Les Sables d'Olonne Info

"Vous participez au second tour de l’élection présidentielle. Il me paraît normal de vous rappeler ce qui a été essentiel pour les plus de trois millions d’électeurs qui m’ont apporté leur suffrage au premier tour.

Le premier élément crucial pour eux et pour moi aura été la vérité sur la situation du pays, la prise en compte de la réalité des faits.

Je ne crois nullement que la crise financière soit derrière nous. Je pense au contraire que la crise est devant nous, et qu’elle sera très dure. Je pense que les déficits, commerciaux et budgétaires, qui s’accumulent pour notre pays menacent à court terme notre modèle social et que la multiplication des promesses non financées aggravera encore ce risque.

Et parce que nous allons vivre ces moments difficiles, l’attitude personnelle des gouvernants comptera beaucoup. C’est une question de valeurs, personnelles autant que politiques. Depuis des années, c’est la violence des attitudes et des mots, la guerre d’un camp contre l’autre, la complaisance à l’égard des extrêmes qui caractérisent notre pays. Le refus de la violence perpétuelle dans la vie politique, les valeurs de respect des sensibilités différentes, la reconnaissance du pluralisme, la recherche de l’équilibre, sont la condition nécessaire à l’esprit d’unité nationale dont nous aurons besoin face à la crise.

C’est ainsi, et seulement ainsi, par la vérité et l’unité que la France pourra regarder en face les conditions de son redressement. Et d’abord de son redressement financier. Or la recherche de l’équilibre des finances publiques n’est obtenue dans vos deux projets que par l’affichage d’une croissance impossible à court terme. Je vous demande instamment de réfléchir à ce péril et d’envisager des mesures crédibles pour l’écarter s’il est encore temps.

Pour moi, la décision constitutionnelle, inscrite dans le traité européen, de renoncer pour l’avenir aux facilités du déficit, du moins en période de croissance, la « règle d’or », doit s’imposer à tous les pays qui ont l’euro en partage. Non pas pour faire plaisir aux « marchés », ou à « Bruxelles », mais parce que c’est le seul moyen d’éviter pour la France et les Français, particulièrement pour les plus fragiles, la catastrophe sociale qui s’annonce.

La France s’est construite depuis la guerre autour du modèle social né du Conseil National de la Résistance. Nous y tenons, non pas comme à une tradition, mais comme à notre principale aspiration nationale. Nous le regardons non pas comme notre passé, mais comme notre avenir. Nous savons qu’il devra se réformer, mais dans la justice et la solidarité. Or c’est dans le concret de la vie de tous les jours que justice et solidarité risquent d’être menacées.

La sauvegarde de notre modèle social et de services publics impose de restaurer et de développer fortement notre appareil de production. La France est, Grande-Bretagne exceptée, le seul des grands pays européens qui connaisse l’effondrement de son commerce extérieur. Ce n’est pas viable. Pourtant, nous avons d’immenses marges de progression, et donc de création d’emplois durables, de ressources pour les familles.

C’est là que va se gagner ou se perdre le combat de notre avenir national, en particulier dans la recherche de stratégies nationales de production, filière par filière. Une évolution de la démocratie sociale dans l’entreprise est aussi un élément crucial de ce redressement. La représentation des salariés, avec droit de vote, au conseil d’administration des grandes entreprises, sera un signe déterminant en ce sens.

La crise de l’éducation en France est un enjeu du même ordre. La situation de l’école, notamment à l’école primaire et au collège, ne peut être acceptée. Des centaines de milliers d’enfants voient leur avenir barré faute de se voir garantir les acquis nécessaires, maîtrise de l’écrit, du chiffre, de la langue. Faute de consacrer à ces fondamentaux le temps scolaire indispensable, les inégalités sociales se perpétuent et s’aggravent dans cet échec. Ce combat national oblige à un nouveau contrat entre l’école et la nation, qui touchera à la question des pratiques, de l’organisation, du développement de l'alternance et de l’apprentissage, aussi bien que des moyens.

La moralisation de la vie publique, le changement des pratiques du monde politique représentent une attente des citoyens dont vous ne pouvez ignorer la gravité. L’interdiction du cumul des mandats pour les députés, la diminution du nombre des parlementaires, le renforcement de la parité hommes femmes, le changement de loi électorale pour assurer la représentation des grands courants d’opinion, en tout cas de ceux qui atteignent 5 % des suffrages, à l’Assemblée nationale, au sens le plus large la garantie du pluralisme, la consécration de l’indépendance de la justice, le renforcement de l’indépendance des médias, l’assainissement du financement de la vie politique, la lutte contre la corruption et la prise illégale d’intérêts, tout cela est urgent. Les deux partis que vous représentez ont souvent pris des engagements, mais jamais ils ne sont allés plus loin. Je crois que cette moralisation est vitale pour que la confiance revienne entre citoyens et élus. Seule la voie référendaire permettra de les imposer à un monde politique qui n’a guère envie de voir changer les règles d’un jeu qui lui convient.

L’Europe a été durement attaquée pendant cette campagne. On lui a fait porter tour à tour la responsabilité de l’immigration et celle de l’absence de croissance. Je veux vous dire que pour nous, il est impossible d’envisager notre avenir national sans projet européen. L’Europe n’est pas seulement notre horizon : le jour où elle existera vraiment, elle sera notre seule arme politique et économique efficace dans la tourmente mondiale. L’Europe souffre aujourd’hui d’absence de gouvernance, de transparence et de lisibilité. Ce n’est pas avec moins d’Europe que la France s’en sortira ! C’est avec une Europe plus forte, plus solidaire, plus lisible, donc plus communautaire. Dans cette perspective, les renforcements de la zone euro, comme de l'espace Schengen, sont une étape prioritaire.

Des millions de Français partagent ces valeurs et ces préoccupations. Ils seront, je n’en doute pas, attentifs aux orientations qui seront les vôtres sur ces questions durant la campagne du deuxième tour.

Je vous prie de croire à l’assurance de mes sentiments cordiaux." François Bayrou.

Les dirigeants sablais vont pouvoir fêter de fort belle manière les 20 ans d’existence de leur club avec ce Grand Prix Nationale qui devrait obtenir un grand succès sportif ( les meilleurs mondiaux devraient être au départ sur le site de Tanchet mais aussi populaire, des centaines de participants aux épreuves populaires et des milliers spectateurs, les sablais et les vendéens étant devenus de véritables amateurs de triathlon, 11 clubs et plus de 20 épreuves en Vendée).

Pour cette ouverture du GP les organisateurs sablais et leur président Luc Bouron ont innové en proposant aux athlètes un prologue le samedi (comme sur le Tour de France), prologue qui sera couru sur un format super sprint en CLM par équipes et qui permettra une présentation plus personnalisée des équipes de D1.
Le dimanche retour à un format plus classique de Sprint qui devrait offrir aux spectateurs un superbe spectacle, sans avoir à se déplacer ils pourront suivre parfaitement la natation en mer sur la plage de Tanchet, les 5 passages vélo devant l’Institut Sports Océan et la course à pied autour du lac de Tanchet ( 3 boucles).
A la lutte pour la victoire on devrait retrouver les ténors de l’année passée, Sartrouville la »Green Team « intouchable, avec ses frères Brownlee (GBR) super favoris des jeux, Javier Gomez et Etienne Diemunsch, Poissy toujours placé avec Tony Moulay, Bertrand Billard et Greg Rouault, les Sables Vendée, Rouen, Mulhouse, et un autre club vendéen qui progresse Saint-Jean-de- Monts avec Kriss Gemmell et Yohann Vincent.

Mais les sablais et vendéens auront des yeux de Chimène pour leurs « Beach Boys », surnom des athlètes du Sables Vendée Triathlon, qui leur ont déjà procuré beaucoup de joie au cours de ces 12 années de présence au plus haut niveau, présence presque constante dans le Top 5 national et même un podium (3éme) en 2011.

Pour cette saison 2012 et plus particulièrement sur cette première étape à domicile le LSVT sera légitimement ambitieux, le groupe dirigé de main de maitre par Hervé Delaunay, n’ayant enregistré aucun départ à l’inter saison et s’étant au contraire renforcé avec l’arrivée de David Hauss le n°1 français qui portera les espoirs de médaille pour la France aux J.O. de Londres et le retour d’Ivan Vassiliev recordman de victoires sous les couleurs sablaises.
On retrouvera autour de ces 2 athlètes les Pierre Le Corre ( révélation de l’année 2011), Anthony Pujades ( champion de France junior 2010), Brad Khalefeld, Joao Silva, Bruno Pais, Joao Pereira, Premysl Svarc 5 athlètes déjà sélectionnés pour les J.O. de Londres mais aussi Benoit Bouchard, Yulian Malyshev et Valentin Mescheryakov.

Ce premier GP pourrait servir de véritable répétition des J.O.pour nombre d’athlètes, et rappelons nous, lors du dernier GP organisé aux Sables Ian Frodeno l’emportait devant Javier Gomez, quelques mois plus tard il devenait champion olympique, en sera-t-il de même en 2012, réponse les 29 avril et 4 et 7 août à Londres.

Les épreuves populaires ne seront pas oubliées pour autant avec des épreuves avenir, découverte en individuel ou relais et un CD Open qui fait chaque année le plein de concurrents.

Programme :

. Samedi 28 avril :

- 13h00 Duathlon Avenir,
- 15h00 Epreuve Découverte,
- 17h00 Prologue CLM équipes D1 femmes,
- 18h00 Prologue CLM équipes D1 hommes.

. Dimanche 29 Avril :

- 09h00 Triathlon Courte Distance Open,
- 14h00 Départ Elite Femmes,
- 15h45 Départ Elite Hommes.

Nicolas Sarkozy dévoile sa profession de foi pour le second tour de la présidentielle sur son site de campagne, lafranceforte.fr. Elle doit être envoyée par courrier à tous les électeurs, en même temps que celle du candidat socialiste.Si la «lettre au peuple français», dévoilée le 5 avril, comportait 34 pages, le nouveau document en compte quatre. En une, l'affiche du candidat UMP avec son slogan «la France forte», le nom de «Nicolas Sarkozy» au-dessus duquel figure une date, «dimanche 6 mai». Dans cette lettre, le président sortant emploie l'une des formules qui aura marqué sa campagne : «Dimanche 6 mai, vous avez un choix historique à faire, qui engage votre avenir et le destin de la France.» Un choix entre son projet et celui de François Hollande. «Aujourd'hui, vous devez comparer mon projet à celui du Parti socialiste. Vous devez vous demander ce que sera la France dans cinq ans, selon celui des deux candidats qui sera élu président de la République», écrit Nicolas Sarkozy. Son projet et celui de son rival socialiste sont «radicalement opposés», affirme-t-il, avant de décliner ses principales propositions et de comparer ses valeurs à celles qu'il attribue au PS. «Je fais le choix du travail, du mérite, de la responsabilité et de l'autorité, et non le choix de l'assistanat, de la dette, de l'égalitarisme et du multiculturalisme». «Contrairement au candidat socialiste, je suis opposé à une société de l'assistanat», «je diviserai l'immigration par deux», «je protégerai la famille», «l'école doit être un espace d'exigence et de respect», écrit-il.Il réaffirme que «la Turquie n'a pas vocation à entrer dans l'Union européenne». «Je serai inflexible sur le respect de l'identité de la France», déclare-t-il également. «Contrairement au candidat socialiste, je suis opposé au droit de vote des étrangers qui ne résoudrait aucun des problèmes de l'intégration et serait la porte ouverte au communautarisme», ajoute-t-il.

C'est à partir du mois de mai que les évènements commenceront dans les différentes communes. Animations, conférence sur la laîcité, concours de dessins aux jeunes, expositions, randonnées, rencontre / danse... cette troisième édition s'annonce festive pour "bien vivre tous ensemble".
Roger Godard, coordinateur du Printemps de la laïcité exprime l'ambition d'impliquer les écoles publiques en leur proposant un concours de dessins collectifs et drapeaux autour de différents thèmes avec le souhait que ce lien perdure.
Les dessins des écoles seront à découvrir dans différents lieux, aux mairies : du lundi 30 avril au vendredi 4 mai aux Sables d'Olonne, du lundi 14 au vendredi 25 mai au Château d'Olonne, du mardi 1er au dimanche 27 mai à l'Ile d'Olonne, ensuite du jeudi 10 au vendredi 18 mai à l'office de tourisme d'Olonne-sur-Mer, puis dans la galerie Leclerc du lundi 28 mai au samedi 2 juin pour l'ensemble des dessins et drapeaux.

Le remblai des Sables d’Olonne s'animera durant la journée du 9 juin. Dès 9h00 place du jardin du tribunal sera installé un village forum des associations. A partir de 14h00, vous pourrez assister à des sports découvertes avec la participation de l'Ufolep. A 14h30, un grand défilé vous attend avec plus de 200 participants : Danses tahitienne, folkloriques, orientales, musiques, show parade MBO, Anfifanfare, chants... et petits trains continueront la fête. Le discours des maires aura lieu Place de la Liberté aux sables d'Olonne à partir de 15h00.
La soirée continuera avec un spectacle sur scène dans le jardin du tribunal avec apéritif dînatoire et retraite aux flambeaux.

Retrouvez le programme ici

Agenda des autres manifestations en mai :
- Samedi 5 mai à partir de 20h30, salle de conférence de l'Abbaye Sainte-Croix aux Sables d'Olonne, thème : Les Francas (les droits des enfants).
- Dimanche 6 mai de 10h00 à 12h00 : randonnée pédestre laïque dans les marais à l'Ile d'Olonne ; départ école publique, arrivée à la mairie.
- Samedi 12 mai à 20h30 danse rencontre et M'Bira à la salle de La Licorne Havre d'Olonne à Olonne-sur-Mer.
- Mercredi 23 mai à partir de 20h30 : débats "Le vote des femmes" animé par Jean-Pierre Majzer de la Fédération des oeuvres laïques à la salle La Gargamoëlle au Château d'Olonne.

Plus d'informations ici
http://alsables.fr/

Le plus grand spectacle de nuit au monde fête son 35ème anniversaire avec un feu d'artifice de nouveautés ! Deux nouvelles scènes spectaculaires avec notamment les « Tambours de Feu » ainsi que des nouvelles projections vidéo 3D sont à découvrir à partir du 9 juin.

Professeur d'art durant plus de 20 ans, cette artiste ukrainienne a été de nombreuses fois distinguée.

D'un changement de pays, des séparations, des expériences vécues sont nées des créations empreintes de son caractère romantique, toujours basées sur le dessin académique.

Les notes graphiques que l'on retrouve dans chacune de ses oeuvres rendent l'artiste identifiable et unique.

Lenina Marchand-Kopylenko présente là sa 1ère rétrospective : près de 60 tableaux avec des pastels, des mosaïques de coquillages, du graphisme, de la peinture à l'huile, de l'acrylique, de l'encre de Chine avec les stylos de gel, de l'aquarelle...

Une véritable féérie de couleurs et de thèmes qui côtoieront le calme de palettes monochromes.

Exposition dans le Prieuré Saint-Nicolas, du vendredi 4 au jeudi 24 mai 2012, tous les jours de 10h30 à 12h30 et de 15h00 à 19h00.

Entrée libre.

Vernissage le vendredi 4 mai 2012 à 18h30.

La conférence est animée par Roland Depierre, Professeur de philosophie honoraire, IUFM des Pays de la Loire, chargé de cours de civilisation et d'histoire chinoises à l'Université de Nantes. Venez l'écouter le mercredi 9 mai 2012 à 15 heures, salle des conférences de l'Abbaye-Sainte-Croix.

L'intervenant participe à un réseau de recherches et d'études interculturelles sino-françaises, dont le laboratoire est installé à Canton (Chine).

En Extrême-Orient, un sage ne trouve-t-il la joie qu'en renonçant à l'illusion du bonheur ?

C'est ce qu'on pourrait penser en constatant que cette notion ne figure pas dans les grands textes de la pensée chinoise classique.

Cette omni-présence / quasi-absence varie selon la façon dont chaque sagesse extrême-orientale dissipe l'illusion que l'homme disposerait d'une destinée transcendante vers un souverain bien...ce qu'en Occident, depuis Aristote, on appelle bonheur.

Vente des billets sur place.
Abonnement: 16€ - Ticket à l'unité: 3.50€.
Gratuit pour les scolaires et pour les abonnés à la saison culturelle.
Pour plus d'informations, merci de contacter Annie Tyffers au 02.51.23.16.63.