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Suite à la tempête Xynthia, des périmètres d'acquisition amiable, dénommés « zones de solidarité », ont été délimités en avril 2010 à L'Aiguillon-sur-Mer et à La Faute-sur-Mer de façon à permettre aux personnes résidant dans des zones particulièrement exposées de se réinstaller, dans des conditions économiquement satisfaisantes, en dehors d'une zone à risque.
Cette démarche a conduit à l’acquisition amiable par l’État de 84% des biens situés dans les zones de solidarité.
En 2010, le Ministre de l’Écologie a décidé de mettre en oeuvre une procédure d'expropriation concernant les biens non acquis à l'amiable, et présentant un danger avéré pour leurs occupants. Il a confié au Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable (CGEDD), le soin d'établir la cartographie de ces biens soumis à expropriation, qui a été rendue publique par le ministre de l’Écologie le 18 octobre 2010.
Une enquête publique s'est déroulée dans chacune des communes de L'Aiguillon sur Mer et de La Faute sur Mer du 19 décembre 2011 au 27 janvier 2012.
Après analyse des rapports de la commission d'enquête et recueil de l'avis du Ministre de l’Écologie, le Préfet de la Vendée vient, par arrêtés du 25 janvier 2013, de déclarer d'utilité publique l'expropriation de biens exposés au risque de submersion marine à L'Aiguillon sur Mer et à La Faute sur Mer.
Sur la commune de L'Aiguillon sur Mer, l'expropriation concerne 156 parcelles situées sur les secteurs du Génie, de la prise du Bois et de la Pointe. Elle porte sur un périmètre quasiment identique à celui soumis à enquête publique, étendu à une parcelle identifiée dans le rapport de la commission d’enquête.
La décision repose sur l’analyse technique et économique réalisée par les experts du CGEDD et non remise en cause par la commission d'enquête.
Sur la commune de La Faute sur Mer, l'expropriation concerne 10 parcelles sur le secteur d'Arçay. Elle porte sur un périmètre plus réduit que celui soumis à enquête publique, prenant en compte la proposition de la commission d'enquête d'extraire certaines habitations situées au sud de la rue du Port des Yachts et ayant construit un étage pouvant servir de refuge. Ce critère avait déjà été retenu en octobre 2010 par la mission d'expertise du CGEDD pour réduire le périmètre de la DUP.
Les arrêtés préfectoraux du 25 janvier 2013 portant déclaration d'utilité publique pour l'expropriation de biens de biens à L'Aiguillon sur Mer et à La Faute sur Mer peuvent être consultés sur le site internet des services de l’État : www.vendee.gouv.fr
Cette démarche a conduit à l’acquisition amiable par l’État de 84% des biens situés dans les zones de solidarité.
En 2010, le Ministre de l’Écologie a décidé de mettre en oeuvre une procédure d'expropriation concernant les biens non acquis à l'amiable, et présentant un danger avéré pour leurs occupants. Il a confié au Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable (CGEDD), le soin d'établir la cartographie de ces biens soumis à expropriation, qui a été rendue publique par le ministre de l’Écologie le 18 octobre 2010.
Une enquête publique s'est déroulée dans chacune des communes de L'Aiguillon sur Mer et de La Faute sur Mer du 19 décembre 2011 au 27 janvier 2012.
Après analyse des rapports de la commission d'enquête et recueil de l'avis du Ministre de l’Écologie, le Préfet de la Vendée vient, par arrêtés du 25 janvier 2013, de déclarer d'utilité publique l'expropriation de biens exposés au risque de submersion marine à L'Aiguillon sur Mer et à La Faute sur Mer.
Sur la commune de L'Aiguillon sur Mer, l'expropriation concerne 156 parcelles situées sur les secteurs du Génie, de la prise du Bois et de la Pointe. Elle porte sur un périmètre quasiment identique à celui soumis à enquête publique, étendu à une parcelle identifiée dans le rapport de la commission d’enquête.
La décision repose sur l’analyse technique et économique réalisée par les experts du CGEDD et non remise en cause par la commission d'enquête.
Sur la commune de La Faute sur Mer, l'expropriation concerne 10 parcelles sur le secteur d'Arçay. Elle porte sur un périmètre plus réduit que celui soumis à enquête publique, prenant en compte la proposition de la commission d'enquête d'extraire certaines habitations situées au sud de la rue du Port des Yachts et ayant construit un étage pouvant servir de refuge. Ce critère avait déjà été retenu en octobre 2010 par la mission d'expertise du CGEDD pour réduire le périmètre de la DUP.
Les arrêtés préfectoraux du 25 janvier 2013 portant déclaration d'utilité publique pour l'expropriation de biens de biens à L'Aiguillon sur Mer et à La Faute sur Mer peuvent être consultés sur le site internet des services de l’État : www.vendee.gouv.fr
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Toujours bien calé en dixième position, Bertrand de Broc peut maintenant, à la faveur de sa remontée de l’Atlantique Sud, viser une place de 9e ou de 8e. Javier Sanso et Arnaud Boissières sont à sa portée, notamment le navigateur espagnol qui connaît quelques soucis d’électronique.
Plus de mille milles grignotés depuis le cap Horn, la performance de Bertrand de Broc est de taille. Bien aidé par une météo favorable, le skipper de Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets a su mettre le curseur au bon endroit pour concilier vitesse et maintenance du matériel. D’ici trois jours, il aura franchi l’équateur et pourra commencer à anticiper sur la route à venir en Atlantique Nord et la négociation de l’anticyclone des Açores. Avec dans le viseur, ACCIONA 100% EcoPowered qui pointe à 180 milles de son étrave. Interview tropicale :
Les conditions rencontrées
« Pour l’heure, l’alizé est faiblard, il met un peu de temps à rentrer. Mais compte tenu des conditions que j’ai rencontrées jusqu’ici depuis le cap Horn, je ne vais pas me plaindre. Le bateau marche vraiment très bien, je continue de découvrir tous les jours des clés de fonctionnement. Du coup, je me dis que dans le Sud, j’aurais peut-être pu aller plus vite. »
La fin de la course
« Il reste tout l’Atlantique Nord, c’est beaucoup et c’est peu à la fois. Pour rattraper les deux de devant, il va falloir un peu de chance. Car à la régulière, cela signifierait que je doive aller 5% plus vite qu’eux jusqu’à la fin du parcours… Honnêtement, c’est difficile. »
Le duel des leaders
« Dès la descente du Portugal, j’ai vu qu’ils mettaient la barre très haut. On peut juste regretter que la casse ait empêché Vincent Riou et dans une certaine mesure, Jean-Pierre Dick de se mêler au débat. Les deux premiers n’ont pas fait d’erreurs de navigation, ils ont eu la réussite nécessaire pour rester en tête. Quand on parlait de 76 jours de course, je trouvais qu’on exagérait, mais ils sont en train de démontrer que c’était possible. Et puis, il y a un paradoxe : quand tu vas vite comme ça, tu passes aussi beaucoup de moins de temps en mer, donc, dans une certaine mesure, tu diminues statistiquement les risques de casse. Et puis, je n’oublie pas Jean. En naviguant à son rythme, si jamais Jean-Pierre est contraint d’abandonner, il va finir au pied du podium. Comme quoi, tout est encore possible dans ce Vendée Globe… »
Les conditions rencontrées
« Pour l’heure, l’alizé est faiblard, il met un peu de temps à rentrer. Mais compte tenu des conditions que j’ai rencontrées jusqu’ici depuis le cap Horn, je ne vais pas me plaindre. Le bateau marche vraiment très bien, je continue de découvrir tous les jours des clés de fonctionnement. Du coup, je me dis que dans le Sud, j’aurais peut-être pu aller plus vite. »
La fin de la course
« Il reste tout l’Atlantique Nord, c’est beaucoup et c’est peu à la fois. Pour rattraper les deux de devant, il va falloir un peu de chance. Car à la régulière, cela signifierait que je doive aller 5% plus vite qu’eux jusqu’à la fin du parcours… Honnêtement, c’est difficile. »
Le duel des leaders
« Dès la descente du Portugal, j’ai vu qu’ils mettaient la barre très haut. On peut juste regretter que la casse ait empêché Vincent Riou et dans une certaine mesure, Jean-Pierre Dick de se mêler au débat. Les deux premiers n’ont pas fait d’erreurs de navigation, ils ont eu la réussite nécessaire pour rester en tête. Quand on parlait de 76 jours de course, je trouvais qu’on exagérait, mais ils sont en train de démontrer que c’était possible. Et puis, il y a un paradoxe : quand tu vas vite comme ça, tu passes aussi beaucoup de moins de temps en mer, donc, dans une certaine mesure, tu diminues statistiquement les risques de casse. Et puis, je n’oublie pas Jean. En naviguant à son rythme, si jamais Jean-Pierre est contraint d’abandonner, il va finir au pied du podium. Comme quoi, tout est encore possible dans ce Vendée Globe… »
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Mike Golding progresse au près dans les conditions classiques d'alizés, sur une mer chaotique et bosselée, en chasse de Jean Le Cam, 5è à 52 milles devant. Le skipper français, toujours plus rapide, affiche un peu plus d'un noeud de mieux.
Si le leader de la course est en passe d'en finir, demain dimanche, le skipper britannique confirme que le dénouement pour la victoire finale n'a pas beaucoup de répercussion sur sa course.
"Je suis en mode course de fond à présent, et le terrain est très bosselé. Je suis balloté dans tous les sens, mais autant que je m'y habitue parce que cela va durer un moment. Ce n'est pas facile de savoir comment je vais pouvoir rattraper Jean. Auparavant, j'y suis parvenu en faisant des choix stratégiques, et je dois donc patienter jusqu'à ce que j'ai une nouvelle opportunité. C'est vrai que c'est un peu frustrant, mais je reste pragmatique. Mon problème actuelle, c'est plus d'obtenir un fichier météo de taille correcte. Ca tape et ça remue tellement à bord qu'il y'a des coupures dans la liaison satellite, et je n'arrive à obtenir que des fichiers de petite taille. Tactiquement, il n'y a pas grand chose que je puisse faire."
"J'ai reçu un e-mail sympa d'Alex Thomson (Hugo Boss), qui, entre autres choses, reconnaît que s'ils n'avaient pas ajouté la porte de Crozet, il aurait été derrière avec nous. Il a bien navigué et je suis sûr qu'il va continuer à ce niveau. A présent, il s'agit pour nous de rentrer en toute sécurité à la maison. Je crois qu'ai encore mes chances de rattraper Jean, mais ce sera du bonus à ce stade de la course, il me faut des options."
Si le leader de la course est en passe d'en finir, demain dimanche, le skipper britannique confirme que le dénouement pour la victoire finale n'a pas beaucoup de répercussion sur sa course.
"Je suis en mode course de fond à présent, et le terrain est très bosselé. Je suis balloté dans tous les sens, mais autant que je m'y habitue parce que cela va durer un moment. Ce n'est pas facile de savoir comment je vais pouvoir rattraper Jean. Auparavant, j'y suis parvenu en faisant des choix stratégiques, et je dois donc patienter jusqu'à ce que j'ai une nouvelle opportunité. C'est vrai que c'est un peu frustrant, mais je reste pragmatique. Mon problème actuelle, c'est plus d'obtenir un fichier météo de taille correcte. Ca tape et ça remue tellement à bord qu'il y'a des coupures dans la liaison satellite, et je n'arrive à obtenir que des fichiers de petite taille. Tactiquement, il n'y a pas grand chose que je puisse faire."
"J'ai reçu un e-mail sympa d'Alex Thomson (Hugo Boss), qui, entre autres choses, reconnaît que s'ils n'avaient pas ajouté la porte de Crozet, il aurait été derrière avec nous. Il a bien navigué et je suis sûr qu'il va continuer à ce niveau. A présent, il s'agit pour nous de rentrer en toute sécurité à la maison. Je crois qu'ai encore mes chances de rattraper Jean, mais ce sera du bonus à ce stade de la course, il me faut des options."
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« Vision d’horreur » pour Jean Le Cam hier soir lorsqu’il sort sur le pont pour vérifier les réglages de SynerCiel : dans son sillage à moins d’1/2 mille, un bateau de pêche !
« J’ai eu la pire des visions d’horreur hier soir. Il faisait entre chien et loup et je sors dans le cockpit pour vérifier les réglages avant la tombée de la nuit. Et là, dans le sillage de SynerCiel à moins d’1 km : un bateau de pêche ! Le fait qu’il se trouve exactement dans mon sillage signifie que je l’ai doublé en passant à quelques mètres de lui. Combien je ne sais pas et je ne veux même pas le savoir ! »
Mer d’alizés
« A part ça, tout va bien à bord. Je suis dans le dur là ! L’alizé est bien établi à 20 – 25 nœuds. SynerCiel bute dans chaque vague. Ca tape, ca cogne, c’est bien viril ! »
Classement du 26 janvier 2013 à 12h
1er : Macif - François Gabart à 442,2 milles de l’arrivée
2e : Banque Populaire – Armel Le Cleac’h à 108,7 milles du premier
3e : Virbac Paprec 3 – Jean-Pierre Dick à 884 milles du premier
5e : SynerCiel - Jean Le Cam à 2 425,3 milles du premier
« J’ai eu la pire des visions d’horreur hier soir. Il faisait entre chien et loup et je sors dans le cockpit pour vérifier les réglages avant la tombée de la nuit. Et là, dans le sillage de SynerCiel à moins d’1 km : un bateau de pêche ! Le fait qu’il se trouve exactement dans mon sillage signifie que je l’ai doublé en passant à quelques mètres de lui. Combien je ne sais pas et je ne veux même pas le savoir ! »
Mer d’alizés
« A part ça, tout va bien à bord. Je suis dans le dur là ! L’alizé est bien établi à 20 – 25 nœuds. SynerCiel bute dans chaque vague. Ca tape, ca cogne, c’est bien viril ! »
Classement du 26 janvier 2013 à 12h
1er : Macif - François Gabart à 442,2 milles de l’arrivée
2e : Banque Populaire – Armel Le Cleac’h à 108,7 milles du premier
3e : Virbac Paprec 3 – Jean-Pierre Dick à 884 milles du premier
5e : SynerCiel - Jean Le Cam à 2 425,3 milles du premier
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Cette nuit, Jean-Pierre Dick a testé la navigation dans des conditions plus musclées que ces derniers jours, accompagné par Alex Thomson. Virbac-Paprec 3 s’est bien comporté, « c’est de bon augure pour la suite des évènements » expliquait le skipper niçois ce midi à la vacation. Après l’étude approfondie des conditions météo, le skipper de Virbac-Paprec 3 a décidé de continuer au moins jusqu'au Portugal. Il évaluera la suite à proximité des côtes portugaises. A bord, il applique le « principe d’attrition».
Alex Thomson, Gentleman skipper
« Alex a décidé de m’accompagner cette nuit lors du passage de front. Nous nous sommes envoyés des emails, je ne l’ai pas encore vu ni joint par téléphone. Il a fait un très beau geste de marin, c'est vraiment sympa de sa part, je suis fier de lui confier ma troisième place. "
Passage de front rassurant
« J’ai testé cette nuit la navigation dans 25 nœuds de vent avec des vagues d’environ 3 ou 4m, cela s’est bien passé. J’ai réduit la toile au cours de la nuit. Je navigue avec 3 ris dans la grand-voile et la trinquette. Le bateau se comporte bien dans la vague, j’ai rempli les ballasts. C’est de bon augure pour la suite des évènements. Le vent va mourir doucement la nuit prochaine. »
La Décision
« J’ai avancé dans ma réflexion, je ne vais pas m’arrêter aux Açores. Je vais continuer au moins jusqu’au Portugal. Toutes les conditions de sécurité sont réunies pour cela. Je vais me diriger vers les côtes portugaises jusqu’à la latitude 40° Nord. J’étudierai précisément les conditions météo (vent et mer) au large du Cap Finisterre. Si les conditions le permettent, je continuerai le Vendée Globe. Si ce n’est pas le cas, je serai contraint de m’arrêter. »
Le principe d’attrition
« J’ai appris un nouveau concept ! Je vais appliquer ce principe à bord qui consiste à une liberté contrôlée et raisonnée. On connait les risques et on les gère avec une grande attention à la différence du principe de précaution qui bloque l’individu dès qu’un danger apparait. Concrètement, je navigue avec une grande prudence, je réduis la toile, j’évalue les risques. Si c’est dangereux je m’arrête. Si une fenêtre météo s’ouvre favorablement je continue. »
Message de JP Dick à Alex Thomson.
Alex Thomson, Gentleman skipper
« Alex a décidé de m’accompagner cette nuit lors du passage de front. Nous nous sommes envoyés des emails, je ne l’ai pas encore vu ni joint par téléphone. Il a fait un très beau geste de marin, c'est vraiment sympa de sa part, je suis fier de lui confier ma troisième place. "
Passage de front rassurant
« J’ai testé cette nuit la navigation dans 25 nœuds de vent avec des vagues d’environ 3 ou 4m, cela s’est bien passé. J’ai réduit la toile au cours de la nuit. Je navigue avec 3 ris dans la grand-voile et la trinquette. Le bateau se comporte bien dans la vague, j’ai rempli les ballasts. C’est de bon augure pour la suite des évènements. Le vent va mourir doucement la nuit prochaine. »
La Décision
« J’ai avancé dans ma réflexion, je ne vais pas m’arrêter aux Açores. Je vais continuer au moins jusqu’au Portugal. Toutes les conditions de sécurité sont réunies pour cela. Je vais me diriger vers les côtes portugaises jusqu’à la latitude 40° Nord. J’étudierai précisément les conditions météo (vent et mer) au large du Cap Finisterre. Si les conditions le permettent, je continuerai le Vendée Globe. Si ce n’est pas le cas, je serai contraint de m’arrêter. »
Le principe d’attrition
« J’ai appris un nouveau concept ! Je vais appliquer ce principe à bord qui consiste à une liberté contrôlée et raisonnée. On connait les risques et on les gère avec une grande attention à la différence du principe de précaution qui bloque l’individu dès qu’un danger apparait. Concrètement, je navigue avec une grande prudence, je réduis la toile, j’évalue les risques. Si c’est dangereux je m’arrête. Si une fenêtre météo s’ouvre favorablement je continue. »
Message de JP Dick à Alex Thomson.
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Le Village du Vendée Globe a été inauguré officiellement ce vendredi à 15 heures en présence de Bruno Retailleau, Président de la SAEM Vendée et de Louis Guédon, Maire des Sables d’Olonne. Le Village sera ouvert au public tous les jours de 10h à 19h jusqu’au 9 février… une date qui pourra être repoussée en fonction des arrivées.
Bruno Retailleau : « Aujourd’hui, j’ai une pensée pour tous les skippers qui sont encore course, ceux qui ont abandonné mais également ceux qui ont participé aux éditions précédentes. Tous ces marins ont permis d’écrire cette très belle légende du Vendée Globe. Nous avons vécu une course fascinante avec ses moments de joie, de bonheur, de tristesse. »
Bruno Retailleau : « Aujourd’hui, j’ai une pensée pour tous les skippers qui sont encore course, ceux qui ont abandonné mais également ceux qui ont participé aux éditions précédentes. Tous ces marins ont permis d’écrire cette très belle légende du Vendée Globe. Nous avons vécu une course fascinante avec ses moments de joie, de bonheur, de tristesse. »
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La grande arrivée est toujours prévue pour ce dimanche (demain !) dans la matinée, entre 5 et 10 h du matin.
Alors qu'Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) navigue encore à plus de 5000 milles de l'arrivée, malgré une belle progression sur son plan Finot-Conq à quille fixe de 1998, François Gabart (MACIF) et Armel Le Cléac'h (Banque Populaire) attaquent les derniers milles d'une giration à vitesse grand V. Les Sables d'Olonne ne sont désormais plus qu'à une journée de mer. Alex Thomson (Hugo Boss) a incurvé sa route pour surveiller Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3) lors du passage d'un front pendant que derrière le reste de la flotte poursuit sa remontée de l'Atlantique, avec le retour prévu de Dominique Wavre (Mirabaud) dans l'hémisphère nord en milieu de matinée.
Avec toujours 100 milles d'écart, François Gabart (MACIF) et Armel Le Cléac'h (Banque Populaire) progressent ce matin toujours à bonne allure en direction des Sables d'Olonne. Poussés par un vent d'ouest-nord-ouest d'une vingtaine de nœuds, qui a basculé au sud-sud-ouest, les deux jeunes marins filent à respectivement 14 et 17 nœuds depuis cette dernière heure. Le leader a empanné cette nuit vers une heure du matin. Son fidèle poursuivant avait effectué la même manœuvre un peu plus tôt dans la matinée d'hier (5 h 30 du matin), ce qui lui a permis de faire route directe depuis, avec une vitesse sensiblement supérieure depuis le dernier classement de 20 h, avec 137,4 milles parcourus à 15 noeuds de moyenne contre 107 pour François Gabart (soit 11,7 nœuds de moyenne). Reste que les chances pour le skipper de Banque Populaire de reprendre la tête sont maintenant liées à des facteurs autres que ceux de la stratégie météorologique puisque la situation est maintenant claire jusqu'à l'arrivée, à savoir un vent de sud-sud-ouest fraîchissant jusqu'à 30 nœuds qui va basculer à l'ouest-nord-ouest (25 noeuds), impliquant pour les deux hommes un dernier empannage. C'est une course de vitesse dans une houle de plus de 4 mètres qui va maintenant faire les dernières heures de ce sprint planétaire...avant la grande arrivée, toujours prévue pour ce dimanche (demain !) dans la matinée, entre 5 et 10 h du matin.
Alex Thomson, prévenant troisième
A 130 milles dans le sud-ouest des Açores, Alex Thomson (Hugo Boss) a incurvé sa route pour se rapprocher de Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3), qu'il vient de doubler ce matin. Si le skipper niçois, à 40 milles dans l'est du Gallois, est parvenu jusque-là, malgré la perte totale de sa quille, a progresser sans trop d'encombres, les conditions météorologiques qui se durcissent actuellement, avec un flux de 25-30 nœuds de sud-ouest pourraient rendre les effets de cette avarie beaucoup plus compliqués à gérer, dans le froid du vent et la mer démontée. Le geste du skipper gallois est à saluer, applaudir même. Il montre toute la solidarité, nécessaire, de ces marins solitaires mais solidaires qui doivent assurer seuls au milieu des océans leur propre sécurité, mais également celle de leurs partenaires de course et d'aventure. L'histoire du Vendée Globe est jalonnée de ces moments héroïques qui donnent à cet course ce caractère si fort et singulier, quand l'adversaire devient la mer et que le concurrent d'hier celui que l'on doit sauver. Ces dispositions prises par Alex Thomson sont heureusement pour l'instant seulement préventives et ce coup de vent sera pour Jean-Pierre Dick l'occasion de se faire une dernière opinion de ce que sa nouvelle configuration de navigation peut lui permettre de supporter. Il s'est donné jusqu'à demain pour prendre une décision...
Dominique Wavre dans l'Atlantique Nord ce matin
Pendant que Jean Le Cam (SynerCiel), cinquième, et Mike Golding (Gamesa), sixième à une centaine de milles l'un de l'autre glissent paisiblement dans un alizé de nord-est d'une quinzaine de noeuds, après s'êtres extirpés des calmes du pot au noir, le Suisse Dominique Wavre (Mirabaud) s'apprête à franchir l'équateur, aux alentours de 10 h ce matin. Un passage synonyme de délivrance pour ce groupe de marins très expérimentés qui de leurs propres aveux, n'avaient jamais traversé un Atlantique Sud aussi désagréable et compliqué. A 50 milles de l'île Fernando de Noronha, Arnaud Boissières (Akena Vérandas) poursuit sa remontée dans un vent d'est de 15 nœuds, à près de 3000 milles du leader, 120 milles devant l'Espagnol Javier Sanso (Acciona 100 % EcoPowered). Les deux marins devraient bénéficier de ce bon flux toute la journée.
Du près à l'arrière
Après une très belle remontée de l'Atlantique Sud, Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) est maintenant freiné, au près dans un vent de nord-est qui l'empêche de faire route directe vers le nord, tout comme Tanguy de Lamotte (Initiatives-coeur), 350 milles dans son sillage. Pour Alessandro Di Benedetto (Team Plastique), la progression est encore plus difficile, face au vent dans un puissant flux de nord d'une trentaine de nœuds. Dans le sillage exact des deux leaders qui s’apprêtent à bientôt franchir la ligne d'arrivée, à 4470 milles de son étrave, le skipper franco-italien poursuit sa course, faite de blessures, d'avaries, d'enthousiasme et de plaisir, de formidables moments de mer qui se plait à partager avec le charme qu'on lui connait. Pour les premiers, la boucle se termine, pour les derniers l'aventure est loin d'être terminée. Tant mieux !
Avec toujours 100 milles d'écart, François Gabart (MACIF) et Armel Le Cléac'h (Banque Populaire) progressent ce matin toujours à bonne allure en direction des Sables d'Olonne. Poussés par un vent d'ouest-nord-ouest d'une vingtaine de nœuds, qui a basculé au sud-sud-ouest, les deux jeunes marins filent à respectivement 14 et 17 nœuds depuis cette dernière heure. Le leader a empanné cette nuit vers une heure du matin. Son fidèle poursuivant avait effectué la même manœuvre un peu plus tôt dans la matinée d'hier (5 h 30 du matin), ce qui lui a permis de faire route directe depuis, avec une vitesse sensiblement supérieure depuis le dernier classement de 20 h, avec 137,4 milles parcourus à 15 noeuds de moyenne contre 107 pour François Gabart (soit 11,7 nœuds de moyenne). Reste que les chances pour le skipper de Banque Populaire de reprendre la tête sont maintenant liées à des facteurs autres que ceux de la stratégie météorologique puisque la situation est maintenant claire jusqu'à l'arrivée, à savoir un vent de sud-sud-ouest fraîchissant jusqu'à 30 nœuds qui va basculer à l'ouest-nord-ouest (25 noeuds), impliquant pour les deux hommes un dernier empannage. C'est une course de vitesse dans une houle de plus de 4 mètres qui va maintenant faire les dernières heures de ce sprint planétaire...avant la grande arrivée, toujours prévue pour ce dimanche (demain !) dans la matinée, entre 5 et 10 h du matin.
Alex Thomson, prévenant troisième
A 130 milles dans le sud-ouest des Açores, Alex Thomson (Hugo Boss) a incurvé sa route pour se rapprocher de Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3), qu'il vient de doubler ce matin. Si le skipper niçois, à 40 milles dans l'est du Gallois, est parvenu jusque-là, malgré la perte totale de sa quille, a progresser sans trop d'encombres, les conditions météorologiques qui se durcissent actuellement, avec un flux de 25-30 nœuds de sud-ouest pourraient rendre les effets de cette avarie beaucoup plus compliqués à gérer, dans le froid du vent et la mer démontée. Le geste du skipper gallois est à saluer, applaudir même. Il montre toute la solidarité, nécessaire, de ces marins solitaires mais solidaires qui doivent assurer seuls au milieu des océans leur propre sécurité, mais également celle de leurs partenaires de course et d'aventure. L'histoire du Vendée Globe est jalonnée de ces moments héroïques qui donnent à cet course ce caractère si fort et singulier, quand l'adversaire devient la mer et que le concurrent d'hier celui que l'on doit sauver. Ces dispositions prises par Alex Thomson sont heureusement pour l'instant seulement préventives et ce coup de vent sera pour Jean-Pierre Dick l'occasion de se faire une dernière opinion de ce que sa nouvelle configuration de navigation peut lui permettre de supporter. Il s'est donné jusqu'à demain pour prendre une décision...
Dominique Wavre dans l'Atlantique Nord ce matin
Pendant que Jean Le Cam (SynerCiel), cinquième, et Mike Golding (Gamesa), sixième à une centaine de milles l'un de l'autre glissent paisiblement dans un alizé de nord-est d'une quinzaine de noeuds, après s'êtres extirpés des calmes du pot au noir, le Suisse Dominique Wavre (Mirabaud) s'apprête à franchir l'équateur, aux alentours de 10 h ce matin. Un passage synonyme de délivrance pour ce groupe de marins très expérimentés qui de leurs propres aveux, n'avaient jamais traversé un Atlantique Sud aussi désagréable et compliqué. A 50 milles de l'île Fernando de Noronha, Arnaud Boissières (Akena Vérandas) poursuit sa remontée dans un vent d'est de 15 nœuds, à près de 3000 milles du leader, 120 milles devant l'Espagnol Javier Sanso (Acciona 100 % EcoPowered). Les deux marins devraient bénéficier de ce bon flux toute la journée.
Du près à l'arrière
Après une très belle remontée de l'Atlantique Sud, Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) est maintenant freiné, au près dans un vent de nord-est qui l'empêche de faire route directe vers le nord, tout comme Tanguy de Lamotte (Initiatives-coeur), 350 milles dans son sillage. Pour Alessandro Di Benedetto (Team Plastique), la progression est encore plus difficile, face au vent dans un puissant flux de nord d'une trentaine de nœuds. Dans le sillage exact des deux leaders qui s’apprêtent à bientôt franchir la ligne d'arrivée, à 4470 milles de son étrave, le skipper franco-italien poursuit sa course, faite de blessures, d'avaries, d'enthousiasme et de plaisir, de formidables moments de mer qui se plait à partager avec le charme qu'on lui connait. Pour les premiers, la boucle se termine, pour les derniers l'aventure est loin d'être terminée. Tant mieux !
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