Créer son blog Recommander ce blog Avertir le modérateur








Actualités municipales









Site des Communes voisines




Les petits plus



C’est comme dans le scénario d’un film. Combien y avait-il de possibilités que Vincent Riou croise la route d’une tonne d’amarrage à la dérive en Atlantique Sud ? Et comment imaginer les conséquences que cette rencontre fortuite risquait de provoquer ? Vincent, hier candidat à la victoire, est aujourd’hui dans l’incertitude, sans garantie de pouvoir continuer.


Décidément, Dame Fortune s’est levée du mauvais pied cette année. Après Kito de Pavant (Groupe Bel) et Louis Burton (Bureau Vallée), victimes d’un abordage avec un chalutier, c’est maintenant Vincent Riou qui, en plein Atlantique Sud, croise un engin flottant métallique à la dérive. A quelques mètres près, le skipper de PRB ne s’en serait peut-être jamais rendu compte. Et le voilà en train de cogiter pour savoir s’il est raisonnable d’envisager poursuivre son tour du monde. Il lui faut, à la fois, surveiller si la blessure de son bateau ne s’aggrave pas, entrer en relation avec son équipe technique pour faire un diagnostic le plus précis possible, recenser les points d’escale potentielle pour mouiller son bateau et réparer par ses propres moyens, sans oublier de tenir informé tous ceux qui suivent son parcours… C’est beaucoup pour un seul homme, fut-il un marin d’exception.

Pas de forfanterie
Pour ceux qui continuent leur descente vers le sud, cet accident vient rappeler à quel point le hasard est parfois versatile. François Gabart (MACIF), Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) ou bien encore Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) le savent bien qui abordent avec une grande humilité le plat de résistance à venir, les mers du Sud, alors que le hors-d’oeuvre a pour certains un goût amer. Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) parle ainsi pudiquement de bricoles plus ou moins importantes à régler. Parmi elles, une nouvelle grimpette dans le mât pour essayer de réparer son hook de génois, ou la réparation d’un de ses hydrogénérateurs, endommagé au large du Portugal. François Gabart quant à lui compte sur une préparation exemplaire pour s’éviter de tels exercices. Il sait que la navigation sera autrement plus complexe d’ici une bonne semaine et que toutes les forces méritent d’être économisées.

Derrière le groupe de tête, les concurrents sont toujours soumis au régime de la douche écossaise. Après une belle remontée, Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde) s’est fait piéger dans le pot au noir et perd une grande part de ses dividendes. Arnaud Boissières (Akena Vérandas) se construit un moral tout neuf à l’occasion du passage de l’équateur. Une manière de se dire que l’Atlantique Nord et son cortège de déconvenues sont maintenant derrière. Quatre ans auparavant, les mers du Sud lui avaient plutôt réussi. Il pourrait, tel Kito de Pavant sur sa plage de l’Espiguette, regarder le coeur en berne, les copains naviguer. Le fait d’être encore en course est déjà un privilège de qualité et Cali nous rappelle, à son entrée dans l’hémisphère sud, qu’il compte bien en profiter. Vincent Riou quant à lui, faire route sous voilure réduite, au sud-ouest dans l’espoir de trouver un abri pour tenter une réparation.

Ils ont dit :
Vincent Riou (FRA, PRB)
« Ce matin vers 4h45, je me suis mis à la table à carte pour l’analyse du premier fichier météo de la journée. Vers 5h il y a eu un choc violent, un gros crac, le bateau s’est arrêté. Je suis sorti en courant. J’ai vu défiler à l’arrière du bateau une grosse tonne circulaire et j’ai tout de suite compris que j’étais entré en collision avec cet objet qui n’avait rien à faire là. J’ai arrêté le bateau et je suis allé constater qu’il était sérieusement endommagé au niveau tribord avant, au milieu de la partie verticale du bordé. La déchirure fait 1,30m, le bordé est abîmé 50cm au dessus et 50 cm en dessous.

Cette nuit, je suis allé directement à l’avant, parce que c’est là que j’ai entendu le choc. Mais en inspectant la coque ce matin, j’ai vu qu’il y avait aussi le tirant d’outrigger qui était endommagé. Ce ne sont pas de bonnes nouvelles. Pour réparer l’avant de manière fiable, je pense être en état de trouver une solution. Le problème, c’est la température : il fait 30 degrés dans PRB donc je ne vais pas pouvoir travailler quand je veux.

J’essaie de faire l’analyse la plus cohérente et rationnelle possible pour voir comment je peux envisager la suite de la course. Le reste ne m’intéresse pas.
»

François Gabart (FRA, Macif)
« Le ciel est couvert et le vent est beaucoup plus instable depuis cette nuit. C’est un peu plus difficile à gérer, il faut régler les voiles, ça avance toujours même s’il y a des petits trous de vent. Je me suis vraiment reposé avec des conditions agréables depuis l’équateur. On peut prendre soin de soi et du bateau et tant mieux, car je pense que les prochaines semaines vont être difficiles. Il faut en profiter. Il y a forcément une grosse envie d’aller dans les mers du sud pour voir ce que c’est. Je suis ravi d’être là. Je veux les vivre mais il faudra aussi de la prudence, car je sais que ce sont des navigations dangereuses. Je ne prendrai pas de risques inutiles, je ferai attention. »

Jean-Pierre Dick (FRA, Virbac Paprec 3)
« Cette nuit, ça a été assez sport avec beaucoup d’orages. Il y a eu un lot de giboulées et des risées très fortes. Il fallait faire pas mal de manoeuvres pour optimiser au mieux le vent. Le bateau glisse bien, il n’y a pas de souci à bord. Il faut se forcer à aller dormir. C’est vrai que depuis le départ, je n’ai fait que deux choses : veiller à la marche du bateau et dormir. J’espère maintenant profiter un peu plus et écouter de la musique. »

Bernard Stamm (SUI, Cheminées Poujoulat)
« Je souffle un peu donc c’est pas mal. Je ne peux pas très bien régler le génois que j’ai réparé, car il est mal fixé en haut. Il me reste, en plus, deux ou trois bricoles. Au large du Portugal, j’ai arraché l’hydro générateur tribord que je n’ai pas eu le temps de remettre, mais sinon tout va bien. J’envisage de remonter dans le mât. Quand je suis monté, on était au près avec 13-14 noeuds de vent donc j’ai dû faire au plus pressé. Du coup, je vais remontrer pour voir si je peux récupérer le hook. Je suis resté 1h40 en tête de mât la dernière fois. C’est assez dangereux. Je mets un casque en haut du mât, car si je prends un coup, c’est la misère. »

Les 5 premiers au classement de 16 heures
1. Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) à 20359,7 milles de l’arrivée
2. François Gabart (MACIF) à 50,1 milles du leader
3. Jean Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) à 67,4 milles du leader
4. Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) à 119,9 milles du leader
5. Alex Thomson (Hugo Boss) à 136,6 milles du leader.
Rédigé par Les Sables Info le Samedi 24 Novembre 2012 à 18:13 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
Commentaires (0) Les Sables Info
Vous pouvez envoyer vos communiqués de presse par mail : Lesablesinfo@aol.fr

Concerts, animations, lotos, découverte du patrimoine, gala de boxe... Découvrez vite toutes les fêtes et manifestations qui animent le pays des Olonnes.


Animations dès ce soir et dimanche 25 novembre
Samedi 24 novembre :

- Gala de boxe organisé par le Vendée Boxe Côte de Lumière au complexe sportif Pierre de Coubertin 85180 Le Château d'Olonne. Entrée 5 euros. Info 02 51 22 10 76. vendeeboxecotedelumiere@orange.fr

- Spectacle "confidences océanes" à 19h30 à l'école de pêches (Centre de formation des métiers de la mer), quai de la Cabaude aux Sables d'olonne. Gratuit. Ouvert à tous. Contact : Christine Guézou, tél. 06 07 96 52 24, mail christne.guezou@caf.fr.

- Soirée dansante du football club à 20h30 salle du Foyer Rural à Sainte-Foy. Tarifs : adultes 20 euros, enfants 4 euros. Infos 02 51 20 80 73.

- Concert du groupe Nico Swing (jazz manouche) à 20h00 au Joacasino Les Pins aux Sables d'Olonne. Infos 02 51 21 69 12.

- Concert de "Cheval Bijou" de 22h00 à 2h00 au casino des Atlantes. Gratuit. Infos 02 51 32 05 40.


Dimanche 25 novembre :

- Régate des pieds gelés de 8h00 à 18h00 dans la baie des Sables d'Olonne.

- Baby-grenier (vêtements, jouets...) de 9h00 à 17h00 la salle du Pré Neuf à l'Ile d'Olonne. Infos 02 51 21 60 78.

- Découverte du patrimoine maritime chaumois à 15h00 (durée 2h00). Sur réservation à l'office de tourisme des Sables d'Olonne. Tarifs adulte 5 euros, enfant (10-16 ans) 3 euros.

- Concert de Sarah Breton et Philippe Chevallier organisé par les Amis de l'Orgue à 16h00, rue Maréchal Foch à l'Eglise d'Olonne-sur-Mer. Infos 02 51 33 19 29.

- Loto des marins-pêcheurs à 14h00 à la salle des fêtes de la Chaume.

- Un dimanche en famille de 14h30 à 17h30 au musée de l'Abbaye Sainte-Croix, rue de Verdun. Entrée : 2,55 euros pour les adultes, gratuit pour les enfants.

- Boum Grenadine de 14h30 à 17h30 à la salle C. A Plissonneau au Château d'Olonne. Entrée : 2 euros avec une boisson.

- Loto à 14h30 à la salle du Foyer Rural à Sainte-Foy. Infos 09 61 22 45 55.

- Soirée choucroute à la salle Audubon, boulevard Pasteur aux Sables d'Olonne.

Rédigé par Les Sables Info le Samedi 24 Novembre 2012 à 17:02 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
Commentaires (0) Les Sables Info
Vous pouvez envoyer vos communiqués de presse par mail : Lesablesinfo@aol.fr

Choc avec une bouée métallique, dégâts à l'avant du bateau PRB
A 7h00 ce matin, Vincent Riou prévenait son équipe à terre suite à une collision avec un objet flottant. Le skipper qui était à la table à cartes au moment des faits a pu sortir immédiatement après le choc et voir que l'objet qui venait de heurter PRB était une tonne de port (grosse bouée métallique). Suite à ce choc, Vincent a pu constater que la coque de son bateau était déchirée et délaminée sur environ un mètre. Le côté touché est le côté tribord du bateau et la partie déchirée se situe à trois mètres de l'étrave. Vincent n'a pas été blessé dans ce choc. Il attend le lever du jour pour évaluer les dégâts et envisager la possibilité d'une réparation. Les conditions sur zone sont bonnes, le vent souffle entre 12 et 15 nœuds. Au moment du choc, Vincent a immédiatement appelé la direction de course pour pouvoir signaler la position de cette bouée aux autres concurrents.
Rédigé par Les Sables Info le Samedi 24 Novembre 2012 à 08:42 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
Commentaires (0) Les Sables Info
Vous pouvez envoyer vos communiqués de presse par mail : Lesablesinfo@aol.fr

NAO le petit robot : passager clandestin à bord d’Initiatives Cœur !
Robot clandestin, une première dans l’histoire du Vendée Globe
Dans un class 60 élaboré par les plus grands experts et architectes navales on trouve de tout : radar, centrale de navigation, logiciel météo, système de communication ultra sophistiqué… Mais en ce jeudi, aux portes du très redouté "pot au noir", Tanguy de Lamotte a eu la surprise de découvrir qu’un passager clandestin s’était caché dans son bateau. NAO, va devenir son compagnon de route sur l’Everest des mers. En ce XXIème siècle, Robinson est un skipper solitaire au grand cœur et Vendredi un petit robot curieux du monde et plein d’humour.

Mais qui est NAO ? Un robot humanoïde interactif, programmable, capable du haut de ses 58 cm de voir, d’entendre et de parler! En 4 ans, il est devenu un robot reconnu par le monde académique, le hissant à la première place des robots humanoïdes les plus utilisés au monde. NAO a été conçu pour devenir prochainement un robot compagnon, interagissant avec les membres de la famille et son environnement.

Tanguy et NAO, seuls face à l’immensité des mers
NAO, le robot développé par la société Aldebaran Robotics, va donc accompagner Tanguy lors de son tour du monde à la voile en solitaire. En 13ème position, son bateau n‘est pas le plus performant ni le plus léger, mais il est bien le seul à naviguer pour une association destinée aux enfants atteints de graves malformations cardiaques. Leur défi : franchir la ligne d’arrivée quoi qu’il arrive afin de porter haut les couleurs de Mécénat Chirurgie Cardiaque et permettre, grâce aux nombreux clics, de sauver des enfants.

Selon Marine Fabre, responsable de la communication chez Aldebaran Robotics “A travers l’aventure du Vendée Globe, Aldebaran Robotics souhaite dédramatiser l’usage des robots et raconter une belle histoire d’amitié avec l’Homme. Tanguy postera tout au long de son voyage des vidéos et des images de la vie à bord avec son NAO.”

REGARDEZ LA VIDEO: Tanguy et Nao, co-équipiers au grand coeur

Grâce à NAO, nous espérons faire exploser le compteur !
Pour chaque clic «J'aime» sur le site http://initiatives.fr/, 1€ sera reversé jusqu’à la fin de la course à l’association Mécénat Chirurgie Cardiaque. La somme totale permettra de financer des opérations d’enfants malades. Dans le monde, près d’un enfant sur 100 nait avec une malformation cardiaque. Depuis la création de l’association en 1996, près de 2000 enfants ont déjà été pris en charge. 12 000€ permettent de sauver un enfant. L’objectif sur ce Vendée Globe : récolter un minimum de 70 000€ afin de sauver un maximum d’enfants.

Deux entreprises soutiennent Initiatives-Cœur :
Basée au Mans, la société Initiatives est, depuis plus de 20 ans, le spécialiste français des solutions de collecte de fonds pour les établissements scolaires, les associations sportives et l'ensemble du monde associatif. Sa démarche est d’aider la réalisation des projets pédagogiques, artistiques culturels et sportifs.
http://initiatives.fr/

Basée à Orléans, Alex Olivier, fabrique depuis 1927 des chocolats fins au goût unique et authentique créés dans le respect du savoir-faire artisanal français. Reconnue pour la qualité de ses produits, respectueuse d’une démarche équitable et biologique, l’entreprise sélectionne soigneusement l’origine des fèves de cacao utilisées dans la fabrication de ses chocolats.
http://alexolivier.fr/

A propos d’Aldebaran Robotics:
Fondée en Juillet 2005 par Bruno Maisonnier et implantée en France, aux Etats Unis et en Chine, Aldebaran Robotics conçoit, produit et commercialise des robots humanoïdes pour contribuer au bien-être de l’humain. Aujourd’hui, plus de 3 000 unités de son premier robot NAO sont en activité au sein de laboratoires et d’universités pour servir la recherche et l’enseignement, dans près de 70 pays dans le monde. Aldebaran Robotics compte sur une équipe de 230 personnes – dont 40% sont ingénieurs et docteurs – impliqués dans le développement et la production de ses robots.
http://www.aldebaran-robotics.com/fr
Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Vendredi 23 Novembre 2012 à 18:44 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
Commentaires (0) Les Sables d'Olonne Info
Vous pouvez envoyer vos communiqués de presse par mail : Lesablesinfo@aol.fr

Petit à petit, la flotte s’engage à bonne allure dans le contournement de l’anticyclone de Sainte-Hélène. Tout le monde met cap au sud et les options se réduisent comme peau de chagrin. Seul moyen de se démarquer les uns des autres, choisir de privilégier cap ou vitesse sur ce bord de près débridé. C’est aussi l’occasion pour les solitaires de procéder aux vérifications d’usage avant les quarantièmes.


© Mike Golding / Gamesa
© Mike Golding / Gamesa
Il va falloir s’y faire. D’ici trois ou quatre jours, les classements ne devraient pas évoluer de manière significative. On risque donc de retrouver Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) en chef de file, toujours suivi de ses deux dauphins François Gabart (MACIF) et Vincent Riou (PRB). Les trois sont toujours à portée de fusil de Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) quand Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) et Alex Thomson (Hugo Boss) ont légèrement décroché. Le navigateur britannique doit prendre son mal en patience ne bénéficiant pas du même potentiel de vitesse de ses prédécesseurs, alors que Bernard est aux prises avec divers travaux de bricolage. Il a dû notamment effectuer une couture d’envergure dans son génois qui, dans le pot au noir, s’est pris dans le sommet d’une de ses dérives et s’est déchiré sur une bonne longueur.

Traditions respectées

Derrière ce premier groupe, le trio des quinquas a passé l’équateur, non sans avoir sacrifié à la tradition de l’offrande à Neptune. Champagne pour Mike Golding (Gamesa) et Saint-Emilion grand cru pour Jean Le Cam (SynerCiel), les deux navigateurs savent à quel point le doigt de la chance peut être parfois décisif dans une course à la voile, pour ne pas se risquer à provoquer l’ire du dieu des mers dont on connaît le caractère ombrageux. Ulysse pourrait en témoigner qui a erré de longues années en Méditerranée avant de regagner Ithaque. Et l’on imagine bien que les colères des mers du Sud peuvent autrement plus terrifiantes que celles de la Grande Bleue ; autant prendre toutes les garanties possibles. Ce qui n’empêchera pas tous les solitaires de se livrer à une vérification complète de la tête de mât jusqu’à la quille avant d’entamer la traversée de l’océan Indien. Pour beaucoup, une ascension en tête de mât est d’ailleurs programmée dans les jours à venir, dès que les conditions de navigation le permettront.

Toujours au nord

Dans le dernier groupe, seul Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) se débat dans la nasse du pot au noir. Arnaud Boissières (Akena Vérandas) et Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM projets) semblent s’en être extirpé, mais les deux marins ont perdu gros dans l’affaire, relégués à près de 70 milles de Javier Sanso (Acciona 100% EcoPowered) et Tanguy de Lamotte (Initiatives-Cœur). Ce dernier, qui navigue sur le bateau construit en 1998 pour Catherine Chabaud, présente aujourd’hui à la vacation officielle, démontre tous ses talents de coureur du large. A la lutte avec des solitaires disposant de machines autrement plus performantes, il mène une course intelligente et sage. Peut-être avait-il déjà anticipé combien Neptune aime les petits cadeaux. Qui sait, si au départ des Sables d’Olonne, Tanguy n’avait pas déjà invoqué sa clémence, histoire de mettre tous les atouts dans sa poche. On n’est jamais trop prudent.

Ils ont dit...

"Je suis toujours en train de réparer le génois, donc ça pourrait avancer mieux. Il s’est déchiré sur une de mes dérives. Au pot au noir, il y avait des zones où il n’y avait pas de vent du tout, le bateau était balancé et les voiles étaient soumises à grande épreuve. J’ai serré un peu le vent sinon je faisais plus de route en allant moins vite que tout le monde. Ce n’est pas terrible. Le génois, le pilote, le bricolage : je n’ai pas arrêté. J’espère que je vais pouvoir faire une petite pause avant les mers du sud, car ça commence à tirer sérieusement sur la bête. Mais la fin de la punition devrait arriver bientôt."
Bernard Stamm (SUI, Cheminées Poujoulat)

"Ce qui est bien, c’est que le bateau va vite. Là, j’ai un peu distancé Wavre et j’attaque mon camarade britannique. Ensuite j’aurai encore un Suisse et encore un Anglais. Je fais dans l’international. Ce qui m’intéresse, ce n’est pas d’avancer bien, c’est d’aller mieux que les autres. Actuellement, c’est moi le plus rapide du trio, les chiffres n’ont aucune ambigüité."
Jean Le Cam (FRA, SynerCiel)

"Tout roule à bord, moi j’ai la chance de ne pas avoir à faire de bricolage. J’ai fait un tour du bateau pour voir s’il n’y avait pas d’humidité à droite à gauche. Je suis avec un petit groupe bien sympa pour commencer l’hémisphère sud. C’est plutôt gratifiant d’être là ou je suis, avec le bateau que j’ai. Je suis content d’être dans mon rythme et ça paye."
Tanguy de Lamotte (FRA, Initiatives-cœur)

"Navigation sympa et tranquille. Il fait 28 degrés. A l’extérieur on se fait cuire par le soleil. A l’intérieur, 35 degrés. On va plutôt dans le cockpit, on met les protections pour empêcher le soleil d’entrer à l’intérieur. Le bateau marche tout seul, le pilote fait le boulot, c’est assez facile comme navigation. Le nombre de fois que j’ai passé l’équateur ? J’en suis à 40-50 passages, je ne sais plus trop, j’ai un peu perdu le décompte."
Dominique Wavre (SUI, Mirabaud)

Classement le 23 novembre à 16h00 :

1 - Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) à 20601,9 milles de l’arrivée

2 - François Gabart (MACIF) à 51,9 milles du leader

3 - Vincent Riou (PRB) à 69,6 milles du leader

4 - Jean Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) à 84,4 milles du leader

5 - Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) à 96,1 milles du leader.

Voir tout le classement ici
Rédigé par Les Sables Info le Vendredi 23 Novembre 2012 à 17:49 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
Commentaires (0) Les Sables Info
Vous pouvez envoyer vos communiqués de presse par mail : Lesablesinfo@aol.fr

Dominique Wavre a franchi hier l’équateur, et il se retrouve donc au printemps, cap sur l’été austral, synonyme de journées plus longues. « C’est vrai que c’est sympa ; c’est surtout indispensable car il serait impensable de naviguer dans cette zone du monde durant notre été européen. »


Copyright photo : © Dominique Wavre/Mirabaud
Copyright photo : © Dominique Wavre/Mirabaud
Dominique s’est servi un café double pour célébrer son passage de l’Equateur, mais il n’a pas sabré le champagne. « C’était un passage très important il y a trois ou quatre siècles, car il était si difficile à franchir. Mais aujourd’hui, nous allons si vite que ce n’est plus vraiment le cas. »

Les régatiers naviguent désormais en direction du sud, parallèlement au Brésil, à 90 degrés de la route directe, ce qui explique que leur vitesse de rapprochement soit faible (voir nulle par moments hier) sur les résultats officiels du Vendée Globe (http://www.vendeeglobe.org/fr/classements.html. Le prochain objectif théorique au niveau de la cartographie est en effet la « Porte Atlantique Sud », au sud-ouest de Cape Town, mais la route directe n’est pas la plus rapide.

« Nous devons contourner l’anticyclone de sainte Hélène, et nous partons donc à la recherche des vents d’ouest puissants qui soufflent dans le sud. Lorsque nous les aurons accrochés, nous pourrons mettre le cap à l’est, et viser le sud de l’Afrique du sud. »

Les spécialistes de la météorologie précisent qu’en ce moment, l’anticyclone de Sainte-Hélène est situé très haut (sur le 35°S), ce qui va rendre la descente vers les Quarantièmes Rugissants très longue. Par ailleurs, il est actuellement peu marqué et génère des alizés de Sud-Est très modérés (une quinzaine de nœuds).

Il faut donc s’attendre à une situation très instable au moins jusqu’au week-end prochain, ce qui explique que les solitaires préfèrent se suivre les uns les autres plutôt que de tenter des options risquées.

Entre feeling, stratégie et design
Cinq des six voiliers de tête sont des prototypes récents, de la dernière génération, Alex Thomson étant le seul membre du groupe des leaders à bénéficier d’un voilier dessiné en 2008.

Quatre des voiliers de tête ont été dessinés par Verdier-VPLP, et sont quasiment identiques (Banque Populaire, Macif, Virbac Paprec 3, PRB). Quant au cinquième, le Cheminées Poujoulat de Bernard Stamm, il a été dessiné par l’architecte argentin Juan Kouyoumdjian.

Les groupe des « chasseurs » bénéficie quant à lui de voiliers d’une, voire deux générations antérieures. Tant le Mirabaud de Dominique Wavre que le Gamesa de Mike Golding ont été dessinés par Owen Clarke, le britannique bénéficiant d’une version plus récente que Dominique.

Grâce à d’excellentes options stratégiques, le groupe des chasseurs (et, donc, des voiliers plus anciens), ne compte que 2-300 milles de retard sur le leader ; une paille après douze jours de course.

On ajoutera encore que jamais, dans l’histoire du Vendée Globe, les neuf leaders du classement intermédiaire n’ont été séparés par un si petit nombre de milles à la hauteur de l’Equateur, ce qui illustre bien l’intensité de la lutte.

Temps de référence sur le parcours Sables d’Olonne - Equateur, après 3150 milles de course :

- 1989 : Titouan Lamazou = 17j 13h
- 1992 : Alain Gautier = 17j 22h
- 1996 : Christophe Auguin = 15j 12h
- 2000 : Yves Parlier = 14j 03h 49’
- 2004 : Jean Le Cam = 10j 11h 28’
- 2008 : Loïck Peyron = 12j 08h 58’
- 2012 : Armel Le Cleac’h = 10 j 19 h 18’.

Classement
23/11/2012 - 12:00 GMT
1 Banque Populaire - Armel Le Cléac'h 0.0 nm
2 MACIF - François Gabart +48.5 nm
3 PRB - Vincent Riou +65.5 nm
4 Virbac Paprec 3 - Jean-Pierre Dick +82.5 nm
5 Cheminée Poujoulat - Bernard Stamm +87.5 nm
...
9 Mirabaud - Dominique Wavre +332.9 nm.

Météo : Vent du sud-est 8 à 12 nds, mollissant localement 5 à 8 nds. Mer agitée croisée avec houle de nord de l'ordre de 1 m. Grains orageux avec rafales à 25nds.

Classement pour Dominique : 9è
DTL : +332 nm
DTF : 20976 nm
Position : 4°1'54''S 31°16'12''O
Vitesse : 11 nds.
Rédigé par Les Sables Info le Vendredi 23 Novembre 2012 à 17:25 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
Commentaires (0) Les Sables Info
Vous pouvez envoyer vos communiqués de presse par mail : Lesablesinfo@aol.fr

Un passage du pot-au-noir clément a permis à SynerCiel de diminuer son retard sur les leaders avant le passage de l’équateur jeudi 22 novembre à 9h10 (heure française). Dans l’Atlantique Sud, Jean Le Cam a profité d’une belle vélocité pour croquer Dominique Wavre, la régate Suisse, Angleterre, France bat son plein. Mais toute cette intense activité n’empêche pas le skipper de SynerCiel de partager avec la terre ses vidéos.


Carte postale
Ce matin, le skipper de SynerCiel se sentait l’âme d’un poète : « En cette matinée du vendredi 23 novembre 2012 au large de l’archipel de Fernando de Noronha* (environ 350 km au large du Brésil), la mer est magnifiquement belle, le ciel est bleu parsemé de quelques petits flocons de nuages qui donnent de temps en temps un peu d’ombre - ce qui n’est pas plus mal par cette chaleur matinale. Le petit couinement de la barre de SynerCiel que l’on entend au loin nous rappelle que le bateau va bien et qu’il fend les flots de manière continue. C’est beau ce que je dis, non ? »

L’équateur, Neptune et les autres
Le passage de l’équateur reste toujours un moment à part dans la vie d’un marin. Jean Le Cam a tenu à respecter la tradition en faisant une offrande à Neptune – une demi-bouteille de Château Angelus Premier Cru. « Il ne faut pas donner n’importe quoi à Neptune, il lui faut du nectar, sinon ça risquerait de l’énerver ». A peine le verre de l’amitié échangé avec le dieu des Océans, la course reprend ses droits « J’espère que Neptune est content. On n’a plus qu’à aller à l’attaque ».

A l’attaque
Aussitôt dit aussitôt fait, Jean Le Cam raflait ce matin la 8e place au Suisse Dominique Wavre : « Je suis hyper content de mes vitesses la nuit dernière. A force de tout chatouiller à bord de SynerCiel, les ballasts, les réglages, les trucs et les bidules…on trouve. De toute façon, je me dis toujours que je ne vais pas assez vite, donc je ne suis jamais content donc je cherche, je cherche, je cherche jusqu’à ce que je trouve. »

Ca sent le Sud !
La bataille helvetico-franco-britannique n’est pour autant pas prête de s’achever. Devant Mike Golding et comme prochaine cible, Jean Le Cam a dans le viseur Alex Thomson (Angleterre) et Bernard Stamm (Suisse). La chasse reste ouverte alors que SynerCiel progresse vers le Sud en contournant l’anticyclone de Sainte-Hélène.

Parenthèse géographie
* Fernando de Noronha est un archipel brésilien situé dans l’océan Atlantique, au large de Natal. L'archipel aurait été découvert en 1500 par le navigateur portugais Gaspar de Lemos, commandant d'un des navires de la flotte de Pedro Álvares Cabral dans l'expédition qui découvrit le Brésil. Sa population était de 2 801 habitantS. Les îles s'étendent sur 26 km2 dont 17 km2 pour l'île principale. L'archipel est un exemple de préservation de l'environnement ; il possède le statut de parc naturel. Il est aussi sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. http://fr.wikipedia.org/wiki/Fernando_de_Noronha

Classement du 23 novembre à 12h :
1er : Armel Le Cléac’h – Banque Populaire à 20 643,6 milles de l’arrivée
2e : François Gabart – Macif à 48,5 milles du premier
3e : Vincent Riou – PRB à 82,5 milles du premier
9e : Jean Le Cam – SynerCiel à 330,3 milles du premier.
Rédigé par Les Sables Info le Vendredi 23 Novembre 2012 à 17:11 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
Commentaires (0) Les Sables Info
Vous pouvez envoyer vos communiqués de presse par mail : Lesablesinfo@aol.fr

1 ... « 173 174 175 176 177 178 179 » ... 327
















Politique



La Chaine Parlementaire (LCP), Live TNT par LCP

France

Syndication
RSS ATOM RSS comment PODCAST Mobile


pub