tous les 3 dans le groupe de chasse qui reviendra sur la tête dans le 3ème tour vélo. Le groupe de tête se compose alors de 22 athlètes jusqu'à la dépose du vélo.

Vincent Luis effectue une transition éclair et sort premier du parc à vélo, Laurent et David en 7ème et 12ème position. La course à pied se déroule à l'avant sans suspense avec l'envol des frères Brownlee et de Gomez mais les français s'accrochent. Laurent et David font toute la course aux 4 et 5èmes places. Un espoir leur est donné au dernier tour à pied lorsque Jonathan Brownlee effectue sa pénalité de 15" pour être monté trop tôt sur son vélo. Il repart avec seulement 10 secondes d'avance sur les 2 français qui ne parviendront pas à combler l'écart. Au terme de cette course magnifique, David termine 4ème, Laurent Vidal 5ème et Vincent Luis 11ème.

C'est le meilleur résultat des français dans l'histoire des Jeux. On regrettera l'absence de classement par équipe dans lequel la France aurait décroché l'or haut la main !

La Vendée bien représentée aux Jeux en soutien à David Hauss et celui de l’équipe de France la délégation vendéenne est heureuse du résultat des athlètes Français mais surtout de la très belle 4ème place de David Hauss.

Un public massé sur le parcours

Les triathlètes Français et le comité de soutien conserveront à jamais le souvenir de ce magnifique triathlon suivi par plus de 200.000 personnes. «Le cadre, l'ambiance, c'était de la folie, ont à tous vibrés,» commente Luc Bouron Président du club Sablais, « Il s’agit d’un très bon résultat et cela représente le fruit d’un travail collectif, pour performer il faut être encadré correctement et la Fédération et tous ses organes ont donnés le meilleur d’eux-mêmes pour ce résultat qui à l’arrivée revient à l’équipe de France ». a dit Eric Brondy Président du Comité Départemental de Triathlon Vendée.

Philippe Lescure Président de la FFTRI « C’est une belle performance collective félicitations aux Vendéens »

Yannick MOREAU Maire d'Olonne sur Mer, Député de la Vendée littorale
"La superbe 4ème place obtenue par le sociétaire du club de triathlon des Sables d'Olonne David Hauss à l'épreuve olympique du triathlon ce jour au cœur de Londres est la juste récompense de nombreux sacrifices et d'un entraînement personnel intensif. C'est également la reconnaissance du niveau exceptionnel atteint par le club de triathlon des Sables d'Olonne qui confirme sa place parmi les meilleurs clubs de France et prouve que sa place de leader provisoire du championnat des clubs n'est pas usurpée."

Remerciement de David Hauss : "Pfffff... D’abord merci, merci à tous pour vos nombreux messages de soutien et d'encouragements, ils étaient mes moteurs d'avant course, vraiment. J'ai tout donné aujourd'hui et demeure fier de cette 4e place. Course après laquelle je cours depuis tant d'année... Félicitations à tous les athlètes et bien sûre les médaillés. J’espère que vous avez vibré sur le bord du parcours ou derrière votre télé.Pour moi ces moments restent inoubliables et grandiose.Merci à tout ce dont j'ai croisé la route un jour et qui ont fait de ce rêve une réalité."
Rédigé par Les Sables Info le Jeudi 9 Août 2012 à 09:59 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Thomas Voeckler, "le chouchou" préféré des vendéens a été accueilli comme un héros ce mercredi 8 août à l'hippodrome de la Malbrande aux Sables d'Olonne.


Thomas Voeckler, Vincent Jérôme et Anthony Barrier entourés des élus
Thomas Voeckler, Vincent Jérôme et Anthony Barrier entourés des élus
Un temps estival pour une course exceptionnelle
L'année dernière, Thomas Voeckler s'était incliné face à Eric Ruffin sur Othello Boubon. Le cycliste revenait prendre sa revanche à l'hippodrome la Malbrande ce mercredi 8 août face à Anthony Barrier, originaire de la Mayenne sur Quantum du Lupin, cheval de l'écurie Jean-Paul Marmion. Le coureur de l'équipe vendéenne Europcar était accompagné de Vincent Jérôme, l'un de ses coéquipiers.

Dans les deux premières manches, le meilleur grimpeur de France et le joker ont fait ex æquo en remportant tous deux une course : "J'ai fait une erreur de braquet" explique Thomas. Une troisième manche fut nécessaire afin de départager les concurrents. Elle fut décisive pour le cycliste puisqu'il termine vainqueur dans cette course amicale. Le cheval avait une forme extraordinaire mais semblait un peu énervé, ce qui lui causa la faute en s'écartant légèrement sur la piste de trot classique.

Thomas Voeckler a marqué les esprits du public, des élus et aussi des fans venus très nombreux pour l'encourager et l'acclamer : "C'est sympa de voir le public de façon décontracté" constate Thomas. En effet il est venu en coureur décontracté mais concentré car un programme chargé attend notre cycliste : une course en Italie, deux courses au Canada... "Je pense aux échéances avant de penser aux vacances".

Rédigé par Les Sables Info le Jeudi 9 Août 2012 à 09:28 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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« Qu’est ce que c’est bon d’arriver en tête… » Pour la première fois, le navigateur rochelais remporte une étape de course au large du circuit Mini. Cet habitué des places d’honneur n’avait jamais goûté le parfum de la victoire. Mais celle-ci, il ne la doit à personne. Auteur d’une course parfaitement maîtrisée, il a toujours su négocier avec justesse les différentes transitions qui ont émaillé le parcours.


La Tortue de l’Aquarium La Rochelle a passé la ligne à 21h10mn 23s
La Tortue de l’Aquarium La Rochelle a passé la ligne à 21h10mn 23s
Fatigué, mais heureux, terriblement heureux. Aymeric Chappellier ne boudait pas son plaisir sur les pontons d’Horta en recevant des mains du maire de Horta, Juan Castro, la traditionnelle bouteille de champagne. Malgré une course usante, Aymeric a su maintenir le bon rythme et a construit sa victoire dans les dernières vingt-quatre heures de course grâce à un décalage dans le nord de la flotte. Il touchait ainsi le premier la bascule des vents au nord-ouest et pouvait ainsi éviter les pièges des dévents des îles.

Giancarlo Pedote deuxième de la première étape

Le skipper de Prysmian a passé la ligne à 00h31mn15s (TU+2) et s'empare de la deuxième place de la première étape.

Son temps de course est de 9j 11h 29mn 15s à la vitesse moyenne de 5,59nds. L'écart avec est de 3h 20mn 52s sur le premier.

Milan Kolacek (Follow Me) complète le podium à 7h 19mn 31s (TU+2)

Nicolas Boidevezi (Fondation terrevent.org) finit quatrième à 7h 49mn 08s

Ils sont arrivés à trente minutes d’intervalle, l’un en ayant osé passer par le canal entre les îles de Pico et Sao Jorge, l’autre en ayant contourné Pico par le sud. Déception pour Nicolas Boidevezi qui espérait un meilleur résultat, sentiment d’avoir limité la casse pour Milan Kolacek, privé de BLU depuis le deuxième jour de course.

Les deux navigateurs ont accosté à Horta aux premières lueurs du jour. Contents d’en avoir fini avec une étape qualifiée de difficile sans être extrême, ils étaient partagés entre le plaisir d’être enfin arrivés aux Açores et la déception de voir l’écart important creusé par les deux premiers de l’étape. Il reste encore l’étape retour pour se refaire un moral tout neuf.



Rédigé par Les Sables Info le Mercredi 8 Août 2012 à 15:04 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Triathlon : David Hauss termine 4ème à Londres
Les Jeux Olympiques de Londres 2012 se poursuivent. Et en triathlon, il n’y aura pas de médaille pour le Vendéen David Hauss. Ce mardi 7 août 2012, il a échoué au pied du podium. Devancé par le Britannique Alistair Brownlee (médaille d’or), l’Espagnol Javier Gomez (médaille d’argent) et Jonathan Brownlee (médaille de bronze), le Sablais termine 4ème de l’épreuve.
Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Mardi 7 Août 2012 à 21:14 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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On ne le dit jamais assez : tant que la ligne d’arrivée n’est pas franchie, une course n’est jamais finie. Hier encore, Milan Kolacek (Follow Me) et Giancarlo Pedote (Prysmian) pensaient pouvoir se battre pour la première place. C’était sans compter le positionnement décalé dans le nord d’Aymeric Chappellier, qui recueille ici les fruits d’une navigation particulièrement inspirée depuis le départ des Sables d’Olonne. Savoir être au bon endroit est parfois encore plus efficace qu’aller vite.


Les Sables – Les Açores – Les Sables : Aymeric Chappellier (La Tortue de l’Aquarium La Rochelle) en passe d’emporter la première étape
Au point de 17 heures, Aymeric Chappellier filait en route directe vers la ligne d’arrivée à près de 7 nœuds quand Giancarlo Pedote se débattait dans un vent refusant, avant de pouvoir virer de bord vers l’ouest de l’île de Sao George. Derrière ces deux-là, Milan Kolacek ayant poussé son contre-bord pour éviter Terceira très loin dans le sud, se trouvait en position délicate, directement sous la menace de Nicolas Boidevezi (Fondation Terrevent.org). On savait que l’arrivée sur les îles pouvait redistribuer les cartes, Aymeric Chappellier l’a démontré de la meilleure des manières. Il pourrait être sur la ligne d’arrivée aux alentours de 21 heures (TU+2) soit en début de soirée aux Açores dont l’heure d’été est le temps universel. Les arrivées devraient se succéder une bonne partie de la nuit, mais nul doute que le skipper rochelais a su se placer au bon endroit au bon moment. Il lui reste juste à se garder des derniers pièges de l’archipel portugais, notamment de veiller à ne pas tomber dans les dévents de la côte est de Faial. Mais ça commence à sentir bon…

Série : le podium n’est pas joué

En Série, Justine Mettraux (TeamWork) continue son cavalier seul. En revanche la bagarre risque d’être serrée pour les places d’honneur. Aymeric Belloir (Tout le Monde Chante contre le Cancer) semble en excellente position en vue de la bascule des vents au nord-ouest. Pour la troisième place, tout devrait se jouer entre Ian Lipinski (Althing) et Clément Bouyssou (Groupe Accueil Négoce). Mais ils devront se méfier de Simon Koster (Go 4 It) et Damien Cloarec (Damien Cloarec cherche Sponsor) très bien placés au nord de la flotte. Une quinzaine de milles de retard ne constitue pas, à cette échelle, un handicap définitif et l’exemple de la Tortue inspirée est là pour le rappeler.

Pour le reste de la flotte, il va rester encore des milles à parcourir. La journée de mercredi et surtout celle de jeudi promettent des vents assez forts à forts et les dernières heures ne vont pas s’apparenter à une balade de santé. Plusieurs navigateurs ont d’ailleurs avoué des préoccupations techniques qui risquent de peser leur poids dans la gestion de cette fin de course. Ainsi Ian Lipinski et Clément Bouyssou doivent surveiller leur gréement, de même que Yoann Tricault (C-possible). D’autres ont signalé des bricoles multiples comme Arnaud Gentien (Zébulon) qui est aux prises avec un pilote récalcitrant. Enfin Geoff Duniam (Mad Spaniel) a vu son récepteur BLU noyé par une vague. Le seul concurrent anglophone encore en lice, ne peut donc plus recevoir la météo. Néanmoins, la direction de course continue de transmettre chaque jour imperturbablement les prévisions dans la langue de Shakespeare après la vacation française. Une mission est une mission.

Classement au 7 août à 18h (TU+2)

Prototypes :

1 La Tortue de l’Aquarium La Rochelle – Aymeric Chappellier à 33,2 milles de l’arrivée

2 Prysmian – Giancarlo Pedote, à 11,2 milles

3 Follow Me – Milan Kolacek, à 31,1 milles

4 Fondation terrevent.org – Nicolas Boidevezi, à 34,8 milles

5 benoitmarie.com – Benoît Marie, à 80,2 milles

Série :

1 Team Work – Justine Mettraux, à 123,1 milles de l’arrivée

2 Tout le Monde Chante contre le Cancer – Aymeric Belloir, à 27,7 milles

3 Althing – Ian Lipinski, à 31,1 milles

4 Groupe Accueil Négoce – Clément Bouyssou, à 38,5 milles

5 Elect-Râ – Jonas Gerkens à 42,8 milles.
Rédigé par Les Sables Info le Mardi 7 Août 2012 à 19:56 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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L’histoire de la Transat Québec Saint-Malo est intimement liée à l’histoire de la course au large depuis maintenant 28 ans. 28 années d’évolution des supports, qu’ils soient sur une ou plusieurs coques. 28 années de rencontres avec des marins hommes et femmes qui ont marqué l’histoire des grandes courses océaniques et qui ont tous aimé et animé ce parcours si atypique entre terre et mer, îles et mammifères. L’édition 2012 restera marquée par l’incroyable doublé d’Halvard Mabire sur Camapagne de France et le niveau très élevé dans cette Class40 qui a largement contribué au succès de cette 8e édition de la Transat Québec Saint-Malo.


Départ de la Transat Québec Saint Malo, Copyright : Stéphanie Cotnoir
Départ de la Transat Québec Saint Malo, Copyright : Stéphanie Cotnoir
Elle n’est pas une parenthèse dans le calendrier des courses océaniques, elle est « LA » Transat d'ouest en est. Piégeuse, exigeante, physique, belle et surprenante, les superlatifs ne manquent pas pour la décrire et il suffit de lire les messages envoyés par les marins pendant plus de 10 jours pour s’en rendre compte. Sitôt arrivés, ces mêmes marins trouvent même de nouveaux descriptifs afin de parler de cette grande classique. Avec 25 engagés dont 20 Class40, le niveau était au rendez-vous même si la classe Open a manqué de concurrence pour les Multi50. La Transat a toujours été le témoin des changements dans les modes de navigations, des Maxis trimarans et monocoques à la magnifique classe des ORMA en passant par la classe FICO, Multi50 et Class40. Il est fort à parier que de nouveaux supports lâcheront les chevaux sur le Saint-Laurent lors des prochaines éditions. Les modes et la crise changent la donne, mais la Transat Québec Saint-Malo offre cette opportunité à des armateurs et à des marins de toujours avoir cette fenêtre ouverte sur l’Atlantique.

Un succès populaire
De Québec à Saint-Malo en passant par La Malbaie, Rimouski, Matane, Sainte-Anne-des-Monts, Gaspé et Percé (Circuit, 6 villes 6 bouées) et, bien entendu, Saint-Pierre et Miquelon, les spectateurs ont accompagné l’ensemble des participants par des milliers d’applaudissements et d’encouragements. La proximité des marins avec les spectateurs a été l’un des points clés du succès à Québec et même Saint-Malo, en pleine saison estivale, a offert le meilleur accueil aux marins.

Sylvain Gagné, Président de Voile International Québec :
« Cette édition était déjà pour nous réussie au départ, avec un plateau de 25 bateaux cohérent, surtout en ces années de crise. Une arrivée groupée, de belles batailles, une traversée sans incident… les coureurs ont aimé le Saint-Laurent et apprécié la traversée de l'Atlantique avec de belles dépressions. Je suis aussi très heureux de la participation du public tant à Québec qu'à Saint-Malo. L'idée des « 6 bouées, 6 villes » a permis de mieux faire partager la course par le public le long du fleuve et les marins ont adoré. C'était un défi technique, mais les coureurs ont pu découvrir les richesses du fleuve, avec ses paysages et sa faune. Et puis cela aide aussi le public québécois à découvrir cette voile hauturière, et peut-être à créer des vocations. L'accueil à Saint-Malo est magnifique, donc oui ! Le succès sportif et public est au rendez-vous.
Le scénario de la course a effectivement redonné un certain lustre à cette grande classique. Les marins aiment cette transat. C'est là la garantie de la pérennité de la Transat Québec Saint-Malo.
Notre objectif est toujours d'avoir au départ le plus grand nombre de bateaux possibles. Les absents ont eu tort. Certaines classes vont peut-être revoir leur position. On va travailler pour présenter des flottes homogènes.
Le maillage entre Québec et Saint-Malo, la Bretagne doit être raffermie. Il faut continuer à travailler pour que les échanges entre le Québec et la Bretagne se multiplient.
»

D’un point de vue sportif
Inutile de revenir sur l’incroyable performance du très expérimenté Halvard Mabire sur Campagne de France et du très rapide Erwan Leroux sur son trimaran de 50 pieds FenêtréA Cardinal 3, car nous l’avons largement traité au fil des jours, mais l’un des points principaux et le niveau de préparation des équipages qui ont tous réussi, malgré quelques petits soucis mécaniques, à rejoindre Saint-Malo après plus de 3000 milles de course. 25 partants, 25 arrivées et des conditions mémorables pour une traversée express. L’Atlantique dans sa mansuétude à tout de même lâché une belle dépression afin d’ajouter cette pincée de poivre pour pimenter encore un peu plus la course.

Jean-Claude Maltais, directeur de course :
« Je suis très satisfait de l'épreuve. L'intérêt sportif était au rendez-vous. On a eu de belles arrivées, Erwan Le Roux bien sûr, mais aussi Halvard Mabire, le "vieux sage" pourchassé par les jeunots et qui a fini par leur damer le pion. Le Maître a donné la leçon aux jeunes et c'est là une belle page de l'histoire de la course qui a été écrite. Je remercie les coureurs d'avoir pris le temps, dans des conditions de navigation pourtant très difficiles, d'écrire chaque jour leurs impressions, leurs sentiments du large et de nous faire partager des horizons inconnus du grand public.
La partie québécoise de la course sur la Saint-Laurent s'est très bien passée. À chaque bouée de passage, il y avait beaucoup de monde avec un véritable échange entre le public québécois et les navigateurs.
La Transat Québec Saint-Malo a trouvé sa formule en terme de parcours, mais nous réfléchissons certainement à une fréquence différente, pourquoi pas sur un rythme tous les deux ans. La vie des classes de bateau évolue très vite et nous ne pouvons pas à ce jour prédire ce que sera l'état des flottes dans les différentes classes qui nous intéressent et que notre course intéresse, Class40, Multi50, MOD70, IMOCA, 52 pieds monotypes, etc.
»

Patrice Drouin, Président Directeur Général de GESTEV :
« Pour cette première course à la voile que nous organisons nous avons eu la chance d’avoir le soutien nécessaire des gens qui travaillaient sur les autres éditions de la Transat, les gens de Voile internationale Québec. Ils nous ont assistés afin que nous puissions intégrer de la meilleure façon possible. Nous voulions être à la hauteur des attentes, mais aussi pouvoir nous intégrer de la meilleure des façons dans ce milieu.
L’un des points les plus importants était aussi d’avoir tous les marins à bon port à l’arrivée. De ce côté c’est une véritable réussite.
Nous sommes organisateurs d’événements de ski au Québec et les similitudes avec la voile résident en fait dans l’accueil des gens et des participants qui sont ici des marins. On a tenté d’accueillir de la meilleure des façons ces marins à Québec pour qu’ils puissent bénéficier de tous les services possibles, réparations, informations… Il était plus facile de gérer ça à Québec, mais nous avons aussi dû gérer l’accueil ici à Saint-Malo et notre expérience nous a permis justement de gérer cette problématique de travailler loin de chez soi. Nous avons également pu compter sur l’aide des personnes ici à Saint-Malo.
D’un point de vue communication, c’est un peu différent. À Québec, nous contrôlons la communication du départ jusqu’à Saint-Pierre et après c’est un peu le no man’s Land. Les marins sont livrés à eux-mêmes. C’est un peu la particularité de la course au large. Il faut arriver à transmettre au public les histoires et ce qui se passe sur l’eau. Il faut rendre cette information disponible et compréhensible pour le plus grand nombre. Ça c’est particulier et nous n’avions jamais vécu ça.
La Transat Québec Saint-Malo est sur un rythme tous les 4 ans et à l’avenir pour Québec nous avons l’ambition d’organiser une course tous les ans. Ça sera une grande nouveauté pour nous, mais nous désirons vraiment avoir une continuité dans les événements de voile au Québec. Tout est possible et nous allons travailler dans ce sens.
»
Rédigé par Les Sables Info le Mardi 7 Août 2012 à 13:57 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Après une semaine de mer, la course bat toujours son plein sur la première étape des Sables-Les Açores-Les Sables. L’affaire se corse même sérieusement pour Aymeric Belloir et ses acolytes aux avant postes de la flotte des bateaux de série. A 300 milles d’Horta, ils connaissent un sérieux coup de frein dans les calmes lancinants d’une bulle anticyclonique. Tout reste à faire, et tout reste possible pour le skipper de Tout le monde chante contre le cancer qui a, depuis quelques jours, cédé le leadership à la navigatrice suisse Justine Mettraux. Une situation qui n’est certainement pas moins confortable alors que le vent s’essouffle et les vitesses chutent en approche de l’arrivée. Il progresse désormais en embuscade à moins de 20 milles derrière, bien décidé à reprendre des honneurs saisis au vol dans ses voiles dès le coup d’envoi…


© Vu Com' / Laure Faÿ
© Vu Com' / Laure Faÿ
Eole ne semble décidément pas disposé à faciliter la tâche des solitaires engagés dans la course qui consiste en aller retour entre les côtes vendéennes et l’archipel portugais. Après avoir longtemps servi des brises contraires qui ont freiné leur progression, il coupe à présent les ventilateurs aux abords des îles volcaniques situées au milieu de l’océan. La faute à l’anticyclone éponyme. Depuis 24 heures, la tête de flotte a fait son entrée dans une bulle qui s’étend au large des Açores, et menace de sérieusement semer la zizanie dans les classements. A 300 milles d’un arrivée qu’il semble bien difficile à estimer dans ces conditions où l’aléatoire l’emporte, la guerre des nerfs est bel et bien déclarée.

Face nord et voie du sud

Sur l’eau, Justine Mettraux (Team Work), qui a su tirer profit d’un décalage au nord pour s’emparer avant le week-end de la tête de la flotte, voit désormais ses plus proches poursuivants revenir en force dans son sillage. Les attaques fusent de toutes parts alors que l’atterrissage sur Horta sur l’île de Faial peut se faire, à libre appréciation de chacun, par le nord via Terceira et Graciosa, ou par le sud de Pico comme semble déjà l’envisager le Belge Jonas Gerckens (Elect-Ra), 5è à une trentaine de milles de la chef de file. Réuni dans un mouchoir de un mille avec Ian Lipinski (Althing), le skipper de Tout le monde chante contre le cancer progresse désormais sur une route médiane qui lui laisse la latitude d’ajuster sa trajectoire d’atterrissage au gré de son inspiration.

3è aux premières loges

Gageons qu’Aymeric saura mettre à profit sa riche expérience, ses huit transats et ses trois participations à la Solitaire du Figaro, pour tirer son sillage de ce jeu à haut risque… Rappelons qu’il avait su provoquer la réussite pour s’imposer sur le prologue de la course, disputé dans du tout petit temps. Soulignons aussi qu’il n’avait pas manqué, dès le coup d’envoi au large des Sables d’Olonne, de marquer les esprits pour prendre la tête de la course et endosser le maillot de patron. En 3è position dans des conditions propices à tous les retournements de situation, Aymeric Belloir pointe désormais aux premières loges pour jouer la victoire jusqu’au bout, et ne pas laisser s’échapper les honneurs de ce nouveau départ donné en guise d’arrivée. Il lui faudra résister et se battre jusqu’au dernier mille face à Justine, Ian, Jonas et les autres qui n’ont pas fini de lui donner du fil à retordre. De quoi maintenir un suspense de tous les instants pour des arrivées sous haute tension au sort des Açores. Démon du Mini... quand tu les tiens !

Classement des bateaux de série - 1ère étape Les Sables-Les Açores - lundi 6 août, 16h00

1 - Team Work – Justine Mettraux, à 290 milles de l’arrivée
2 - Althing – Ian Lipinski, à 16,8 milles
3 - Tout le Monde Chante contre le Cancer – Aymeric Belloir à 17,8 milles
4 - Groupe Accueil Négoce – Clément Bouyssou à 26,5 milles
5 – Elect-Rä - Jonas Gerckens à 29,8 milles.


Rédigé par Les Sables Info le Mardi 7 Août 2012 à 13:50 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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