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Partir en retard n’est jamais quelque chose de facile à vivre. Les milles que l’on perd sur les prédécesseurs donnent l’impression de compter double quand ceux que l’on gagne paraissent infimes. Et pourtant, positionné plus à l’ouest que le reste de la flotte, Bertrand de Broc gagne régulièrement du terrain sur le peloton.
Il y a eu des précédents. On se souvient d’un certain Michel D… qui, quatre ans auparavant, avait quitté Les Sables d’Olonne avec plus de quarante heures de retard et qui, au final, s’en était plutôt bien sorti. De là à dire que partir en retard peut être un avantage, il y a un pas que l’on ne franchira pas. Pourtant, passé le difficile franchissement du cap Finisterre dans la pétole, Bertrand de Broc bénéficie de vents plus favorables dans sa zone de course que la tête de course qui, du fait de l’absence des alizés, peine à descendre vers l’archipel du Cap Vert et l’équateur. Cette compression devrait permettre donc à Bertrand de combler une grande partie de son retard, voire de regagner quelques places, notamment sur Tanguy de Lamotte et Javier Sanso excentrés dans l’est.
Acclimatation nécessaire
A bord de Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets, Bertrand poursuit sa mue. A côté de certains de ses concurrents qui ont disposé de plusieurs années parfois pour peaufiner leur machine, le skipper de Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets doit compenser les heures d’entraînement dont il n’a pas pu disposer par une inventivité de chaque instant.
Bref ! Les journées de Bertrand de Broc sont bien occupées. Entre la marche du bateau pour continuer à gratter des milles, les bricolages divers et la fatigue nerveuse accumulée depuis l’incident du départ, le navigateur cornouaillais a hâte de retrouver des conditions un peu plus clémentes pour recharger ses batteries. Dans deux jours, les alizés devraient être au rendez-vous.
Acclimatation nécessaire
A bord de Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets, Bertrand poursuit sa mue. A côté de certains de ses concurrents qui ont disposé de plusieurs années parfois pour peaufiner leur machine, le skipper de Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets doit compenser les heures d’entraînement dont il n’a pas pu disposer par une inventivité de chaque instant.
Bref ! Les journées de Bertrand de Broc sont bien occupées. Entre la marche du bateau pour continuer à gratter des milles, les bricolages divers et la fatigue nerveuse accumulée depuis l’incident du départ, le navigateur cornouaillais a hâte de retrouver des conditions un peu plus clémentes pour recharger ses batteries. Dans deux jours, les alizés devraient être au rendez-vous.
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Les Sables Info
Il y a une semaine encore, ils étaient tous à quai, aux Sables d’Olonne. Ce vendredi, Jérémie Beyou et les autres solitaires du Vendée Globe 2012 évoluent déjà au large des Canaries. Pointé en 7e position ce matin, le skipper Maître CoQ réalise un début de tour du monde à la fois sécuritaire et performant. Au petit jour, il enregistrait même les meilleures performances du groupe de tête.
« Au départ, lorsque j’ai vu Marco (Marc Guillemot, Safran) partir à l’horizontale et rentrer au port, ça m’a calmé d’entrée de jeu. Pour moi, la gestion du matériel prime avant tout. Il est hors de question de s’emballer. On va gérer chaque jour de course l’un après l’autre… Tant qu’on est en course, tout va bien ! Je pense d’ailleurs très fort à tous ceux qui ont été contraints à l’abandon, c’est vraiment triste » , précisait Jérémie ce matin après l’annonce de deux nouveaux abandons, portant à quatre le nombre de concurrents s’étant déjà retirés de la course, sur avaries.
Ce discours sécuritaire n’empêche cependant pas le skipper Maître CoQ d’y associer la dose nécessaire de performance pour figurer dans le groupe de tête.
Nuit blanche aux réglages
Après une petite semaine de course, un groupe de sept concurrents s’est en effet détaché du peloton. Ils évoluent depuis deux jours en bordure d’une dépression secondaire située très sud qui perturbe sensiblement le flux normal de l’alizé et génère des vents extrêmement instables.
Le skipper Maître CoQ a ainsi passé la nuit dernière à manœuvrer et ajuster les réglages de ses voiles pour optimiser chaque bascule et saute de vent : « ça passe de 3 à 25 nœuds ! Il y a beaucoup de grains, il faut régler en permanence. ça fait deux jours que ça dure, c’est un peu usant... mais ça a l’air de se régulariser. »
Malgré ces conditions physiques et techniques, Maître CoQ enregistrait ce matin l’un des deux meilleurs scores de vitesse du groupe de tête. Jérémie a également sensiblement réduit son écart avec le leader (50 milles sur les douze dernières heures).
Gérer le quotidien
Jérémie Beyou est désormais parfaitement dans le rythme de sa course. Concentré, exigeant, il optimise le moindre mille parcouru, tout en gérant son quotidien : « J’ai sorti tous les vêtements mouillés sur le pont, même s’il fait gris, avec la chaleur (22° au lever du jour) ça va sécher. Tout à l’heure, j’irai faire un tour d’inspection du bateau et bricoler un peu. » Ensuite, il a prévu de se cuisiner un bon plat chaud pour se ressourcer ...
Encéphalogramme tactique plat
Côté stratégie, en revanche, rien de très croustillant à se mettre sous la dent : les solitaires vont devoir suivre une route quasi « obligatoire » dans les jours à venir.
La zone instable dans laquelle le groupe de tête évolue actuellement devrait être franchie dans la journée. Dès ce soir ou samedi matin, Jérémie et ses camarades de course devraient pouvoir hisser les spis et glisser dans un flux régulier de secteur nord-est appelé alizé. Ces prévisions sont en revanche à considérer avec prudence, car dans ces zones géographiques perturbées, les systèmes météo fluctuent beaucoup et la réalité n’est pas toujours à l’image des fichiers de vent.
Quoi qu’il en soit, le skipper Maître CoQ est en bonne position et dispose de tout son potentiel technique pour aborder la prochaine phase de ce tour du monde : la négociation du Pot au noir, à l'approche de l'Equateur. Ce passage délicat devrait se jouer en début de semaine prochaine.
Ce discours sécuritaire n’empêche cependant pas le skipper Maître CoQ d’y associer la dose nécessaire de performance pour figurer dans le groupe de tête.
Nuit blanche aux réglages
Après une petite semaine de course, un groupe de sept concurrents s’est en effet détaché du peloton. Ils évoluent depuis deux jours en bordure d’une dépression secondaire située très sud qui perturbe sensiblement le flux normal de l’alizé et génère des vents extrêmement instables.
Le skipper Maître CoQ a ainsi passé la nuit dernière à manœuvrer et ajuster les réglages de ses voiles pour optimiser chaque bascule et saute de vent : « ça passe de 3 à 25 nœuds ! Il y a beaucoup de grains, il faut régler en permanence. ça fait deux jours que ça dure, c’est un peu usant... mais ça a l’air de se régulariser. »
Malgré ces conditions physiques et techniques, Maître CoQ enregistrait ce matin l’un des deux meilleurs scores de vitesse du groupe de tête. Jérémie a également sensiblement réduit son écart avec le leader (50 milles sur les douze dernières heures).
Gérer le quotidien
Jérémie Beyou est désormais parfaitement dans le rythme de sa course. Concentré, exigeant, il optimise le moindre mille parcouru, tout en gérant son quotidien : « J’ai sorti tous les vêtements mouillés sur le pont, même s’il fait gris, avec la chaleur (22° au lever du jour) ça va sécher. Tout à l’heure, j’irai faire un tour d’inspection du bateau et bricoler un peu. » Ensuite, il a prévu de se cuisiner un bon plat chaud pour se ressourcer ...
Encéphalogramme tactique plat
Côté stratégie, en revanche, rien de très croustillant à se mettre sous la dent : les solitaires vont devoir suivre une route quasi « obligatoire » dans les jours à venir.
La zone instable dans laquelle le groupe de tête évolue actuellement devrait être franchie dans la journée. Dès ce soir ou samedi matin, Jérémie et ses camarades de course devraient pouvoir hisser les spis et glisser dans un flux régulier de secteur nord-est appelé alizé. Ces prévisions sont en revanche à considérer avec prudence, car dans ces zones géographiques perturbées, les systèmes météo fluctuent beaucoup et la réalité n’est pas toujours à l’image des fichiers de vent.
Quoi qu’il en soit, le skipper Maître CoQ est en bonne position et dispose de tout son potentiel technique pour aborder la prochaine phase de ce tour du monde : la négociation du Pot au noir, à l'approche de l'Equateur. Ce passage délicat devrait se jouer en début de semaine prochaine.
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Les Sables Info
Après 6 jours de course, le skipper de SynerCiel est dans les Alizés. Les couches de vêtements diminuent au fur et à mesure que la température augmente. Jean Le Cam est à la bagarre dans l’Est de la flotte après quelques frayeurs au passage d’une dépression au large de Madère. Un début de course agité pour le « roi » Jean qui pointe aujourd’hui à la 9e place.
Prendre le rythme de la vie au large
Même si le début de course n’a pas entraîné beaucoup de manœuvres - le golfe de Gascogne a pu être traversé sur un seul bord - le marin doit tout de même s’amariner et les premières 24 heures ne sont pas « Youkourintintin » comme le rappelle le skipper de SynerCiel. « Tu grignotes mais pour les vrais repas, il faut attendre au moins une journée. »
Des nuits agitées
Le skipper de SynerCiel n’a pas échappé à quelques grosses frayeurs. Dans la nuit de dimanche à lundi, la collision avec Jean-Pierre Dick a été évitée de peu. « On a failli se rencontrer avec Virbac-Paprec 3, deux fois dans la même nuit. C’était assez rigolo - enfin je dis cela maintenant ! » Deuxième frayeur quelques jours plus tard dans la nuit de mercredi à jeudi. « Le film de la nuit aurait pu s’appeler : ‘Cauchemar au large de Madère’. J’étais sous solent et grand-voile 1 ris quand une rafale de vent à souffler à 38 nœuds. SynerCiel s’est à moitié couché sur l’eau. Ce moment ressemblait à un coup de vent que l’on rencontre dans le grand Sud ! »
Bonne humeur à partager
Heureusement, ces incidents n’ont en rien entamé la bonne humeur du « roi » Jean qui a fait partager les détails de sa tenue vestimentaire et de sa toilette. Vacation du 13 novembre : « Je suis sous spi, il fait beau. Je suis en chaussettes roses, crocs marrons, slip et t-shirt. Tu imagines le crobar ! Je ne vais pas faire une photo car après vous allez être effrayés. Avec mes cheveux longs que je n’ai pas coupés, mon slip, mes chaussettes et mes crocs, je me balade sur les Champs-Elysées, je vais en taule direct ». Jean Le Cam a également avoué qu’il avait oublié le manche pour fixer ses lames de rasoir. Mais le skipper de SynerCiel a trouvé la parade car sur ses vidéos, il se présente rasé de près.
Ça glisse dans les alizées
Les dernières nouvelles du bord reçues ce matin réchauffent l’atmosphère. SynerCiel file à 16 nœuds dans les Alizés : les températures grimpent et le t-shirt est de rigueur même s’il y a constamment de l’eau sur le pont. Jean Le Cam prend également le temps de bien manger : « Hier soir, je me suis fait un petit Parmentier de chez la comtesse Du Barry. De la folie. Ça devrait être obligatoire à bord tellement c’est bon ». Au classement de 12h ce midi, le skipper de SynerCiel a réduit son retard au premier de 50 milles en 24 heures.
Classement du 16 novembre à 12h :
1er : Banque Populaire - Armel Le Cléac’h à 22 421,6 milles de l’arrivée
2e : Macif - François Gabart à 11,8 milles du premier
3e : Cheminées Poujoulat - Bernard Stamm à 14,2 milles du premier
8e : SynerCiel - Jean Le Cam à 125,6 milles du premier.
Pour suivre l’actualité du projet : www.jeanlecam.fr
Même si le début de course n’a pas entraîné beaucoup de manœuvres - le golfe de Gascogne a pu être traversé sur un seul bord - le marin doit tout de même s’amariner et les premières 24 heures ne sont pas « Youkourintintin » comme le rappelle le skipper de SynerCiel. « Tu grignotes mais pour les vrais repas, il faut attendre au moins une journée. »
Des nuits agitées
Le skipper de SynerCiel n’a pas échappé à quelques grosses frayeurs. Dans la nuit de dimanche à lundi, la collision avec Jean-Pierre Dick a été évitée de peu. « On a failli se rencontrer avec Virbac-Paprec 3, deux fois dans la même nuit. C’était assez rigolo - enfin je dis cela maintenant ! » Deuxième frayeur quelques jours plus tard dans la nuit de mercredi à jeudi. « Le film de la nuit aurait pu s’appeler : ‘Cauchemar au large de Madère’. J’étais sous solent et grand-voile 1 ris quand une rafale de vent à souffler à 38 nœuds. SynerCiel s’est à moitié couché sur l’eau. Ce moment ressemblait à un coup de vent que l’on rencontre dans le grand Sud ! »
Bonne humeur à partager
Heureusement, ces incidents n’ont en rien entamé la bonne humeur du « roi » Jean qui a fait partager les détails de sa tenue vestimentaire et de sa toilette. Vacation du 13 novembre : « Je suis sous spi, il fait beau. Je suis en chaussettes roses, crocs marrons, slip et t-shirt. Tu imagines le crobar ! Je ne vais pas faire une photo car après vous allez être effrayés. Avec mes cheveux longs que je n’ai pas coupés, mon slip, mes chaussettes et mes crocs, je me balade sur les Champs-Elysées, je vais en taule direct ». Jean Le Cam a également avoué qu’il avait oublié le manche pour fixer ses lames de rasoir. Mais le skipper de SynerCiel a trouvé la parade car sur ses vidéos, il se présente rasé de près.
Ça glisse dans les alizées
Les dernières nouvelles du bord reçues ce matin réchauffent l’atmosphère. SynerCiel file à 16 nœuds dans les Alizés : les températures grimpent et le t-shirt est de rigueur même s’il y a constamment de l’eau sur le pont. Jean Le Cam prend également le temps de bien manger : « Hier soir, je me suis fait un petit Parmentier de chez la comtesse Du Barry. De la folie. Ça devrait être obligatoire à bord tellement c’est bon ». Au classement de 12h ce midi, le skipper de SynerCiel a réduit son retard au premier de 50 milles en 24 heures.
Classement du 16 novembre à 12h :
1er : Banque Populaire - Armel Le Cléac’h à 22 421,6 milles de l’arrivée
2e : Macif - François Gabart à 11,8 milles du premier
3e : Cheminées Poujoulat - Bernard Stamm à 14,2 milles du premier
8e : SynerCiel - Jean Le Cam à 125,6 milles du premier.
Pour suivre l’actualité du projet : www.jeanlecam.fr
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Les Sables Info
Hier, Javier Sansó a annoncé à son équipe, ACCIONA Sailing Team, qu'il a dû modifier sa route suite à un problème technique (casse d'un chariot de grand-voile). ACCIONA 100% Ecopowered se dirige actuellement vers l'ile de Madère afin de se mettre à l'abri et réparer cette pièce.
Les conditions météorologiques actuelles ne permettent pas à Javier Sansó d'effectuer la réparation en mer (mer croisée et difficile et vent de 30 nœuds).
Selon Javier « Bubi » Sansó, les dommages ne sont pas graves et la situation est sous contrôle. Il espère reprendre sa route le plus rapidement possible.
Les conditions météorologiques actuelles ne permettent pas à Javier Sansó d'effectuer la réparation en mer (mer croisée et difficile et vent de 30 nœuds).
Selon Javier « Bubi » Sansó, les dommages ne sont pas graves et la situation est sous contrôle. Il espère reprendre sa route le plus rapidement possible.
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Les Sables Info
La Poste a annoncé vendredi dans un communiqué que les prix du courrier augmenteront en moyenne de 2,8% au 1er janvier 2013. Les timbres les plus utilisés : la lettre prioritaire et la Lettre verte, passeront de 0,60 euro à 0,63 euro, et de 0,57 à 0,58 euro.

Après 18 mois de stabilité, les tarifs du Courrier augmenteront de 2,8 % en moyenne au 1er janvier 2013, soit une évolution inférieure à celle de l’inflation, estimée par l’INSEE à 3 % sur la période.
Cette hausse permettra de préserver un haut niveau de qualité du service public dans des conditions que précisera le prochain Contrat de Service public.
Elle permettra également de contribuer à maintenir les grands équilibres de La Poste et la préservation de son modèle social.
Dans ce cadre, l’économie proposée par la Lettre verte passera de 3 à 5 centimes par lettre : en effet, le prix du timbre prioritaire passera de 0,60 € à 0,63 €, et la Lettre verte n’augmentera que d’un centime, à 0,58 €.
La Poste a lancé la Lettre verte il y a un an. Distribuée en 48h, plus économique et plus écologique car ne nécessitant pas de prendre l’avion (sauf pour la Corse et l’Outre-Mer naturellement), la Lettre verte a été conçue pour émettre jusqu’à 30 % de CO2 en moins par rapport à la Lettre prioritaire.
La Lettre verte répond à un besoin, avec déjà plus de 50 millions de Lettres vertes distribuées chaque mois par les facteurs.
La hausse du prix du timbre n’aura qu’un faible impact sur les ménages : moins d’un euro par an et par foyer, le courrier étant un poste de consommation très modéré dans leur budget (30 € par foyer et par an en moyenne).
Ce mouvement s’inscrit dans un mouvement général en Europe. Le prix du timbre sera ainsi dans l’exacte moyenne des tarifs des autres postes européennes, alors même que les engagements de service public et les contraintes géographiques sont plus élevés en France : La Poste distribue en effet le courrier 6 jours sur 7 en tous points d’un des territoires les plus étendus d’Europe.
Les tarifs du courrier industriel, pour les grands émetteurs de courrier, augmenteront de 1,8 %. Cette évolution modérée permettra de poursuivre la politique de baisse des tarifs du courrier en euros constants pour les grands clients du Courrier.
Le tarif de l’offre « Destineo esprit libre », choisie par les petites et moyennes entreprises, n’augmenteront que de 1,5 %, pour favoriser leur compétitivité dans un contexte économique difficile. Le tarif de l’offre « Destineo utilité publique » permettant aux associations et fondations reconnues d’utilité publique de se faire connaître, n’augmentera pas.
Ces évolutions tarifaires des prestations du service universel de La Poste s’inscrivent dans le dispositif d’encadrement pluriannuel des tarifs de La Poste («price cap») fixé le 6 novembre par l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP).
Voilà une bonne raison d'envoyer ses voeux avant la fin décembre ou n'oubliez pas les courriers électroniques.
Cette hausse permettra de préserver un haut niveau de qualité du service public dans des conditions que précisera le prochain Contrat de Service public.
Elle permettra également de contribuer à maintenir les grands équilibres de La Poste et la préservation de son modèle social.
Dans ce cadre, l’économie proposée par la Lettre verte passera de 3 à 5 centimes par lettre : en effet, le prix du timbre prioritaire passera de 0,60 € à 0,63 €, et la Lettre verte n’augmentera que d’un centime, à 0,58 €.
La Poste a lancé la Lettre verte il y a un an. Distribuée en 48h, plus économique et plus écologique car ne nécessitant pas de prendre l’avion (sauf pour la Corse et l’Outre-Mer naturellement), la Lettre verte a été conçue pour émettre jusqu’à 30 % de CO2 en moins par rapport à la Lettre prioritaire.
La Lettre verte répond à un besoin, avec déjà plus de 50 millions de Lettres vertes distribuées chaque mois par les facteurs.
La hausse du prix du timbre n’aura qu’un faible impact sur les ménages : moins d’un euro par an et par foyer, le courrier étant un poste de consommation très modéré dans leur budget (30 € par foyer et par an en moyenne).
Ce mouvement s’inscrit dans un mouvement général en Europe. Le prix du timbre sera ainsi dans l’exacte moyenne des tarifs des autres postes européennes, alors même que les engagements de service public et les contraintes géographiques sont plus élevés en France : La Poste distribue en effet le courrier 6 jours sur 7 en tous points d’un des territoires les plus étendus d’Europe.
Les tarifs du courrier industriel, pour les grands émetteurs de courrier, augmenteront de 1,8 %. Cette évolution modérée permettra de poursuivre la politique de baisse des tarifs du courrier en euros constants pour les grands clients du Courrier.
Le tarif de l’offre « Destineo esprit libre », choisie par les petites et moyennes entreprises, n’augmenteront que de 1,5 %, pour favoriser leur compétitivité dans un contexte économique difficile. Le tarif de l’offre « Destineo utilité publique » permettant aux associations et fondations reconnues d’utilité publique de se faire connaître, n’augmentera pas.
Ces évolutions tarifaires des prestations du service universel de La Poste s’inscrivent dans le dispositif d’encadrement pluriannuel des tarifs de La Poste («price cap») fixé le 6 novembre par l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP).
Voilà une bonne raison d'envoyer ses voeux avant la fin décembre ou n'oubliez pas les courriers électroniques.
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Les Sables Info
Dominique Wavre a franchi la latitude des îles Canaries au sixième jour de course ; il est actuellement dixième et il aborde des conditions météorologiques qui lui permettront bientôt de récupérer de ces dernières quarante-huit heures de course, qui se sont avérées particulièrement éprouvantes.
Dominique : « C'est vrai que c'était le rodéo ! Mais je suis très satisfait de la façon dont j'ai géré ces dernières journées de course ; c'était un moment de la course très difficile d'un point de vue stratégique, et je m'en sors plutôt bien. »
Lors de la journée de mardi, les concurrents ont en effet dû effectuer le premier choix stratégique déterminant de la course, à l'approche d'une puissante dépression de vent d'ouest. Cornélien, le choix consistait à poursuivre comme si de rien n'était sur la route directe ou à mettre le cap à l'ouest, à 70 degrés de la route directe, afin d'aller chercher le vent fort. Dominique a opté pour cette solution ; il est même parti plus à l'ouest que tous ses adversaires, ce qui lui a permis de toucher de puissantes rafales et de remonter au classement général.
« Hier, j'ai navigué toute la journée au vent de travers, dans des conditions musclées, avec jusqu'à quarante nœuds de vent et des vagues de trois mètres déferlantes. Le spectacle était de toute beauté. »
Avant d'affronter le coup de tabac, Dominique avait parfaitement préparé son voilier Mirabaud en vue de ce qui l'attendait. « J'ai déplacé toutes les voiles, tous les sacs de nourriture et de matériel ; bref, tout le poids sur le côté tribord du voilier, car je savais d'où le vent allait souffler. J'ai aussi préparé toutes les voiles à l'avance. Quand les premières rafales sont arrivées, j'étais prêt. J'ai enroulé le génois et envoyé la trinquette, et pris un ris. Puis le second. Et j'ai foncé. »
D'après Dominique, le Mirabaud est en bon état, et son skipper est en forme : « J'ai eu des soucis sur des points de détails, et je vais avoir du travail de maintenance lorsque le vent et la mer le permettront. Mais rien de majeur. Quant à moi, je vais bien aussi ; je suis parvenu à me reposer malgré la dureté des conditions et je me suis aussi bien alimenté, ce qui n'est pas toujours évident quand le bateau tape si fort. Heureusement, mon avitaillement a été tellement bien préparé par Michèle et Magali que je n'ai eu aucun souci, je n'avais qu'à tendre la main. »
La feuille de route des organisateurs du Vendée Globe
Les organisateurs du Vendée Globe se sont basés sur les polaires (vitesse théoriques des voiliers en fonction des conditions) pour estimer la position future des concurrents ainsi que la date d'arrivée du vainqueur.
Ainsi, alors que le record actuel, détenu par Michel Desjoyeaux, est de 84 jours et 3 heures, ils estiment cette année que le vainqueur embouquera la jetée de Port Olona en 76 jours ; une affirmation qui a suscité quelques grincements de dents et pas mal de sarcasmes de la part des marins ces dernières semaines.
Reste que François Gabart est parti tambour battant et sans ménager sa monture. Lors de la précédente édition du Vendée Globe, Sébastien Josse avait été le premier à passer la latitude du cap Saint Vincent (sud-ouest de la péninsule ibérique) après 3 jours et 7 heures de course. Cette année, avec un golfe de Gascogne avalé à grande vitesse, le leader François Gabart n'aura mis que 2 jours et 2 heures.
D'après les estimations initiales des organisateurs, le leader du Vendée Globe franchira l'Equateur le 19 novembre, il sera au large de Cape Town le 1er décembre et il franchira le Cap Horn aux alentours du 28 décembre, avant de faire une entrée triomphale aux Sables d'Olonne le 25 janvier.
Reste à voir si les voiliers supporteront un tel rythme, et à se rappeler que chi va piano va sano. Ce qui, dans le langage des concurrents du Vendée Globe, ne manque pas pour autant de sel !
Vendredi 16 Novembre 2012
Classement our Daminique Wavre : 10è
DTL : +155.8 nm
DTF : 22600.3 nm
Position :27° 43'20''N 23° 17'51''O
Vitesse : 12.1 nds
Météo : Ouest à Sud-Ouest 16/28 noeuds avec rafales à 35 noeuds, virant Nord-Ouest 20 nœuds (rafales 35). Mer très forte, croisée jusqu'en milieu de période. Houle de Nord-Ouest 3 à 5 m s'atténuant lentement.
Menu : Muesli lait, Blanquette de dinde à l'ancienne, Ragout de gibier, Riz au lait aux raisins.
Lors de la journée de mardi, les concurrents ont en effet dû effectuer le premier choix stratégique déterminant de la course, à l'approche d'une puissante dépression de vent d'ouest. Cornélien, le choix consistait à poursuivre comme si de rien n'était sur la route directe ou à mettre le cap à l'ouest, à 70 degrés de la route directe, afin d'aller chercher le vent fort. Dominique a opté pour cette solution ; il est même parti plus à l'ouest que tous ses adversaires, ce qui lui a permis de toucher de puissantes rafales et de remonter au classement général.
« Hier, j'ai navigué toute la journée au vent de travers, dans des conditions musclées, avec jusqu'à quarante nœuds de vent et des vagues de trois mètres déferlantes. Le spectacle était de toute beauté. »
Avant d'affronter le coup de tabac, Dominique avait parfaitement préparé son voilier Mirabaud en vue de ce qui l'attendait. « J'ai déplacé toutes les voiles, tous les sacs de nourriture et de matériel ; bref, tout le poids sur le côté tribord du voilier, car je savais d'où le vent allait souffler. J'ai aussi préparé toutes les voiles à l'avance. Quand les premières rafales sont arrivées, j'étais prêt. J'ai enroulé le génois et envoyé la trinquette, et pris un ris. Puis le second. Et j'ai foncé. »
D'après Dominique, le Mirabaud est en bon état, et son skipper est en forme : « J'ai eu des soucis sur des points de détails, et je vais avoir du travail de maintenance lorsque le vent et la mer le permettront. Mais rien de majeur. Quant à moi, je vais bien aussi ; je suis parvenu à me reposer malgré la dureté des conditions et je me suis aussi bien alimenté, ce qui n'est pas toujours évident quand le bateau tape si fort. Heureusement, mon avitaillement a été tellement bien préparé par Michèle et Magali que je n'ai eu aucun souci, je n'avais qu'à tendre la main. »
La feuille de route des organisateurs du Vendée Globe
Les organisateurs du Vendée Globe se sont basés sur les polaires (vitesse théoriques des voiliers en fonction des conditions) pour estimer la position future des concurrents ainsi que la date d'arrivée du vainqueur.
Ainsi, alors que le record actuel, détenu par Michel Desjoyeaux, est de 84 jours et 3 heures, ils estiment cette année que le vainqueur embouquera la jetée de Port Olona en 76 jours ; une affirmation qui a suscité quelques grincements de dents et pas mal de sarcasmes de la part des marins ces dernières semaines.
Reste que François Gabart est parti tambour battant et sans ménager sa monture. Lors de la précédente édition du Vendée Globe, Sébastien Josse avait été le premier à passer la latitude du cap Saint Vincent (sud-ouest de la péninsule ibérique) après 3 jours et 7 heures de course. Cette année, avec un golfe de Gascogne avalé à grande vitesse, le leader François Gabart n'aura mis que 2 jours et 2 heures.
D'après les estimations initiales des organisateurs, le leader du Vendée Globe franchira l'Equateur le 19 novembre, il sera au large de Cape Town le 1er décembre et il franchira le Cap Horn aux alentours du 28 décembre, avant de faire une entrée triomphale aux Sables d'Olonne le 25 janvier.
Reste à voir si les voiliers supporteront un tel rythme, et à se rappeler que chi va piano va sano. Ce qui, dans le langage des concurrents du Vendée Globe, ne manque pas pour autant de sel !
Vendredi 16 Novembre 2012
Classement our Daminique Wavre : 10è
DTL : +155.8 nm
DTF : 22600.3 nm
Position :27° 43'20''N 23° 17'51''O
Vitesse : 12.1 nds
Météo : Ouest à Sud-Ouest 16/28 noeuds avec rafales à 35 noeuds, virant Nord-Ouest 20 nœuds (rafales 35). Mer très forte, croisée jusqu'en milieu de période. Houle de Nord-Ouest 3 à 5 m s'atténuant lentement.
Menu : Muesli lait, Blanquette de dinde à l'ancienne, Ragout de gibier, Riz au lait aux raisins.
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Les Sables Info
Philippe de Villiers sera en compagnie de Aïda Valceanu, journaliste littéraire, à l'espace culturel Leclerc à Olonne-sur-Mer le samedi 17 novembre.

Philippe de Villiers présente Le roman de Charette
Auteur d’une quinzaine d’ouvrages à succès (Les turqueries du Grand Mamamouchi, Les Mosquées de Roissy, Une France qui gagne…), Philippe de Villiers réalise ici un incroyable travail de documentation. Une occasion pour lui de vous présenter son dernier ouvrage intitulé " Le roman de Charette" paru aux éditions Albin Michel.
Aïda Valceanu animera cet évènement littéraire à partir de 15h30. La rencontre sera suivie de dédicaces.
Résumé : Le Roman de Charette
« Combattu souvent, battu parfois, abattu jamais » : la vie de François-Athanase Charette de la Contrie est à l'image de sa devise. Vendéen comme lui, Philippe de Villiers nourrit depuis longtemps un attachement tout particulier pour ce héros dont le destin fait écho à sa propre histoire familiale. Au point de s'identifier à lui et de ressusciter, sous forme de mémoires imaginaires, la vie aventureuse de cet homme aussi séduisant qu'intrépide, fidèle envers et contre tout à une cause : « la Patrie, la Foi, le Roi ».
De sa brillante carrière dans la Marine royale, intégrée à l'âge de quatorze ans, à ce jour de 1793 où, à la tête d'une troupe de paysans du Marais breton, Charette part à l'assaut de la République. Philippe de Villiers ressuscite la flamboyante épopée d'un homme dont l'audace et le courage, la personnalité singulièrement libre et moderne, n'ont pas fini de fasciner. »
Commandez le livre ici
Aïda Valceanu animera cet évènement littéraire à partir de 15h30. La rencontre sera suivie de dédicaces.
Résumé : Le Roman de Charette
« Combattu souvent, battu parfois, abattu jamais » : la vie de François-Athanase Charette de la Contrie est à l'image de sa devise. Vendéen comme lui, Philippe de Villiers nourrit depuis longtemps un attachement tout particulier pour ce héros dont le destin fait écho à sa propre histoire familiale. Au point de s'identifier à lui et de ressusciter, sous forme de mémoires imaginaires, la vie aventureuse de cet homme aussi séduisant qu'intrépide, fidèle envers et contre tout à une cause : « la Patrie, la Foi, le Roi ».
De sa brillante carrière dans la Marine royale, intégrée à l'âge de quatorze ans, à ce jour de 1793 où, à la tête d'une troupe de paysans du Marais breton, Charette part à l'assaut de la République. Philippe de Villiers ressuscite la flamboyante épopée d'un homme dont l'audace et le courage, la personnalité singulièrement libre et moderne, n'ont pas fini de fasciner. »
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