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J-3. La pression commence à monter progressivement pour l’ensemble des solitaires engagés dans le Vendée Globe 2012. Si pour certains cette montée en puissance est synonyme de tension grandissante, pour d’autres elle agit comme un euphorisant. Bertrand de Broc fait partie de ce groupe.
A quelques jours du départ, Bertrand de Broc a l’œil pétillant. Qu’il s’agisse de répondre aux sollicitations des médias ou de participer à une séance de signature dans un des centres commerciaux des Sables d’Olonne, le skipper de Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets ne manque pas une occasion de faire montre de son sens de l’humour et de son plaisir de partir.
« On a un premier motif de satisfaction : c’est le nombre de personnes qui souscrivent à nos côtés. Le suivi médiatique a amplifié de manière phénoménale le nombre de demandes. Le stand a été littéralement submergé par les demandes dans la soirée de dimanche. Deuxième motif de contentement, le bateau est prêt à partir. Les derniers réglages ont été effectués lors de notre sortie en mer, ce mercredi. »
Finir… et plus si affinités
Pour cette édition 2012-2013, l’objectif de Bertrand de Broc n’a pas changé. Avant toute chose, il s’agit de boucler ce tour du monde qui, par deux fois, s’est refusé à lui. Le navigateur cornouaillais sait qu’il dispose d’un bateau éprouvé qui a démontré lors du dernier Vendée Globe qu’il pouvait conquérir le podium. Bien sûr, Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets n’a pas le potentiel de vitesse des derniers-nés conçus pour cette édition 2012-2013. Mais comme se plait à le rappeler Bertrand de Broc, un Vendée Globe se construit dans la durée. Savoir tenir un rythme élevé tout en ménageant suffisamment sa monture est une des meilleures garanties pour une place d’honneur voire même un podium.
Quand, en janvier 2012, Bertrand de Broc a décidé de relancer l’aventure du projet Votre Nom autour du Monde, ils n’étaient pas si nombreux à croire qu’il pourrait aboutir. Aujourd’hui, Bertrand démontre que l’envie d’aller au bout de ses rêves peut repousser bien des limites.
Les vidéos réalisées par YOL Production, Christophe Castagne et par AMP Interactive et les photos de Thierry Martinez (Sea & Co) sont disponibles sur le serveur. Il sera complété régulièrement jusqu’au départ du Vendée Globe.
« On a un premier motif de satisfaction : c’est le nombre de personnes qui souscrivent à nos côtés. Le suivi médiatique a amplifié de manière phénoménale le nombre de demandes. Le stand a été littéralement submergé par les demandes dans la soirée de dimanche. Deuxième motif de contentement, le bateau est prêt à partir. Les derniers réglages ont été effectués lors de notre sortie en mer, ce mercredi. »
Finir… et plus si affinités
Pour cette édition 2012-2013, l’objectif de Bertrand de Broc n’a pas changé. Avant toute chose, il s’agit de boucler ce tour du monde qui, par deux fois, s’est refusé à lui. Le navigateur cornouaillais sait qu’il dispose d’un bateau éprouvé qui a démontré lors du dernier Vendée Globe qu’il pouvait conquérir le podium. Bien sûr, Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets n’a pas le potentiel de vitesse des derniers-nés conçus pour cette édition 2012-2013. Mais comme se plait à le rappeler Bertrand de Broc, un Vendée Globe se construit dans la durée. Savoir tenir un rythme élevé tout en ménageant suffisamment sa monture est une des meilleures garanties pour une place d’honneur voire même un podium.
Quand, en janvier 2012, Bertrand de Broc a décidé de relancer l’aventure du projet Votre Nom autour du Monde, ils n’étaient pas si nombreux à croire qu’il pourrait aboutir. Aujourd’hui, Bertrand démontre que l’envie d’aller au bout de ses rêves peut repousser bien des limites.
Les vidéos réalisées par YOL Production, Christophe Castagne et par AMP Interactive et les photos de Thierry Martinez (Sea & Co) sont disponibles sur le serveur. Il sera complété régulièrement jusqu’au départ du Vendée Globe.
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Les Sables Info
Impatient de larguer les amarres à bord de son Virbac-Paprec 3, Jean-Pierre Dick nous explique ce que représente ce tour du monde en solitaire. Pour cette course, il a décidé de changer de vie il y a 10 ans. A 3 jours du départ du Vendée Globe, le skipper niçois nous parle de son Vendée Globe.
Quels souvenirs marquants gardes-tu des éditions précédentes ?
JP Dick : « Lors de la première édition, je me souviens des premières semaines, car elles ont été très dures. Il a fallu s'habituer à la vie en mer, trouver mon rythme... De plus, la casse, les pannes, les problèmes techniques à bord se sont multipliés tout au long de la course. Moi qui n'étais pas du tout réputé pour mes talents de bricoleur, j'ai dû me résigner à vivre avec ma caisse à outils. Je réparais comme je pouvais, puisque l'issue de la course en dépendait. Bôme, safrans, vit de mulet, lattes... Et puis ces pannes de moteur...
Je pense être le skipper à avoir parcouru le plus de milles avec comme seule source d'énergie mes panneaux solaires. Ce premier Vendée Globe m'a beaucoup apporté, car j'ai gagné en confiance.
Au cours de mon second Vendée Globe, le meilleur moment était bien sûr quand j'étais en tête et que je creusais l'écart avec mes concurrents, juste avant de casser. C'est une sensation exceptionnelle. Etre en tête devant de tels concurrents, dans une course aussi fabuleuse, c'est une consécration. »
Cette course est-elle chargée pour toi d'émotions particulières ?
« Le départ est un moment très fort. Tout le monde peut comprendre que laisser ses proches sur le ponton pour une si longue durée est un moment très délicat à gérer. Cette année, j'imagine que cela va être particulier pour moi, puisque je vais laisser mon fils âgé de deux ans et ma compagne derrière moi. Je m'y prépare, mais cela va être un moment fort en émotions de toutes sortes. Et en même temps, une fois confronté à l'événement, j'ai hâte de retrouver toutes les sensations de la navigation en solitaire autour du monde : l'Atlantique-Sud, les couchers de soleil dans les mers calmes, mais aussi l'arrivée dans l'océan austral et le passage du Horn, qui sont toujours des moments magiques dont on ne se lasse pas. »
Impatient de prendre le large ?
« Je suis impatient de retrouver mes animaux. Quand je parle de mes animaux, j'évoque les baleines, les dauphins et bien sûr les albatros. D'abord les géants des mers, les baleines majestueuses, impressionnantes, et puis les dauphins qui virevoltent autour du bateau pour nous faire la fête, enfin les albatros qui par leur nonchalance évoquent à mes yeux la puissance. Pendant trois mois, je cohabite avec ces animaux, je m'immisce dans leur environnement, et ce sont toujours des moments très forts. »
Le plateau : quels sont les favoris du Vendée Globe selon toi ?
« Aujourd'hui, je ne pense pas trop à mes concurrents. Mon objectif est de me préparer à faire une bonne course, à être bien sur mon bateau, à faire le moins d'erreurs possibles... A l'heure actuelle, je prépare cette course plus comme un défi personnel que comme une compétition contre des adversaires bien identifiés. »
JP Dick : « Lors de la première édition, je me souviens des premières semaines, car elles ont été très dures. Il a fallu s'habituer à la vie en mer, trouver mon rythme... De plus, la casse, les pannes, les problèmes techniques à bord se sont multipliés tout au long de la course. Moi qui n'étais pas du tout réputé pour mes talents de bricoleur, j'ai dû me résigner à vivre avec ma caisse à outils. Je réparais comme je pouvais, puisque l'issue de la course en dépendait. Bôme, safrans, vit de mulet, lattes... Et puis ces pannes de moteur...
Je pense être le skipper à avoir parcouru le plus de milles avec comme seule source d'énergie mes panneaux solaires. Ce premier Vendée Globe m'a beaucoup apporté, car j'ai gagné en confiance.
Au cours de mon second Vendée Globe, le meilleur moment était bien sûr quand j'étais en tête et que je creusais l'écart avec mes concurrents, juste avant de casser. C'est une sensation exceptionnelle. Etre en tête devant de tels concurrents, dans une course aussi fabuleuse, c'est une consécration. »
Cette course est-elle chargée pour toi d'émotions particulières ?
« Le départ est un moment très fort. Tout le monde peut comprendre que laisser ses proches sur le ponton pour une si longue durée est un moment très délicat à gérer. Cette année, j'imagine que cela va être particulier pour moi, puisque je vais laisser mon fils âgé de deux ans et ma compagne derrière moi. Je m'y prépare, mais cela va être un moment fort en émotions de toutes sortes. Et en même temps, une fois confronté à l'événement, j'ai hâte de retrouver toutes les sensations de la navigation en solitaire autour du monde : l'Atlantique-Sud, les couchers de soleil dans les mers calmes, mais aussi l'arrivée dans l'océan austral et le passage du Horn, qui sont toujours des moments magiques dont on ne se lasse pas. »
Impatient de prendre le large ?
« Je suis impatient de retrouver mes animaux. Quand je parle de mes animaux, j'évoque les baleines, les dauphins et bien sûr les albatros. D'abord les géants des mers, les baleines majestueuses, impressionnantes, et puis les dauphins qui virevoltent autour du bateau pour nous faire la fête, enfin les albatros qui par leur nonchalance évoquent à mes yeux la puissance. Pendant trois mois, je cohabite avec ces animaux, je m'immisce dans leur environnement, et ce sont toujours des moments très forts. »
Le plateau : quels sont les favoris du Vendée Globe selon toi ?
« Aujourd'hui, je ne pense pas trop à mes concurrents. Mon objectif est de me préparer à faire une bonne course, à être bien sur mon bateau, à faire le moins d'erreurs possibles... A l'heure actuelle, je prépare cette course plus comme un défi personnel que comme une compétition contre des adversaires bien identifiés. »
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Les Sables Info

Pour faire suite au dernier état des lieux effectué par les services de la ville ce jour, le parking des circuits du Puits d'Enfer situé Boulevard De Lattre De Tassigny sera ouvert dès ce soir pour répondre à la demande des camping-cars.
Mis gracieusement à disposition par ASA Vendée, ils ouvriront 1000 places à partir de 20 heures.
Mis gracieusement à disposition par ASA Vendée, ils ouvriront 1000 places à partir de 20 heures.
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Les Sables Info
Le Vendée Globe n'est pas seulement une régate planétaire et une aventure en milieu hostile. C’est aussi une expérience inédite : vivre au moins 80 jours parfaitement seul, loin de tout. Que mettriez-vous dans votre valise pour autant de solitude ? Marc Guillemot a choisi : romans et musique. Beaucoup de musique.

Marc Guillemot n'est pas superstitieux. Il ne faut donc pas compter sur le skipper de Safran pour embarquer un quelconque objet fétiche, gris-gris, mojo, talisman ou autre amulette. Il n’embarquera pas non plus de photos personnelles. Pas davantage de films ou jeux vidéo. A bord du 60 pieds qui s'élance samedi des Sables d'Olonne, les distractions seront rares donc précieuses. Elles se résument à deux choses : lecture et musique.
Marc emporte deux baladeurs iPods et un iPad qui contiennent des centaines de morceaux. Le style ? Très éclectique. « J'ai vraiment de tout, du classique à la chanson française en passant par le rock. » Pour les sélectionner, Marc a bénéficié des "playlists" de deux mélomanes avertis : sa compagne Christine Vannier et son ami Bernard Lenoir, ex-animateur de l'émission musicale culte de France Inter C'est Lenoir. Celui-ci assure : « Marc est curieux de tout, très ouvert. Il n'a pas d'a priori en matière de musique. C'est une qualité rare ».
Des Beatles à Vivaldi
Marc assume cet éclectisme : « Par moments, j’ai envie d’écouter les Doors, les Beatles ou John Lennon, mais à d’autres c’est plutôt Archive, Asa, PJ Harvey, Yann Tiersen voire Charles Aznavour… et surtout beaucoup de musique classique. Avec une préférence pour les formations légères de virtuoses, comme celle du violoniste serbe Nemanja Radulovic. « Il est exceptionnel : il a revisité les quatre saisons de Vivaldi… en y ajoutant une cinquième ! » Un autre grand interprète qu'affectionne particulièrement Marc est le pianiste David Bismuth : « J'ai eu l'occasion de le rencontrer et on a sympathisé. Il joue merveilleusement Mozart. »
A quels moments Marc écoutera-t-il ces musiques pour « s'aérer la tête », comme il dit ? « Il n'y a pas de règle, cela pourra être aussi bien dans des instants de calme que dans le Grand Sud. Je marche au ressenti, à l'envie. Pendant le dernier Vendée Globe, deux jours avant de perdre la quille, j’ai eu droit à un moment magique : la météo était bonne, j'étais bien placé, tout allait bien… alors j'ai mis à fond un morceau du pianiste canadien Glenn Gould et c’était fabuleux. J'étais euphorique. »
Des romans de terriens
A la différence de la musique qu'on ne peut pas écouter dans la tempête (le bateau fait alors trop de bruit) la littérature est compatible avec le gros temps. « Je me souviens avoir lu John Fante dans 40 nœuds de vent » raconte le skipper de Safran. « Comme pour la musique, j’ai des goûts très variés.
Dans la "bibliothèque" de Marc, on trouve entre autres La Survivance de Claudie Hunzinger, Journal d'un corps de Daniel Pennac, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire de Jonas Jonasson, ou encore Que nos vies aient l'air d'un film parfait de Carole Fives et Les derniers jours de Smokey Nelson de Catherine Mavrikakis. Aucune histoire de mer. Inutile puisqu'elle est partout : dessous, dehors, autour. Pour trois mois de solitude.
Marc emporte deux baladeurs iPods et un iPad qui contiennent des centaines de morceaux. Le style ? Très éclectique. « J'ai vraiment de tout, du classique à la chanson française en passant par le rock. » Pour les sélectionner, Marc a bénéficié des "playlists" de deux mélomanes avertis : sa compagne Christine Vannier et son ami Bernard Lenoir, ex-animateur de l'émission musicale culte de France Inter C'est Lenoir. Celui-ci assure : « Marc est curieux de tout, très ouvert. Il n'a pas d'a priori en matière de musique. C'est une qualité rare ».
Des Beatles à Vivaldi
Marc assume cet éclectisme : « Par moments, j’ai envie d’écouter les Doors, les Beatles ou John Lennon, mais à d’autres c’est plutôt Archive, Asa, PJ Harvey, Yann Tiersen voire Charles Aznavour… et surtout beaucoup de musique classique. Avec une préférence pour les formations légères de virtuoses, comme celle du violoniste serbe Nemanja Radulovic. « Il est exceptionnel : il a revisité les quatre saisons de Vivaldi… en y ajoutant une cinquième ! » Un autre grand interprète qu'affectionne particulièrement Marc est le pianiste David Bismuth : « J'ai eu l'occasion de le rencontrer et on a sympathisé. Il joue merveilleusement Mozart. »
A quels moments Marc écoutera-t-il ces musiques pour « s'aérer la tête », comme il dit ? « Il n'y a pas de règle, cela pourra être aussi bien dans des instants de calme que dans le Grand Sud. Je marche au ressenti, à l'envie. Pendant le dernier Vendée Globe, deux jours avant de perdre la quille, j’ai eu droit à un moment magique : la météo était bonne, j'étais bien placé, tout allait bien… alors j'ai mis à fond un morceau du pianiste canadien Glenn Gould et c’était fabuleux. J'étais euphorique. »
Des romans de terriens
A la différence de la musique qu'on ne peut pas écouter dans la tempête (le bateau fait alors trop de bruit) la littérature est compatible avec le gros temps. « Je me souviens avoir lu John Fante dans 40 nœuds de vent » raconte le skipper de Safran. « Comme pour la musique, j’ai des goûts très variés.
Dans la "bibliothèque" de Marc, on trouve entre autres La Survivance de Claudie Hunzinger, Journal d'un corps de Daniel Pennac, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire de Jonas Jonasson, ou encore Que nos vies aient l'air d'un film parfait de Carole Fives et Les derniers jours de Smokey Nelson de Catherine Mavrikakis. Aucune histoire de mer. Inutile puisqu'elle est partout : dessous, dehors, autour. Pour trois mois de solitude.
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Les Sables Info
Trois petits jours nous séparent désormais du départ du Vendée Globe 2012-2013 et Mike Golding s'apprête à couper pour la 4ème fois consécutive la ligne de départ de cette course extrême, reconnue pour être la plus difficile des courses en solitaire. Le bateau est prêt, l'avitaillement (150 kg) est désormais à bord, Gamesa est donc en configuration pour prendre la mer et affronter les 25000 miles autour du monde.
Il reste donc très peu à faire pour Mike Golding à part attendre avec grande impatience samedi matin, 09h46, heure à laquelle son IMOCA 60 Gamesa quittera le ponton des Sables d'Olonne.
Le Vendée Globe a une place très chère dans le cœur des français. La queue pour accéder aux pontons, où sont amarrés les 20 IMOCA 60, se forme dès 08h du matin et à 10h, heure d'ouverture de ces derniers, ceux sont déjà des milliers de visiteurs qui s'élancent pour admirer ces bêtes de courses et dans l'espoir de croiser un maximum de skippers. Dès son arrivée sur les pontons ou à bord de Gamesa, Mike est très sollicité par les visiteurs qui lui demandent autographes et photos ou qui veulent simplement souhaiter Bonne Chance à 'Michel Doré', comme le surnomme gentiment le public français.
"C'est un sentiment vraiment incroyable d'être un des acteurs d'un tel événement. Les Sablais sont tellement accueillants avec moi et l'équipe, c'est à chaque fois un véritable booster d'énergie et d'émotion. La perception de la voile est différente au Royaume Uni, c'est un sport beaucoup plus élitiste et non un sport de masse. Quand on arrive en France, on s'étonne systématiquement des connaissances du public sur la course, des écoliers aux parents, jusqu’aux grands parents. Ils connaissent l'histoire de la course, le nom de tous les skippers, et ils font la queue pendant des heures pour accéder aux pontons et nous saluer. C'est un honneur de faire partie de tout cela !"
Samedi 10 Novembre à 09h46, Mike Golding et son Gamesa quitteront le ponton des Sables d'Olonne, pour ce qu'il a promis d’être son dernier Vendée Globe. Après une 7ème place en 2000-2001, 3ème en 2004-2005 et un démâtage dans le Grand Sud lors de l'édition 2008-2009 alors qu'il était en tête, c'est, comme il le dit, sa dernière tentative pour améliorer sa position sur le podium.
"Je ne suis pas là juste pour faire le Vendée Globe, je suis là pour essayer de le gagner. Vous vous devez d'avoir une motivation très claire, sinon pourquoi est ce vous vous imposeriez l'ingratitude du Grand sud, par exemple, ou la séparation avec votre famille si longtemps?" Mike laissera derrière lui sa femme Andrea et son fils Soren, âgé de 9 ans.
Le parcours
Mike commence à regarder de plus près les prévisions météos à court et long termes : " Le début de la course est toujours intéressant avec la traversée du Golfe de Gascogne en plein mois de novembre, un véritable challenge. Nous commençons à s'intéresser à la météo et comme d'habitude, la situation est complexe et il nous est difficile d'avoir une idée claire pour le moment. Le golfe peut être très violent à n’importe quelle période de l’année et pendant ma carrière, j'ai à peu près tout vu. Nous avons eu des départs très faciles où on glisse tranquillement vers le sud, c'est le scénario idéal pour toutes les équipes. Mais on peut aussi être violemment malmené avec un vent fort et de nombreuses manoeuvres au milieu d’une zone de trafic dense. À l'approche du Cap Finisterre, l'activité maritime est très intense et souvent il y a renforcement du vent, donc deux options s'offrent aux skippers : couper au plus court ou se déporter dans l'ouest. Une fois le cap passé, le plan d'eau s'ouvre devant nous et il faut désormais décider de notre route plus ou moins à l'ouest. Cela dépend généralement de ce qu'il se passe bien plus au sud ou le long des côtes africaines."
Pour en savoir plus sur le parcours, cliquez ici (en anglais).
Derniers jours avant le grand départ
Ces quelques jours avant le départ sont notamment rythmés par de nombreux interviews avec la presse nationale et internationale. Demain, Mike recevra la visite exceptionnelle de 30 écoliers qui ont fait le déplacement depuis Gosport (à-côté de Portsmouth en Angleterre).
Le départ de la course ce samedi sera diffusé en live sur le site officielle de la course : www.vendeeglobe.org et vous pouvez suivre toute l'actualité de Mike Golding sur ses pages Facebook et Twitter.
Le Vendée Globe a une place très chère dans le cœur des français. La queue pour accéder aux pontons, où sont amarrés les 20 IMOCA 60, se forme dès 08h du matin et à 10h, heure d'ouverture de ces derniers, ceux sont déjà des milliers de visiteurs qui s'élancent pour admirer ces bêtes de courses et dans l'espoir de croiser un maximum de skippers. Dès son arrivée sur les pontons ou à bord de Gamesa, Mike est très sollicité par les visiteurs qui lui demandent autographes et photos ou qui veulent simplement souhaiter Bonne Chance à 'Michel Doré', comme le surnomme gentiment le public français.
"C'est un sentiment vraiment incroyable d'être un des acteurs d'un tel événement. Les Sablais sont tellement accueillants avec moi et l'équipe, c'est à chaque fois un véritable booster d'énergie et d'émotion. La perception de la voile est différente au Royaume Uni, c'est un sport beaucoup plus élitiste et non un sport de masse. Quand on arrive en France, on s'étonne systématiquement des connaissances du public sur la course, des écoliers aux parents, jusqu’aux grands parents. Ils connaissent l'histoire de la course, le nom de tous les skippers, et ils font la queue pendant des heures pour accéder aux pontons et nous saluer. C'est un honneur de faire partie de tout cela !"
Samedi 10 Novembre à 09h46, Mike Golding et son Gamesa quitteront le ponton des Sables d'Olonne, pour ce qu'il a promis d’être son dernier Vendée Globe. Après une 7ème place en 2000-2001, 3ème en 2004-2005 et un démâtage dans le Grand Sud lors de l'édition 2008-2009 alors qu'il était en tête, c'est, comme il le dit, sa dernière tentative pour améliorer sa position sur le podium.
"Je ne suis pas là juste pour faire le Vendée Globe, je suis là pour essayer de le gagner. Vous vous devez d'avoir une motivation très claire, sinon pourquoi est ce vous vous imposeriez l'ingratitude du Grand sud, par exemple, ou la séparation avec votre famille si longtemps?" Mike laissera derrière lui sa femme Andrea et son fils Soren, âgé de 9 ans.
Le parcours
Mike commence à regarder de plus près les prévisions météos à court et long termes : " Le début de la course est toujours intéressant avec la traversée du Golfe de Gascogne en plein mois de novembre, un véritable challenge. Nous commençons à s'intéresser à la météo et comme d'habitude, la situation est complexe et il nous est difficile d'avoir une idée claire pour le moment. Le golfe peut être très violent à n’importe quelle période de l’année et pendant ma carrière, j'ai à peu près tout vu. Nous avons eu des départs très faciles où on glisse tranquillement vers le sud, c'est le scénario idéal pour toutes les équipes. Mais on peut aussi être violemment malmené avec un vent fort et de nombreuses manoeuvres au milieu d’une zone de trafic dense. À l'approche du Cap Finisterre, l'activité maritime est très intense et souvent il y a renforcement du vent, donc deux options s'offrent aux skippers : couper au plus court ou se déporter dans l'ouest. Une fois le cap passé, le plan d'eau s'ouvre devant nous et il faut désormais décider de notre route plus ou moins à l'ouest. Cela dépend généralement de ce qu'il se passe bien plus au sud ou le long des côtes africaines."
Pour en savoir plus sur le parcours, cliquez ici (en anglais).
Derniers jours avant le grand départ
Ces quelques jours avant le départ sont notamment rythmés par de nombreux interviews avec la presse nationale et internationale. Demain, Mike recevra la visite exceptionnelle de 30 écoliers qui ont fait le déplacement depuis Gosport (à-côté de Portsmouth en Angleterre).
Le départ de la course ce samedi sera diffusé en live sur le site officielle de la course : www.vendeeglobe.org et vous pouvez suivre toute l'actualité de Mike Golding sur ses pages Facebook et Twitter.
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Les Sables Info

La Mairie des Sables vous informe que la rue Carnot sera fermée à la circulation à la hauteur de la rue Frégate Adélaïde jusqu'à la rue Montebello le lundi 12 novembre 2012 de 7h à 18h en raison d'un chantier situé au numéro 4 de la rue Carnot.
L'avenue Nicot rouverte dans les deux sens à la circulation facilitera l'accès aux parkings situés à proximité pour permettre notamment le dépôt des enfants à l'école du Centre.
L'avenue Nicot rouverte dans les deux sens à la circulation facilitera l'accès aux parkings situés à proximité pour permettre notamment le dépôt des enfants à l'école du Centre.
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Les Sables Info
Dans 18m de long par 5m de large (au plus large), le skipper Maître CoQ, engagé sur le Vendée Globe 2012, va devoir embarquer trois mois de nourriture, les dix voiles autorisées par le règlement de course, les outils, le matériel de rechange et de réparation, ses vêtements pour supporter les températures extrêmes des 50èmes rugissants, l’équipement vidéo et informatique et, bien sûr, tout le matériel médical et de sécurité obligatoire. Bref, il faut caser le maximum dans un minimum d’espace et pour un minimum de poids : un véritable défi à l’ingéniosité, relevé par le Team Maître CoQ.
Le dilemme des coureurs au large est toujours le même : embarquer l’ensemble du matériel nécessaire pour faire face à tous les aléas techniques et météo possibles dans un espace très limité, tout en gardant un bateau le plus léger possible. Ainsi, pendant les mois de préparation précédant le grand départ, Jérémie Beyou et son équipe ont optimisé chaque élément, pièce ou avitaillement à embarquer sur ce tour du monde.
L’avitaillement, par exemple, est empaqueté par ration journalière. Chaque aliment a été débarrassé des conditionnements superflus. La ration de chacun de ces sachets quotidiens contient juste la quantité de calories nécessaires pour la météo rencontrée, à priori, ce jour-là.
Les outils et le matériel de rechange sont, eux aussi, sortis des emballages inutiles et triés sur le volet. Ils sont ensuite rangés dans de simples bacs en plastique dont les couvercles, en composite ou en carbone, peuvent être utilisés par Jérémie pour une réparation.
Autre astuce parmi tant d’autres : en cas de fracture, Jérémie pourra se soigner grâce des bandes de plâtre constituées d’une résine médicale qui se durcie au contact de l’eau. Ce matériel, conçu pour un usage médical professionnel est à la fois pratique et léger.
Bref, chaque détail a été étudié, pensé, rentabilisé pour être le plus efficace et rentable possible.
Le matériel embarqué par Jérémie Beyou
Outils de communication
Les solitaires du Vendée Globe entrent tous les jours en liaison avec le PC course, pour des raisons de sécurité, mais aussi de communication. Ils appellent aussi régulièrement leur équipe et, bien sûr, leurs proches. Jérémie disposera de quatre téléphones au total.
Énergie
Deux sources principales d’énergie alimenteront l’électronique et l’informatique du bord du monocoque Maître CoQ : un hydrogénérateur et une génératrice alimentée par le moteur gasoil de 37 CV, obligatoire.
Matériel de sécurité
Il y aura à bord du monocoque Maître CoQ tout le matériel obligatoire, dont deux radeaux de survie, six balises de positionnement, des fusées de détresse, des gilets de sauvetage, de la fluorescéine, etc.
Vêtements
Deux jeux de ciré, une combinaison étanche, une combinaison de survie (TPS), des « sous-couches », des « premières couches », des polaires et des « wind-stoppeurs » de la marque Musto, partenaire technique de Jérémie Beyou.
Hygiène
Jérémie se servira au quotidien de lingettes, brosse à dents et rasoir. Les douches seront occasionnelles, sous une averse ou avec un seau d’eau salée et du shampoing spécial lorsque la course et le climat le permettront.
Avitaillement
Substitut de repas, œufs brouillés lyophilisés, gâteaux secs pour le petit-déjeuner, des repas complets à base d’un féculent et d’un apport protéiné grâce à des plats à base de poulet Maître CoQ spécialement conçus et conditionnés pour Jérémie par la marque « Marie », des repas lyophilisés, de soupes chinoises, viande séchée, conserves, de barres de céréales, fruits secs, salades de fruits et du pain pour se nourrir ... mais pas seulement.
Le skipper Maître CoQ va embarquer quatre pains des Abers de 900gr, spécialement conçus pour les marins, par Michel Izard un « maître » boulanger. Le concept de ce pain qui se conserve jusqu’à 30 jours, a été mis au point il y a une quinzaine d’années par ce boulanger-voyageur, désormais installé dans les Abers (à Lannilis dans le Finistère).
Quel plus beau symbole du partage, du repas et de la famille que le pain ? Pour Jérémie Beyou, c’est ce lien si évocateur des racines terriennes qu’il emportera à bord de Maître CoQ.
Michel Izard, de la Maison du Boulanger, un expert du pain : « Le pain est né d’une complicité implicite avec un marin des Abers. Nous avons réfléchi ensemble à un pain qui réponde à un besoin gustatif, qualitatif et vital. Après plusieurs essais, le pain a été baptisé pain des Abers et testé sur le Trophée Jules Verne.
Il est composé de farines bio ou label rouge, de froment, seigle et un petit peu de sarrasin puis des quatre autres ingrédients, l’eau, le levain, le sel et un peu de levure. Il faut le pétrir lentement, 15 minutes. Puis on le laisse dehors, on lui donne des rabats, on le pèse, on le façonne, on le met en banneton et on le laisse fermenter entre 12 et 24 heures selon la saison.
Ce qui fera la différence, c’est ce que tout le monde recherche et a de moins en moins : le temps, dont a besoin le levain pour fermenter. Il est l’âme du pain qui apporte toutes les subtilités olfactives, gustatives, l’acidité, la mâche.
La cuisson se fait dans un four à bois à l’inertie importante. On va le monter en température jusqu’à 240 °, le laisser poser puis enfourner. Le pain va cuire à chaleur dégressive, s’épanouir et commencer la formation de la croûte. À la fin de la cuisson, le pain sera à 220°. La croûte va se colorer et développer les arômes.
Pour assurer une bonne conservation, vont suivre deux cuissons à température descendante. Cela va épaissir la croûte sans trop cuire l’intérieur et sans trop la colorer. Entre deux cuissons, il faudra laisser le pain refroidir, au risque de ramollir la croûte. C’est elle qui permet la conservation du pain puisqu’elle va éviter les échanges d’hydrométrie entre la mie et l’air ambiant.
Le pain de Jérémie sera cuit trois fois et cela va se faire sur trois jours parce qu’il faut laisser refroidir une quinzaine d’heures entre deux cuissons. À la boulangerie, nous savons que nous avons une responsabilité importante ; quand on mange du pain et que l’on ferme les yeux, la mémoire gustative est importante, on s’évade et ce moment nous souhaitons qu’il soit le meilleur possible pour Jérémie. »
Au total, ce sont 110 kg de rations journalières que Jérémie va embarquer pour ses trois mois de course. Il disposera également de deux dessalinisateurs électriques, et manuels à la fois. Le règlement impose également aux solitaires d’embarquer 18 litres d’eau potable.
L’avitaillement, par exemple, est empaqueté par ration journalière. Chaque aliment a été débarrassé des conditionnements superflus. La ration de chacun de ces sachets quotidiens contient juste la quantité de calories nécessaires pour la météo rencontrée, à priori, ce jour-là.
Les outils et le matériel de rechange sont, eux aussi, sortis des emballages inutiles et triés sur le volet. Ils sont ensuite rangés dans de simples bacs en plastique dont les couvercles, en composite ou en carbone, peuvent être utilisés par Jérémie pour une réparation.
Autre astuce parmi tant d’autres : en cas de fracture, Jérémie pourra se soigner grâce des bandes de plâtre constituées d’une résine médicale qui se durcie au contact de l’eau. Ce matériel, conçu pour un usage médical professionnel est à la fois pratique et léger.
Bref, chaque détail a été étudié, pensé, rentabilisé pour être le plus efficace et rentable possible.
Le matériel embarqué par Jérémie Beyou
Outils de communication
Les solitaires du Vendée Globe entrent tous les jours en liaison avec le PC course, pour des raisons de sécurité, mais aussi de communication. Ils appellent aussi régulièrement leur équipe et, bien sûr, leurs proches. Jérémie disposera de quatre téléphones au total.
Énergie
Deux sources principales d’énergie alimenteront l’électronique et l’informatique du bord du monocoque Maître CoQ : un hydrogénérateur et une génératrice alimentée par le moteur gasoil de 37 CV, obligatoire.
Matériel de sécurité
Il y aura à bord du monocoque Maître CoQ tout le matériel obligatoire, dont deux radeaux de survie, six balises de positionnement, des fusées de détresse, des gilets de sauvetage, de la fluorescéine, etc.
Vêtements
Deux jeux de ciré, une combinaison étanche, une combinaison de survie (TPS), des « sous-couches », des « premières couches », des polaires et des « wind-stoppeurs » de la marque Musto, partenaire technique de Jérémie Beyou.
Hygiène
Jérémie se servira au quotidien de lingettes, brosse à dents et rasoir. Les douches seront occasionnelles, sous une averse ou avec un seau d’eau salée et du shampoing spécial lorsque la course et le climat le permettront.
Avitaillement
Substitut de repas, œufs brouillés lyophilisés, gâteaux secs pour le petit-déjeuner, des repas complets à base d’un féculent et d’un apport protéiné grâce à des plats à base de poulet Maître CoQ spécialement conçus et conditionnés pour Jérémie par la marque « Marie », des repas lyophilisés, de soupes chinoises, viande séchée, conserves, de barres de céréales, fruits secs, salades de fruits et du pain pour se nourrir ... mais pas seulement.
Le skipper Maître CoQ va embarquer quatre pains des Abers de 900gr, spécialement conçus pour les marins, par Michel Izard un « maître » boulanger. Le concept de ce pain qui se conserve jusqu’à 30 jours, a été mis au point il y a une quinzaine d’années par ce boulanger-voyageur, désormais installé dans les Abers (à Lannilis dans le Finistère).
Quel plus beau symbole du partage, du repas et de la famille que le pain ? Pour Jérémie Beyou, c’est ce lien si évocateur des racines terriennes qu’il emportera à bord de Maître CoQ.
Michel Izard, de la Maison du Boulanger, un expert du pain : « Le pain est né d’une complicité implicite avec un marin des Abers. Nous avons réfléchi ensemble à un pain qui réponde à un besoin gustatif, qualitatif et vital. Après plusieurs essais, le pain a été baptisé pain des Abers et testé sur le Trophée Jules Verne.
Il est composé de farines bio ou label rouge, de froment, seigle et un petit peu de sarrasin puis des quatre autres ingrédients, l’eau, le levain, le sel et un peu de levure. Il faut le pétrir lentement, 15 minutes. Puis on le laisse dehors, on lui donne des rabats, on le pèse, on le façonne, on le met en banneton et on le laisse fermenter entre 12 et 24 heures selon la saison.
Ce qui fera la différence, c’est ce que tout le monde recherche et a de moins en moins : le temps, dont a besoin le levain pour fermenter. Il est l’âme du pain qui apporte toutes les subtilités olfactives, gustatives, l’acidité, la mâche.
La cuisson se fait dans un four à bois à l’inertie importante. On va le monter en température jusqu’à 240 °, le laisser poser puis enfourner. Le pain va cuire à chaleur dégressive, s’épanouir et commencer la formation de la croûte. À la fin de la cuisson, le pain sera à 220°. La croûte va se colorer et développer les arômes.
Pour assurer une bonne conservation, vont suivre deux cuissons à température descendante. Cela va épaissir la croûte sans trop cuire l’intérieur et sans trop la colorer. Entre deux cuissons, il faudra laisser le pain refroidir, au risque de ramollir la croûte. C’est elle qui permet la conservation du pain puisqu’elle va éviter les échanges d’hydrométrie entre la mie et l’air ambiant.
Le pain de Jérémie sera cuit trois fois et cela va se faire sur trois jours parce qu’il faut laisser refroidir une quinzaine d’heures entre deux cuissons. À la boulangerie, nous savons que nous avons une responsabilité importante ; quand on mange du pain et que l’on ferme les yeux, la mémoire gustative est importante, on s’évade et ce moment nous souhaitons qu’il soit le meilleur possible pour Jérémie. »
Au total, ce sont 110 kg de rations journalières que Jérémie va embarquer pour ses trois mois de course. Il disposera également de deux dessalinisateurs électriques, et manuels à la fois. Le règlement impose également aux solitaires d’embarquer 18 litres d’eau potable.
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