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Deux ans après la tempête Xynthia, les habitants de l'Aiguillon-sur-Mer ne voient toujours pas commencer les travaux de construction de digues de protection contre les risques d'inondation et de submersion qu'on leur avait promis.
Rappelons que le 28 février 2010 à La Faute-sur-Mer et à L'Aiguillon-sur-Mer, plusieurs zones d'habitation avaient été submergées après l'effondrement des digues du littoral. 29 personnes avaient péri, surprises par de soudaines inondations. Six mois après la tempête, des travaux ponctuels avaient été engagés dans l'urgence par le maire de l'Aiguillon mais rien n'a été fait pour la protection. A ce jour, les deux communes et environs restent en danger.
L'association "l'Avenir ensemble" de l'Aiguillon-sur-Mer avait adressé un courrier en février 2012 à chaque candidat à l'élection présidentielle. Seul 4 candidats ont répondu.
François Hollande : "si les Français m'accordent leur confiance en mai prochain, je ferai en sorte que les préfets respectent les calendriers mis en place dans les communes du littoral vendéen afin d'assurer au plus vite la protection des biens et des personnes dans cette région qui nous est chère".
Réponse de Carine RIVIDIC, Chef de Cabinet de Nicolas Sarkozy : "Sensible à votre démarche, Nicolas SARKOZY m'a chargée d'intervenir auprès de Monsieur Bernard SCHMELTZ, Préfet de la Vendée, en le priant de faire étudier votre situation avec bienveillance et de vous tenir directement informés des suites qui pourraient être réservées à cette démarche".
Nicolas Dupont-Aignan : "Je dénonce depuis fort longtemps l'impuissance des pouvoirs publics devant ces situations, et je vous soutiens totalement dans votre combat... je vous invite à me faire part à nouveau de ce dossier au terme de la campagne présidentielle, soit après le 6 mai 2012, et je ne manquerai pas de lui apporter toute l’attention qu’il mérite".
Nathalie Arthaud : "On ne peut qu'être choqué par l'attitude négligente de l'Etat et par son peu
d'empressement à réaliser les travaux de protection des habitations... Cet État qui peine à trouver les moyens nécessaires pour mener ces travaux sait par contre trouver, sans difficultés et très rapidement, des milliards pour aider des banquiers qui n'en ont nul besoin". Elle conclut : "Je suis la représentante d'une petite organisation qui ne dispose pas d'une influence particulière sur les pouvoirs publics". Précisant qu'elle assure son soutien.
Les Sables Info s'étonne que l'association "l'Avenir ensemble" n'ait pas encore obtenu les réponses des autres candidats.
L'association "l'Avenir ensemble" de l'Aiguillon-sur-Mer avait adressé un courrier en février 2012 à chaque candidat à l'élection présidentielle. Seul 4 candidats ont répondu.
François Hollande : "si les Français m'accordent leur confiance en mai prochain, je ferai en sorte que les préfets respectent les calendriers mis en place dans les communes du littoral vendéen afin d'assurer au plus vite la protection des biens et des personnes dans cette région qui nous est chère".
Réponse de Carine RIVIDIC, Chef de Cabinet de Nicolas Sarkozy : "Sensible à votre démarche, Nicolas SARKOZY m'a chargée d'intervenir auprès de Monsieur Bernard SCHMELTZ, Préfet de la Vendée, en le priant de faire étudier votre situation avec bienveillance et de vous tenir directement informés des suites qui pourraient être réservées à cette démarche".
Nicolas Dupont-Aignan : "Je dénonce depuis fort longtemps l'impuissance des pouvoirs publics devant ces situations, et je vous soutiens totalement dans votre combat... je vous invite à me faire part à nouveau de ce dossier au terme de la campagne présidentielle, soit après le 6 mai 2012, et je ne manquerai pas de lui apporter toute l’attention qu’il mérite".
Nathalie Arthaud : "On ne peut qu'être choqué par l'attitude négligente de l'Etat et par son peu
d'empressement à réaliser les travaux de protection des habitations... Cet État qui peine à trouver les moyens nécessaires pour mener ces travaux sait par contre trouver, sans difficultés et très rapidement, des milliards pour aider des banquiers qui n'en ont nul besoin". Elle conclut : "Je suis la représentante d'une petite organisation qui ne dispose pas d'une influence particulière sur les pouvoirs publics". Précisant qu'elle assure son soutien.
Les Sables Info s'étonne que l'association "l'Avenir ensemble" n'ait pas encore obtenu les réponses des autres candidats.
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A sept mois du départ du Vendée Globe, Marc Guillemot dévoile un programme de préparation particulièrement dense d’ici à juillet, alternant courses en équipage et longues navigations solitaires. Dans les quatre mois qui viennent, Safran va parcourir plus de 6000 milles… l'équivalent de deux transatlantiques !

Marc Guillemot sur le Safran. Photo : Jean-Marie Liot / DPPI
L'annulation de l'Europa Race a contraint Marc Guillemot à revoir son programme de préparation. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que le skipper de Safran ne se ménagera pas. Dans les jours qui viennent, suite au Spi Ouest-France Intermarché qu’il a remporté ce week-end, Marc partira une première fois pour 500 milles en "faux solitaire", simplement accompagné de Pierre Bourcier. Ce dernier ne participera pas aux manœuvres et à la navigation, mais sera à bord pour valider les derniers réglages d’instruments et de pilote automatique. Ensuite, Marc enchaînera avec un millier de milles en solo. Puis ce sera le Grand Prix Guyader en équipage à Douarnenez du 28 avril au 6 mai. Le 17 mai, ce sera le départ de l'ArMen Race et juste après, dès la fin mai, l'équipage de Safran sera en stand-by pour tenter d'améliorer son propre record du tour des îles britanniques. En juin, Marc Guillemot repartira pour plus de 2000 milles de grand large en solo, sur le parcours La Trinité-Les Açores-Le Fastnet-La Trinité, soit 7 à 8 jours de mer. En juillet, une nouvelle navigation solitaire d'un millier de milles est prévue avant que le bateau ne retourne au sec fin juillet pour son dernier petit chantier avant le départ. Au total, ce sont plus de 6000 milles (plus de 11 000 km) que Safran sera amené à couvrir. L'équivalent de deux transats ou, si l’on préfère, d'un quart de tour du monde…
Marc Guillemot : « j’ai besoin de beaucoup naviguer »
Marc, comment as-tu établi ton programme d’entraînement et de courses pour le Vendée Globe ?
« Dès que l’Europa Race a été annulée, il fallait rebondir pour imaginer la préparation la plus intelligente possible, celle qui me correspond le mieux. Je suis de ceux qui pensent qu'une transat de printemps manque au programme des IMOCA. En tous cas, j'ai besoin de beaucoup naviguer pour me sentir à l'aise au départ du Vendée Globe, dans 7 mois. C'est pourquoi j'ai construit ce programme de 6000 milles en solo d’avril à juillet. En fait, je ne compte pas en milles mais en nombre de jours passés en mer, seul à bord. Quand je suis à bord, je joue le jeu pour entrer au maximum dans les polaires du bateau (prédictions de vitesse théorique en fonction de l’angle et la force du vent) parce que faire des milliers de milles à petite vitesse avec trois ris dans la grand voile ne servirait évidemment à rien ! Je suis comme ça, il n'y a pas de secret : il faut naviguer encore et encore pour être performant, pour être bien en phase avec le bateau et les éléments. C'est un réel besoin pour moi en tous cas. »
Alterner les navigations en solitaire et en équipage, c’est un vrai choix stratégique ?
« Oui, ce panachage est très intéressant. Notamment parce qu’en équipage on tire forcément plus sur le bateau. Il y a donc plus de chances de déceler les derniers petits détails à solder, mais aussi de trouver quelques réglages, quelques petits automatismes. Ce sont des choses qui me servent énormément ensuite : je les ai en tête quand je me retrouve en solitaire. Le Grand Prix de Douarnenez, l'ArMen Race et le Tour des îles britanniques vont servir à ça. A défaut d'Europa Race, nous allons tout de même naviguer en équipage et dans des conditions de compétition. Sur Douarnenez le programme s'est d'ailleurs étoffé : on va naviguer toute une semaine au lieu d'un week-end, comme initialement prévu. Pour le record du tour des îles britanniques, on sait qu'on peut améliorer notre chrono et on ne va pas s'en priver si la météo est favorable. »
On imagine que tu composes ton équipage en fonction des spécificités de chacun et de ce qu’ils peuvent apporter ?
« Bien sûr mais ce sont avant tout des gens compétents, polyvalents et avec qui j'ai plaisir à naviguer… c’est une notion très importante ! D'ailleurs, il n'y a qu'un seul changement dans l'équipage par rapport à l'an passé : Yann Eliès a d'autres projets et c'est Pascal Bidégorry qui arrive avec nous. C'est quelqu'un de très pointilleux sur les réglages, la tactique, la navigation… il est très fort sur la performance du bateau. César Dohy est le voilier du bateau donc très précieux également, tout comme Sébastien Audigane - très bon barreur mais qui peut intervenir à tous les postes. Loïc Lingois et Alex Marmorat connaissent parfaitement Safran et les modifications apportées. Je rappelle qu'un Vendée Globe se court en solitaire mais que c'est le fruit du travail de toute une équipe ! Ils seront à mes côtés le 10 novembre prochain aux Sables d'Olonne et c'est aussi grâce à eux que je partirai autour du monde. »
Ce programme audacieux porté par toute une équipe devrait débuter dès le 12 avril prochain.
Marc Guillemot : « j’ai besoin de beaucoup naviguer »
Marc, comment as-tu établi ton programme d’entraînement et de courses pour le Vendée Globe ?
« Dès que l’Europa Race a été annulée, il fallait rebondir pour imaginer la préparation la plus intelligente possible, celle qui me correspond le mieux. Je suis de ceux qui pensent qu'une transat de printemps manque au programme des IMOCA. En tous cas, j'ai besoin de beaucoup naviguer pour me sentir à l'aise au départ du Vendée Globe, dans 7 mois. C'est pourquoi j'ai construit ce programme de 6000 milles en solo d’avril à juillet. En fait, je ne compte pas en milles mais en nombre de jours passés en mer, seul à bord. Quand je suis à bord, je joue le jeu pour entrer au maximum dans les polaires du bateau (prédictions de vitesse théorique en fonction de l’angle et la force du vent) parce que faire des milliers de milles à petite vitesse avec trois ris dans la grand voile ne servirait évidemment à rien ! Je suis comme ça, il n'y a pas de secret : il faut naviguer encore et encore pour être performant, pour être bien en phase avec le bateau et les éléments. C'est un réel besoin pour moi en tous cas. »
Alterner les navigations en solitaire et en équipage, c’est un vrai choix stratégique ?
« Oui, ce panachage est très intéressant. Notamment parce qu’en équipage on tire forcément plus sur le bateau. Il y a donc plus de chances de déceler les derniers petits détails à solder, mais aussi de trouver quelques réglages, quelques petits automatismes. Ce sont des choses qui me servent énormément ensuite : je les ai en tête quand je me retrouve en solitaire. Le Grand Prix de Douarnenez, l'ArMen Race et le Tour des îles britanniques vont servir à ça. A défaut d'Europa Race, nous allons tout de même naviguer en équipage et dans des conditions de compétition. Sur Douarnenez le programme s'est d'ailleurs étoffé : on va naviguer toute une semaine au lieu d'un week-end, comme initialement prévu. Pour le record du tour des îles britanniques, on sait qu'on peut améliorer notre chrono et on ne va pas s'en priver si la météo est favorable. »
On imagine que tu composes ton équipage en fonction des spécificités de chacun et de ce qu’ils peuvent apporter ?
« Bien sûr mais ce sont avant tout des gens compétents, polyvalents et avec qui j'ai plaisir à naviguer… c’est une notion très importante ! D'ailleurs, il n'y a qu'un seul changement dans l'équipage par rapport à l'an passé : Yann Eliès a d'autres projets et c'est Pascal Bidégorry qui arrive avec nous. C'est quelqu'un de très pointilleux sur les réglages, la tactique, la navigation… il est très fort sur la performance du bateau. César Dohy est le voilier du bateau donc très précieux également, tout comme Sébastien Audigane - très bon barreur mais qui peut intervenir à tous les postes. Loïc Lingois et Alex Marmorat connaissent parfaitement Safran et les modifications apportées. Je rappelle qu'un Vendée Globe se court en solitaire mais que c'est le fruit du travail de toute une équipe ! Ils seront à mes côtés le 10 novembre prochain aux Sables d'Olonne et c'est aussi grâce à eux que je partirai autour du monde. »
Ce programme audacieux porté par toute une équipe devrait débuter dès le 12 avril prochain.
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L'élection de la Reine des Sables 2012 s'est déroulée le dimanche 8 avril au Centre des Congrès Les Atlantes.
Parmi les six prétendantes à la couronne, c'est finalement Victoria Viaud, une jeune Chaumoise de 20 ans qui a été élue Reine des Sables 2012. Elle travaille dans le secteur paramédical et prépare le concours d'infirmière pour la rentrée de septembre 2012. Lors de la présentation des candidates, elle déclarait : "Porter le costume est tout d''abord une fierté, cela permet de perpétuer les coutumes et les cultures de générations en générations".
Marine Pucheu, 18 ans, du Château-d’Olonne est nommée 1ère dauphine suivi de Chloé Mas, 16 ans, 2ème dauphine.
Vous aurez l'occasion de rencontrer les reines au marché Arago aux Présidents ce Vendredi 13 avril, à partir de 10h00. Elles seront ensuite au tennis-club sablais pour la remise de leur cadeaux et à midi elles déjeuneront à l’Orée des pins. Les 20 et 21 avril, elles seront présentes au spectacle avec le Nouch aux Atlantes dans le cadre du congrès du district Centre ouest du Lion’s club. Elles assisteront aussi à la remise des prix de la course de 10 km, organisée par le Jogging club sablais, à la Chaume le samedi 21 avril.
Marine Pucheu, 18 ans, du Château-d’Olonne est nommée 1ère dauphine suivi de Chloé Mas, 16 ans, 2ème dauphine.
Vous aurez l'occasion de rencontrer les reines au marché Arago aux Présidents ce Vendredi 13 avril, à partir de 10h00. Elles seront ensuite au tennis-club sablais pour la remise de leur cadeaux et à midi elles déjeuneront à l’Orée des pins. Les 20 et 21 avril, elles seront présentes au spectacle avec le Nouch aux Atlantes dans le cadre du congrès du district Centre ouest du Lion’s club. Elles assisteront aussi à la remise des prix de la course de 10 km, organisée par le Jogging club sablais, à la Chaume le samedi 21 avril.
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Le temps de campagne officiel commence aujourd'hui, et à cette occasion, chaque candidat diffuse à la télévision des clips pour se présenter. Découvrez celui de François Hollande !
Il tiendra une grande réunion publique à Besançon, ce mardi 10 Avril à 18h30, au Parc des Expositions Micropolis avec Pierre Moscovici, son directeur de campagne (vous pouvez le suivre en direct sur françoishollande.fr). De plus Mercredi 11 avril il sera l'invité de l'émission "Des paroles et des actes" à partir de 20h40 sur France 2.
Voici quelques engagements de François Hollande :
- 34% d'augmentation des revenus en 2010 des dirigeants du CAC 40 : Au-delà d'un million d'euros, l'argent gagné sera imposé à 75%,
- En 5 ans, aucune avancée en matière de logement social étudiant : Construction de 40 000 nouveaux logements étudiants sur cinq ans,
- Un million de demandeurs d'emploi de plus en 5 ans : 500 000 contrats de génération pour lutter contre le chômage,
- A poste égal, une femme a un salaire inférieur de 20% à celui d’un homme : Durcissement des sanctions contre les inégalités salariales,
- 50 années entachées par l’irresponsabilité du chef de l’Etat et du gouvernement : Fin de l’immunité présidentielle,
- Entre 2005 et 2011, une augmentation des loyers de 24% : Loyers encadrés à la première location ou à la relocation,
- 150 000 jeunes sortent du système scolaire sans qualification : Je lutterai contre le décrochage scolaire,
- Jamais le prix de l'essence n'a été aussi haut : Blocage du prix de l'essence pendant 3 mois...
Il tiendra une grande réunion publique à Besançon, ce mardi 10 Avril à 18h30, au Parc des Expositions Micropolis avec Pierre Moscovici, son directeur de campagne (vous pouvez le suivre en direct sur françoishollande.fr). De plus Mercredi 11 avril il sera l'invité de l'émission "Des paroles et des actes" à partir de 20h40 sur France 2.
Voici quelques engagements de François Hollande :
- 34% d'augmentation des revenus en 2010 des dirigeants du CAC 40 : Au-delà d'un million d'euros, l'argent gagné sera imposé à 75%,
- En 5 ans, aucune avancée en matière de logement social étudiant : Construction de 40 000 nouveaux logements étudiants sur cinq ans,
- Un million de demandeurs d'emploi de plus en 5 ans : 500 000 contrats de génération pour lutter contre le chômage,
- A poste égal, une femme a un salaire inférieur de 20% à celui d’un homme : Durcissement des sanctions contre les inégalités salariales,
- 50 années entachées par l’irresponsabilité du chef de l’Etat et du gouvernement : Fin de l’immunité présidentielle,
- Entre 2005 et 2011, une augmentation des loyers de 24% : Loyers encadrés à la première location ou à la relocation,
- 150 000 jeunes sortent du système scolaire sans qualification : Je lutterai contre le décrochage scolaire,
- Jamais le prix de l'essence n'a été aussi haut : Blocage du prix de l'essence pendant 3 mois...
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Ils ont bouclé leur Solidaire du Chocolat comme ils l'avaient commencée : à fond ! Les dernières heures de courses du Team groupe Picoty ont été les plus belles, avec des surfs à 16 - 17 nœuds : ils sont arrivés pile à l'heure pour le chocolat en France et pour la fiesta au Mexique ! Très chaleureusement accueillis à Progreso, Jacques Fournier et Jean-Christophe Caso vont pouvoir enfin se reposer après 29 jours passés à s'échiner moralement et physiquement pour faire face à l'adversité. Un challenge qu'ils ont invariablement relevé avec brio et une énergique bonne humeur : chapeau bas messieurs du Team groupe Picoty.

Crédit photo : Muriel Robin - Class40 : Jacques Fournier, Jean-Christophe Caso et les élèves-reporters du collège de Saint Brévin qui les ont suivi pendant toute leur course
Jacques Fournier et Jean-Christophe Caso sont arrivés en 10e position de la Solidaire du Chocolat, en début de nuit à Progreso, il était six heures du matin, en France, ce lundi de Pâques, soulagés et heureux de mettre un terme à cette course jalonnée de coups du sort qui leur a demandé le double voire le triple de l'énergie nécessaire pour arriver au bout de ces 9 300 km entre la France et le Mexique.
« Nous avons terminé cette transat sur une cession de surf absolument géniale qui nous a réconciliée avec la voile ! », sourient Jacques et Jean-Christophe à leur arrivée au Yucatan.
Quel est le sentiment qui a dominé votre course : la motivation ou la frustration ?
Jacques Fournier : « Nous sommes déçus de n'avoir pu jouer avec les autres. On était dans le coup jusqu'au Cap Finisterre, on était prêts, on avait un bateau très bien préparé et, en quelques secondes, tout s'est écroulé. Après, on s'est battu, on s'est toujours battus, tout le long. Mais la météo a fait que la course a systématiquement été relancée par devant, on était de plus en plus isolés. C'était juste frustrant d'être hors course... »
Jean-Christophe Caso : « On est contents, vraiment soulagés et heureux d'avoir terminé cette transat, mais forcément frustrés aussi. Pas tant pour le classement, mais parce que tout ce que l'on a tenté pour revenir dans le match, tous les milles que l'on a réussi à reprendre en donnant absolument tout à chaque fois, a systématiquement été sanctionné par un revers matériel ou météo. »
Vous avez fait preuve d'une admirable combativité d'un bout à l'autre de cette transat, quel est votre secret ?
Jacques Fournier : « On a toujours été en mode « compétition », quoiqu'il arrive. On a toujours été vigilants sur les réglages, sur la vitesse. Jamais nous n'avons baissé les bras. Nous faisions une course contre la montre. Le bateau était bien préparé, les safrans nickels, le spi neuf, nous n'avons rien à nous reprocher. Il n'y a pas d'amertume, on a tout donné...»
Jean-Christophe Caso : « Cela fait 29 jours que ça bouillonne dans ma tête, que je suis à fond. On est taquet depuis le départ. A chaque fois on s'est dit ça va aller, on va revenir... On a tout donné, tout. Lorsque tu t'arrêtes la première fois, tu prends un sacré coup au moral. Tu repars dernier, tu y crois, tu reviens, tu dépenses le double d'énergie pour revenir... et Bam ! Tu dois t'arrêter à nouveau. Là encore, tu prends sur toi, tu gères l'escale à nouveau, tu repars, tu donnes encore et toujours le triple d'énergie pour y croire et pour cravacher. Tu vois alors que, météorologiquement parlant, tu n'as pas d'ouverture pour revenir sur le peloton, donc tu revois tes objectifs. Et tu reprends des milles, tu grattes, tu grattes et Bim ! Le spi... C'est usant, frustrant, mais sans que ce soit négatif. »
Quelle est la suite du programme ?
Jacques Fournier : « Le magnifique accueil de nos partenaires et des mexicains va nous permettre d'oublier tout cela et de repartir toujours plus motivés. Nous avons la chance d'enchainer sur deux autres épreuves rapidement : l'Atlantic Cup en mai et la Québec Saint Malo en juillet, le programme continu ! »
Jean-Christophe Caso : « On a toujours la même énergie ! On l'a eu pendant 29 jours, il n'y a pas de raisons que cela s'arrête ! »
Et voilà ! Ils sont incroyables, ces « Picoty's boys » : ils viennent de passer un mois à se bagarrer, à lutter contre les éléments et la technique sans de réelles récompenses purement sportives, et les voilà déjà prêts à repartir, plein d'une énergie qui semble inépuisable !
Jacques et Jean-Christophe vont reprendre la mer d'ici quelques jours vers les États-Unis. Cap sur Charleston, en Caroline du Sud, d'où sera donné le 12 mai prochain le départ de l'Atlantic Cup, une épreuve en double puis en équipage qui va les mener jusqu'à Newport, via New York.
Et, le 22 juillet prochain, ils seront au départ de la magique « Québec Saint Malo », avec un équipage de choc !
« Nous avons terminé cette transat sur une cession de surf absolument géniale qui nous a réconciliée avec la voile ! », sourient Jacques et Jean-Christophe à leur arrivée au Yucatan.
Quel est le sentiment qui a dominé votre course : la motivation ou la frustration ?
Jacques Fournier : « Nous sommes déçus de n'avoir pu jouer avec les autres. On était dans le coup jusqu'au Cap Finisterre, on était prêts, on avait un bateau très bien préparé et, en quelques secondes, tout s'est écroulé. Après, on s'est battu, on s'est toujours battus, tout le long. Mais la météo a fait que la course a systématiquement été relancée par devant, on était de plus en plus isolés. C'était juste frustrant d'être hors course... »
Jean-Christophe Caso : « On est contents, vraiment soulagés et heureux d'avoir terminé cette transat, mais forcément frustrés aussi. Pas tant pour le classement, mais parce que tout ce que l'on a tenté pour revenir dans le match, tous les milles que l'on a réussi à reprendre en donnant absolument tout à chaque fois, a systématiquement été sanctionné par un revers matériel ou météo. »
Vous avez fait preuve d'une admirable combativité d'un bout à l'autre de cette transat, quel est votre secret ?
Jacques Fournier : « On a toujours été en mode « compétition », quoiqu'il arrive. On a toujours été vigilants sur les réglages, sur la vitesse. Jamais nous n'avons baissé les bras. Nous faisions une course contre la montre. Le bateau était bien préparé, les safrans nickels, le spi neuf, nous n'avons rien à nous reprocher. Il n'y a pas d'amertume, on a tout donné...»
Jean-Christophe Caso : « Cela fait 29 jours que ça bouillonne dans ma tête, que je suis à fond. On est taquet depuis le départ. A chaque fois on s'est dit ça va aller, on va revenir... On a tout donné, tout. Lorsque tu t'arrêtes la première fois, tu prends un sacré coup au moral. Tu repars dernier, tu y crois, tu reviens, tu dépenses le double d'énergie pour revenir... et Bam ! Tu dois t'arrêter à nouveau. Là encore, tu prends sur toi, tu gères l'escale à nouveau, tu repars, tu donnes encore et toujours le triple d'énergie pour y croire et pour cravacher. Tu vois alors que, météorologiquement parlant, tu n'as pas d'ouverture pour revenir sur le peloton, donc tu revois tes objectifs. Et tu reprends des milles, tu grattes, tu grattes et Bim ! Le spi... C'est usant, frustrant, mais sans que ce soit négatif. »
Quelle est la suite du programme ?
Jacques Fournier : « Le magnifique accueil de nos partenaires et des mexicains va nous permettre d'oublier tout cela et de repartir toujours plus motivés. Nous avons la chance d'enchainer sur deux autres épreuves rapidement : l'Atlantic Cup en mai et la Québec Saint Malo en juillet, le programme continu ! »
Jean-Christophe Caso : « On a toujours la même énergie ! On l'a eu pendant 29 jours, il n'y a pas de raisons que cela s'arrête ! »
Et voilà ! Ils sont incroyables, ces « Picoty's boys » : ils viennent de passer un mois à se bagarrer, à lutter contre les éléments et la technique sans de réelles récompenses purement sportives, et les voilà déjà prêts à repartir, plein d'une énergie qui semble inépuisable !
Jacques et Jean-Christophe vont reprendre la mer d'ici quelques jours vers les États-Unis. Cap sur Charleston, en Caroline du Sud, d'où sera donné le 12 mai prochain le départ de l'Atlantic Cup, une épreuve en double puis en équipage qui va les mener jusqu'à Newport, via New York.
Et, le 22 juillet prochain, ils seront au départ de la magique « Québec Saint Malo », avec un équipage de choc !
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En partenariat avec la société de courses de la Malbrande, la Ville des Sables d'Olonne a organisé, le dimanche de Pâque quatre courses avec 16 trotteurs sur la grande plage.La programmation de ces courses de chevaux sur la grande plage renoue avec l'histoire des Sables d'Olonne qui à l'instar des stations balnéaires de la Manche et de l'Atlantique organisait des courses hippiques sur la plage en période estivale. C'est sous le Second Empire que les courses de chevaux font leur apparition aux Sables d'Olonne dans le cadre de la "Fête Sablaise" du mardi 22 août 1854. Les dernières courses de chevaux sur la plage ont eu lieu les 21 et 22 août 1920 avant de reprendre avec succès en 2010 ! Cette réunion équestre a réuni 16 drivers et leurs montures, des "Chevaux de Pays" avec pour chaque course une distance de 2020 m à parcourir,La remise des prix, ouverte au public, se fera également au Point Animation Plage.
Retrouvez toutes les photos de la journée en cliquant ici
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Eric Rambault est le concepteur et organisateur du Marais Express vendéen La pré-sélection est organisé ce dimanche 8 avril sur le territoire de la communauté de communes du talmondais. Une hausse des demandes de participation montre que le Marais Express est bien installé dans le paysage vendéen Onze équipes sur les 19 prétendantes vont participer les 10-11 et 12 août 2012 à la 4 ème édition du Marais Express vendéen. Il s'agit de suivre un circuit de 40 d’épreuves avec comme seul moyen de locomotion la marche ou le stop. Les concurrents doivent faire appel à la générosité des personnes, rencontrées lors de leur périple, pour se loger et se nourrir. Nous étions 8 couples au départ de la première édition en 2008. Les épreuves s'échelonnaient alors sur une journée. Il fallait rejoindre lors de la première édition un Marais du côté de la Guittière. Puis le Marais Express a connu le succès Il est passé à deux jours en 2010 puis 3 en 2011 Le slogan est toujours le même "Découvrir la Vendée autrement sur trois jours de folies avec 5 euros en poche pour seul moyen de transaction et 50 épreuves à travers le département .Au début de l'aventure nous étions une bande de copains." Marais Express s'est étoffée et s'est professionnalisée. Une association a été crée en 2010. Elle compte aujourd'hui 60 adhérents. La commune de Talmont la communauté de communes du talmondais et le Conseil général se sont associée à l'évènement.Le Marais express demande une bonne condition physique. On y croit depuis le début. Des liens se tissent au cours de ans entre les concurrents et les habitants des communes traversées. Les candidats viennent de Vendée mais aussi de Loire Atlantique. Nadège et David les vainqueurs de la dernière édition repartent pour l'aventure. Le parcours 2012 restera secret jusqu'au départ mais plus de 350 km, 50 épreuves et 100 communs traversées jusqu'à l'arrivée à Saint Hilaire la Forêt le 12 août après midi sont au programme. .Le Marias Express c'est un budget de 7000 euros et plus de 20 bénévoles . Pré seclection dimanche 8 avril de 8h00 à 18h00. Les candidats seront reconnaissable au dossard jaune et un numéro d'équipe Contact: Eric Ramabaud 06 15 14 76 34 ou sur le site http://marais-express85.over-blog.com/
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