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C’est une des lois implacables de la course au large : dès que le vent monte d’un cran, les équipages les plus expérimentés reviennent aux avant-postes. Ce début d’étape est encore en train de le démontrer. Petit à petit GDF SUEZ et Mare prennent le pas sur leurs concurrents. Au large du cap Ortegal, le vent prend du souffle et la mer se creuse. Et les meilleurs font valoir leurs science de la conduite dans de la brise.


Photo : Christophe Breschi
Photo : Christophe Breschi
Ce n’est pas la tempête, mais les Class40 engagés dans cette première étape Les Sables – Horta naviguent sur le fil du rasoir. Comme prévu, le vent est monté à plus de vingt-cinq nœuds pouvant dépasser les trente nœuds dans les rafales. Surchargés de toile, les monocoques partent au planning régulièrement flirtant avec des vitesses de pointe proches des vingt nœuds. Dans ces conditions, le barreur est scotché à la barre, le plus souvent en combinaison sèche et chaque descente de vague est l’occasion pour lui de bénéficier d’une séance de thalassothérapie gratuite certes, mais légèrement brutale. Les vagues balaient le pont du bateau et la vie à l’intérieur ressemble à celle d’un rat de laboratoire balancé dans un shaker. Pas facile de faire sa navigation dans de telles conditions et pourtant… Du positionnement à la sortie du petit coup d’accélérateur du cap Finisterre, risque de dépendre une grande part de la stratégie gagnante pour relier les Açores.

La carte de la prudence
Dans un premier temps, une route relativement proche de la côte espagnole semble garantir vingt-quatre heures minimum de vents soutenus. Elle va aussi permettre de profiter de ces vents forts pour tenter de gagner dans le sud avant que le régime de nord-est ne faiblisse. Même si l’exercice de l’empannage est délicat, il est toujours plus facile de gagner sous le vent dans ces conditions que dans le petit temps où les spis asymétriques imposent de tirer des bords à plus de 30° du vent arrière. Ce qui signifie un allongement de route conséquent. Les partisans d’une route plus nord peuvent espérer à l’inverse une mer moins formée et tabler sur une rotation progressive des vents au secteur nord qui leur permettrait de descendre vers l’archipel des Açores, situé globalement à la latitude de Lisbonne. Le choix de la route nord peut aussi être dicté par d’autres considérations : à bord de Marie-Galante et de Deltacalor, Olivier Grassi et Lionel Régnier accompagnent des navigateurs débutants dans l’exercice de la course au large en équipage réduit. Choisir la voie de la prudence, en restant à l’écart des conditions les plus musclées, est plutôt le signe d‘une navigation en bon marin. C’est peut-être aussi ce même raisonnement qui a prévalu pour les équipages de Kogane, La Belle Equipe ou Croix du Sud ; on ne s’improvise pas gros bras du jour au lendemain et la première des règles qu’il faut s’imposer en course au large est de savoir franchir la ligne d’arrivée.

Ils ont dit :
Sébastien Rogues (GDF SUEZ)
« On lève un peu le pied pour ne pas endommager le bateau car la mer est un peu courte. On n’est pas passé loin de notre point idéal, on a entre 25 et 30 nœuds et on est en permanence entre 12 et 18 nœuds. Le bateau est très sain. Quand on regarde la suite du parcours, on se demande si ça vaut le coup de prendre des risques pour prendre de l’avance au cap Finisterre. On barre beaucoup et Armel se penche sur la stratégie et la météo, mais l’arrivée sur les Açores a l’air compliquée. »

Stéphane Le Diraison (Mr Bricolage)
« On a passé une belle nuit, on est revenu dans le coup. Avec Damien, on n’avait jamais navigué ensemble. Dire que les premières manœuvres ont été parfaites serait vous mentir, mais on trouve rapidement nos automatismes, on travaille sur la coordination et on commence à être pas mal. »

Sébastien Audigane (Mare)
« On a 23 nœuds moyens avec des rafales à trente. On est contents d’avoir empanné, il y a des grosses masses nuageuses sur la terre et je pense que là-dessous il y a sûrement plus de quarante nœuds. On n’aura encore un peu d’air pour les heures à venir et ça devrait mollir en s’éloignant de l’Espagne. Ça va bien entre nous, mais ce n’est pas une découverte. Cet hiver, on a navigué ensemble sur le 60 pieds et on allait chercher des fronts pour se tester dans le mauvais temps. C’est clair, on commence à bien se connaître avec Jörg

Axel Strauss (Red)
« Grand soleil, vitesse, grand-voile haute, ciel bleu, mer tout aussi bleue, tout va bien à bord. On a regardé les prévisions météo, on a envie de descendre un peu plus sud avant d’empanner. On aurait aimé être un peu plus sud que ce qu’on est actuellement, mais bon… »

Positions à 16 heures samedi 6 juillet (TU +2)
1 Mare, Jörg Riechers – Sébastien Audigane à 895,3 milles de l’arrivée
2 GDF SUEZ, Sébastien Rogues – Armel Tripon à 1,8 milles
3 Marie-Galante, Dominique Rivard – Olivier Grassi à 15,1 milles
4 Eärwen, Catherine Pourre – Goulven Royer à 18,6 milles
5 RED, Mathias Blumencron - Axel Strauss à 23,7 milles
6 Campagne de France, Halvard Mabire – Miranda Merron à 28 milles
7 BET 1128, Gaetano Mura – Samuel Manuard à 29,2 milles
8 Mr Bricolage, Damien Rousseau – Stéphane Le Diraison à 31 milles
9 Phoenix Europ Carac, Louis Duc – Stéphanie Alran, à 32,1 milles
10 Groupe Picoty, Jean-Christophe Caso – Aymeric Chappellier à 41,9 milles


NB : Partouche, Christophe Coatnoan – François Coquerel est non localisé au pointage de 16h.

Retrouvez les positions tous les jours à 8h, 12h, 16h et 20h heure française
Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Dimanche 7 Juillet 2013 à 15:46 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Les Sables-Horta : un départ au ralenti
À 19h02 ce jeudi, le duo du Class40 Groupe Picoty va s’élancer sur la première étape des Sables-Horta-Les Sables. Enfin, « s’élancer » est un bien grand mot, car la météo table sur 0 à 5 nœuds de vent ce soir au large des Sables d’Olonne et sur toute la partie nord du golfe de Gascogne.

Le premier enjeu de cette première nuit de cette première étape sera donc de trouver au plus vite du vent : au large ou dans le sud, mais les fichiers météo ne concordent pas tous... Alors, dans ces cas là, l’expérience, le sens marin et parfois un peu de « réussite » feront la différence et pourront créer les premiers écarts au sein de la flotte.

Dès demain, les concurrents des Sables-Horta devraient cependant retrouver du vent et glisser rapidement vers les Açores, jusqu’à un « stop », déjà prévu à une centaine de mille de l’Archipel portugais où la course pourrait connaître un deuxième départ…

Jean-Christophe et Aymeric connaissent bien les pièges de ce parcours, mais ils ne sont pas les seuls et cette arrivée sur Horta a déjà donné lieu à de sérieux revirements de situation.

Rendez-vous dans 5 à 6 jours pour le dénouement final de cette première étape.

Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Jeudi 4 Juillet 2013 à 15:21 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Il ne faut pas se fier aux résultats d’un prologue. Dans cette course sans enjeu, disputée la veille du départ vers les Açores, nombre d’équipages n’ont pas voulu tenter le diable et sont restés d’une grande prudence. Le classement est donc à prendre avec quelques pincettes entre volonté des marins de ne pas risquer une avarie et tentation de brouiller les cartes.


Sébastien Rogues
Sébastien Rogues
On craignait la pluie, et finalement le ciel bleu a daigné faire un clin d’œil aux équipages en partance pour les Açores. Pour ce prologue, les concurrents ont été virés la bouée ouest du plateau des Barges avant de revenir tirer un long bord de portant devant la grande plage des Sables d’Olonne. A ce petit jeu, tout le monde a préféré jouer la prudence et l’on ne peut guère tirer d’enseignements significatifs de cette régate préliminaire. A un peu plus de vingt-quatre heures du départ, les tandems étaient plutôt focalisés sur les conditions à venir pour jeudi soir et les derniers routages avant la traversée. A priori, l’anticyclone des Açores semble enfin vouloir prendre ses aises et développe une dorsale sur le golfe de Gascogne en direction de la France. Au programme, par voie de conséquence, des régimes de vent de nord-ouest tournant nord-est et mollissant progressivement. Pour la flotte, ce sera donc une route quasiment directe, même s’il faudra négocier finement les empannages, car les Class40 ne sont pas des machines conçues pour naviguer au strict vent arrière, du fait de leur spi asymétrique fixé sur un bout-dehors à poste fixe. Il faut donc faire des bords de grand largue et choisir les bons timings pour être sur un bord ou l’autre. Au final, c’est 10 à 20% de route en plus pour un navigateur qui négocierait à l’envers les bascules du vent. La navigation devrait donc être relativement simple jusqu’aux abords de l’archipel des Açores, où le relief des îles, conjugué à des régimes de vents faibles, peut réserver quelques traquenards dans les derniers milles. Au final, les premiers devraient rallier Horta en un peu moins de sept jours.

En revanche, les concurrents vont devoir gérer une nouvelle disposition réglementaire puisque le dispositif de séparation du trafic (DST) du cap Finisterre a été classé comme zone interdite par les instructions de course. Le DST est une sorte d’autoroute de la mer que l’on retrouve dans les zones de fort trafic comme l’entrée de la Manche, le Pas de Calais ou la pointe nord-ouest de l’Espagne. Au sein du DST, les cargos se doivent de respecter les sens de circulation, mais sont considérés comme prioritaire sur tout autre navire qui pourrait entrer dans le dispositif en respectant quelques consignes très précises (interdiction de naviguer à contre-sens, traversée la plus perpendiculaire possible, etc.). Cette disposition prise par la direction de course vise surtout à lever toutes les ambiguïtés concernant des concurrents qui auraient pénétré le DST sans être parfaitement en phase avec les contraintes imposées. Pour l’heure, les routages de navigation semblent proposer une route bien au nord du cap Finisterre écartant les concurrents de la tentation. Mais les conditions peuvent évoluer et personne n’est à l’abri d’une option solitaire. Pour l’heure, c’est la dernière nuit à terre, les derniers repas chauds, tous ces petits riens que l’on apprécie tellement quand on revient de mer. Les marins sont impatients de partir au large mais ils le seront tout autant de toucher terre après une traversée… Tout le monde a ses petites contradictions.

Classement du prologue

- 1er GDF SUEZ Sébastien Rogues – Armel Tripon – Fabien Delahaye,

- 2e Solidaire en Peloton Victorien Erussard – Thibault Vauchel-Camus,

- 3e Mare Jörg Riechers – Sébastien Audigane.
Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Mercredi 3 Juillet 2013 à 21:18 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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C'est reparti pour une course ! Demain, à 19h02, Stéphanie Alran et Louis Duc, co-skippers du Class40 Phoenix-Carac vont s'élancer sur leur deuxième grande épreuve de la saison : Les Sables-Horta-Les Sables, une belle épreuve au large de 2540 milles (4700 km) en double. 20 duos sont sur les rangs et le jeu s'annonce ouvert...


Les Sables-Horta-Les Sables : Le duo Phoenix-Carac prêt à faire ses preuves
La météo s'annonce douce, voire beaucoup trop douce demain, jeudi 4 juillet, pour le coup d'envoi de la 4e édition des Sables-Horta-Les Sables. Un anticyclone s'installe sur le golfe de Gascogne, et les concurrents vont devoir trouver le meilleur moyen de s'extirper au plus vite de cette bulle sans vent.

Une première nuit décisive ?
Louis Duc, co-skipper de Phoenix-Carac : « Il y a deux solutions. Soit il y a un petit peu d'air et un espoir d'en avoir toute la première nuit de course il faudra privilégier la route directe vers le Cap Finisterre. Soit il y a vraiment un risque de tomber dans des calmes plats, et là, il pourra être intéressant d'incurver sa route vers le Sud pour aller y chercher un peu de pression... Mais ce sera vraiment à affiner sur le moment, sur l'eau, en fonction des toutes dernières informations météo reçues, de notre propre « feeling » et éventuellement des choix de route des autres concurrents. Il ne faudra en revanche jamais être extrême. »

Autant dire que d'entrée de jeu, cette épreuve s'annonce très stratégique. « Il peut se passer des choses sur la première nuit de course ! », préviennent les deux co-skippers. Ensuite, le vent va vite se renforcer au large du Cap espagnol et la flotte des Class40 devrait filer rapidement, au portant, vers l'archipel des Açores.

Coup d'accélérateur avant un sérieux coup de frein
« La course devrait être assez rapide ensuite, ce sont des conditions qui nous conviennent bien et dans lesquelles le bateau est assez performant », annonce Stéphanie Alran.
« Après le deuxième jour de course, la flotte devrait restée assez groupée », estime Louis, « les différences se seront faites avant, plus sur la stratégie que sur les performances pures des bateaux. »

Mais rien ne sera acquis tant que la ligne ne sera pas franchie ! Cet adage de régatier sera semble-t-il plus vrai que jamais sur cet « aller » vers Horta. En effet, un « arrêt buffet » est programmé par tous les fichiers météo à une centaine de milles de l'archipel des Açores : « ça va bloquer devant et ça devrait revenir par derrière », prévient Stéphanie.

Un jeu ouvert...
Ces 5 à 6 jours de course vers le grand large et le magique archipel des Açores promettent suspens et rebondissements. « C'est une configuration météo et un type de parcours qui limite les différentiels de vitesse entre les bateaux les plus récents et les autres, le jeu devrait être assez ouvert », conclut Louis.

« Nous allons pouvoir travailler sur d'autres points que sur les épreuves plus courtes de début de saison. Nous allons prendre un rythme de large et... essayer d'aller trouver du soleil aussi !
Nous recevons beaucoup d'encouragements de nos partenaires et des gens qui nous suivent cela stimule encore notre motivation : c'est génial !
», s'enthousiasme Stéphanie.

Coup d'envoi demain à 19h02 pour cette première étape de Les Sables-Horta-Les Sables qui, à quatre mois de la Transat Jacques Vabre, sert aussi de répétition générale avant la grande épreuve automnale.

Programme Les Sables-Horta-Les Sables

Prologue en équipage : le mercredi 3 juillet 2013 à 15h.
Départ de la 1ère étape : Jeudi 4 juillet 2013 à 19h02 (heure locale).
Départ de la 2e étape : Dimanche 14 juillet de Horta à 18h02 (heure locale). L'arrivée aux Sables d'Olonne des premiers bateaux est prévue à partir du 21 juillet.
Remise des prix : après le passage de la ligne du premier concurrent.
Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Mercredi 3 Juillet 2013 à 17:56 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Le dernier millier de milles pour Marc Guillemot...


Engagé depuis 4 jours et demi dans sa tentative contre le prestigieux record de l'Atlantique nord, Marc Guillemot devrait passer en fin d’après midi la barre des 1000 milles à couvrir d’ici le cap Lizard. Safran a pour le moment 95 milles d’avance sur le chrono à battre d’Alex Thomson. Objectif : arriver samedi avant 22h27 heure française.

« Il y a de la mer et le vent est devenu irrégulier. La preuve : Safran marche à 20 nœuds au moment où je parle, alors que voilà une minute nous étions à 16 nœuds. La visibilité est un tout petit peu meilleure, j’ai même eu droit à un semblant de ligne d’horizon. Mais il ne faut pas se tromper : c’est ambiance grisaille, brume et crachin… ». Marc Guillemot le concède : il est exigeant ce mythique record entre New York et le cap Lizard. Tribord amûres dans un vent de sud-ouest d’environ 25 nœuds, la machine est sollicitée, le marin aussi. Au beau milieu de l’Atlantique, la série de quatre empannages d’hier a été sportive et il faut lutter contre la fatigue qui s’installe. « J’ai fait une sieste de deux heures cette nuit, la deuxième depuis le départ. C’était nécessaire, j’étais épuisé. »

100 milles d’avance

Alors qu’il évolue 400 milles plus au nord qu’Alex Thomson en juillet 2012, le skipper de Safran explique : « Hier, j’ai donc fait deux bords de recadrage vers le nord : un de quatre heures le matin et un de deux heures le soir. Tout simplement parce qu’il y a plus de pression au nord (plus de vent, ndr) et même si l’angle au vent est un peu moins favorable là-haut, j’ai décidé de jouer cette carte ». Logiquement, avec ces deux bords en travers de la route directe, Safran a investi (momentanément) une petite partie de son avance sur le chrono à battre d’Alex Thomson : l’avance de Marc Guillemot reste néanmoins de l’ordre d’une centaine de milles ce mardi en début d’après-midi.

Arrivée samedi ?

En fin d’après-midi, Marc passera la barre des mille derniers milles à couvrir d’ici le cap Lizard. Il lui restera alors un peu plus de quatre jours pour espérer faire mieux que 8 jours et 21 heures. Sur le papier, tenir une moyenne supérieure à 250 milles par 24 heures paraît jouable à bord d’un 60 pieds, mais prudence…

« Ce n’est ni gagné ni perdu d’avance ! » prévient le skipper de Safran. « Car je pense que le final sera incertain, voire délicat. Si nous réussissons à battre le record, cela pourrait se compter au mieux en heures. Disons que pour l’instant, je me vois arriver dans la journée de samedi, mais impossible d’être plus précis. »

Safran doit couper la ligne avant 22h27 le 6 juillet pour inscrire son nom sur les tablettes. Si possible aussi en sortant vainqueur du duel qui l’oppose en temps réel à Energa, le bateau du Polonais Zbigniew Gutkowski. Les deux hommes sont quasi à égalité au milieu de l’Atlantique. « C’est un record difficile » commente encore le skipper de Safran, « il ne faut surtout pas faire de calcul mathématique en se basant sur la première moitié du parcours que nous avons avalée en 3 jours et 8 heures ! Le vent était plus soutenu et surtout beaucoup plus régulier qu’il ne va l’être désormais. »

A suivre ...

En bref : A midi heure française mardi 2 juillet 2013, après 4 jours et 11 heures de mer depuis son départ de New York, Safran naviguait par 49°11’58 Nord / 33°56'48 Ouest. Distance parcourue : 1828 milles. Distance au but : 1112 milles. Vitesse : 17,1 noeuds. Cap : plein est (90°). Avance sur le record d'Alex Thomson : 96 milles.

Cartographie comparative des routes de Safran et Hugo Boss sur le site www.safran-sailingteam.com

Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Mercredi 3 Juillet 2013 à 17:26 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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De Port la Vie à Port Bourgenay en passant par l'Herbaudière, Port Joinville et Port Olona !


28ème édition de la course croisière des Ports Vendéens
La 28ème édition de la Course Croisière des Ports Vendéens fera escale aux Sables d’Olonne le lundi 8 juillet avec une navigation surprise concoctée par les organisateurs. Le départ de cette grande classique qui compte sur 80 bateaux participants sera donné de Port la Vie le samedi 6 juillet.

Rendez-vous est donné aux participants la veille, vendredi 5 juillet pour la confirmation des inscriptions et la soirée inaugurale. Sardinade et ambiance musicale donneront le tempo de ces 4 jours de navigation.

Le lendemain, cap sur le port de l'Herbaudière à Noirmoutier où les vainqueurs de la 1ère étape recevront leur coupe autour du verre de l’amitié. Dimanche 7 juillet, la flotte larguera les amarres pour rejoindre Port Joinville à l’Île d’Yeu qui accueillera la course dans la salle du Casino et récompensera les champions de la 2ème étape.

En avant toute pour Port Olona aux Sables d’Olonne le lundi 8 juillet avec une navigation surprise qui permettra aux concurrents d'échapper à la monotonie de la traversée classique. Après une soirée autour d’un buffet terroir, le dernier parcours reliera Port Olona à Port Bourgenay à Talmont-Saint-Hilaire le mardi 9 juillet où sera jugée l’arrivée.

Pour en savoir plus : www.portsvendeens.com
Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Mardi 2 Juillet 2013 à 22:33 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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L’échéance du départ tend à rendre toutes les procédures un peu plus urgentes. Pour les quelques équipages qui ne sont pas encore totalement à jour, les dernières heures correspondent à une montée en pression légitime quand il s’agit de traverser plus d’un tiers de l’océan Atlantique d’une seule traite jusqu’aux Açores. L’occasion aussi de se retourner sur le parcours de chacun des concurrents.


De gauche à droite : Jean Christophe CASO et Aymeric CHAPPELLIER. Photos : Christophe Breschi
De gauche à droite : Jean Christophe CASO et Aymeric CHAPPELLIER. Photos : Christophe Breschi
Derniers contrôles sur les pontons. Les bénévoles affectés aux vérifications de la conformité des Class40 formulent leurs dernières observations, avant de délivrer le blanc-seing qui permettra aux concurrents de prendre la mer. Dans l’ensemble, les bateaux sont prêts car plusieurs d’entre eux ont déjà participé à d’autres courses d’avant-saison. Cet après-midi, les skippers seront invités à assister au briefing de la flottille 24F où Pierre-André Saladay détaillera les consignes à observer dans le cas d’une demande d’assistance et d’un survol d’un avion ou d’un hélicoptère. Pour certains, ces consignes sont déjà largement connues, mais une bonne piqure de rappel ne fait jamais de mal. La preuve en est : à chaque intervention des avions de la flottille, les pilotes ne peuvent que constater que nombre de procédures ont été oubliées dans l’urgence de la situation.

Variété des origines
C’est aussi une des spécificités de la Class40 que d’accueillir des concurrents aux origines très diverses. Simples amateurs venus pour goûter l’attrait de la haute mer, anciens de la Mini-Transat souhaitant franchir un palier, ou oiseaux du grand large voulant se ressourcer sur des bateaux et des parcours plus modestes, la palette est large.

Du Mini au 40 pieds
Pour nombre de Ministes, le passage au Class40 est pour ainsi dire une évidence. Même attirance pour le grand large, même mélange des genres entre amateurs éclairés et compétiteurs acharnés, seule la taille des bateaux change, de même que les ambitions. Pour un coureur de 6,50, le graal s’appelle la Mini-Transat, en Class40, c’est la Route du Rhum.
L’exemple le plus significatif est celui de Sébastien Rogues (GDF-SUEZ). Après plusieurs saisons sur le circuit Mini, il débarque avec le même partenaire dans la classe supérieure. D’autres l’ont précédé sur ce même chemin, comme Stéphane Le Diraison (Mr Bricolage), Louis Duc (Phoenix Europe Carat) ou Rémi Beauvais (Groupe Picoty-retour), Lionel Régnier (Deltacalor), Emma Creighton et Dan Dytch (Momentum Ocean Racing). Autre habitué, l’Allemand Jörg Riechers (Mare) qui oscille en permanence entre les deux circuits, enchaînant, en ces mois de juin et juillet, le Mini-Fastnet puis Les Sables - Horta avant de retourner en 6,50m sur la Transgascogne. Gaetano Mura et Sam Manuard (BET118) sont aussi des habitués du circuit Mini à plus d’un titre, puisque Samuel est aussi l’architecte de quelques uns des prototypes pouvant prétendre à la victoire finale.

Parcours olympique
Certains sont des purs produits de la voile olympique comme le tandem Victorien Erussard- Thibault Vauchel-Camus (Solidaires en peloton), qui écume le circuit des Formule 18, ces petits catamarans de sport survitaminés. Victorien Erussard a fait aussi une incursion remarquée dans la classe des Multi50. Le large lui est donc familier. C’est aussi le cas d’Aymeric Chappellier qui, avant de briller sur le circuit Mini (il est le dernier vainqueur des Sables – Les Açores – Les Sables), a suivi une préparation olympique, bien utile pour affiner son sens tactique.

Les oiseaux du large
Ils ont bourlingué sur toutes les mers du monde, navigué en multicoque à la poursuite du trophée Jules Verne, enchaîné sur des saisons en monocoques IMOCA, avant de revenir sur un circuit plus accessible financièrement. C’est le cas notamment de Halvard Mabire et Miranda Merron (Campagne de France) qui cumulent à eux deux un nombre impressionnant de milles autour de la planète. Sébastien Audigane (Mare) passe lui aussi avec un égal bonheur du monocoque IMOCA aux côtés de Kito de Pavant, au statut d’équipier de luxe sur Maserati pour le record New York – San Francisco. Jean-Christophe Caso (Groupe Picoty) ne compte plus les unités sur lesquelles il a posé son sac. Autres habitués du large, les Figaristes Armel Tripon et Fabien Delahaye qui viendront épauler Sébastien Rogues à bord de GDF-SUEZ.

Atypiques
Fort heureusement, la Class40 valorise parfois quelques parcours peu classiques, à tout le moins. Ainsi Stéphanie Alran (Phoenix Europe Carac), ancienne championne de saut à la perche, s’est découvert une passion pour la course au large en suivant la Mini-Transat sur un bateau accompagnateur. En 2011, elle s’engageait pour la première fois en Class40 et surprenait bien des concurrents plus expérimentés par sa combativité et sa vitesse de progression. D’autres encore viennent sur la course réaliser un rêve d’enfance comme Dominique Rivard (Marie-Galante), Guadeloupéen d’origine qui a décidé de s’essayer au circuit des Class40 avec comme objectif de participer en novembre 2014 à La Route du Rhum et revenir dans son île par la grande porte… Si chaque parcours est unique, une chose est commune à tous ces marins, la passion du large.
Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Mardi 2 Juillet 2013 à 22:06 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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