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Photo : Team Groupe Picoty
Photo : Team Groupe Picoty
Pas de chance pour Jean-Christophe et Rémi, à nouveau privés (comme sur l'étape aller) depuis deux jours, de connexion internet et par conséquent de fichiers météo. Et cela pile au moment où il fallait bien négocier le contournement par le nord de la bulle sans vent centrée sur le golfe de Gascogne. Le Team groupe Picoty a perdu un peu de terrain, mais il reste rapide et en bonne position pour tenter de revenir sur le groupe de tête qu'il occupait encore mardi.

Message du jour

"Bonjour des Picoty’s boys

Quand la technique veut pas, elle veut pas. Les satellites nous ont joué un vilain tour : impossible, à nouveau, de se connecter ces 2 derniers jours, mais bon pas la fin du monde non plus…

Donc, un peu grise mine en recevant le classement, mais, pareil, ce n’est pas la fin du monde : à mi-parcours, nous restons optimistes et l’herbe n’est pas forcément plus verte chez le voisin. Au vu du classement et des positionnements, elle l’est quand même un peu, mais elle aura le temps de pousser sur les 600 milles qu’il reste à faire.

En navigation on dit souvent que la route la plus rapide n’est pas forcement la plus courte, mais là, c’est le cas inverse : il semble que la route la plus longue sera longue, très longue et qu’il n y pas d’autres choix.

On cherche la porte de sortie, mais il semble que quelqu’un ait volé la poignée. Même à 2 jours de l’arrivée, elle va se refermer de nouveau avec très peu de vent.

Donc longue, très longue… mais comme tout va bien à bord de Groupe Picoty, on reste motivés, au taquet. La nuit dernière, par exemple, il y a eu plusieurs changements de voile pour exploiter au mieux les angles de vents. Les conditions de navigation sont extraordinaires, même si on ne fait pas la route directe.

Hier, grosse activité animalière : nous avons vu un marlin sauter pas très loin du bateau, 3 cachalots et la visite de nos amis les dauphins : plutôt sympa ! Soleil, réglage, barre et creusage de méninges pour trouver la trajectoire, voilà le programme !

Bises du team Groupe Picoty

Remiiiiiiiiiiiiiiiii et JC
."
Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Jeudi 18 Juillet 2013 à 16:56 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Premier véritable juge de paix, le contournement de la dorsale que la flotte longe depuis le départ des Açores, est plus que jamais à l’ordre du jour. Les hommes les plus à l’est tentent de couper le fromage au risque de se faire engluer par les calmes, les tenants d’une route ouest vont jouer les périphériques extérieurs. Hier les hommes de l’est semblaient tenir le bon bout ; aujourd’hui les cartes sont redistribuées.


Les Sables – Horta – Les Sables : La flotte s’apprête à traverser une première dorsale océanique
Ne pas trop en dire et quoi qu’il en soit, manifester sa confiance dans son option. Pour les équipages en train de briguer les avant-postes de cette deuxième étape, à l’heure d’aborder le sommet de la parabole qui les emmènera, pour certains, jusqu’à la latitude de la Cornouailles anglaise, l’heure n’est pas à s’épancher sur ses doutes éventuels. Il sera toujours temps de faire les comptes d’ici vingt-quatre heures, quand tout ce petit monde sera passé sur l’autre versant, après avoir viré de bord, dans un régime de nord-est à est plus ou moins stable. Alors se posera la première question : tenter de faire route directe sur Les Sables d’Olonne ou risquer encore un détour le long des côtes bretonnes. Dans le premier cas, on évite de tirer des plans sur la comète face une situation météo incertaine, dans le deuxième on peut espérer tirer parti d’un vent plus portant et des effets de brises côtières qui sont parfois la seule planche de salut dans un régime anticyclonique, quand les vents synoptiques sont faibles.

Regroupement général

Au classement de 16 heures, c’est donc GDF SUEZ (Sébastien Rogues – Fabien Delahaye) qui a repris la tête, suivi comme son ombre par Phoenix Europe Carac (Louis Duc – Stéphanie Alran). Mare (Jörg Riechers – Sébastien Audigane) pointe quant à lui, à un peu plus de 3 milles. Mais surtout, ils sont neuf bateaux à se tenir en moins de 10 milles en distance au but, quand l’écart latéral est de plus de 70 milles. Les deux bateaux les plus à l’extérieur de la courbe, Mr Bricolage et Red, sont les plus rapides à près de 10 nœuds de moyenne, mais les hommes de l’intérieur, après avoir subi un sérieux coup de frein, ont repris du poil de la bête et naviguent maintenant aux alentours de 7 à 8 nœuds.

Après le contournement de la dorsale, il faudra ensuite choisir le timing du virement de bord, quand les vents passeront progressivement à l’est puis au nord-est. Ce n’est qu’ensuite qu’il sera possible d’établir une première hiérarchie.

Zone tampon

Pour autant, les équipages de cette étape retour n’en auront pas fini avec les casse-têtes météo. Petit à petit, une deuxième dorsale semble se former à l’ouest des côtes françaises et provoquerait un nouvel arrêt buffet pour la flotte. Au point que certains commençaient à se demander si les éventuels avantages pris sur les concurrents serviraient à grand-chose, en imaginant un nouveau regroupement à la pointe de la Bretagne. Une seule chose semble certaine : cette étape risque de compter parmi les plus longues pour revenir des Açores. On parle maintenant d’une ETA (Estimated Time of Arrival) aux Sables d’Olonne, au mieux dans la journée de lundi. La bière fraiche de l’arrivée n’en sera que plus appréciée…

Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Jeudi 18 Juillet 2013 à 14:14 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Les 18 concurrents ont quitté Horta ce dimanche 14 juillet à 19h23.


Les Sables - Horta - Les Sables : le retour
Briefing météo ce matin pour les tandems des Sables – Horta. Le retour sur Les Sables d’Olonne risque de passer par un grand détour le long de la bordure ouest d’un anticyclone calé sur l’ouest du golfe de Gascogne. Il faudra malgré tout traverser une petite excroissance de cette zone de hautes pressions pour redescendre ensuite vers l’extrémité occidentale de la Bretagne et débouler ensuite le long des côtes du littoral atlantique jusqu’en Vendée.

Dernières heures sur Horta. Les concurrents vont et viennent, prennent un dernier café au bar de la marina, embarquent les derniers vivres frais, se penchent une dernière fois sur les fichiers de vent. Le vent de sud souffle gentiment sur le canal entre Faïal et Pico, le soleil est au rendez-vous. Ces conditions idylliques ne masquent pas un tableau plus sombre qu’il n’en a l’air, dès que les navigateurs se penchent sur la route à suivre pour rallier Les Sables d’Olonne.

Le dilemme entre route sud au près serré et contournement de l’anticyclone par le nord est toujours d’actualité. Dans le premier cas, c’est la garantie d’une semaine de navigation à taper contre la vague et le risque d’affronter des vents forts aux abords du cap Finisterre. Dans l’autre, c’est une navigation beaucoup plus tranquille à longer la dorsale aux allures portantes avant de plonger vers l’est. Toute la question reste de savoir quand il sera opportun de traverser la zone de hautes pressions pour rallier la côte vendéenne. Certains routages préconisent de monter vers le nord jusqu’à la latitude des iles Silly au large de la pointe occidentale de l’Angleterre, mais on sait à quel point les champs de pression peuvent évoluer rapidement dans ces zones anticycloniques. Certains se disent alors que des ouvertures pourraient se créer et que si des opportunités se présentent de « couper le fromage » il faudra être assez réactif pour les saisir.

Un classement général en équilibre instable

Cette situation nouvelle, la longueur supposée de l’étape retour, font que des bouleversements au classement sont toujours possibles. Les écarts en temps aux Sables d’Olonne peuvent se compter en heures et personne ne peut considérer que la place acquise aux Açores lui assure une certaine forme de confort. C’est évidemment valable pour le duel des deux leaders, séparés seulement d’une heure et trente minutes. Mais derrière, nombre de prétendants espèrent que la bagarre entre les deux premiers va laisser des possibilités de s’engouffrer dans une brèche et, pourquoi pas, damer le pion au tandem infernal. A bord de BET1128, Gaetano Mura et Sam Manuard comptent sur leur vitesse dans le petit temps. Halvard Mabire et Miranda Merron ont suffisamment d’expérience pour saisir la moindre opportunité de glisser l’étrave de leur Campagne de France dans un trou de souris et même des concurrents plus éloignés peuvent rêver de bousculer les meubles. Premiers éléments de réponse sur les choix des uns et des autres.

Départ sous spi

Le départ donné à 17h23 (TU), directement sans bouée de dégagement, voyait toute la flotte hisser le spi sur la ligne. C’est GDF SUEZ qui prenait le meilleur départ, suivi comme son ombre par Mare. Juste sous leur vent, Solidaires en Peloton et BET1128 affirmaient leurs ambitions. Toute la flotte se dirige maintenant vers la pointe de Sao Jorge, cap au nord, voire à l’est pour certains.

Ils ont dit :

Gaetano Mura (BET 1128)

« On sait qu’on a une bonne vitesse dans le petit temps. Sam est un remarquable régleur dans ces conditions et on a une bonne carte à jouer. Il faudra savoir se positionner par rapport au reste de la flotte. On est bien tenté de jouer notre route par en dessous des autres, pour ne pas se laisser aspirer par la dorsale. On verra sur l’eau… »

Fabien Delahaye (GDF SUEZ)

« C’est plutôt excitant comme régate. On devrait avoir plutôt de bonnes conditions météo, pas trop fatigantes, avec une mer belle. Il va y avoir du jeu, c’est clair. Il va falloir être très vigilant sur ce qui se passe sur le plan d’eau, bien surveiller le baromètre, le plafond nuageux, l’orientation du vent… C’est bien, c’est plus amusant que si on n’avait qu’à rentrer tout droit. »

Louis Duc (Phoenix Europe Carac)

« C’est une étape qui peut réserver des surprises dès les premières heures de course. Je pense que les moments clés ne sont pas forcément ceux que l’on attend. Bref ! Il va y avoir beaucoup de jeu et ce n’est pas pour nous déplaire… »

Jörg Riechers (Mare)

« C’est une étape qui peut nous sourire. Il suffit que l’on arrive à rester au contact sous spi avec GDF SUEZ. Ensuite, quand on passera aux allures de près, on sait qu’on est plus à l’aise. La première place est encore jouable. Et puis, si on finit deuxième, on finit deuxième, mais en tous les cas, on ne va rien lâcher. »

Classement de l’étape (TU+2) :

1er GDF-SUEZ (Sébastien Rogues – Armel Tripon), le 10 juillet à 12h 38mn 28s,

2e Mare (Jörg Riechers – Sébastien Audigane), le 10 juillet à 14h 16mn 15s,

3e Eärwen (Catherine Pourre – Goulven Royer), le 10 juillet à 16h 11mn 12s,

4e Campagne de France (Halvard Mabire – Miranda Merron), le 10 juillet à 19h 38mn 30s,

5e RED (Mathias Blumencron – Axel Strauss), le 10 juillet à 20h 22mn 40s,

6e BET 1128 (Gaetano Mura – Samuel Manuard), le 11 juillet à 01h 41mn 12s,

7e Phoenix Europe Carac (Louis Duc – Stéphanie Alran), le 11 juillet à 01h 50mn 11s,

8e Groupe Picoty (Jean-Christophe Caso – Aymeric Chappellier), le 11 juillet à 01h 54mn 02s,

9e Solidaires en Peloton (Victorien Erussard – Thibault Vauchel-Camus), le 11 juillet à 03h 17mn 03s,

10e Mr Bricolage (Damien Rousseau – Stéphane Le Diraison), le 11 juillet à 04h 16mn 10s,

11e Marie-Galante (Dominique Rivard – Olivier Grassi), le 11 juillet à 04h 27mn 13s,

12e Partouche (Christophe Coatnoan – François Coquerel), le 11 juillet à 07h 36mn 10s,

13e Momentum Ocean Racing (Emma Creighton – Dan Dytch), le 11 juillet à 08h 11mn 20s,

14e Deltacalor (Lionel Régnier – Giovanni Pastorino), le 11 juillet à 14h 44mn 04s,

15e Kogane (Patrice Bougard – Gilles Dadou), le 12 juillet à 00h 39mn 59s,

16e La Belle Equipe (Bruno Rzelteny – Vincent Duguay), le 12 juillet à 11h 40mn 43s,

17e Croix du Sud (Michelle Zwagerman – Patrick Conway), le 13 juillet à 02h 58mn 38s,

18e Ecoelec (Eric Darni – Erwan Rivallain) hors temps.
Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Lundi 15 Juillet 2013 à 18:55 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Il a franchi la ligne à 12h38mn28s (Temps Universel). Son temps de course est de 5j 17h 36mn 28s. Sa moyenne sur le parcours est de 9,24 noeuds


Les Sables – Horta – Les Sables     GDF SUEZ remporte la première étape
C’est en milieu de matinée (heure locale) que Sébastien Rogues et Armel Tripon ont franchi la ligne d’arrivée après une longue attente sans vent devant le port d’Horta. Détendus, heureux d’en avoir fini avec la longue période de pétole, les deux navigateurs affichaient une évidente complicité qui fut sûrement d’une grande part dans leur succès. Interview de Sébastien Rogues à l’arrivée au port d’Horta.
" On a réussi à se rapprocher de Sao Jorge avec un peu d’air. Là, on a empanné et on est parti par devant. Sur cette course, c’était des conditions de rêve : du portant à n’en plus pouvoir, du vent et une belle bagarre au début, c’était vraiment intéressant. On a eu un passage un peu sportif au cap Finisterre, on est resté prudent, l’objectif était de ne pas casser de matériel. C’est bien de gagner une première étape, mais on en a une autre derrière.

On a beaucoup de choses en test sur le bateau. On essaye d’innover. L’enrouleur de spi fait partie des innovations. Avec Armel, cela était la bonne humeur du début à la fin, c’est un mec exceptionnel. Un de ces quatre, on va se programmer un Mini-Fastnet en semble, histoire de revenir à nos premières amours. Il faut en profiter car Armel commence à ne plus être tout jeune (rires) ». C’est à cet instant que Sébastien Rogues est malencontreusement tombé à l’eau"

Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Mercredi 10 Juillet 2013 à 16:44 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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On leur avait promis la pétole, mais jusqu’ici la flotte continue d’avancer à un bon rythme vers les Açores. En tête de flotte c’est toujours aussi serré entre GDF SUEZ et Mare et la lutte pour la troisième place est tout aussi âpre entre Eärwen et Campagne de France. Derrière ce quatuor, c’est tout un bataillon qui se présente pour se disputer les charmes de ce qu’on considère souvent la dernière des places d’honneur. Les premiers sont attendus demain dans la matinée.


Les Sables Horta Les Sables: la tête de flotte à moins de 100 milles de Horta
On leur avait promis un anticyclone et des calmes à négocier et les voilà sous un léger crachin en train de continuer à progresser gentiment mais régulièrement vers les Açores. L’anticyclone a fait place à une sorte de gigantesque marais barométrique, mais sous les nuages, le vent continue de souffler. Certes, ce n’est pas les grandes chevauchées emphatiques, mais toute la flotte avance à près de 9-10 nœuds vers la ligne d’arrivée. Il reste encore la nuit prochaine à négocier et ce ne sera sûrement pas le plus facile. Il va falloir négocier les risées dans une obscurité complète du fait de l’absence de lune, éviter les zones de calmes aux abords des reliefs, rester maître de ses nerfs. La faiblesse des écarts entre les concurrents autorise tous les espoirs des uns et génère toutes les angoisses des autres.

Divergences radicales
En tête, il semble bien que les deux leaders aient choisi de se marquer. Pour chacun des deux protagonistes, le plus important est, au delà du plaisir de gagner la manche, dans le cas contraire de ne pas perdre trop de temps en vue de l’étape retour. Les deux leaders se sont neutralisés sur l’aller, plutôt que de tenter un coup de poker qui peut tourner au fiasco, il paraît préférable de limiter les écarts. Il reste que la nuit tous les chats sont gris et il se peut qu’un des deux candidats à la victoire s’échappe à la faveur d’une risée.
Entre Eärwen et Campagne de France, les conclusions de l’explication risquent d’être autrement plus tranchées. Catherine Pourre et Goulven Royer ont infléchi leur route vers le sud et semblent vouloir contourner Pico par le sud, voire tenter le passage autrement plus risqué entre les îles de Pico et Sao George. Halvard Mabire et Miranda Merron ont préféré suivre la voie classique en contournant les îles de Terceira et Sao George par le nord. Plus question de marquage, chacun joue crânement sa chance au risque de tout perdre… ou de tout gagner.

Peloton massif et gruppetto

Derrière la bande des quatre, c’est l’incertitude. Red, Groupe Picoty, Partouche, Phoenix Europe Carac peuvent encore prétendre à cette fameuse 5e place. Mais ils ne sont pas à l’abri non plus d’un retour de Solidaires en Peloton, Mr Bricolage, BET 1128, voire Marie-Galante ou Momentum Ocean Racing.
En revanche, ce sera plus compliqué pour Deltacalor, Kogane, La Belle Equipe, Ecoelec ou Croix du Sud. A bord de la Belle Equipe comme d’Ecoelec, on navigue sous-toilé avec le spi enroulé autour de l’étai, une situation parfaitement inconfortable et particulièrement handicapante pour les derniers bords. En queue de flotte, tous ces équipages ont eu leur lot de déconvenues et n’ont plus qu’un objectif : parvenir à rallier Horta tout en navigant à leur rythme. Mais le petit temps est rarement bon prince. L’équipage de Croix du Sud, avec 320 milles de retard sur la tête de flotte, risque de voir son escale açorienne réduite à peau de chagrin. Pour Michele Zwagerman et Patrick Conway, venus d’Australie pour courir, la visite de Horta pourrait se résumer aux pontons de la marina.

Ils ont dit :

Jean-Christophe Caso (Groupe Picoty)
« On a pris un bon bord de sanglier toute la nuit. A priori, ça n’a pas trop mal payé. Débouler comme ça par nuit noire, c’était chaud. On est passé sous petit spi depuis pas très longtemps, mais on a toujours les safrans qui chantent. On se repose plutôt bien. On a trouvé un rythme plutôt pas mal, du coup, on est plutôt frais. On sait que ce qui arrive devant, ça va être très difficile, il va falloir être très lucide. Il y a de bonnes chances que ça tamponne pour ceux de devant. L’objectif c’est de revenir sur Red. »

Jörg Riechers (Mare)
« On est au coude à coude avec Sébastien Rogues, alias Frodon le Hobbit. Comment je vois l’arrivée : ben nous en premier, Sébastien derrière et en troisième peut-être Eärwen. En même temps, Halvard (Mabire) a l’habitude de bien terminer ses courses. Le vent va être très très léger sur la fin. D’ici quelques heures, ça va être le bordel partout. »


Positions à 16 heures (TU +2)


1 GDF SUEZ, Sébastien Rogues – Armel Tripon à 88 milles de l’arrivée

2 Mare, Jörg Riechers – Sébastien Audigane à 2 milles

3 Eärwen, Catherine Pourre – Goulven Royer à 34,5 milles

4 Campagne de France, Halvard Mabire – Miranda Merron à 43,9 milles

5 RED, Mathias Blumencron - Axel Strauss à 56,1 milles

6 Groupe Picoty, Jean-Christophe Caso – Aymeric Chappellier à 65,9 milles

7 Partouche, Christophe Coatnoan – François Coquerel à 73,7 milles

8 Phoenix Europe Carac, Louis Duc – Stéphanie Alran, à 83,2 milles

9 Solidaires en Peloton Victorien Erussard – Thibault Vauchel-Camus à 93,7 milles

10 Mr Bricolage, Damien Rousseau, Stéphane Le Diraison à 100 milles



Retrouvez les positions tous les jours à 8h, 12h, 16h et 20h heure française
Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Mercredi 10 Juillet 2013 à 10:52 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Photo : Christophe Breschi
Photo : Christophe Breschi
Le contournement du cap Finisterre est maintenant derrière la flotte. Et tous les tandems semblent d’accord sur l’impératif stratégique du moment, gagner dans le sud de manière à anticiper la rotation progressive des vents au secteur nord, en même temps que leur essoufflement. Cette navigation sur la même route permet de dresser une première hiérarchie : en tête, les deux favoris attendus sont talonnés par un outsider que peu d’observateurs auraient imaginé à pareille fête avant le départ.

Jörg Riechers et Sébastien Audigane (Mare) ressentent sûrement les effets des nombreuses navigations communes de l’hiver dernier qui les ont aidés à maintenir la cadence dans la brise et à rester au contact de Sébastien Rogues et d’Armel Tripon (GDF SUEZ). Que l’on retrouve ces deux équipages aux avant-postes n’est pas vraiment une surprise. Ils disposent de bateaux de dernière génération parfaitement préparés et possèdent un indéniable talent. En revanche, la troisième place de Catherine Pourre et Goulven Royer (Eärwen) est le signe d’une navigation au cordeau où l’équipage a certainement dû s’arracher pour tirer le meilleur de sa machine. Sans faire trop de bruit, ce tandem pointe à nouveau aux places d’honneur comme en cette année 2013, ou Eärwen s’est classé 4e de l’Armen Race et du Grand Prix Guyader. En 2012, le même tandem avait terminé 5e d’une Normandy Channel Race particulièrement exigeante.

Groupe de chasse en rangs serrés

Une vingtaine de milles derrière ce trio, Halvard Mabire et Miranda Merron (Campagne de France) emmènent un peloton groupé où du 5e Red (Mathias Blumencron - Axel Strauss) au 13e BET1128 (Gaetano Mura – Samuel Manuard) tout peut rapidement changer, compte tenu de la faiblesse des écarts entre les équipages. Jusqu’aux Açores, la question majeure va être d’empanner dans le bon timing de manière à essayer d’avoir la trajectoire la plus fluide possible jusqu’aux abords de l’archipel. Ensuite, commencera à partir de mardi un autre sport qui consistera à être le plus opportuniste possible pour parvenir à avancer vers Horta sans encombre. Et les éditions l’ont déjà démontré : tout ce qui a été échafaudé patiemment entre les côtes de Vendée et les Açores peut parfois se déconstruire en quelques heures. Jörg Riechers le sait bien, lui qui a vu en 2011 l’avance qu’il avait prise disparaître en une nuit dans le canal entre les îles de Sao George et Pico. Chat échaudé craint l’eau froide et l’on imagine bien que le coureur allemand a retenu la leçon. Mais pour le groupe des poursuivants, ces airs incertains entretiennent leurs espérances.

Ils ont dit :

Catherine Pourre (Eärwen)

« On vient de passer sous grand spi. On a eu une bonne surprise en croisant derrière GDF SUEZ. On a encore 20 à 25 nœuds et ça continue de pulser. Pour l’instant on reste comme on est, on ne fait pas de plans sur la comète. On est content, on a plutôt bien navigué, essayé de bien se poser tactiquement. On est content, mais on oublie qu’on est souvent aux avant-postes. Pour l’instant cette place, c’est bien, mais il reste encore de la route. Tant qu’on n’a pas passé la ligne, ce n’est pas fini. »

Christophe Coatnoan (Partouche)

« On attend avec impatience le prochain classement pour voir comment on croise par rapport au petit groupe qui est passé près du cap Finisterre. On a préféré jouer la rotation du vent plutôt que d’aller chercher plus de pression. J’ai l’impression que les deux options ont été équivalentes. On regarde la météo à trois jours, mais ça a l’air assez compliqué, l’arrivée sur les Açores. »

Victorien Erussard (Solidaires en Peloton)

« Il a fallu apprivoiser le bateau. On est plus habitué au multicoque. On était tout feu tout flamme la première nuit, on a sûrement fait trop de changements de voile et on s’est rendu compte qu’il fallait peut-être temporiser plus qu’on ne le faisait. Là, ça va mieux, on commence à trouver notre bonne vitesse. On vient de doubler Picoty et on va maintenant essayer d’attaquer Phoenix Europe Carac.»

Sébastien Rogues (GDF SUEZ)

« Tout va bien. On fait aller vers Horta, et on attend de savoir à quelle sauce on va être mangés en arrivant sur l’archipel. Avec Catherine et Jörg, on se tire bien la bourre. C’est bien, ça nous oblige à aller vite. Aujourd’hui, je pense que pas grand monde n’est capable de dire comment il va attaquer les Açores. On s’est fixé comme ligne de conduite d’essayer de s’en approcher par l’est. Ensuite on verra en fonction des opportunités

Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Dimanche 7 Juillet 2013 à 19:47 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Marc Guillemot nouveau recordman de l’Atlantique nord
Marc Guillemot a battu ce samedi 6 juin le record de la traversée de l’Atlantique nord en monocoque et en solitaire, en 08 jours, 05 heures, 20 minutes et 20 secondes – soit 15 heures, 48 minutes et 11 secondes de moins que le précédent record établi par le britannique Alex Thomson en juillet 2012. Arrivé à 06 heures 39 minutes (heure française), le skipper de Safran a avalé les 2880 milles du parcours entre New York et le cap Lizard à la vitesse moyenne de 14,59 nœuds. Il fait désormais route vers la Trinité-sur-Mer.

C’est fait ! Marc Guillemot est depuis ce matin le nouveau détenteur du prestigieux record de l’Atlantique nord, entre New York et le cap Lizard. Le skipper de Safran, qui avait déjà battu deux fois ce record en équipage et en multicoque (en 1984 et 1988), a donc réitéré l’exploit pour sa première tentative en solo et en monocoque.

« Je suis très satisfait de ce nouveau record ! D’autant que Le rythme a été très soutenu, avec beaucoup d’engagement et peu de sommeil », expliquait Marc quelques minutes après avoir franchi la ligne d’arrivée du mythique record. « Je suis parti en fanfare de New York et la première partie du parcours a été délicate : le long des côtes de Terre-Neuve, il fallait faire attention au trafic maritime intense, aux débris, aux baleines... Puis j’ai été dans la brume quasiment jusqu’à la longitude des Açores. J’ai suivi une première dépression puis une deuxième. J’ai toujours eu du vent, à une exception notable : les dernières 24 heures où j’ai subi un sérieux coup de frein en raison d’une zone de calme associée à l’anticyclone des Açores. Avec du vent jusqu’au bout, j’aurais pu faire un meilleur temps mais pour le moment, je savoure cette belle performance ».

Avant son départ de New York, Marc Guillemot confiait vouloir faire quelque chose de fort en solitaire pour oublier l’abandon prématuré du Vendée Globe. C’est désormais chose faite. « Nous n’avons pas baissé les bras et cela fait du bien de rebondir. C’est bien pour moi, pour l’équipe et pour Safran qui a apporté beaucoup d’investissements technologiques. Nous avons prouvé que Safran est un bateau sur lequel on peut compter ».

Il y avait aussi une régate dans le record et Marc Guillemot est sorti vainqueur de son duel avec le Polonais Zbigniew Gutkowski. Un avantage qui s’est fait dans le timing de l’empannage pour monter vers l’Irlande. « Ce match contre Gutek était une source de motivation supplémentaire. Contrairement aux tentatives de record habituelles, je ne me battais pas seulement contre le chrono », souligne Marc.

Safran fait désormais route vers son port d’attache de la Trinité-sur-Mer. Marc Guillemot participera en août à la course du Fastnet, en double avec Pascal Bidégorry. Une bonne préparation en vue de la Transat Jacques Vabre que les deux hommes disputeront ensemble sur Safran en novembre prochain.

Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Dimanche 7 Juillet 2013 à 16:04 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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