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Toujours bien calé en dixième position, Bertrand de Broc peut maintenant, à la faveur de sa remontée de l’Atlantique Sud, viser une place de 9e ou de 8e. Javier Sanso et Arnaud Boissières sont à sa portée, notamment le navigateur espagnol qui connaît quelques soucis d’électronique.


Bertrand de Broc accroche les alizés
Plus de mille milles grignotés depuis le cap Horn, la performance de Bertrand de Broc est de taille. Bien aidé par une météo favorable, le skipper de Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets a su mettre le curseur au bon endroit pour concilier vitesse et maintenance du matériel. D’ici trois jours, il aura franchi l’équateur et pourra commencer à anticiper sur la route à venir en Atlantique Nord et la négociation de l’anticyclone des Açores. Avec dans le viseur, ACCIONA 100% EcoPowered qui pointe à 180 milles de son étrave. Interview tropicale :

Les conditions rencontrées

« Pour l’heure, l’alizé est faiblard, il met un peu de temps à rentrer. Mais compte tenu des conditions que j’ai rencontrées jusqu’ici depuis le cap Horn, je ne vais pas me plaindre. Le bateau marche vraiment très bien, je continue de découvrir tous les jours des clés de fonctionnement. Du coup, je me dis que dans le Sud, j’aurais peut-être pu aller plus vite. »

La fin de la course

« Il reste tout l’Atlantique Nord, c’est beaucoup et c’est peu à la fois. Pour rattraper les deux de devant, il va falloir un peu de chance. Car à la régulière, cela signifierait que je doive aller 5% plus vite qu’eux jusqu’à la fin du parcours… Honnêtement, c’est difficile. »

Le duel des leaders

« Dès la descente du Portugal, j’ai vu qu’ils mettaient la barre très haut. On peut juste regretter que la casse ait empêché Vincent Riou et dans une certaine mesure, Jean-Pierre Dick de se mêler au débat. Les deux premiers n’ont pas fait d’erreurs de navigation, ils ont eu la réussite nécessaire pour rester en tête. Quand on parlait de 76 jours de course, je trouvais qu’on exagérait, mais ils sont en train de démontrer que c’était possible. Et puis, il y a un paradoxe : quand tu vas vite comme ça, tu passes aussi beaucoup de moins de temps en mer, donc, dans une certaine mesure, tu diminues statistiquement les risques de casse. Et puis, je n’oublie pas Jean. En naviguant à son rythme, si jamais Jean-Pierre est contraint d’abandonner, il va finir au pied du podium. Comme quoi, tout est encore possible dans ce Vendée Globe… »

Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Samedi 26 Janvier 2013 à 16:03 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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26 janvier : conditions typiques d'alizés, mer bosselée, rentrer en toute sécurité à la maison
Mike Golding progresse au près dans les conditions classiques d'alizés, sur une mer chaotique et bosselée, en chasse de Jean Le Cam, 5è à 52 milles devant. Le skipper français, toujours plus rapide, affiche un peu plus d'un noeud de mieux.

Si le leader de la course est en passe d'en finir, demain dimanche, le skipper britannique confirme que le dénouement pour la victoire finale n'a pas beaucoup de répercussion sur sa course.

"Je suis en mode course de fond à présent, et le terrain est très bosselé. Je suis balloté dans tous les sens, mais autant que je m'y habitue parce que cela va durer un moment. Ce n'est pas facile de savoir comment je vais pouvoir rattraper Jean. Auparavant, j'y suis parvenu en faisant des choix stratégiques, et je dois donc patienter jusqu'à ce que j'ai une nouvelle opportunité. C'est vrai que c'est un peu frustrant, mais je reste pragmatique. Mon problème actuelle, c'est plus d'obtenir un fichier météo de taille correcte. Ca tape et ça remue tellement à bord qu'il y'a des coupures dans la liaison satellite, et je n'arrive à obtenir que des fichiers de petite taille. Tactiquement, il n'y a pas grand chose que je puisse faire."

"J'ai reçu un e-mail sympa d'Alex Thomson (Hugo Boss), qui, entre autres choses, reconnaît que s'ils n'avaient pas ajouté la porte de Crozet, il aurait été derrière avec nous. Il a bien navigué et je suis sûr qu'il va continuer à ce niveau. A présent, il s'agit pour nous de rentrer en toute sécurité à la maison. Je crois qu'ai encore mes chances de rattraper Jean, mais ce sera du bonus à ce stade de la course, il me faut des options.
"

Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Samedi 26 Janvier 2013 à 15:58 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Croisement à haut risque
« Vision d’horreur » pour Jean Le Cam hier soir lorsqu’il sort sur le pont pour vérifier les réglages de SynerCiel : dans son sillage à moins d’1/2 mille, un bateau de pêche !

« J’ai eu la pire des visions d’horreur hier soir. Il faisait entre chien et loup et je sors dans le cockpit pour vérifier les réglages avant la tombée de la nuit. Et là, dans le sillage de SynerCiel à moins d’1 km : un bateau de pêche ! Le fait qu’il se trouve exactement dans mon sillage signifie que je l’ai doublé en passant à quelques mètres de lui. Combien je ne sais pas et je ne veux même pas le savoir ! »

Mer d’alizés
« A part ça, tout va bien à bord. Je suis dans le dur là ! L’alizé est bien établi à 20 – 25 nœuds. SynerCiel bute dans chaque vague. Ca tape, ca cogne, c’est bien viril ! »

Classement du 26 janvier 2013 à 12h
1er : Macif - François Gabart à 442,2 milles de l’arrivée
2e : Banque Populaire – Armel Le Cleac’h à 108,7 milles du premier
3e : Virbac Paprec 3 – Jean-Pierre Dick à 884 milles du premier
5e : SynerCiel - Jean Le Cam à 2 425,3 milles du premier
Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Samedi 26 Janvier 2013 à 15:50 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Copyright : JP Dick  / Virbac-Paprec Sailing Team
Copyright : JP Dick / Virbac-Paprec Sailing Team
Cette nuit, Jean-Pierre Dick a testé la navigation dans des conditions plus musclées que ces derniers jours, accompagné par Alex Thomson. Virbac-Paprec 3 s’est bien comporté, « c’est de bon augure pour la suite des évènements » expliquait le skipper niçois ce midi à la vacation. Après l’étude approfondie des conditions météo, le skipper de Virbac-Paprec 3 a décidé de continuer au moins jusqu'au Portugal. Il évaluera la suite à proximité des côtes portugaises. A bord, il applique le « principe d’attrition».

Alex Thomson, Gentleman skipper
« Alex a décidé de m’accompagner cette nuit lors du passage de front. Nous nous sommes envoyés des emails, je ne l’ai pas encore vu ni joint par téléphone. Il a fait un très beau geste de marin, c'est vraiment sympa de sa part, je suis fier de lui confier ma troisième place. "

Passage de front rassurant
« J’ai testé cette nuit la navigation dans 25 nœuds de vent avec des vagues d’environ 3 ou 4m, cela s’est bien passé. J’ai réduit la toile au cours de la nuit. Je navigue avec 3 ris dans la grand-voile et la trinquette. Le bateau se comporte bien dans la vague, j’ai rempli les ballasts. C’est de bon augure pour la suite des évènements. Le vent va mourir doucement la nuit prochaine. »

La Décision
« J’ai avancé dans ma réflexion, je ne vais pas m’arrêter aux Açores. Je vais continuer au moins jusqu’au Portugal. Toutes les conditions de sécurité sont réunies pour cela. Je vais me diriger vers les côtes portugaises jusqu’à la latitude 40° Nord. J’étudierai précisément les conditions météo (vent et mer) au large du Cap Finisterre. Si les conditions le permettent, je continuerai le Vendée Globe. Si ce n’est pas le cas, je serai contraint de m’arrêter. »

Le principe d’attrition
« J’ai appris un nouveau concept ! Je vais appliquer ce principe à bord qui consiste à une liberté contrôlée et raisonnée. On connait les risques et on les gère avec une grande attention à la différence du principe de précaution qui bloque l’individu dès qu’un danger apparait. Concrètement, je navigue avec une grande prudence, je réduis la toile, j’évalue les risques. Si c’est dangereux je m’arrête. Si une fenêtre météo s’ouvre favorablement je continue. »

Message de JP Dick à Alex Thomson.
Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Samedi 26 Janvier 2013 à 15:37 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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La grande arrivée est toujours prévue pour ce dimanche (demain !) dans la matinée, entre 5 et 10 h du matin.


Il arrive !
Alors qu'Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) navigue encore à plus de 5000 milles de l'arrivée, malgré une belle progression sur son plan Finot-Conq à quille fixe de 1998, François Gabart (MACIF) et Armel Le Cléac'h (Banque Populaire) attaquent les derniers milles d'une giration à vitesse grand V. Les Sables d'Olonne ne sont désormais plus qu'à une journée de mer. Alex Thomson (Hugo Boss) a incurvé sa route pour surveiller Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3) lors du passage d'un front pendant que derrière le reste de la flotte poursuit sa remontée de l'Atlantique, avec le retour prévu de Dominique Wavre (Mirabaud) dans l'hémisphère nord en milieu de matinée.

Avec toujours 100 milles d'écart, François Gabart (MACIF) et Armel Le Cléac'h (Banque Populaire) progressent ce matin toujours à bonne allure en direction des Sables d'Olonne. Poussés par un vent d'ouest-nord-ouest d'une vingtaine de nœuds, qui a basculé au sud-sud-ouest, les deux jeunes marins filent à respectivement 14 et 17 nœuds depuis cette dernière heure. Le leader a empanné cette nuit vers une heure du matin. Son fidèle poursuivant avait effectué la même manœuvre un peu plus tôt dans la matinée d'hier (5 h 30 du matin), ce qui lui a permis de faire route directe depuis, avec une vitesse sensiblement supérieure depuis le dernier classement de 20 h, avec 137,4 milles parcourus à 15 noeuds de moyenne contre 107 pour François Gabart (soit 11,7 nœuds de moyenne). Reste que les chances pour le skipper de Banque Populaire de reprendre la tête sont maintenant liées à des facteurs autres que ceux de la stratégie météorologique puisque la situation est maintenant claire jusqu'à l'arrivée, à savoir un vent de sud-sud-ouest fraîchissant jusqu'à 30 nœuds qui va basculer à l'ouest-nord-ouest (25 noeuds), impliquant pour les deux hommes un dernier empannage. C'est une course de vitesse dans une houle de plus de 4 mètres qui va maintenant faire les dernières heures de ce sprint planétaire...avant la grande arrivée, toujours prévue pour ce dimanche (demain !) dans la matinée, entre 5 et 10 h du matin.

Alex Thomson, prévenant troisième

A 130 milles dans le sud-ouest des Açores, Alex Thomson (Hugo Boss) a incurvé sa route pour se rapprocher de Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3), qu'il vient de doubler ce matin. Si le skipper niçois, à 40 milles dans l'est du Gallois, est parvenu jusque-là, malgré la perte totale de sa quille, a progresser sans trop d'encombres, les conditions météorologiques qui se durcissent actuellement, avec un flux de 25-30 nœuds de sud-ouest pourraient rendre les effets de cette avarie beaucoup plus compliqués à gérer, dans le froid du vent et la mer démontée. Le geste du skipper gallois est à saluer, applaudir même. Il montre toute la solidarité, nécessaire, de ces marins solitaires mais solidaires qui doivent assurer seuls au milieu des océans leur propre sécurité, mais également celle de leurs partenaires de course et d'aventure. L'histoire du Vendée Globe est jalonnée de ces moments héroïques qui donnent à cet course ce caractère si fort et singulier, quand l'adversaire devient la mer et que le concurrent d'hier celui que l'on doit sauver. Ces dispositions prises par Alex Thomson sont heureusement pour l'instant seulement préventives et ce coup de vent sera pour Jean-Pierre Dick l'occasion de se faire une dernière opinion de ce que sa nouvelle configuration de navigation peut lui permettre de supporter. Il s'est donné jusqu'à demain pour prendre une décision...

Dominique Wavre dans l'Atlantique Nord ce matin

Pendant que Jean Le Cam (SynerCiel), cinquième, et Mike Golding (Gamesa), sixième à une centaine de milles l'un de l'autre glissent paisiblement dans un alizé de nord-est d'une quinzaine de noeuds, après s'êtres extirpés des calmes du pot au noir, le Suisse Dominique Wavre (Mirabaud) s'apprête à franchir l'équateur, aux alentours de 10 h ce matin. Un passage synonyme de délivrance pour ce groupe de marins très expérimentés qui de leurs propres aveux, n'avaient jamais traversé un Atlantique Sud aussi désagréable et compliqué. A 50 milles de l'île Fernando de Noronha, Arnaud Boissières (Akena Vérandas) poursuit sa remontée dans un vent d'est de 15 nœuds, à près de 3000 milles du leader, 120 milles devant l'Espagnol Javier Sanso (Acciona 100 % EcoPowered). Les deux marins devraient bénéficier de ce bon flux toute la journée.

Du près à l'arrière

Après une très belle remontée de l'Atlantique Sud, Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) est maintenant freiné, au près dans un vent de nord-est qui l'empêche de faire route directe vers le nord, tout comme Tanguy de Lamotte (Initiatives-coeur), 350 milles dans son sillage. Pour Alessandro Di Benedetto (Team Plastique), la progression est encore plus difficile, face au vent dans un puissant flux de nord d'une trentaine de nœuds. Dans le sillage exact des deux leaders qui s’apprêtent à bientôt franchir la ligne d'arrivée, à 4470 milles de son étrave, le skipper franco-italien poursuit sa course, faite de blessures, d'avaries, d'enthousiasme et de plaisir, de formidables moments de mer qui se plait à partager avec le charme qu'on lui connait. Pour les premiers, la boucle se termine, pour les derniers l'aventure est loin d'être terminée. Tant mieux !
Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Samedi 26 Janvier 2013 à 08:18 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Dominique Wavre est toujours septième du classement intermédiaire du Vendée Globe ; il devrait franchir l’Equateur demain, et sera alors en phase d’approche du Pot au Noir ; l’une des ultimes difficultés de la course.


Copyright photo : © Th.Martinez/Mirabaud
Copyright photo : © Th.Martinez/Mirabaud
Marin hauturier, le skipper du Mirabaud est aussi un reporter au long cours puisqu’il a l’obligation, comme tous les concurrents du Vendée Globe, de partager son aventure avec le public en participant aux vacations radio avec l’organisation, et en produisant des photos et des vidéos qu’il doit envoyer à intervalles réguliers au quartier général de la course.

« Nous sommes effectivement obligés de le faire, mais je ne considère pas du tout cela comme une contrainte », précise Dominique. « Dans mon esprit, cela fait entièrement partie de notre travail de marin. Nous avons le privilège de pouvoir participer à cette épreuve, et c’est un grand plaisir de partager avec le public ce que nous voyons, et ce que nous vivons. »

Les conditions de course n’ont pas toujours rendu ces échanges possibles : lors des situations de course les plus exigeantes, lors des tempêtes, ou lorsqu’une manœuvre urgente s’imposait, Dominique a parfois raté une vacation, et il s’est occasionnellement retrouvé dans l’incapacité d’envoyer des images. « Il y a le règlement, certes, mais il y a aussi la réalité de la course, qui prime sur les images ou les téléphones. Je crois que tout le monde comprend cela. Et lorsque je ne suis pas parvenu à participer à une vacation, où à envoyer des photos, je me suis toujours arrangé pour compenser les jours suivants. J’aime sincèrement faire des photos et des vidéos, et raconter mon quotidien, et je le fais très naturellement. J’espère que les gens apprécient; j’imagine qu’ils doivent trouver nos récits plutôt dépaysants…»

Retour imminent dans l’hémisphère nord !

Dominique et son fidèle Mirabaud franchiront une nouvelle fois l’Equateur demain ; ils ne leur resteront alors « plus que » 2’000 milles à parcourir avant la ligne d’arrivée aux Sables d’Olonne ; une paille compte tenu des 24'000 milles que compte le parcours du Vendée Globe !

« Pour l’instant, je suis sur un rail, cap au nord », précise Dominique. « J’ai commencé à viser le lieu sur lequel je compte franchir le Pot au Noir ; apparemment, il s’annonce assez peu actif et je devrais le franchir relativement facilement, mais il faut évidemment rester prudent ; la situation peut évoluer rapidement ! »

Dominique naviguera ensuite dans les alizés du nord-est ; il longera les îles du Cap Vert et les Canaries, puis changera de système météo au large du Portugal et à l’approche du Golfe de Gascogne. La fin du parcours est l’ultime obstacle de ce tour du monde ; Dominique devra alors probablement affronter les flux de vent d’ouest caractéristiques de cette zone géographique, qui peuvent s’avérer plus que musclés en février !

Venez tous accueillir Dominique aux Sables d’Olonne !

La date exacte de l’arrivée de Dominique est encore impossible à prévoir, mais l’on peut raisonnablement estimer qu’il franchira la ligne d’arrivée entre le 5 et le 8 février.

Réservez dores et déjà ces dates, et n’hésitez pas à nous contacter si vous pensez effectuer le voyage : Mirabaud affrètera un bateau afin de partir à la rencontre de Dominique et de l’accompagner lors de la mythique traversée du canal de Port Olona ; nous offrons dix places aux premières personnes qui s’inscrivent à l’adresse : contact@maxcomm.ch
Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Vendredi 25 Janvier 2013 à 11:01 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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A 22h57 GMT mercredi dans la soirée, Mike Golding, actuellement 6è du Vendée Globe, a très symboliquement coupé la route qu'il a empruntée dans sa descente de l'Atlantique il y a huit semaines, retrouvant ainsi, dans se remontée vers les Sables d'Olonne, la trace du 6è tour du monde qu'il accomplit actuellement.


Photo : © Lloyd Images/DPPI
Photo : © Lloyd Images/DPPI
Si le soulagement de retrouver le chemin qui mène à la maison est palpable, le skipper britannique n'en n'est pas moins engagé dans un terrible duel au couteau avec Jean Le Cam pour la 5è place de la grande giration planétaire en solitaire. Un match d'une intensité rare qui laisse volontiers deviner que le skipper britannique fait face à l'un des plus beaux challenges de sa carrière de coureur au large.

" Pour l'instant, dans les conditions de navigation actuelles, il n'y a pas grand que je puisse faire contre Jean. Il a un bateau plus puissant. Je continue de faire tout ce que je peux pour aller plus vite. A présent, on progresse bien au reaching, et il est juste un peu plus rapide."

Dans ce duel, le passage du pot au noir pourrait se révéler décisif. Même avec un petit écart de 10 milles, les deux skippers peuvent en effet rencontrer des conditions radicalement différentes. Mais à ce stade de la course, leur état de fatigue exige aussi qu'ils se gèrent eux-mêmes du mieux possible. Bien qu'ils ne ménagent pas leur peine, qu'ils multiplient leurs efforts pour maximiser à chaque instant la vitesse de leur bateau, ils ne doivent pas non plus rater la moindre opportunité d'emmagasiner un peu de sommeil. Si jamais le pot au noir se révèle compliqué, il s'agira alors de rester en alerte, et sur le pont, le plus longtemps possible…

Si Mike Golding prend toute la mesure des compétences et du tempérament de son concurrent français, forgés au fil d'une carrière aussi longue que la sienne, il ne sait pas dans quel état est son bateau, de quelles voiles ils disposent encore, ou dans quelle forme physique et mental se trouve Jean. De son côté, Mike Golding, compétiteur dans l'âme, se réjouit de cet enjeu final.

"Le pot au noir n'a pas l'air si mauvais. On vise tous les deux un petit couloir de vent où, comme les modèles semblent l'indiquer, il y aurait 10-11 noeuds tout du long. Une fois qu'on aura touché les alizés de l'autre côté, ce sera une bonne chose de faite, et on pourra de nouveau progresser au près. Je devrais passer l'équateur entre 18h et 20h (GMT) ce soir ; à 18 h à la vitesse actuelle, mais je suis sûr que je vais ralentir."

"Il fait forcément chaud en ce moment, 30 degrés et plus. J'essaye donc de dormir tôt le matin, quand il fait plus plus frais", commente le skipper de Gamesa. ""La nourriture commence à se faire rare aussi. Je peux dire, sans me tromper, qu'il ne restera plus rien quand j'arriverai aux Sables d'Olonne. A l'arrière du garde-manger qui s'amenuise cruellement, j'ai sauvé une bouteille spéciale, du champagne Mumm. J'ai bien l'intention d'en profiter pleinement quand je ferai mon retour dans l'hémisphère nord. Je l'ai mis comme sur de la glace : au frais dehors, dans le vent, et enveloppé dans du linge humide."

Les dernières prévisions d'arrivée de Mike Golding et de Gamesa aux Sables d'Olonne tablent sur 90 jours, entre le 8 et le 10 février 2013.
Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Vendredi 25 Janvier 2013 à 10:50 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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