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Le contournement du cap Finisterre est maintenant derrière la flotte. Et tous les tandems semblent d’accord sur l’impératif stratégique du moment, gagner dans le sud de manière à anticiper la rotation progressive des vents au secteur nord, en même temps que leur essoufflement. Cette navigation sur la même route permet de dresser une première hiérarchie : en tête, les deux favoris attendus sont talonnés par un outsider que peu d’observateurs auraient imaginé à pareille fête avant le départ.
Jörg Riechers et Sébastien Audigane (Mare) ressentent sûrement les effets des nombreuses navigations communes de l’hiver dernier qui les ont aidés à maintenir la cadence dans la brise et à rester au contact de Sébastien Rogues et d’Armel Tripon (GDF SUEZ). Que l’on retrouve ces deux équipages aux avant-postes n’est pas vraiment une surprise. Ils disposent de bateaux de dernière génération parfaitement préparés et possèdent un indéniable talent. En revanche, la troisième place de Catherine Pourre et Goulven Royer (Eärwen) est le signe d’une navigation au cordeau où l’équipage a certainement dû s’arracher pour tirer le meilleur de sa machine. Sans faire trop de bruit, ce tandem pointe à nouveau aux places d’honneur comme en cette année 2013, ou Eärwen s’est classé 4e de l’Armen Race et du Grand Prix Guyader. En 2012, le même tandem avait terminé 5e d’une Normandy Channel Race particulièrement exigeante.
Groupe de chasse en rangs serrés
Une vingtaine de milles derrière ce trio, Halvard Mabire et Miranda Merron (Campagne de France) emmènent un peloton groupé où du 5e Red (Mathias Blumencron - Axel Strauss) au 13e BET1128 (Gaetano Mura – Samuel Manuard) tout peut rapidement changer, compte tenu de la faiblesse des écarts entre les équipages. Jusqu’aux Açores, la question majeure va être d’empanner dans le bon timing de manière à essayer d’avoir la trajectoire la plus fluide possible jusqu’aux abords de l’archipel. Ensuite, commencera à partir de mardi un autre sport qui consistera à être le plus opportuniste possible pour parvenir à avancer vers Horta sans encombre. Et les éditions l’ont déjà démontré : tout ce qui a été échafaudé patiemment entre les côtes de Vendée et les Açores peut parfois se déconstruire en quelques heures. Jörg Riechers le sait bien, lui qui a vu en 2011 l’avance qu’il avait prise disparaître en une nuit dans le canal entre les îles de Sao George et Pico. Chat échaudé craint l’eau froide et l’on imagine bien que le coureur allemand a retenu la leçon. Mais pour le groupe des poursuivants, ces airs incertains entretiennent leurs espérances.
Ils ont dit :
Catherine Pourre (Eärwen)
« On vient de passer sous grand spi. On a eu une bonne surprise en croisant derrière GDF SUEZ. On a encore 20 à 25 nœuds et ça continue de pulser. Pour l’instant on reste comme on est, on ne fait pas de plans sur la comète. On est content, on a plutôt bien navigué, essayé de bien se poser tactiquement. On est content, mais on oublie qu’on est souvent aux avant-postes. Pour l’instant cette place, c’est bien, mais il reste encore de la route. Tant qu’on n’a pas passé la ligne, ce n’est pas fini. »
Christophe Coatnoan (Partouche)
« On attend avec impatience le prochain classement pour voir comment on croise par rapport au petit groupe qui est passé près du cap Finisterre. On a préféré jouer la rotation du vent plutôt que d’aller chercher plus de pression. J’ai l’impression que les deux options ont été équivalentes. On regarde la météo à trois jours, mais ça a l’air assez compliqué, l’arrivée sur les Açores. »
Victorien Erussard (Solidaires en Peloton)
« Il a fallu apprivoiser le bateau. On est plus habitué au multicoque. On était tout feu tout flamme la première nuit, on a sûrement fait trop de changements de voile et on s’est rendu compte qu’il fallait peut-être temporiser plus qu’on ne le faisait. Là, ça va mieux, on commence à trouver notre bonne vitesse. On vient de doubler Picoty et on va maintenant essayer d’attaquer Phoenix Europe Carac.»
Sébastien Rogues (GDF SUEZ)
« Tout va bien. On fait aller vers Horta, et on attend de savoir à quelle sauce on va être mangés en arrivant sur l’archipel. Avec Catherine et Jörg, on se tire bien la bourre. C’est bien, ça nous oblige à aller vite. Aujourd’hui, je pense que pas grand monde n’est capable de dire comment il va attaquer les Açores. On s’est fixé comme ligne de conduite d’essayer de s’en approcher par l’est. Ensuite on verra en fonction des opportunités.»
Jörg Riechers et Sébastien Audigane (Mare) ressentent sûrement les effets des nombreuses navigations communes de l’hiver dernier qui les ont aidés à maintenir la cadence dans la brise et à rester au contact de Sébastien Rogues et d’Armel Tripon (GDF SUEZ). Que l’on retrouve ces deux équipages aux avant-postes n’est pas vraiment une surprise. Ils disposent de bateaux de dernière génération parfaitement préparés et possèdent un indéniable talent. En revanche, la troisième place de Catherine Pourre et Goulven Royer (Eärwen) est le signe d’une navigation au cordeau où l’équipage a certainement dû s’arracher pour tirer le meilleur de sa machine. Sans faire trop de bruit, ce tandem pointe à nouveau aux places d’honneur comme en cette année 2013, ou Eärwen s’est classé 4e de l’Armen Race et du Grand Prix Guyader. En 2012, le même tandem avait terminé 5e d’une Normandy Channel Race particulièrement exigeante.
Groupe de chasse en rangs serrés
Une vingtaine de milles derrière ce trio, Halvard Mabire et Miranda Merron (Campagne de France) emmènent un peloton groupé où du 5e Red (Mathias Blumencron - Axel Strauss) au 13e BET1128 (Gaetano Mura – Samuel Manuard) tout peut rapidement changer, compte tenu de la faiblesse des écarts entre les équipages. Jusqu’aux Açores, la question majeure va être d’empanner dans le bon timing de manière à essayer d’avoir la trajectoire la plus fluide possible jusqu’aux abords de l’archipel. Ensuite, commencera à partir de mardi un autre sport qui consistera à être le plus opportuniste possible pour parvenir à avancer vers Horta sans encombre. Et les éditions l’ont déjà démontré : tout ce qui a été échafaudé patiemment entre les côtes de Vendée et les Açores peut parfois se déconstruire en quelques heures. Jörg Riechers le sait bien, lui qui a vu en 2011 l’avance qu’il avait prise disparaître en une nuit dans le canal entre les îles de Sao George et Pico. Chat échaudé craint l’eau froide et l’on imagine bien que le coureur allemand a retenu la leçon. Mais pour le groupe des poursuivants, ces airs incertains entretiennent leurs espérances.
Ils ont dit :
Catherine Pourre (Eärwen)
« On vient de passer sous grand spi. On a eu une bonne surprise en croisant derrière GDF SUEZ. On a encore 20 à 25 nœuds et ça continue de pulser. Pour l’instant on reste comme on est, on ne fait pas de plans sur la comète. On est content, on a plutôt bien navigué, essayé de bien se poser tactiquement. On est content, mais on oublie qu’on est souvent aux avant-postes. Pour l’instant cette place, c’est bien, mais il reste encore de la route. Tant qu’on n’a pas passé la ligne, ce n’est pas fini. »
Christophe Coatnoan (Partouche)
« On attend avec impatience le prochain classement pour voir comment on croise par rapport au petit groupe qui est passé près du cap Finisterre. On a préféré jouer la rotation du vent plutôt que d’aller chercher plus de pression. J’ai l’impression que les deux options ont été équivalentes. On regarde la météo à trois jours, mais ça a l’air assez compliqué, l’arrivée sur les Açores. »
Victorien Erussard (Solidaires en Peloton)
« Il a fallu apprivoiser le bateau. On est plus habitué au multicoque. On était tout feu tout flamme la première nuit, on a sûrement fait trop de changements de voile et on s’est rendu compte qu’il fallait peut-être temporiser plus qu’on ne le faisait. Là, ça va mieux, on commence à trouver notre bonne vitesse. On vient de doubler Picoty et on va maintenant essayer d’attaquer Phoenix Europe Carac.»
Sébastien Rogues (GDF SUEZ)
« Tout va bien. On fait aller vers Horta, et on attend de savoir à quelle sauce on va être mangés en arrivant sur l’archipel. Avec Catherine et Jörg, on se tire bien la bourre. C’est bien, ça nous oblige à aller vite. Aujourd’hui, je pense que pas grand monde n’est capable de dire comment il va attaquer les Açores. On s’est fixé comme ligne de conduite d’essayer de s’en approcher par l’est. Ensuite on verra en fonction des opportunités.»
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Marc Guillemot a battu ce samedi 6 juin le record de la traversée de l’Atlantique nord en monocoque et en solitaire, en 08 jours, 05 heures, 20 minutes et 20 secondes – soit 15 heures, 48 minutes et 11 secondes de moins que le précédent record établi par le britannique Alex Thomson en juillet 2012. Arrivé à 06 heures 39 minutes (heure française), le skipper de Safran a avalé les 2880 milles du parcours entre New York et le cap Lizard à la vitesse moyenne de 14,59 nœuds. Il fait désormais route vers la Trinité-sur-Mer.
C’est fait ! Marc Guillemot est depuis ce matin le nouveau détenteur du prestigieux record de l’Atlantique nord, entre New York et le cap Lizard. Le skipper de Safran, qui avait déjà battu deux fois ce record en équipage et en multicoque (en 1984 et 1988), a donc réitéré l’exploit pour sa première tentative en solo et en monocoque.
« Je suis très satisfait de ce nouveau record ! D’autant que Le rythme a été très soutenu, avec beaucoup d’engagement et peu de sommeil », expliquait Marc quelques minutes après avoir franchi la ligne d’arrivée du mythique record. « Je suis parti en fanfare de New York et la première partie du parcours a été délicate : le long des côtes de Terre-Neuve, il fallait faire attention au trafic maritime intense, aux débris, aux baleines... Puis j’ai été dans la brume quasiment jusqu’à la longitude des Açores. J’ai suivi une première dépression puis une deuxième. J’ai toujours eu du vent, à une exception notable : les dernières 24 heures où j’ai subi un sérieux coup de frein en raison d’une zone de calme associée à l’anticyclone des Açores. Avec du vent jusqu’au bout, j’aurais pu faire un meilleur temps mais pour le moment, je savoure cette belle performance ».
Avant son départ de New York, Marc Guillemot confiait vouloir faire quelque chose de fort en solitaire pour oublier l’abandon prématuré du Vendée Globe. C’est désormais chose faite. « Nous n’avons pas baissé les bras et cela fait du bien de rebondir. C’est bien pour moi, pour l’équipe et pour Safran qui a apporté beaucoup d’investissements technologiques. Nous avons prouvé que Safran est un bateau sur lequel on peut compter ».
Il y avait aussi une régate dans le record et Marc Guillemot est sorti vainqueur de son duel avec le Polonais Zbigniew Gutkowski. Un avantage qui s’est fait dans le timing de l’empannage pour monter vers l’Irlande. « Ce match contre Gutek était une source de motivation supplémentaire. Contrairement aux tentatives de record habituelles, je ne me battais pas seulement contre le chrono », souligne Marc.
Safran fait désormais route vers son port d’attache de la Trinité-sur-Mer. Marc Guillemot participera en août à la course du Fastnet, en double avec Pascal Bidégorry. Une bonne préparation en vue de la Transat Jacques Vabre que les deux hommes disputeront ensemble sur Safran en novembre prochain.
C’est fait ! Marc Guillemot est depuis ce matin le nouveau détenteur du prestigieux record de l’Atlantique nord, entre New York et le cap Lizard. Le skipper de Safran, qui avait déjà battu deux fois ce record en équipage et en multicoque (en 1984 et 1988), a donc réitéré l’exploit pour sa première tentative en solo et en monocoque.
« Je suis très satisfait de ce nouveau record ! D’autant que Le rythme a été très soutenu, avec beaucoup d’engagement et peu de sommeil », expliquait Marc quelques minutes après avoir franchi la ligne d’arrivée du mythique record. « Je suis parti en fanfare de New York et la première partie du parcours a été délicate : le long des côtes de Terre-Neuve, il fallait faire attention au trafic maritime intense, aux débris, aux baleines... Puis j’ai été dans la brume quasiment jusqu’à la longitude des Açores. J’ai suivi une première dépression puis une deuxième. J’ai toujours eu du vent, à une exception notable : les dernières 24 heures où j’ai subi un sérieux coup de frein en raison d’une zone de calme associée à l’anticyclone des Açores. Avec du vent jusqu’au bout, j’aurais pu faire un meilleur temps mais pour le moment, je savoure cette belle performance ».
Avant son départ de New York, Marc Guillemot confiait vouloir faire quelque chose de fort en solitaire pour oublier l’abandon prématuré du Vendée Globe. C’est désormais chose faite. « Nous n’avons pas baissé les bras et cela fait du bien de rebondir. C’est bien pour moi, pour l’équipe et pour Safran qui a apporté beaucoup d’investissements technologiques. Nous avons prouvé que Safran est un bateau sur lequel on peut compter ».
Il y avait aussi une régate dans le record et Marc Guillemot est sorti vainqueur de son duel avec le Polonais Zbigniew Gutkowski. Un avantage qui s’est fait dans le timing de l’empannage pour monter vers l’Irlande. « Ce match contre Gutek était une source de motivation supplémentaire. Contrairement aux tentatives de record habituelles, je ne me battais pas seulement contre le chrono », souligne Marc.
Safran fait désormais route vers son port d’attache de la Trinité-sur-Mer. Marc Guillemot participera en août à la course du Fastnet, en double avec Pascal Bidégorry. Une bonne préparation en vue de la Transat Jacques Vabre que les deux hommes disputeront ensemble sur Safran en novembre prochain.
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C’est une des lois implacables de la course au large : dès que le vent monte d’un cran, les équipages les plus expérimentés reviennent aux avant-postes. Ce début d’étape est encore en train de le démontrer. Petit à petit GDF SUEZ et Mare prennent le pas sur leurs concurrents. Au large du cap Ortegal, le vent prend du souffle et la mer se creuse. Et les meilleurs font valoir leurs science de la conduite dans de la brise.
Ce n’est pas la tempête, mais les Class40 engagés dans cette première étape Les Sables – Horta naviguent sur le fil du rasoir. Comme prévu, le vent est monté à plus de vingt-cinq nœuds pouvant dépasser les trente nœuds dans les rafales. Surchargés de toile, les monocoques partent au planning régulièrement flirtant avec des vitesses de pointe proches des vingt nœuds. Dans ces conditions, le barreur est scotché à la barre, le plus souvent en combinaison sèche et chaque descente de vague est l’occasion pour lui de bénéficier d’une séance de thalassothérapie gratuite certes, mais légèrement brutale. Les vagues balaient le pont du bateau et la vie à l’intérieur ressemble à celle d’un rat de laboratoire balancé dans un shaker. Pas facile de faire sa navigation dans de telles conditions et pourtant… Du positionnement à la sortie du petit coup d’accélérateur du cap Finisterre, risque de dépendre une grande part de la stratégie gagnante pour relier les Açores.
La carte de la prudence
Dans un premier temps, une route relativement proche de la côte espagnole semble garantir vingt-quatre heures minimum de vents soutenus. Elle va aussi permettre de profiter de ces vents forts pour tenter de gagner dans le sud avant que le régime de nord-est ne faiblisse. Même si l’exercice de l’empannage est délicat, il est toujours plus facile de gagner sous le vent dans ces conditions que dans le petit temps où les spis asymétriques imposent de tirer des bords à plus de 30° du vent arrière. Ce qui signifie un allongement de route conséquent. Les partisans d’une route plus nord peuvent espérer à l’inverse une mer moins formée et tabler sur une rotation progressive des vents au secteur nord qui leur permettrait de descendre vers l’archipel des Açores, situé globalement à la latitude de Lisbonne. Le choix de la route nord peut aussi être dicté par d’autres considérations : à bord de Marie-Galante et de Deltacalor, Olivier Grassi et Lionel Régnier accompagnent des navigateurs débutants dans l’exercice de la course au large en équipage réduit. Choisir la voie de la prudence, en restant à l’écart des conditions les plus musclées, est plutôt le signe d‘une navigation en bon marin. C’est peut-être aussi ce même raisonnement qui a prévalu pour les équipages de Kogane, La Belle Equipe ou Croix du Sud ; on ne s’improvise pas gros bras du jour au lendemain et la première des règles qu’il faut s’imposer en course au large est de savoir franchir la ligne d’arrivée.
Ils ont dit :
Sébastien Rogues (GDF SUEZ)
« On lève un peu le pied pour ne pas endommager le bateau car la mer est un peu courte. On n’est pas passé loin de notre point idéal, on a entre 25 et 30 nœuds et on est en permanence entre 12 et 18 nœuds. Le bateau est très sain. Quand on regarde la suite du parcours, on se demande si ça vaut le coup de prendre des risques pour prendre de l’avance au cap Finisterre. On barre beaucoup et Armel se penche sur la stratégie et la météo, mais l’arrivée sur les Açores a l’air compliquée. »
Stéphane Le Diraison (Mr Bricolage)
« On a passé une belle nuit, on est revenu dans le coup. Avec Damien, on n’avait jamais navigué ensemble. Dire que les premières manœuvres ont été parfaites serait vous mentir, mais on trouve rapidement nos automatismes, on travaille sur la coordination et on commence à être pas mal. »
Sébastien Audigane (Mare)
« On a 23 nœuds moyens avec des rafales à trente. On est contents d’avoir empanné, il y a des grosses masses nuageuses sur la terre et je pense que là-dessous il y a sûrement plus de quarante nœuds. On n’aura encore un peu d’air pour les heures à venir et ça devrait mollir en s’éloignant de l’Espagne. Ça va bien entre nous, mais ce n’est pas une découverte. Cet hiver, on a navigué ensemble sur le 60 pieds et on allait chercher des fronts pour se tester dans le mauvais temps. C’est clair, on commence à bien se connaître avec Jörg.»
Axel Strauss (Red)
« Grand soleil, vitesse, grand-voile haute, ciel bleu, mer tout aussi bleue, tout va bien à bord. On a regardé les prévisions météo, on a envie de descendre un peu plus sud avant d’empanner. On aurait aimé être un peu plus sud que ce qu’on est actuellement, mais bon… »
Positions à 16 heures samedi 6 juillet (TU +2)
1 Mare, Jörg Riechers – Sébastien Audigane à 895,3 milles de l’arrivée
2 GDF SUEZ, Sébastien Rogues – Armel Tripon à 1,8 milles
3 Marie-Galante, Dominique Rivard – Olivier Grassi à 15,1 milles
4 Eärwen, Catherine Pourre – Goulven Royer à 18,6 milles
5 RED, Mathias Blumencron - Axel Strauss à 23,7 milles
6 Campagne de France, Halvard Mabire – Miranda Merron à 28 milles
7 BET 1128, Gaetano Mura – Samuel Manuard à 29,2 milles
8 Mr Bricolage, Damien Rousseau – Stéphane Le Diraison à 31 milles
9 Phoenix Europ Carac, Louis Duc – Stéphanie Alran, à 32,1 milles
10 Groupe Picoty, Jean-Christophe Caso – Aymeric Chappellier à 41,9 milles
NB : Partouche, Christophe Coatnoan – François Coquerel est non localisé au pointage de 16h.
Retrouvez les positions tous les jours à 8h, 12h, 16h et 20h heure française
La carte de la prudence
Dans un premier temps, une route relativement proche de la côte espagnole semble garantir vingt-quatre heures minimum de vents soutenus. Elle va aussi permettre de profiter de ces vents forts pour tenter de gagner dans le sud avant que le régime de nord-est ne faiblisse. Même si l’exercice de l’empannage est délicat, il est toujours plus facile de gagner sous le vent dans ces conditions que dans le petit temps où les spis asymétriques imposent de tirer des bords à plus de 30° du vent arrière. Ce qui signifie un allongement de route conséquent. Les partisans d’une route plus nord peuvent espérer à l’inverse une mer moins formée et tabler sur une rotation progressive des vents au secteur nord qui leur permettrait de descendre vers l’archipel des Açores, situé globalement à la latitude de Lisbonne. Le choix de la route nord peut aussi être dicté par d’autres considérations : à bord de Marie-Galante et de Deltacalor, Olivier Grassi et Lionel Régnier accompagnent des navigateurs débutants dans l’exercice de la course au large en équipage réduit. Choisir la voie de la prudence, en restant à l’écart des conditions les plus musclées, est plutôt le signe d‘une navigation en bon marin. C’est peut-être aussi ce même raisonnement qui a prévalu pour les équipages de Kogane, La Belle Equipe ou Croix du Sud ; on ne s’improvise pas gros bras du jour au lendemain et la première des règles qu’il faut s’imposer en course au large est de savoir franchir la ligne d’arrivée.
Ils ont dit :
Sébastien Rogues (GDF SUEZ)
« On lève un peu le pied pour ne pas endommager le bateau car la mer est un peu courte. On n’est pas passé loin de notre point idéal, on a entre 25 et 30 nœuds et on est en permanence entre 12 et 18 nœuds. Le bateau est très sain. Quand on regarde la suite du parcours, on se demande si ça vaut le coup de prendre des risques pour prendre de l’avance au cap Finisterre. On barre beaucoup et Armel se penche sur la stratégie et la météo, mais l’arrivée sur les Açores a l’air compliquée. »
Stéphane Le Diraison (Mr Bricolage)
« On a passé une belle nuit, on est revenu dans le coup. Avec Damien, on n’avait jamais navigué ensemble. Dire que les premières manœuvres ont été parfaites serait vous mentir, mais on trouve rapidement nos automatismes, on travaille sur la coordination et on commence à être pas mal. »
Sébastien Audigane (Mare)
« On a 23 nœuds moyens avec des rafales à trente. On est contents d’avoir empanné, il y a des grosses masses nuageuses sur la terre et je pense que là-dessous il y a sûrement plus de quarante nœuds. On n’aura encore un peu d’air pour les heures à venir et ça devrait mollir en s’éloignant de l’Espagne. Ça va bien entre nous, mais ce n’est pas une découverte. Cet hiver, on a navigué ensemble sur le 60 pieds et on allait chercher des fronts pour se tester dans le mauvais temps. C’est clair, on commence à bien se connaître avec Jörg.»
Axel Strauss (Red)
« Grand soleil, vitesse, grand-voile haute, ciel bleu, mer tout aussi bleue, tout va bien à bord. On a regardé les prévisions météo, on a envie de descendre un peu plus sud avant d’empanner. On aurait aimé être un peu plus sud que ce qu’on est actuellement, mais bon… »
Positions à 16 heures samedi 6 juillet (TU +2)
1 Mare, Jörg Riechers – Sébastien Audigane à 895,3 milles de l’arrivée
2 GDF SUEZ, Sébastien Rogues – Armel Tripon à 1,8 milles
3 Marie-Galante, Dominique Rivard – Olivier Grassi à 15,1 milles
4 Eärwen, Catherine Pourre – Goulven Royer à 18,6 milles
5 RED, Mathias Blumencron - Axel Strauss à 23,7 milles
6 Campagne de France, Halvard Mabire – Miranda Merron à 28 milles
7 BET 1128, Gaetano Mura – Samuel Manuard à 29,2 milles
8 Mr Bricolage, Damien Rousseau – Stéphane Le Diraison à 31 milles
9 Phoenix Europ Carac, Louis Duc – Stéphanie Alran, à 32,1 milles
10 Groupe Picoty, Jean-Christophe Caso – Aymeric Chappellier à 41,9 milles
NB : Partouche, Christophe Coatnoan – François Coquerel est non localisé au pointage de 16h.
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Jean-Pierre Godineau parcoure les déserts depuis 50 ans. Cet artiste entier a attrapé le "virus du désert" après avoir fait son service militaire au Sahara.
Jean-Pierre Godineau expose à la Bibliothèque des Sables d'Olonne des photographies et croquis ramenés d'un voyage au Mali. Durant son voyage au Sahara, il a eu l'honneur de participer au festival touareg : un rassemblement de 4 000 nomades et 700 chameaux provenant de plusieurs communautés. "Pour cette exposition, la notion de partage me vient à l'esprit. Il y a également une arrière pensée pour contrer tout ce qui se raconte à la télévision sur les Touaregs. Ce sont des gens civilisés qui parlent le français. Il y a 7 tribus et un chef suprême." Cette grande manifestation permet aux hommes, femmes et familles de se rencontrer et se retrouver. "Il y avait des parades amoureuses, des mariages, des danses Bororo, une magnifique course de chameaux, de bourricots, de la lutte, des conférences... Ils tiennent des petites échoppes ou ils présentent leur travail. Le soir, avec des groupes électrogènes, ils jouaient avec des guitares électriques. Ils ont fait un bon dans un siècle. C'est un spectacle total."
Après une carrière de dessinateur industriel aux PTT, Jean-Pierre Godineau consacre tout son temps à ses passions : les dessins, les croquis, la photographie, la peinture, les voyages... Cet artiste doué de talents nous surprend et nous emmène avec lui à travers celles-ci. "J'ai créé un club d'artistes alpicois à 32 ans. La signification du mot alpicois est simple : j'habite Le Pecq et les habitants s'appellent les alpicois. Quand on fait une exposition, nous sommes plus de 100 personnes. Jusqu'à 400 dessins sont exposés."
A peine rentrée du Cambodge, la Bulgarie sera sa prochaine destination.
Exposition à la Bibliothèque Municipale jusqu'au 24 août.
Après une carrière de dessinateur industriel aux PTT, Jean-Pierre Godineau consacre tout son temps à ses passions : les dessins, les croquis, la photographie, la peinture, les voyages... Cet artiste doué de talents nous surprend et nous emmène avec lui à travers celles-ci. "J'ai créé un club d'artistes alpicois à 32 ans. La signification du mot alpicois est simple : j'habite Le Pecq et les habitants s'appellent les alpicois. Quand on fait une exposition, nous sommes plus de 100 personnes. Jusqu'à 400 dessins sont exposés."
A peine rentrée du Cambodge, la Bulgarie sera sa prochaine destination.
Exposition à la Bibliothèque Municipale jusqu'au 24 août.
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Cet après-midi, la 11ème course des garçons de café s'élancera du Jardin du Tribunal en passant par le port et le Remblai. Les plateaux seront lâchés vers 15h30 pour une marche de trois kilomètres avant d'atteindre la ligne d'arrivée. Les participants et les participantes s'en donneront à coeur joie tout en restant concentré pour ne pas renverser les verres pleins et la bouteille posés sur le plateau. Sur le parcours, quelques obstacles ont été mis en place pour corser la course. Les verres seront mesurés à l'arrivée afin de définir les vainqueurs. Avant, pendant et après la course, bonne humeur et convivialité seront au rendez-vous. Les vétérans ne manqueront pas d'encourager les jeunes...
Les finalistes participeront à une course nationale rassemblant les vainqueurs de courses à travers toute la France. Que le meilleur gagne !
En parallèle de l'animation, une exposition de photographies est réalisée au Jardin du Tribunal. Elle révèle l'histoire de ce métier si particulier : Garçons de café.
Les finalistes participeront à une course nationale rassemblant les vainqueurs de courses à travers toute la France. Que le meilleur gagne !
En parallèle de l'animation, une exposition de photographies est réalisée au Jardin du Tribunal. Elle révèle l'histoire de ce métier si particulier : Garçons de café.
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Hier, samedi 6 juillet, le festival Salsa del Mar a accueilli le public sur la grande plage des Sables. Ambiance chaleureuse, soleil torride et musique entraînante, tous les ingrédients étaient réunis pour s'essayer à cette danse. Après avoir participé aux stages proposés par les danseurs et animateurs, les passionnés de salsa se sont retrouvés sur le sable, parmi les touristes, pour démarrer la beach party. Déhanchements assurés, parfois les pieds dans l'eau, tout le monde a pu profiter de cette journée de fête. Les danseurs et animateurs de Salsa ont su mettre l'ambiance et allier la danse avec le plaisir. Ce dimanche, le festival se poursuit aux Atlantes, sur la plage et au Jardin du Tribunal avec la Salsa Porto, la Salsa Cubaine, le Chacha, le Kizomba...
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À compter du vendredi 5 juillet 2013, le ministère de l’éducation nationale propose de consulter gratuitement en ligne les résultats du baccalauréat 2013 sur les sites de chaque académie.
Le candidat qui obtient une moyenne de 10/20 ou plus est déclaré admis. Il existe 3 mentions :
« assez bien », pour une note moyenne au moins égale à 12 et inférieure à 14,
« bien », pour une note moyenne au moins égale à 14 et inférieure à 16,
« très bien », pour une note moyenne au moins égale à 16.
Le candidat qui obtient une moyenne comprise entre 8/20 et 10/20 est autorisé à se présenter aux épreuves orales du second groupe. Ces oraux de rattrapage sont organisés immédiatement après la communication des résultats du premier groupe et se déroulent jusqu’au mercredi 10 juillet 2013.
http://www.education.gouv.fr/cid4914/les-resultats-du-baccalaureat.html
Le candidat qui obtient une moyenne de 10/20 ou plus est déclaré admis. Il existe 3 mentions :
« assez bien », pour une note moyenne au moins égale à 12 et inférieure à 14,
« bien », pour une note moyenne au moins égale à 14 et inférieure à 16,
« très bien », pour une note moyenne au moins égale à 16.
Le candidat qui obtient une moyenne comprise entre 8/20 et 10/20 est autorisé à se présenter aux épreuves orales du second groupe. Ces oraux de rattrapage sont organisés immédiatement après la communication des résultats du premier groupe et se déroulent jusqu’au mercredi 10 juillet 2013.
http://www.education.gouv.fr/cid4914/les-resultats-du-baccalaureat.html
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