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"La Petite Jeanne" est un ouvrage paru le 2 janvier 2012, récompensé par le second Prix du Jury au concours 2011 de l‛Arée en Vendée. Dans ce même recueil, l'auteur écrit une histoire pour chacun de ses petits-enfants. C'est par certains aspects le testament d'un Grand-Père.
Né à Pellerin (44), ancien cadre en construction navale, Albert Blanchard se mit à écrire à l'approche de la retraite, une passion lointaine remontant à l'adolescence. "J'écris par passion, parce que c'est un moyen d'évasion d'un quotidien parfois banal, et c'est aussi un excellent moyen thérapeutique en confiant à la page ses produits imaginaires" exprime l'auteur.
Encouragé par sa femme, aujourd'hui disparue, il exerce surtout dans la poésie qui permet la construction de jolies évocations dans des domaines forts variés. "Il m'arrive de déclamer, seul ou accompagné, avec musique ou non. J'aime la précision des mots et la justesse des sons" explique t-il.
L'histoire :
"La Petite Jeanne ", c'est l'histoire authentique de ma lointaine ancêtre qui, à l'âge de 11 ans a été désignée par tirage au sort pour être noyée en Loire, à Nantes, par les ordres de Carrier sous La Terreur. C'était en représailles envers les gens du Pays de Retz qui allaient rejoindre les troupes vendéennes de Monsieur de Charrette. Elle a échappé par miracle à la mort... Albert Blanchard.
Dans ce livre, l'écrivain propose 4 nouvelles à ses jeunes lecteurs. Chacune est matière à réflexion et peut donc concerner également les adultes. Elles mettent en scène un grand-père et l'un de ses petits-enfants.
La première nous conte un épisode historique et poignant de la vie de La Petite Jeanne à l'époque tragique des guerres de Vendée. La deuxième avec Les Fleurs du Petit Jean se situe dans le cadre scolaire, enthousiasme, déception, joie, on peut rapidement basculer de l'un à l'autre, chaque jour que nous vivons. Avec Le Testament, dans la troisième, l'aïeul, à partir de ses propres pensées, invite sa petite fille à s'engager dans les chemins de la réflexion philosophique et métaphysique. Enfin avec la quatrième, le grand-père et son petit-fils, En revenant de l’école, complices d'un moment, prennent le temps de musarder, s'offrent quelques-uns des menus plaisirs qui font la saveur de l'existence.
Membre de l'Association d'Auteurs "Ecrituriales" et membre de "Lire et faire lire", Albert Blanchard a publié aussi plusieurs nouvelles, quelques essais et principalement de la poésie tels que "Femme !... comme je vous vois" (2éme Prix 2003 par la Société Académique de Nantes ), "Humanite" (Primé en 2006 par la Société Académique de Nantes), "Tendresse et vaillance" (Primé en 2010 par la Société Académique de Nantes), "Que d'évènements dans l'Estuaire" (Médaille d’OR 2012 de Servon/Vilaine)... De plus, il a écrit en 1998 un roman Fantastique remarqué : " L'homme au corps d'airain " Editions Sol’Air.
Renseignements par Mail : apgj.blanchard@orange.fr
Encouragé par sa femme, aujourd'hui disparue, il exerce surtout dans la poésie qui permet la construction de jolies évocations dans des domaines forts variés. "Il m'arrive de déclamer, seul ou accompagné, avec musique ou non. J'aime la précision des mots et la justesse des sons" explique t-il.
L'histoire :
"La Petite Jeanne ", c'est l'histoire authentique de ma lointaine ancêtre qui, à l'âge de 11 ans a été désignée par tirage au sort pour être noyée en Loire, à Nantes, par les ordres de Carrier sous La Terreur. C'était en représailles envers les gens du Pays de Retz qui allaient rejoindre les troupes vendéennes de Monsieur de Charrette. Elle a échappé par miracle à la mort... Albert Blanchard.
Dans ce livre, l'écrivain propose 4 nouvelles à ses jeunes lecteurs. Chacune est matière à réflexion et peut donc concerner également les adultes. Elles mettent en scène un grand-père et l'un de ses petits-enfants.
La première nous conte un épisode historique et poignant de la vie de La Petite Jeanne à l'époque tragique des guerres de Vendée. La deuxième avec Les Fleurs du Petit Jean se situe dans le cadre scolaire, enthousiasme, déception, joie, on peut rapidement basculer de l'un à l'autre, chaque jour que nous vivons. Avec Le Testament, dans la troisième, l'aïeul, à partir de ses propres pensées, invite sa petite fille à s'engager dans les chemins de la réflexion philosophique et métaphysique. Enfin avec la quatrième, le grand-père et son petit-fils, En revenant de l’école, complices d'un moment, prennent le temps de musarder, s'offrent quelques-uns des menus plaisirs qui font la saveur de l'existence.
Membre de l'Association d'Auteurs "Ecrituriales" et membre de "Lire et faire lire", Albert Blanchard a publié aussi plusieurs nouvelles, quelques essais et principalement de la poésie tels que "Femme !... comme je vous vois" (2éme Prix 2003 par la Société Académique de Nantes ), "Humanite" (Primé en 2006 par la Société Académique de Nantes), "Tendresse et vaillance" (Primé en 2010 par la Société Académique de Nantes), "Que d'évènements dans l'Estuaire" (Médaille d’OR 2012 de Servon/Vilaine)... De plus, il a écrit en 1998 un roman Fantastique remarqué : " L'homme au corps d'airain " Editions Sol’Air.
Renseignements par Mail : apgj.blanchard@orange.fr
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Culture
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Les Sables Info

On n’apprendra pas grand-chose de nouveau du programme de François Hollande. Il est connu de tous depuis un moment déjà. Il l’a encore précisé ce matin à la radio. Celui du président sortant, on le connaît aussi, ce sera le même que depuis cinq (dix) ans Les deux programmes sont donc connus. Le débat de ce soir sera unique et il sera long. Deux heures trente. Et pour nous autres, le peuple, l'occasion de voir en vrai la différence entre les deux hommes qui se présentent à nous pour devenir président de la République.
Le débat : comment ça marche ?
C'est quand ? Rendez-vous à 21 heures ce mercredi soir sur TF1, France 2, La Chaîne Parlementaire, BFM TV et i> Télé.
C'est avec qui ? Le débat, arbitré par Laurence Ferrari et David Pujadas, oppose les deux candidats qualifiés au second tour : Nicolas Sarkozy et François Hollande.
Le débat : comment ça marche ?
C'est quand ? Rendez-vous à 21 heures ce mercredi soir sur TF1, France 2, La Chaîne Parlementaire, BFM TV et i> Télé.
C'est avec qui ? Le débat, arbitré par Laurence Ferrari et David Pujadas, oppose les deux candidats qualifiés au second tour : Nicolas Sarkozy et François Hollande.
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Présidentielles 2012
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Les Sables d'Olonne Info
Un rendez-vous exceptionnel à ne pas manquer !
Edition Printanière du festival, la 6ème édition de La Déferlante de Printemps consacre une nouvelle fois sa programmation aux disciplines des Arts de la Rue ! 10 villes s’associent pour offrir au public le meilleur de la scène nationale et internationale sur ce temps fort devenu aujourd’hui incontournable ! Plus de 70 représentations sont au programme et en entrée libre dans les différentes villes de La Déferlante : La Tranche sur Mer, Les Sables d’Olonne, St Gilles Croix de Vie, St Hilaire de Riez, Notre Dame de Monts, St Jean de Monts, Barbâtre, Noirmoutier en l’Ile, Pornic et St Brevin les Pins !
Toute la programmation sur le site de La Déferlante ! contact@ladeferlante.com
http://www.ladeferlante.com
Toute la programmation sur le site de La Déferlante ! contact@ladeferlante.com
http://www.ladeferlante.com
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Les Sables d'Olonne Info
Claude Mercier et Louis Guédon, en présence d'autres élus, ont inauguré le Salon du Livre à Saint-Gervais ce samedi 28 et dimanche 29 avril. L'écrivain Claude Mercier réussi à concentrer l'attention de tout le monde en commençant par un texte de la Fontaine.
L'huitre était au coeur du Salon du Livre. Ecrivains, poètes et public étaient réunis pour échanger, partager leurs talents dans une ambiance conviviale et pleine d'humour.
Louis Guédon s'adresse au public : "Claude a l'habitude de placer le salon sur un thème qui nous est cher, un thème de culture, de tradition, un thème économique. Cette année il a choisi l'huitre... Un peu de pensée sur le mollusque, c'est celui qui a le grand pouvoir filtrant, c'est celui qui fait rêver chaque dimanche matin la ménagère quand elle ouvre les huitres pour le repas du midi en espérant trouver dans chacune d'elles les éléments qui lui permettront de mettre un collier de perles, c'est celle qui a la plus grande des vertus, celle qui sait se sacrifier, pour la bonne cause... L'un est ovipare si c'est la portugaise, l'autre est vivipare si c'est la plate, on y retrouve toute la biologie. Merci à Claude Mercier d'avoir mis l'accent sur cet élément de réflexion économique et culturelle. Vive le 19ème salon de Saint-Gervais qui est devenu pour nous sur le littoral un point de culture incontournable, essentiel attendu pour la qualité des oeuvres mais aussi par la convivialité, l'amitié que Claude Mercier a su mettre en exergue.
Deux temps forts ont marqué cette édition :
Monsieur Gilles Perraudeau était à l'honneur et reçu le Prix du Héron Cendré 2012 pour l'ensemble de son oeuvre, le jury était composé de Yves Viollier, Claude Mercier, Régine Albert et Jean de Raigniac.
Et la présence au salon de la femme de Joseph Violleau, décédé le 12 juillet 2011.
Le prochain thème du salon du livre de Saint-Gervais fut dévoilé ce jour par Claude Mercier et s'appellera "Le Passage du Gois".
Louis Guédon s'adresse au public : "Claude a l'habitude de placer le salon sur un thème qui nous est cher, un thème de culture, de tradition, un thème économique. Cette année il a choisi l'huitre... Un peu de pensée sur le mollusque, c'est celui qui a le grand pouvoir filtrant, c'est celui qui fait rêver chaque dimanche matin la ménagère quand elle ouvre les huitres pour le repas du midi en espérant trouver dans chacune d'elles les éléments qui lui permettront de mettre un collier de perles, c'est celle qui a la plus grande des vertus, celle qui sait se sacrifier, pour la bonne cause... L'un est ovipare si c'est la portugaise, l'autre est vivipare si c'est la plate, on y retrouve toute la biologie. Merci à Claude Mercier d'avoir mis l'accent sur cet élément de réflexion économique et culturelle. Vive le 19ème salon de Saint-Gervais qui est devenu pour nous sur le littoral un point de culture incontournable, essentiel attendu pour la qualité des oeuvres mais aussi par la convivialité, l'amitié que Claude Mercier a su mettre en exergue.
Deux temps forts ont marqué cette édition :
Monsieur Gilles Perraudeau était à l'honneur et reçu le Prix du Héron Cendré 2012 pour l'ensemble de son oeuvre, le jury était composé de Yves Viollier, Claude Mercier, Régine Albert et Jean de Raigniac.
Et la présence au salon de la femme de Joseph Violleau, décédé le 12 juillet 2011.
Le prochain thème du salon du livre de Saint-Gervais fut dévoilé ce jour par Claude Mercier et s'appellera "Le Passage du Gois".
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Culture
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Dominique Wavre disputera son quatrième Vendée Globe le 10 novembre 2012. « La compétition est devenue très physique mais aussi technique et stratégique, et ce sont ces éléments en vue desquels je me prépare. »
Depuis le retour du convoyage de Dominique Wavre et de son équipe au terme de la Transat Jacques Vabre, le voilier Mirabaud était en chantier à la Rochelle. De nombreuses modifications ont été réalisées sur le bateau afin d'améliorer les performances de celui-ci pour le prochain tour du monde en solitaire. "Nous avons remplacé la double barre à roue par une barre franche, qui me permettra de barrer et régler les voiles en parallèle. Cette nouvelle disposition permettra également de matosser des voiles à l’arrière du voilier..." explique le skipper.
Quelques finitions sont à prévoir et le gréement sera prêt pour l'entraînement. « Dans un premier temps, notre objectif sera de mettre au point tous les petits détails consécutifs aux modifications effectuées cet hiver », annonce-t-il. « Puis, dans un deuxième temps, il s’agira de tester toutes les voiles et toutes les configurations possibles dans les différentes conditions de vent et de mer. Il sera alors temps de travailler toutes les manoeuvres d’une façon spécifique. Sur cette base, nous allons développer un carnet de bord dont découlera un programme d’entraînement précis, avec la liste des manoeuvres à entraîner en priorité. Puis, enfin, nous allons travailler sur les polaires de vitesse du voilier, c’est-à-dire les vitesses théoriques à différentes allures en fonction du vent. Nous profiterons aussi de toutes ces navigations pour apprivoiser le pilote automatique, qui est l’outil le plus important sur un tour du monde en solitaire. »
Quelques finitions sont à prévoir et le gréement sera prêt pour l'entraînement. « Dans un premier temps, notre objectif sera de mettre au point tous les petits détails consécutifs aux modifications effectuées cet hiver », annonce-t-il. « Puis, dans un deuxième temps, il s’agira de tester toutes les voiles et toutes les configurations possibles dans les différentes conditions de vent et de mer. Il sera alors temps de travailler toutes les manoeuvres d’une façon spécifique. Sur cette base, nous allons développer un carnet de bord dont découlera un programme d’entraînement précis, avec la liste des manoeuvres à entraîner en priorité. Puis, enfin, nous allons travailler sur les polaires de vitesse du voilier, c’est-à-dire les vitesses théoriques à différentes allures en fonction du vent. Nous profiterons aussi de toutes ces navigations pour apprivoiser le pilote automatique, qui est l’outil le plus important sur un tour du monde en solitaire. »
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Voile
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C'est avec la pluie et le froid que les 148 premiers sportifs commencent le Triathlon "courses tout public" ce samedi 28 avril. Il ont démarré avec le 250 m nage et n'ont pas hésité à se jeter dans le lac de Tanchet à une température de 13°04. A terre, une chaussée glissante les attendait ; ils ont ainsi enjambé le vélo pour 8 km de course en bord de mer. Les participants terminent avec la course à pied de 1,7 km en bord du lac. Les concurrents franchissent la ligne d'arrivée exténués et pour certains heureux d'avoir décroché une place sur le podium.
Le triathlon des Sables d’Olonne c’est la victoire d’un futur champion olympique.
Reportage que vous pourrez retrouver sur internet : http://pays-de-la-loire.france3.fr/
Retrouvez tous les résultats en cliquant ici
Le triathlon des Sables d’Olonne c’est la victoire d’un futur champion olympique.
Reportage que vous pourrez retrouver sur internet : http://pays-de-la-loire.france3.fr/
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Marc Guillemot a déjà bouclé deux grandes navigations d'entraînement depuis la remise à l'eau du monocoque Safran, qui retrouve la compétition ce week-end à Douarnenez. A l'occasion du Grand Prix Guyader, deux grands noms viendront compléter l'équipage : Karine Fauconnier et Pascal Bidégorry. Le skipper de Safran fait le point.
Déjà plus de 1200 milles au compteur de Safran en ce seul mois d'avril, soit l’équivalent de plus de quatre traversées du golfe de Gascogne ! Marc a d'abord fait 500 milles en "faux solitaire" en compagnie de Pierre Bourcier, puis 720 milles en solo intégral la semaine dernière, en partant de la Trinité-sur-Mer pour aller virer un point fictif à une centaine de milles dans le nord-ouest de Ouessant. Des navigations plus qu'instructives....
Marc, quel bilan tires-tu de ces premières navigations sur Safran version 2012 ?
"Un bilan très positif parce que j'ai testé tout ce que j'avais prévu de tester et identifié encore des points à optimiser sur le bateau. Sur la première navigation avec Pierre, nous avons beaucoup travaillé sur les pilotes. Sur la deuxième, j'ai dû l'écourter un peu : j'ai fait demi-tour une centaine de milles au nord de Ouessant, à cause d’une résonance dans le gréement qui faisait un bruit insupportable dans le bateau. Imaginez la vie au cœur de la guitare d’un rocker surexcité. Donc je suis rentré et nous avons déjà analysé le phénomène et vu comment y remédier, avec l'aide de spécialistes dans les fréquences des vibrations. C'est exactement à ce genre de chose que doivent servir ces navigations de préparation !"
« Dans le bon timing »
Etant donné la situation dépressionnaire qui perdure sur l’Ouest en ce moment, tu as dû rencontrer des conditions proches de celles du Vendée Globe, non ?
"Exactement ! C'était aussi le but d'aller dans du vent fort et de la mer : j'ai été servi! C'était relativement musclé au niveau de la pointe de Penmarc'h notamment, avec une mer hachée et 35 nœuds de vent moyen, au près, dans une mer qui faisait beaucoup taper le bateau. Le gréement était fortement sollicité et j'ai pu valider la fiabilité du mât. Au cours de ces deux sorties, j'ai pu tester aussi les instruments et surtout toutes les configurations de voiles. C'était vraiment intéressant. C'est pour cela que j'avais choisi ces parcours et ces moments-là : pour me rapprocher le plus possible des conditions de course en solitaire. Je me suis fixé toute une série de choses à valider sur le bateau d'ici le mois de juin et pour le moment je suis parfaitement dans le timing."
Le programme du Grand Prix Guyader de Douarnenez sera musclé pour les IMOCA... Quel sera l’équipage de Safran et ses objectifs ?
"Oui, en fait nous convoyons vendredi et naviguons dès le lendemain et ce pendant toute la semaine prochaine, sauf le mercredi qui est un day off. Il y aura des parcours côtiers le premier week-end et nous finirons par les traditionnels runs de vitesse dans la baie, le deuxième week-end. Nous serons huit à bord : Loïc Lingois, Pascal Bidégorry, César Dohy, Sébastien Audigane, Alexandre Marmorat, Karine Fauconnier, Vincent Busnel et moi. Comme à chaque départ de course que nous prenons avec Safran, l'objectif sera de gagner ! Mais surtout cela nous permettra de nous comparer avec d'autres IMOCA comme Macif, Banque Populaire ou PRB. Ce sera forcément très intéressant, ça aussi…"
Marc, quel bilan tires-tu de ces premières navigations sur Safran version 2012 ?
"Un bilan très positif parce que j'ai testé tout ce que j'avais prévu de tester et identifié encore des points à optimiser sur le bateau. Sur la première navigation avec Pierre, nous avons beaucoup travaillé sur les pilotes. Sur la deuxième, j'ai dû l'écourter un peu : j'ai fait demi-tour une centaine de milles au nord de Ouessant, à cause d’une résonance dans le gréement qui faisait un bruit insupportable dans le bateau. Imaginez la vie au cœur de la guitare d’un rocker surexcité. Donc je suis rentré et nous avons déjà analysé le phénomène et vu comment y remédier, avec l'aide de spécialistes dans les fréquences des vibrations. C'est exactement à ce genre de chose que doivent servir ces navigations de préparation !"
« Dans le bon timing »
Etant donné la situation dépressionnaire qui perdure sur l’Ouest en ce moment, tu as dû rencontrer des conditions proches de celles du Vendée Globe, non ?
"Exactement ! C'était aussi le but d'aller dans du vent fort et de la mer : j'ai été servi! C'était relativement musclé au niveau de la pointe de Penmarc'h notamment, avec une mer hachée et 35 nœuds de vent moyen, au près, dans une mer qui faisait beaucoup taper le bateau. Le gréement était fortement sollicité et j'ai pu valider la fiabilité du mât. Au cours de ces deux sorties, j'ai pu tester aussi les instruments et surtout toutes les configurations de voiles. C'était vraiment intéressant. C'est pour cela que j'avais choisi ces parcours et ces moments-là : pour me rapprocher le plus possible des conditions de course en solitaire. Je me suis fixé toute une série de choses à valider sur le bateau d'ici le mois de juin et pour le moment je suis parfaitement dans le timing."
Le programme du Grand Prix Guyader de Douarnenez sera musclé pour les IMOCA... Quel sera l’équipage de Safran et ses objectifs ?
"Oui, en fait nous convoyons vendredi et naviguons dès le lendemain et ce pendant toute la semaine prochaine, sauf le mercredi qui est un day off. Il y aura des parcours côtiers le premier week-end et nous finirons par les traditionnels runs de vitesse dans la baie, le deuxième week-end. Nous serons huit à bord : Loïc Lingois, Pascal Bidégorry, César Dohy, Sébastien Audigane, Alexandre Marmorat, Karine Fauconnier, Vincent Busnel et moi. Comme à chaque départ de course que nous prenons avec Safran, l'objectif sera de gagner ! Mais surtout cela nous permettra de nous comparer avec d'autres IMOCA comme Macif, Banque Populaire ou PRB. Ce sera forcément très intéressant, ça aussi…"
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