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Avec une longue transat France-Mexique et une grande course côtière aux Etats-Unis dans leur sillage depuis le mois de mars, Jacques Fournier et Jean-Christophe Caso sont déjà à mi-parcours de leur saison 2012. La suite du programme se déroulera entre Québec et Saint Malo sur la célèbre transat du même nom, puis en Normandie pour un parcours très technique, et se terminera à La Rochelle avec le Mondial Class40.
L'aventure 2012 du Team Groupe Picoty n'a pas manqué de piment sur ce début de saison... et elle est loin d'être terminée, pour le plus grand plaisir de tous ceux qui la partagent avec eux !


Crédit photo : Billy Black
Crédit photo : Billy Black
Côté sportif, les deux premières courses de cette saison 2012 n'ont pas répondu aux attentes des deux skippers du Team Groupe Picoty. Des avaries en série sur la Solidaire du Chocolat puis de récurrents soucis de vitesse sur l'Atlantic Cup n'ont pas permis à Jacques et Jean-Christophe de régater à leur niveau habituel.

Retrouver 100% du potentiel technique
Pas question cependant pour les deux complices de baisser les bras : ils ont d'ores et déjà identifié les sources de ces déficits et se préparent à y parer dans les jours à venir. En cause, notamment, leur safran (endommagé pendant la Solidaire du Chocolat) et une voile d'avant.
D'ici le départ de la Québec Saint Malo, le 22 juillet prochain, tout aura été mis en œuvre pour que le Class40 Groupe Picoty soit à nouveau à 100% de son potentiel.

Un partage d'émotion à 200%... voire plus !
Côté aventure partagée, en revanche, ces deux épreuves atypiques ont été magnifiques : avec leurs soucis techniques à répétition, leurs escales techniques forcées et, surtout, leur ténacité et leur combativité exemplaires, Jacques et Jean-Christophe ont fait vivre une « Solidaire du Chocolat » franchement corsée et, malgré tout, pleine d'humour ! Bravo à eux !
Quant à l'Atlantic Cup et notamment son escale New-yorkaise, elles laisseront des images rares et splendides dans le sillage de la Picoline...

Le Team Groupe Picoty a déjà repris la mer pour une escale technique à Portland. La prochaine destination sera "Québec la belle" dès la fin juin.
Et, attention, la prochaine transat, la Québec Saint Malo, dont le départ sera donné le 22 juillet prochain, sera à nouveau un temps fort de partage et de sport : préparez-vous !

Jacques et Jean-Christophe : « Nos problèmes de safran puis de voiles nous ont sensiblement pénalisés tout au long de ces deux courses. Nous espérions faire beaucoup mieux que ça... Le niveau est excellent et les épreuves sont intenses, le moindre déficit technique se répercute immédiatement sur le résultat. Nous sommes très déçus, surtout pour tous les supporters de la Picoline, mais cela nous motive encore plus pour tout remettre en œuvre et être prêts pour la Québec Saint Malo.
Ces deux courses nous ont cependant permis de vivre des escales absolument magiques... Il y a eu bien sûr le Mexique, puis Charleston et... New York qui restera, à jamais, gravé dans nos mémoires. Etre dans son bateau et voir la statue de la Liberté... inoubliable ! Newport aussi fut remarquable, c'est le fief de la Coupe de l'America, ça régate beaucoup et à très haut niveau là-bas ! Nous espérons avoir partagé toutes ces émotions avec vous et ce n'est pas fini ! Québec nous attend, tous...
»

Rédigé par Les Sables Info le Jeudi 31 Mai 2012 à 13:00 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Après un final haletant digne d’une épreuve de match racing, Virbac-Paprec 3 a franchi la ligne d’arrivée à Cascais (Portugal) ce mercredi soir à 20h44 min (heure française). Jean-Pierre et son équipage remportent ainsi la première étape de l’Europa Warm Up après 4 jours 03 heures 44 minutes de course intense. Macif a franchi la ligne d’arrivée seulement 6 minutes après Virbac-Paprec 3, PRB se classe troisième 7 minutes après le vainqueur de l’épreuve. Interviewé à chaud quelques minutes après son arrivée à Cascais Jean-Pierre Dick nous donne ses premières impressions sur cette étape intense.


Photo : ©Ricardo Pinto / Europa Warm Up
Photo : ©Ricardo Pinto / Europa Warm Up
Quelles sont tes impressions sur cette première étape?
Jean-Pierre : “C’était une super course à vivre, il y a eu d’énormes rebondissements, des ruses, des coups de Trafalgar c’était vraiment intense. On a quand même passé de très bons moments sur l’eau. Même si nous avons été en tête la plupart de la course, nous n’avons jamais été totalement sereins. Lorsque l’on est arrivé premier au détroit de Gibraltar, PRB nous a rattrapés et s’est emparé de la première place, cela a été difficile. Nous avons cravaché pour regagner le leadership. »

Un mot sur tes concurrents ?
Jean-Pierre : « Macif et PRB ont fait une belle course, ils ont été de bons adversaires. Cette dernière journée était digne d’un match racing au contact. L’option côtière de Banque Populaire n’a pas été payante. Ce n’est jamais facile de prendre des risques, ça passe ou ça casse. »

Peux-tu nous parler de ce finish haletant ?
Jean-Pierre : « Nous n’avons rien lâché, on s’est accroché jusqu’au bout ! Cette nuit, nous avons cravaché pour tenter de dépasser PRB. Ce matin ils sont repassés devant nous mais finalement on arrive à l’emporter ! L’ambiance à bord était super ! J’ai appris plein de choses avec Guillaume, Bilou, Tanguy, Clément (Guillaume Le Brec, Roland Jourdain,Tanguy Leglatin et Clément Duraffourg). Nous sommes tous très heureux de cette première place, c’était une course magique ! »
Rédigé par Les Sables Info le Jeudi 24 Mai 2012 à 17:43 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Pour cette deuxième édition, une centaine de voiliers toutes catégories confondues prendra le départ de La Trinité sur Mer : dont trois IMOCA 60 pieds, Akena Vérandas, Savéol, Safran et sept Multi 50.


Arnaud Boissières et son équipage au départ de l’Ingérop ArMen Race ce jeudi 17 mai
Les skippers devront parcourir une boucle de 300 milles au départ de la Trinité sur Mer. Selon Arnaud Boissières le parcours est technique et stratégique avec de nombreux courants. Elaboré par l’organisation, il imposera aux bateaux à aller virer la bouée occidentale de Sein située au large du phare d’Ar-Men, à redescendre contourner Belle-Ile puis à aller plus au Sud pour faire le tour de l’île d’Yeu avant de remonter vers la Trinité sur Mer, lieu d'arrivée.
Une occasion pour Arnaud Boissières de confirmer les différents aspects techniques mise en place lors des précédentes épreuves (le Tour de Belle Ile et le Grand Prix de Douarnenez) et de compléter sa préparation en vue du Vendée Globe. La concurrence en IMOCA sera difficile avec Marc Guillemot à bord du Safran et Samantha Davies sur Savéol. « Safran est très affûté et va super vite alors que Savéol est plus proche de nous. Au vue des conditions météos annoncées, ça devrait être assez rapide. » explique Arnaud Boissières.

Le départ de la course sera donné aujourd'hui à partir de 14H30.

Inscrits en IMOCA
. Safran – Marc Guillemot,
. Savéol – Sam Davies,
. Akena Vérandas – Arnaud Boissières.

Inscrits en Multi 50
. ACTUAL - Yves Le Blevec,
. FENETREA CARDINAL - Erwan Leroux,
. MAITRE JACQUES - Loïc Féquet,
. GAMIN - Pierre Antoine,
. VERS UN MONDE SANS SIDA / PORT MEDOC - Lalou Roucayrol,
. NOOTKA - Gilles Buekenhout,
. DELIRIUM - Hervé de Carlan.
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Il y a eu de l'émotion, ce mardi 15 mai, sur le ponton du Yacht Club de New York ! À 12h55 heure française, Jacques Fournier et Jean-Christophe Caso ont coupé la ligne d'arrivée de la première étape de l'Atlantic Cup : une ligne d'arrivée située au pied de la statue de la Liberté... Une grande première, exceptionnelle !


Jacques Fournier et Jean-Christophe Caso, crédit photo : Muriel Robin
Jacques Fournier et Jean-Christophe Caso, crédit photo : Muriel Robin
Arriver sous spi, au cœur de New York, sous le regard bienveillant de la statue de la Liberté : voilà ce que viennent de vivre Jacques et Jean-Christophe, ce mardi, sur l'Atlantic Cup.

« C'est magique ! Nous sommes là, tous petits, au pied des nouvelles tours de Manhattan en construction et de la Statue de la Liberté. Il y a des joggers qui passent à côté du bateau, ils regardent, aussi étonnés que nous ! La flotte de l'Atlantic Cup occupe plus de la moitié des pontons du Yacht Club de New York : c'est génial ! En plus, nous sommes arrivés là, sous spi, pleine balle, au cœur de la ville... C'est vraiment exceptionnel ! », s'exclamait Jacques Fournier à l'arrivée.

Cette magnifique expérience marquera les esprits. C'est ça aussi les courses au large : des images, des instants uniques, magiques partagés par les marins et qui font rêver les terriens. Merci à eux !

Côté course, Jacques et Jean-Christophe ont en revanche été malchanceux. La météo très particulière de cette zone de navigation largement influencée par le chaud et fort courant du Gulf Stream est imprévisible. Les données des fichiers météo ne correspondent en rien à la réalité et il fallait être un peu (voire très) chanceux, ou bien connaître cette partie du parcours, pour tirer son épingle du jeu.

Le Team Groupe Picoty termine cette première étape à la 12e place, mais ce n'est que partie remise ! Dans trois jours, la flotte reprend le large pour Newport cette fois. La météo s'annonce favorable et Jacques et Jean-Christophe ont toute la motivation et le savoir-faire nécessaire pour faire une belle course.

Une fois arrivée à Newport, l'Atlantic Cup se terminera les 26 et 27 mai par des parcours côtiers en équipage. Des régatiers américains embarqueront alors à bord du Class40 Groupe Picoty pour défendre les couleurs de la Picoline !

Classement de l'étape 1 de l'Atlantic Cup


Position _ Team _ Points

1 _ 115 - Mare _ 2
2 _ 101 - Campagne de France _ 4
3 _ 118 - Bodacious Dream _ 6
4 _ 106 - Gryphon Solo 2 _ 8
5 _ 105 - Eole Generation GDF Suez _ 10
6 _ 20 - Sevenstar Yacht Transport _ 12
7 _ 54 - Dragon _ 14
8 _ 17 - Transport Coherence _ 16
9 _ 116 - Icarus _ 18
10 _ 30 - Initiatives _ 20
11 _ 109 - Talan Bureau Veritas _ 20
12 _ 85 - Groupe Picoty _ 20
13 _ 113 - Partouche _ 20
14 _ 73 Toothface _ 20
DNF _ 90 40 Degrees _ 22
Rédigé par Les Sables Info le Jeudi 17 Mai 2012 à 18:59 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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3 étapes en haute mer et 2 jours de compéttion soit 100 Kms de course du vendredi 18 mai au samedi 19 Mai 2012 : les Sables d’Olonne - St Gilles croix de vie, Saint-Gilles-Croix-de-Vie - Ile d’Yeu, Iles d’Yeu – les Sables d’Olonne.


La Polynésie Française sera à l'honneur dans cette 3ème édition de la course Vendée Va’a. En effet, le Club EDT Va’a a inscrit une équipe représentative de cette collectivité d'outre-mer. Elle sera composée de Tehira ROOPINIA (Coach et rameur), Matahi MAO, Ariihau TEROU, Taiau ITCHNER, Vaitoare VIRIAMU, Kalani TAURAA et Jean-Pierre BARFF (Responsable de l’équipe). Venus de Papeete, ils rejoindront une vingtaine d'équipe au départ de la base de mer des Sables d'Olonne.
Une compétition qui s'annonce tout en force sachant qu'elle dépendra aussi du temps. Ce vendredi, un vent Sud-Ouest de 10 à 15 noeuds attend nos sportifs et pourra tourner Nord-Ouest le samedi. Des pluies et une mer calme sont annoncées pour l'étape à Saint-Gilles-Croix-de-Vie.

Rendez-vous dès ce jour, jeudi 17 mai à partir de 14h00.
Rédigé par Les Sables Info le Jeudi 17 Mai 2012 à 09:04 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Peu de répit pour le monocoque Safran et son équipage après le Grand Prix Guyader : Marc Guillemot et son équipe tenteront jeudi de conserver leur titre sur l'ArMen Race. Quatre jours plus tard, ils seront en stand-by pour tenter d'améliorer leur propre record du Tour des Iles Britanniques.


A bord du Safran, Marc Guillemot et son équipe enchaînent l'ArMen Race et le record des Iles Britanniques
Safran a un titre à défendre ce jeudi 17 mai : celui de vainqueur de l'Ingérop ArMen Race, une boucle de 300 milles en équipage au départ et à l'arrivée de la Trinité-sur-Mer. Après avoir salué le célèbre phare d'Ar-Men à la Pointe du Raz, les concurrents redescendront contourner Belle-Ile, prendront le passage de la Teignouse en baie de Quiberon, puis se dirigeront vers le sud pour faire le tour de l'île d'Yeu, avant de revenir vers la Trinité-sur-Mer pour l'arrivée. L'an dernier, Safran avait remporté cette course au terme d'un duel très serré avec le PRB de Vincent Riou. Cette année, les adversaires seront l'Akena Vérandas d'Arnaud Boissières et le Savéol de Samantha Davies.

L'équipage de Safran pour cette course qui devrait durer une trentaine d'heures sera composé de Marc Guillemot, Loïc Lingois, Alexandre Marmorat, César Dohy et Vincent Busnel. Pascal Bidégorry est quant à lui engagé avec le MOD 70 de Yann Guichard et Sébastien Audigane tente le record de l'Atlantique en monocoque avec Giovanni Soldini. L'objectif de cette ArMen Race sera bien sûr de gagner, mais surtout de préparer encore le bateau et l'équipage pour la suite.

"On peut gagner une journée"

Et la suite immédiate, c'est le record du Tour des Iles Britanniques. Cette fois, Pascal Bidégorry et Sébastien Audigane seront à bord. Le stand by est prévu à partir du 21 mai. Le départ dépendra d’une fenêtre météo favorable. Marc Guillemot souhaite améliorer largement, pourquoi pas d'une journée entière, son record établi l'an dernier en 6 jours 9 heures 48 minutes et 50 secondes.

Pascal Bidégorry : « A bord, je m'occuperai surtout de la météo et de la navigation avec Marc, et aussi de barrer le bateau. La difficulté, c'est de trouver une fenêtre météo où il n'y aura pas trop de phases de transition à gérer, pour diminuer au maximum la part d'aléatoire. Il ne faut pas que ce soit trop "tordu" comme on dit. Je connais un peu le coin, une des grandes difficultés ce sont les plates-formes de forage pétrolier à l’Est qui obligent à adapter la navigation. Sinon, il y aussi les conditions climatiques. Il fait plus frais aux Shetland qu'à La Trinité et le brouillard peut être intense ! C'est un parcours côtier où il faut, comme toujours, avoir un peu de réussite pour faire un bon chrono."

Marc Guillemot : "Le stand-by est prévu du 21 au 31 mai. On le prolongera peut-être si nécessaire. Le principe des records est que nous ne sommes jamais certains de partir. La situation optimale serait évidemment une dépression centrée et stable sur les Iles Britanniques, ce qui permettrait de partir vers l'Est et de faire tout le tour au portant... mais ça ce n'est pas simple à trouver ! L'objectif c'est avant tout de battre le record, mais avec l'idée de l'améliorer de beaucoup. Nous estimons qu'en théorie on peut presque gagner une journée par rapport à notre temps de 2011, en tous cas descendre sous les 6 jours. Le parcours permet de rencontrer tout un panel de conditions de vent et de mer, ce qui est évidemment très intéressant l'année du Vendée Globe ! Et comme le programme IMOCA n'est pas vraiment fourni cette année, il me semble bon de tenter ce record dans le cadre de notre préparation. Je me répète toujours, mais la meilleure des préparations, c'est de naviguer, à la fois en équipage et en solitaire. Cette fois, si nous parvenons à trouver une fenêtre météo, nous serons seuls et pas en duel avec un autre bateau comme c'était le cas l'an dernier avec PRB. Cela modifie forcément un peu la donne, mais n'enlève rien à cet objectif de préparation au Vendée Globe. En équipage, on apprend beaucoup de choses qui sont ensuite très utiles quand on se retrouve seul à bord."
Rédigé par Les Sables Info le Mardi 15 Mai 2012 à 15:10 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Nouveaux ballasts, nouvelle quille en titane... et maintenant nouveau mât avec un rail en carbone tissé 3D, totalement inédit dans le milieu de la course au large ! Safran innove encore, en conjuguant des savoir-faire à la fois internes et externes au Groupe. Le gain en masse, en performance et en fiabilité est "très substantiel". Explications.


Le nouveau rail de mât de Safran
Le nouveau rail de mât de Safran
"C'est un travail très collaboratif, ce nouveau mât" explique Guillaume Verdier, architecte et maître d'œuvre de ce nouvel espar de 28 mètres. "La grande innovation est sa face arrière, avec un rail en carbone tissé en 3D à la manière des métiers à tisser Jacquard et qui participe aux efforts, à la différence d’un rail classique" résume l'architecte. "Cela permet à la fois un gain de masse dans les hauts et une meilleure fiabilité grâce à ce procédé et à des points d'ancrage totalement repensés. Ce travail d'équipe inédit n'a été possible que grâce aux ressources du groupe Safran et du cabinet de calcul HDS d'Hervé Devaux, qui vérifiait sans cesse mes calculs statiques. Entre calculs et dessins, les architectes qui travaillent à mes cotés - Romaric Neyhousser et Hervé Penfornis - et moi-même avons consacré beaucoup de temps, sur plusieurs mois pour aboutir à cette innovation. »

Modélisation et calculs dynamiques

Décidée en même temps que le changement de quille (en titane, pour mémoire), la philosophie de ce nouveau mât était la suivante : plus léger, plus performant, plus fiable et avec un coût de revient qui ne dépasse pas 20% de celui d'un mât classique. Guillaume Verdier explique : "Nous ne partions pas d'une page blanche, car le premier choix a été de conserver la disposition architecturale des deux premiers mâts, à savoir : posé sur le pont et à trois barres de flèche. Nous n'avons pas voulu prendre le risque de changer complètement de philosophie, par exemple avec un espar à deux barres de flèche ou un mât-aile, tous deux plus souples et davantage sujets aux aléas dynamiques. Nous avons avancé progressivement et tous ensemble : moi à la conception et au dessin, Hervé Devaux d'HDS à la validation de mes calculs statiques, Bruno Dambrine de Safran pour son expérience de la technologie tissé 3D ou encore Snecma et Safran Engineering Services (filiales du groupe Safran) pour les calculs dynamiques. Grâce à la modélisation numérique et les moyens de Safran, nous pouvions simuler à chaque avancée de nos travaux le comportement du bateau et du mât, par exemple lorsqu'il tape ou enfourne dans une vague. Grâce à cela, nous avons constaté des contraintes à des endroits que ne nous indiquait pas le seul calcul statique." Utilisé par Safran notamment pour les crash tests, ce calcul dynamique - totalement inédit dans le milieu de la course au large - a permis d'avancer jusqu'à ce mât totalement innovant. "Nous avons également intégré les données que nous avions déjà grâce aux capteurs d'accélération installés sur le bateau gréé avec ses mâts précédents. A chaque fois, nous savions si nous étions dans le vrai où s'il y avait des choses à corriger. "

Du carbone « tissé au point jacquard »

Le gain de masse est évidemment confidentiel. Il est "très substantiel", selon Jean-Marie de la Porte, chef de projet de Safran. Un bateau est évidemment un tout, cela ne fait mystère pour personne que gagner du poids dans les hauts est le but recherché par tous, "car quand on gagne 1 dans les hauts on peut enlever 3 dans le bulbe de quille, par exemple", résume Guillaume Verdier. On aboutit ainsi à un bateau plus raide qui passe mieux dans la vague, qui tangue moins... et qui est donc plus rapide.

Pour en revenir à la technologie du tissé 3D, c'est un process du groupe Safran qui consiste à tisser entre eux des fils de carbone sur le principe du métier à tisser Jacquard. Cette technologie utilisée dans la conception de pièces aéronautiques permet d'obtenir des caractéristiques mécaniques bien supérieures au carbone classique. « La conception de ce nouveau mât a fait intervenir aussi bien des experts internes au groupe Safran que des ressources externes et cela a été une expérience passionnante à vivre » assure Jean-Marie de la Porte. Au final, comme les deux précédents, le mât a été construit chez Marstrom, en Suède. « C’est aussi l’aboutissement d’une refonte du bateau entamée avec le remplacement de la quille et la modification des ballasts. »

Marc Guillemot : « on a énormément progressé »

Le résultat final ? Laissons à Marc Guillemot le soin de l’évoquer. Qu’a-t-il constaté au récent Grand Prix Guyader, première occasion d’étrenner le nouvel espar en compétition ? « Il y avait deux objectifs : la fiabilité et le gain de masse, donc la performance. Pour la fiabilité, il faut avoir davantage de recul pour se prononcer, mais en théorie savoir qu’on n’a pas de risque d’arrachement du rail, grâce au carbone tissé 3D est évidemment très intéressant. Pour le gain de masse, on le connaît : c’est un pourcentage important et cet objectif est largement gagné. » Sur l’eau ? La réponse est limpide : « Ce que je pressentais depuis les essais se confirme : on a énormément progressé. A toutes les allures, notamment au près. L’an dernier nous avions un déficit normal par rapport à tous ces bateaux issus de la génération Safran mais plus récents (PRB, Macif, Banque Populaire, etc), désormais nous sommes revenus à leur hauteur. Combiné avec les nouveaux ballasts et la nouvelle quille, c’est un vrai ‘reset’ du bateau que nous avons réalisé tous ensemble. Pour l’instant c’est très positif ! »

Tags : Voile
Rédigé par Les Sables Info le Vendredi 11 Mai 2012 à 09:00 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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