|
Après presque trois semaines de mer alors que le rythme s'accélère franchement en tête de flotte, Bertrand de Broc connaît les premiers effets d'une bulle anticyclonique, qui le freine dans sa progression vers la première porte des glaces et le cap Bonne Espérance. Si les leaders menacent de profiter de ce passage très symbolique pour s'échapper, il s'efforce, avec l'humilité qui le caractérise, de sortir son sillage du jeu face à ses concurrents les plus proches. En approche des Quarantièmes, et à quelques jours de faire son entrée au pays des latitudes plus hostiles, le skipper de Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets peut compter sur son expérience pour tirer le meilleur de son monocoque dans la course de très longue haleine qui s’intensifie…
La course :
"Tout va bien, même si à présent je suis au près ! Il y a une bulle anticyclonique qui arrive par derrière, et qui nous rattrape. Même Bubi Sanso, qui a vraiment bien marché, et fait tourner sa machine à fond, risque d'être freiné. Compte tenu des écarts avec la tête de flotte, on ne navigue plus dans le même système météo, on ne dispute plus tout à fait la même course. Ce genre de situation est inévitable, même si ce n'est pas très plaisant, et qu'en ce moment on a forcément l'impression de subir un peu. Mais la régate bat son plein avec mes voisins les plus proches, et cela permet de rester dans le match. Chaque jour qui passe, j'apprends beaucoup sur la manière de faire marcher le bateau. Avant le départ, je n'avais navigué que trois semaines, tandis que Cali (Arnaud Boissières, ndlr) a le sien depuis trois ans, ça me motive dans ma chasse aux milles. Et surtout, il faut savoir apprécier la chance qu'on a, garder du plaisir et l'envie de faire la différence sur la distance."
Le bateau en approche des Quarantièmes :
"Par 28° Sud, il fait 12-14° environ. Mais la nuit prochaine, je vais plonger sud pour attraper le front qui arrive par l'ouest. Je pense que la transition vers les Quarantièmes va alors plus se ressentir… Le bateau est en configuration pour quatre semaines de navigation dans les mers australes. Il est en très bon état d'après le check up que j'ai pu faire ces derniers jours, même s'il y a toujours un peu de bricole quotidienne pour l'entretenir, comme des petits travaux sur des bouts, ou l'hydrogénérateur."
La vie à bord après 20 jours de mer :
"Cela fait presque trois semaines que nous sommes en mer, c'est grosso modo comme une transat en Figaro. Il faut juste se dire qu'on a quatre fois ça à faire, imaginer des étapes sans escale : dans trois semaines on sera en Nouvelle-Zélande, par exemple. La notion de temps est forcément bouleversée. Même si cela peut paraître long, il y a toujours quelque chose à faire. Depuis le départ, j'ai écouté un seul morceau de musique, et je n'ai pas bouquiné une ligne. Par rapport à mes anciens Vendée Globe (1992 et 1996, ndlr), on est beaucoup plus sollicité à bord des bateaux, qui sont plus rapides, mais beaucoup plus exigeants. On peut gagner un noeud et demi ou deux, soit une cinquantaine de milles en 24 heures, rien qu'en peaufinant les réglages. Bref, il faut être dessus. En revanche, je fais beaucoup de photos, j'en ai déjà emmagasinées plus de 700, cela devrait pouvoir faire plaisir à tous les souscripteurs qui me suivent, et ont cru en cette aventure."
L'environnement aux abords du Grand Sud :
"Les eaux de l'Atlantique entre le Brésil et le cap Bonne Espérance, ne sont vraiment pas très fréquentées. Je n'ai pas vu un seul dauphin, ni autre mammifère marin depuis le Cap Vert, juste quelques oiseaux. Hier j'ai vu un cargo sur l'AIS… J'attends les albatros qui m'indiqueront que je suis arrivé dans le Grand Sud, mais je sens déjà que je rentre plus en mode solitaire, et cela me va bien… "
La course :
"Tout va bien, même si à présent je suis au près ! Il y a une bulle anticyclonique qui arrive par derrière, et qui nous rattrape. Même Bubi Sanso, qui a vraiment bien marché, et fait tourner sa machine à fond, risque d'être freiné. Compte tenu des écarts avec la tête de flotte, on ne navigue plus dans le même système météo, on ne dispute plus tout à fait la même course. Ce genre de situation est inévitable, même si ce n'est pas très plaisant, et qu'en ce moment on a forcément l'impression de subir un peu. Mais la régate bat son plein avec mes voisins les plus proches, et cela permet de rester dans le match. Chaque jour qui passe, j'apprends beaucoup sur la manière de faire marcher le bateau. Avant le départ, je n'avais navigué que trois semaines, tandis que Cali (Arnaud Boissières, ndlr) a le sien depuis trois ans, ça me motive dans ma chasse aux milles. Et surtout, il faut savoir apprécier la chance qu'on a, garder du plaisir et l'envie de faire la différence sur la distance."
Le bateau en approche des Quarantièmes :
"Par 28° Sud, il fait 12-14° environ. Mais la nuit prochaine, je vais plonger sud pour attraper le front qui arrive par l'ouest. Je pense que la transition vers les Quarantièmes va alors plus se ressentir… Le bateau est en configuration pour quatre semaines de navigation dans les mers australes. Il est en très bon état d'après le check up que j'ai pu faire ces derniers jours, même s'il y a toujours un peu de bricole quotidienne pour l'entretenir, comme des petits travaux sur des bouts, ou l'hydrogénérateur."
La vie à bord après 20 jours de mer :
"Cela fait presque trois semaines que nous sommes en mer, c'est grosso modo comme une transat en Figaro. Il faut juste se dire qu'on a quatre fois ça à faire, imaginer des étapes sans escale : dans trois semaines on sera en Nouvelle-Zélande, par exemple. La notion de temps est forcément bouleversée. Même si cela peut paraître long, il y a toujours quelque chose à faire. Depuis le départ, j'ai écouté un seul morceau de musique, et je n'ai pas bouquiné une ligne. Par rapport à mes anciens Vendée Globe (1992 et 1996, ndlr), on est beaucoup plus sollicité à bord des bateaux, qui sont plus rapides, mais beaucoup plus exigeants. On peut gagner un noeud et demi ou deux, soit une cinquantaine de milles en 24 heures, rien qu'en peaufinant les réglages. Bref, il faut être dessus. En revanche, je fais beaucoup de photos, j'en ai déjà emmagasinées plus de 700, cela devrait pouvoir faire plaisir à tous les souscripteurs qui me suivent, et ont cru en cette aventure."
L'environnement aux abords du Grand Sud :
"Les eaux de l'Atlantique entre le Brésil et le cap Bonne Espérance, ne sont vraiment pas très fréquentées. Je n'ai pas vu un seul dauphin, ni autre mammifère marin depuis le Cap Vert, juste quelques oiseaux. Hier j'ai vu un cargo sur l'AIS… J'attends les albatros qui m'indiqueront que je suis arrivé dans le Grand Sud, mais je sens déjà que je rentre plus en mode solitaire, et cela me va bien… "
Commentaires (0)
Les Sables Info
La magie de noël approche à petits pas aux pays des Olonnes et l'hiver arrive à grand pas... Et pour se réchauffer le coeur, rien de tel que les marchés de Noël !

Dans le centre-ville et autour de l'église, le marché de Noël d’Olonne-sur-Mer sera ouvert le dimanche 16 décembre de 10h à 19h. Venez découvrir les traditionnels exposants et artisans. Sur les étals, vous trouverez de nombreuses idées de cadeaux (bijoux, peinture, meubles, mode, jouets, décoration...) Des animations gratuites vous attendent durant toute la journée (Rosalie musicale Méli Mélodies, spectacles de rue Rolimax, balades à poneys proposées par l’association AACO, manège... ). Un stand maquillage sera installé sur place pour les enfants de 10h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h. Petite nouveauté, cette année un atelier photos avec le Père Noël sera vivement dévoilé.
Foie gras, escargots, saumon fumé, sel, saucisson, marron, vins, fromages, confiserie, vin chaud, crêpes... égayeront vos papilles !
Spécialités d’ailleurs : GB, Ukraine.
Informations au 02.51.90.75.45.
- Samedi 15 décembre 2012 : Concert de Noël à l'Eglise d'Olonne-sur-Mer, à 20h30, donné par la chorale Cantocéane : concert chorale et instruments, avec une participation libre, au profit de l'association Les Amis de Sianarantsoa, à Madagascar.
Et n'oubliez pas le marché de Noël de L'ile d'Olonne, place de l'Eglise, le vendredi 14 décembre à partir de 18h30 à 20h00. Sur place, vente de crêpes, gaufres, friandises, marrons chauds, vins chauds... Découvrez une exposition sur les stands de décorations de noël faites par les enfants et les enseignants de l’école Sainte-Anne. Le plus beau rêve se réalisera enfin pour certains d'entre-vous avec l'arrivée du père Noël. Aussi généreux soit-il, il distribuera des chocolats pour le plus grand des bonheur des gourmands.
Renseignements au 09.61.22.45.55.
Une crèche à l'Eglise Saint-Hilaire au Château d’Olonne sera mise en place du 18 décembre au 04 janvier. C'est l'occasion de découvrir le petit bourg castelolonnais d'autrefois et d'aujourd'hui. La crèche sera visible de 15h à 17h du mardi au samedi. Entrée libre.
Renseignements au 06 73 42 71 07.
Foie gras, escargots, saumon fumé, sel, saucisson, marron, vins, fromages, confiserie, vin chaud, crêpes... égayeront vos papilles !
Spécialités d’ailleurs : GB, Ukraine.
Informations au 02.51.90.75.45.
- Samedi 15 décembre 2012 : Concert de Noël à l'Eglise d'Olonne-sur-Mer, à 20h30, donné par la chorale Cantocéane : concert chorale et instruments, avec une participation libre, au profit de l'association Les Amis de Sianarantsoa, à Madagascar.
Et n'oubliez pas le marché de Noël de L'ile d'Olonne, place de l'Eglise, le vendredi 14 décembre à partir de 18h30 à 20h00. Sur place, vente de crêpes, gaufres, friandises, marrons chauds, vins chauds... Découvrez une exposition sur les stands de décorations de noël faites par les enfants et les enseignants de l’école Sainte-Anne. Le plus beau rêve se réalisera enfin pour certains d'entre-vous avec l'arrivée du père Noël. Aussi généreux soit-il, il distribuera des chocolats pour le plus grand des bonheur des gourmands.
Renseignements au 09.61.22.45.55.
Une crèche à l'Eglise Saint-Hilaire au Château d’Olonne sera mise en place du 18 décembre au 04 janvier. C'est l'occasion de découvrir le petit bourg castelolonnais d'autrefois et d'aujourd'hui. La crèche sera visible de 15h à 17h du mardi au samedi. Entrée libre.
Renseignements au 06 73 42 71 07.
Commentaires (0)
Les Sables d'Olonne Info
Une course intelligente
Tanguy a su éviter les affres du pot au noir grâce à un judicieux positionnement Est. Face à des concurrents aux machines ultra performantes, lui et son bateau expérimenté ont su tirer leur épingle du jeu en entrant vendredi dans le Top 10.
Notre skipper au grand cœur a franchi l’équateur, pour la troisième fois de sa vie, samedi à 4h du matin. La fête battait son plein à bord d’Initiatives Cœur, tous les "co-équipiers" étaient sur le pont pour la traditionnelle offrande à Neptune, champagne et orangettes ont été sacrifiés, et quel sacrifice lorsqu’on sait avec quel plaisir Tanguy dévore les orangettes fabriquées par son partenaire Alex Olivier !
La tête dans les fichiers météo, il n’oublie pas la chance inouïe qu’il a d’être encore en course et savoure chaque jour le plaisir d’être en mer en partageant les anecdotes de son quotidien. « J'ai eu une fausse alerte hier soir, mon hydrogénérateur tribord ne chargeait plus, je me suis rendu compte ce matin que je l'avais malencontreusement éteint... à moins que ce ne soit Nao??! »
Objectif : dompter le Grand Sud
Le monocoque aux cœurs géants pointe désormais son étrave vers les latitudes sud, tout droit (ou presque) vers les autoroutes du Grand Sud. Il vient de passer en dessous des 20 000 milles à parcourir et a surtout franchi la latitude de Salvador de Bahia, une première pour Tanguy qui est désormais en mers inconnues. « J’ai cette envie plus forte que tout de découvrir cet endroit étranger où la nature reprend une grande part de ses droits je vais enfin pouvoir mettre des paysages sur des noms mythiques, je sais que ça va être intense et difficile mais l’impression globale sera positive tant ce sera spectaculaire » Ce n’est plus qu’une question de jours avant que les navigateurs troquent leurs shorts contre leurs polaires. Tanguy espère bien pouvoir profiter d’une troisième douche avant que le climat ne se refroidisse.
Après une très belle progression (vitesse moyenne de près de 14 nœuds sur les dernières 24 heures) Initiatives Cœur a été doublé dans la nuit de mercredi à jeudi par un bel oiseau noir. Arnaud Boissières (Akéna Vérandas) lui chipe la 10ème place.
Du beau monde derrière Tanguy et son projet
Taïg Khris, Patrick Poivre d'Arvor, Sylvie Tellier sont les premiers d’une longue liste à soutenir Tanguy et l’association Mécénat Chirurgie Cardiaque. Ils admirent le courage de cet aventurier des mers qui a décidé de défier les océans pour sauver des enfants.
REGARDEZ LA VIDEO: L'interview du coeur!
Retrouvez chaque semaine sur http://initiatives.fr/ un nouvel épisode !
Rappel du projet « 1 clic = 1 cœur »: Pour chaque clic «J'aime» sur le site http://initiatives.fr/, 1€ sera reversé par Initiatives-Coeur jusqu’à la fin de la course à l’association Mécénat Chirurgie Cardiaque. La somme totale permettra de financer des opérations d’enfants malades. Encore 2800 clics et un 3ème enfant sera sauvé !
Tanguy a su éviter les affres du pot au noir grâce à un judicieux positionnement Est. Face à des concurrents aux machines ultra performantes, lui et son bateau expérimenté ont su tirer leur épingle du jeu en entrant vendredi dans le Top 10.
Notre skipper au grand cœur a franchi l’équateur, pour la troisième fois de sa vie, samedi à 4h du matin. La fête battait son plein à bord d’Initiatives Cœur, tous les "co-équipiers" étaient sur le pont pour la traditionnelle offrande à Neptune, champagne et orangettes ont été sacrifiés, et quel sacrifice lorsqu’on sait avec quel plaisir Tanguy dévore les orangettes fabriquées par son partenaire Alex Olivier !
La tête dans les fichiers météo, il n’oublie pas la chance inouïe qu’il a d’être encore en course et savoure chaque jour le plaisir d’être en mer en partageant les anecdotes de son quotidien. « J'ai eu une fausse alerte hier soir, mon hydrogénérateur tribord ne chargeait plus, je me suis rendu compte ce matin que je l'avais malencontreusement éteint... à moins que ce ne soit Nao??! »
Objectif : dompter le Grand Sud
Le monocoque aux cœurs géants pointe désormais son étrave vers les latitudes sud, tout droit (ou presque) vers les autoroutes du Grand Sud. Il vient de passer en dessous des 20 000 milles à parcourir et a surtout franchi la latitude de Salvador de Bahia, une première pour Tanguy qui est désormais en mers inconnues. « J’ai cette envie plus forte que tout de découvrir cet endroit étranger où la nature reprend une grande part de ses droits je vais enfin pouvoir mettre des paysages sur des noms mythiques, je sais que ça va être intense et difficile mais l’impression globale sera positive tant ce sera spectaculaire » Ce n’est plus qu’une question de jours avant que les navigateurs troquent leurs shorts contre leurs polaires. Tanguy espère bien pouvoir profiter d’une troisième douche avant que le climat ne se refroidisse.
Après une très belle progression (vitesse moyenne de près de 14 nœuds sur les dernières 24 heures) Initiatives Cœur a été doublé dans la nuit de mercredi à jeudi par un bel oiseau noir. Arnaud Boissières (Akéna Vérandas) lui chipe la 10ème place.
Du beau monde derrière Tanguy et son projet
Taïg Khris, Patrick Poivre d'Arvor, Sylvie Tellier sont les premiers d’une longue liste à soutenir Tanguy et l’association Mécénat Chirurgie Cardiaque. Ils admirent le courage de cet aventurier des mers qui a décidé de défier les océans pour sauver des enfants.
REGARDEZ LA VIDEO: L'interview du coeur!
Retrouvez chaque semaine sur http://initiatives.fr/ un nouvel épisode !
Rappel du projet « 1 clic = 1 cœur »: Pour chaque clic «J'aime» sur le site http://initiatives.fr/, 1€ sera reversé par Initiatives-Coeur jusqu’à la fin de la course à l’association Mécénat Chirurgie Cardiaque. La somme totale permettra de financer des opérations d’enfants malades. Encore 2800 clics et un 3ème enfant sera sauvé !
Commentaires (0)
Les Sables Info
«Peau d’âne me fascine depuis toujours. Le plus sublime y recèle le plus obscur. Une cour intrigante et manipulatrice, un veuf très consolable, une jeune fille pas si candide que ça sous ses belles robes, un prince charmant plus qu’ambigü et bien sûr un âne qui «ne faisait jamais d’ordures mais de bien beaux écus au soleil. Perrault donne vie à des personnages indémodables. C’est une sorte de comédie cachée sur le pouvoir, le sexe et le caprice. Peau d’âne permet tous les temps, tous les mélanges. C’est une satire onirique sans aucune ride.»
Emilio Calcagno.
Après une brillante carrière d’interprète, notamment auprès d’Angelin Preljocaj, Emilio Calcagno raconte à sa façon la célèbre et dérangeante histoire de Peau d’âne, d’après les contes de Perrault et des frères Grimm : «Des corps séducteurs, violents, élégants, surprenants mettront en mouvement cette fable. Je voudrais surprendre et renouveler l’idée que se font les spectateurs d’un conte qu’on croit toujours connaître mais que l’on ne finit jamais de découvrir. A l’image d’un artisan, je souhaite que la danse révèle le corps et l’âme de chaque personnage afin de trouver leur couleur, leur caractère, leur physicalité.»
En fin lecteur de contes, Emilio Calcagno sait bien que l’histoire si étrange de cette princesse fuyant les ardeurs de son roi de père sous une peau d’âne n’est autre que la mue symbolique de toute jeune fille devenant femme. Mais si ce thème universel avait nourri l’imagination d’écrivains, de dramaturges et de cinéastes, il n’avait encore jamais été « mis en danse ». C’est chose faite avec cette création ambitieuse, qui choisit de raconter par le mouvement un récit initiatique aux résonances toujours actuelles. Empruntant à Perrault ses trois robes, aux frères Grimm leurs chasseurs menaçants dans la forêt et à Jacques Demy sa lumière, le chorégraphe mélange délibérément les esthétiques au profit d’un contemporain très glamour, voire volontiers « bling-bling » : "J’aime l’idée qu’un conte n’est pas réaliste.
J’ai toujours aimé ce conte sûrement parce qu’il ne ressemble à aucun autre. Peau d'âne n'a jamais connu d'adaptation chorégraphique. J’ai choisi de me confronter à l’étrangeté de ce conte."
Interprétée par douze danseurs, voilà une Peau d’âne version 2012 aux lectures multiples, mais jamais réductrices.
Vendredi 25 janvier à partir de 20h30, centre de Congrès les Atlantes, 1 promenade Joffre Les Sables d'Olonne.
Téléphone : 02 51 96 85 78.
http://www.lessablesdolonne.fr
Tarifs abonné : 18€/adulte, 12€/réduit.
Tarifs à l'unité : 26€/adulte, 18€/réduit.
En fin lecteur de contes, Emilio Calcagno sait bien que l’histoire si étrange de cette princesse fuyant les ardeurs de son roi de père sous une peau d’âne n’est autre que la mue symbolique de toute jeune fille devenant femme. Mais si ce thème universel avait nourri l’imagination d’écrivains, de dramaturges et de cinéastes, il n’avait encore jamais été « mis en danse ». C’est chose faite avec cette création ambitieuse, qui choisit de raconter par le mouvement un récit initiatique aux résonances toujours actuelles. Empruntant à Perrault ses trois robes, aux frères Grimm leurs chasseurs menaçants dans la forêt et à Jacques Demy sa lumière, le chorégraphe mélange délibérément les esthétiques au profit d’un contemporain très glamour, voire volontiers « bling-bling » : "J’aime l’idée qu’un conte n’est pas réaliste.
J’ai toujours aimé ce conte sûrement parce qu’il ne ressemble à aucun autre. Peau d'âne n'a jamais connu d'adaptation chorégraphique. J’ai choisi de me confronter à l’étrangeté de ce conte."
Interprétée par douze danseurs, voilà une Peau d’âne version 2012 aux lectures multiples, mais jamais réductrices.
Vendredi 25 janvier à partir de 20h30, centre de Congrès les Atlantes, 1 promenade Joffre Les Sables d'Olonne.
Téléphone : 02 51 96 85 78.
http://www.lessablesdolonne.fr
Tarifs abonné : 18€/adulte, 12€/réduit.
Tarifs à l'unité : 26€/adulte, 18€/réduit.
Commentaires (0)
Les Sables Info
La morphologie du Vendée Globe a radicalement changé ces dernières 72 heures, et l’on est passé d’une situation comprenant un groupe de tête suivi par un trio de chasseurs (parmi lesquels le Mirabaud de Dominique Wavre) à un groupe nettement plus compact, composé de huit voiliers à la lutte pour les avant-postes.
« La situation météorologique de ces derniers jours était extrêmement complexe », précise Dominique. « C’est ce que j’adore. La course est passionnante, et très riche d’un point de vue stratégique. »
Revenu à moins d’une journée de navigation du leader, Dominique a bénéficié d’un ralentissement en tête de course, généré par le franchissement d’une dorsale anticyclonique, ainsi que de conditions particulièrement favorables dans la zone où il avait choisi de se positionner, à l’ouest de la flotte.
Cette situation fait désormais partie du passé, et les marins filent à grande vitesse en direction de la Porte des Aiguilles, qu’ils ont l’obligation de franchir (où au minimum de la mordre) par le nord. Ils ont par ailleurs sorti leurs fourrures polaires, et s’apprêtent à entrer dans un long tunnel : le franchissement d’ouest en est des redoutées mers du Sud.
« Je suis parfaitement prêt pour les affronter », précise Dominique. « Comme la flotte s’est resserrée, je m’attends à une navigation particulièrement intense de la part de tous les concurrents. Mais ça ne changera pas grand-chose : nous sommes tous à fond depuis le départ… »
La Porte des Aiguilles a été déplacée par le Comité de Course d’un degré de latitude dans le nord et de 7° de longitude dans l’est afin de coller au mieux à la réalité des dérives des icebergs issus de la mer de Weddel, et de protéger les marins des glaces dérivantes.
Fort de café !
Dominique Wavre, c’est bien connu, est un grand consommateur de café. Le skipper genevois navigue actuellement dans des conditions qui tendent à se muscler, avec des températures à la baisse.
« J’ai fait des provisions pour le grand Sud, et pour les longues journées froides qui m’attendent », déclare-t-il. « Normalement, je bois jusqu’à huit cafés par jour. Mais depuis le départ, je n’en ai bu que cinq en moyenne. J’ai donc de la marge. »
Dominique boit ses cafés dans un grand mug décoré aux couleurs de son partenaire, qui est sans nul doute l’un des rares objets fétiches embarqués à bord du Mirabaud. « Je prends deux dosettes de café en poudre et une dosette de sucre, je verse deux décilitres d’eau de mer dé-salinisée dessus, et l’affaire est réglée. »
Dominique ne transporte pas d’eau douce ni de liquides à bord de son voilier, afin d’économiser du poids. Tous les trois jours, il enclenche son désalinisateur, et produit quinze litres d’eau qui lui permettent de subvenir à ses besoins élémentaires : cuisine et hygiène.
« L’eau ainsi produite n’a quasiment pas de goût. Je l’utilise pour ma cuisine et je la bois pour étancher ma soif. Mais il s’agit d’une eau déminéralisée, et je dois donc prendre séparément des additifs alimentaires. Je me prépare régulièrement des boissons énergisantes, qui ont été préparées par mon nutritionniste, et qui contiennent les minéraux nécessaires. »
Il n’y a en revanche pas d’alcool à bord du Mirabaud. « En tout cas pas à ma connaissance ! Peut-être qu’une petite bouteille-surprise a été cachée dans un de mes sacs, mais je n’ai pas choisi d’en embarquer. J’évite de préférence l’alcool lorsque je suis en course, car il peut dérégler la gestion de mon sommeil, qui est très précise. En revanche je me réjouis toujours des arrivées de course, et de boire un bon verre de vin rouge. Mais je n’y ai jamais pensé depuis le départ de la course. »
Classement :
Le 30/11/2012 - 09:00 GMT :
1 Banque Populaire - Armel Le Cléac'h 0.0 nm
2 Virbac Paprec 3 - Jean-Pierre Dick +55.7 nm
3 MACIF - François Gabart +72.3 nm
4 Cheminée Poujoulat - Bernard Stamm +131.3 nm
5 Hugo Boss - Alex Thomson + 121.2 nm
...
8 Mirabaud - Dominique Wavre +272.7 nm
Météo : Nord à Nord-ouest 20 à 25 nœuds, avec rafales 35 noeuds en début de période par l'ouest. Mer agitée devenant forte, houle d'Ouest s'amplifiant 2 m à 2.5 m. Pluie ou grains.
Revenu à moins d’une journée de navigation du leader, Dominique a bénéficié d’un ralentissement en tête de course, généré par le franchissement d’une dorsale anticyclonique, ainsi que de conditions particulièrement favorables dans la zone où il avait choisi de se positionner, à l’ouest de la flotte.
Cette situation fait désormais partie du passé, et les marins filent à grande vitesse en direction de la Porte des Aiguilles, qu’ils ont l’obligation de franchir (où au minimum de la mordre) par le nord. Ils ont par ailleurs sorti leurs fourrures polaires, et s’apprêtent à entrer dans un long tunnel : le franchissement d’ouest en est des redoutées mers du Sud.
« Je suis parfaitement prêt pour les affronter », précise Dominique. « Comme la flotte s’est resserrée, je m’attends à une navigation particulièrement intense de la part de tous les concurrents. Mais ça ne changera pas grand-chose : nous sommes tous à fond depuis le départ… »
La Porte des Aiguilles a été déplacée par le Comité de Course d’un degré de latitude dans le nord et de 7° de longitude dans l’est afin de coller au mieux à la réalité des dérives des icebergs issus de la mer de Weddel, et de protéger les marins des glaces dérivantes.
Fort de café !
Dominique Wavre, c’est bien connu, est un grand consommateur de café. Le skipper genevois navigue actuellement dans des conditions qui tendent à se muscler, avec des températures à la baisse.
« J’ai fait des provisions pour le grand Sud, et pour les longues journées froides qui m’attendent », déclare-t-il. « Normalement, je bois jusqu’à huit cafés par jour. Mais depuis le départ, je n’en ai bu que cinq en moyenne. J’ai donc de la marge. »
Dominique boit ses cafés dans un grand mug décoré aux couleurs de son partenaire, qui est sans nul doute l’un des rares objets fétiches embarqués à bord du Mirabaud. « Je prends deux dosettes de café en poudre et une dosette de sucre, je verse deux décilitres d’eau de mer dé-salinisée dessus, et l’affaire est réglée. »
Dominique ne transporte pas d’eau douce ni de liquides à bord de son voilier, afin d’économiser du poids. Tous les trois jours, il enclenche son désalinisateur, et produit quinze litres d’eau qui lui permettent de subvenir à ses besoins élémentaires : cuisine et hygiène.
« L’eau ainsi produite n’a quasiment pas de goût. Je l’utilise pour ma cuisine et je la bois pour étancher ma soif. Mais il s’agit d’une eau déminéralisée, et je dois donc prendre séparément des additifs alimentaires. Je me prépare régulièrement des boissons énergisantes, qui ont été préparées par mon nutritionniste, et qui contiennent les minéraux nécessaires. »
Il n’y a en revanche pas d’alcool à bord du Mirabaud. « En tout cas pas à ma connaissance ! Peut-être qu’une petite bouteille-surprise a été cachée dans un de mes sacs, mais je n’ai pas choisi d’en embarquer. J’évite de préférence l’alcool lorsque je suis en course, car il peut dérégler la gestion de mon sommeil, qui est très précise. En revanche je me réjouis toujours des arrivées de course, et de boire un bon verre de vin rouge. Mais je n’y ai jamais pensé depuis le départ de la course. »
Classement :
Le 30/11/2012 - 09:00 GMT :
1 Banque Populaire - Armel Le Cléac'h 0.0 nm
2 Virbac Paprec 3 - Jean-Pierre Dick +55.7 nm
3 MACIF - François Gabart +72.3 nm
4 Cheminée Poujoulat - Bernard Stamm +131.3 nm
5 Hugo Boss - Alex Thomson + 121.2 nm
...
8 Mirabaud - Dominique Wavre +272.7 nm
Météo : Nord à Nord-ouest 20 à 25 nœuds, avec rafales 35 noeuds en début de période par l'ouest. Mer agitée devenant forte, houle d'Ouest s'amplifiant 2 m à 2.5 m. Pluie ou grains.
Commentaires (0)
Les Sables d'Olonne Info

Les cavaliers de l'aventure présentent le spectacle "Les chevaux de Noël" du 21 décembre au 6 janvier sous le Chapiteau Chauffé à Boufféré.
"Pour fêter Noël en famille, Bruno Boisliveau et les Cavaliers de l'Aventure vous ouvrent leur chapiteau pour découvrir leur toute dernière création mêlant poésie et humour : Les Chevaux de Noël.
Destiné aux petits et grands, ce nouveau spectacle équestre de 1h20 vous raconte l'histoire du Cirque, du Cheval et de Noël.
Préparez-vous à voyager dans le temps, du 18ème siècle à nos jours, à travers les péripéties de deux attachants personnages, Parole et Silence, emmenés par les pouvoirs d’un mystérieux génie prisionnier du lustre..."
Tarifs : Adultes 15 € à 17 €, - 14 ans 9 € à 11 €, gratuit pour les enfants de moins de cinq ans !
Informations : 02.51.46.48.99 ou 06 11 44 75 98.
Réservations à l'Office de tourisme Terres de Montaigu au 02 51 06 39 17 ou Pays des Herbiers au 02 44 40 20 20.
Réservations en ligne ici
Direction administrative ghislaine@brunoboisliveau.fr
Téléphone : 02 51 46 48 99.
Création équestre depuis 1985, www.brunoboisliveau.fr
Spectacle équestre du 21/12/2012 au 06/01/2013.
Chapiteau, Les Bouillières 85600 Boufféré.
Voir le calendrier en cliquant ici
"Pour fêter Noël en famille, Bruno Boisliveau et les Cavaliers de l'Aventure vous ouvrent leur chapiteau pour découvrir leur toute dernière création mêlant poésie et humour : Les Chevaux de Noël.
Destiné aux petits et grands, ce nouveau spectacle équestre de 1h20 vous raconte l'histoire du Cirque, du Cheval et de Noël.
Préparez-vous à voyager dans le temps, du 18ème siècle à nos jours, à travers les péripéties de deux attachants personnages, Parole et Silence, emmenés par les pouvoirs d’un mystérieux génie prisionnier du lustre..."
Tarifs : Adultes 15 € à 17 €, - 14 ans 9 € à 11 €, gratuit pour les enfants de moins de cinq ans !
Informations : 02.51.46.48.99 ou 06 11 44 75 98.
Réservations à l'Office de tourisme Terres de Montaigu au 02 51 06 39 17 ou Pays des Herbiers au 02 44 40 20 20.
Réservations en ligne ici
Direction administrative ghislaine@brunoboisliveau.fr
Téléphone : 02 51 46 48 99.
Création équestre depuis 1985, www.brunoboisliveau.fr
Spectacle équestre du 21/12/2012 au 06/01/2013.
Chapiteau, Les Bouillières 85600 Boufféré.
Voir le calendrier en cliquant ici
Commentaires (0)
Les Sables d'Olonne Info
A bord de Gamesa, les 48 dernières ont été fructueuses en termes de gains sur les leaders, puisque Mike Golding a repris plus de 200 milles sur Armel Le Cléac'h (Banque Populaire). Ce vendredi matin, Mike Golding est en bonne forme.
"Nous sommes justes à l'avant d'un front, on progresse à la même vitesse que lui, et le vent reste assez stable. Depuis la nuit dernière, j'ai un plan de voilure qui me va bien, et je laisse le bateau filer. Par moment, c'était un peu chaotique, mais on va vite."
Progressant à 17-20 noeuds ce vendredi matin, Mike Golding pointe à la 7è place. Les bateaux situés dans son sud-ouest sont toujours un peu plus rapides, ils vont profiter du front un peu plus longtemps qui devraient leur permettre de gagner quelques milles dans la journée.
"Il ne faut pas perdre de vue qu'à ces vitesses, 200 milles ce n'est vraiment pas grand chose : 10 heures environ. Les effets de compression et d'extension qui en résultent ne se ressentent pas aussi mal."
Hier matin, Gamesa avait 332 milles de retard sur Banque Populaire, en tête depuis le 16 novembre dernier.
"Dans plus ou moins de temps, le front va nous dépasser, probablement cet après-midi. Nous allons avoir une rotation à gauche, nous allons empanner pour retrouver une allure un pue plus souple. Ensuite, la route vers la marque (première porte des glaces, ndlr) se complique un peu. Un autre système arrive, et pour l'heure les routages divergent. Les bateaux au sud vont garder de la pression un peu plus longtemps. Armel Le Cléac'h essaye actuellement de fermer la porte sur Virbac-Paprec 3, et ça lui coûte quelques milles. Mais ce qui compte, c'est que la régate est serrée."
"Le déplacement de 10 degrés au nord de la porte des Kerguelen a d'importantes conséquences. Il rajoute beaucoup de distance au parcours, et ça s'annonce compliqué avec un système de hautes pressions dans ses environs. On risque d'avoir un drôle d'effet d'accordéon. Mais au final, je préfère plutôt prendre ce changement comme il vient, plutôt que de devoir esquiver des glaces."
"Nous sommes justes à l'avant d'un front, on progresse à la même vitesse que lui, et le vent reste assez stable. Depuis la nuit dernière, j'ai un plan de voilure qui me va bien, et je laisse le bateau filer. Par moment, c'était un peu chaotique, mais on va vite."
Progressant à 17-20 noeuds ce vendredi matin, Mike Golding pointe à la 7è place. Les bateaux situés dans son sud-ouest sont toujours un peu plus rapides, ils vont profiter du front un peu plus longtemps qui devraient leur permettre de gagner quelques milles dans la journée.
"Il ne faut pas perdre de vue qu'à ces vitesses, 200 milles ce n'est vraiment pas grand chose : 10 heures environ. Les effets de compression et d'extension qui en résultent ne se ressentent pas aussi mal."
Hier matin, Gamesa avait 332 milles de retard sur Banque Populaire, en tête depuis le 16 novembre dernier.
"Dans plus ou moins de temps, le front va nous dépasser, probablement cet après-midi. Nous allons avoir une rotation à gauche, nous allons empanner pour retrouver une allure un pue plus souple. Ensuite, la route vers la marque (première porte des glaces, ndlr) se complique un peu. Un autre système arrive, et pour l'heure les routages divergent. Les bateaux au sud vont garder de la pression un peu plus longtemps. Armel Le Cléac'h essaye actuellement de fermer la porte sur Virbac-Paprec 3, et ça lui coûte quelques milles. Mais ce qui compte, c'est que la régate est serrée."
"Le déplacement de 10 degrés au nord de la porte des Kerguelen a d'importantes conséquences. Il rajoute beaucoup de distance au parcours, et ça s'annonce compliqué avec un système de hautes pressions dans ses environs. On risque d'avoir un drôle d'effet d'accordéon. Mais au final, je préfère plutôt prendre ce changement comme il vient, plutôt que de devoir esquiver des glaces."
Tags :
Actualité
Gamesa
Les Sables d'Olonne
Mike Golding
Skipper
Sport
Vendée
Vendée Globe 2012
Voile
Commentaires (0)
Les Sables Info
Dernières notes
Politique
La Chaine Parlementaire (LCP), Live TNT par LCP
France
Liste de liens
Galerie
Cinéma
|
Expositions
|
Culture et Animations
|
Sports et Nautisme
|
"Les Sables d'Olonne info" est un blog sur l'actualité et l'information de la ville des Sables d'Olonne. Contact : lesablesinfo@aol.fr