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L’Atlantique ne s’est toujours pas essoufflé en ce 13ème jour de course de la Transat Québec Saint-Malo et les concurrents encore en mer bénéficient toujours d’un régime de sud-ouest à sud assez soutenu qui leur permet de filer toujours aussi vite vers Saint-Malo. Au tableau des déclarations d’arrivées, les signatures des skippers s’allongent et seules 7 manquent encore à l’appel. Depuis hier matin, c’est un ballet de Class40 qui baigne les écluses et le port de Saint-Malo. Dernières arrivées en date, Sevenstar Yachttransport et Latitude Neige – Longitude Mer qui s’emparent des 13ème et 14ème places. Jusqu’à lundi midi, les Malouins vont vivre au rythme de ces arrivées qui sont, à chaque fois, accompagnées d’incroyables histoires de marins.

Arrivée de Groupe Picoty Copyright : Pierre Bouras
Pas le temps de souffler et d’écouter les fabuleux récits des marins qui viennent de vivre, 11 ou 12 jours durant, une incroyable aventure que de nouveaux équipages franchissent déjà la ligne d’arrivée à Saint-Malo. Peu avant Aurélien Ducroz sur Latitude Neige-Longitude Mer qui s’empare de la 14ème place, c’est Jean-Edouard Criquioche et son auberge espagnole à bord de Sevenstar Yachttransport qui se sont emparés de la 13ème place. Les deux concurrents sont actuellement au mouillage en attendant l’écluse qui les mènera dans la soirée dans le bassin Duguay Trouin, là où sont amarrés l’ensemble de concurrents. Avec 31 minutes d’écart entre les deux voiliers, c’est très certainement le double champion du monde de ski Freeride, Aurélien Ducroz et son équipage qui sont les plus heureux, car cette 14ème place est inespérée. Il y a deux jours, la course a bien failli être mise en parenthèse, car la rupture d’une pièce sur le safran de Latitude Neige-Longitude Mer a bien failli anéantir les espoirs d’Aurélien de terminer sa première transatlantique en course.
Jean-Edouard Criquioche, termine donc 13ème mais aussi premier dans la catégorie vintage. Une catégorie qui comporte 6 Class40 dont la mise à l’eau s’est faite entre 2006 et 2007. Sevenstar Yachttransport devance dans ce classement EDF Energies Nouvelles de David Augeix, Avis Immobilier de Louis Duc, Transport Cohérance de Benoit Parnaudeau, Proximedia de Denis Van Weynbergh et Persévérance de Robert Patenaude qui sont attendus pour le premier dès cette nuit et pour le dernier lundi dans l’après-midi.
Si 7 monocoques restent encore en course dont un dans la classe Open, Océan Phénix de Georges Leblanc, plus de la moitié de la flotte des Class40 est déjà à quai à Saint-Malo. Depuis hier matin, le comité de course n’a cessé d’enregistrer les temps de course des concurrents et depuis notre dernier point hier après-midi, Geodis, Roaring Forty 2, Comiris Elior IX Blue Jack in the Box Groupe Picoty, Red et Bodacious Dream sont venus s’amarrer face au village officiel de la Transat Québec Saint-Malo. En ce premier week-end aoûtien, les nombreux touristes présents dans la cité malouine peuvent découvrir non seulement les fabuleuses machines qui viennent d’accomplir un « run » de plus de 3000 milles nautiques sur l’océan Atlantique, mais aussi croiser le regard des marins qui, encore dans leurs cirés, refont la course autour d’un bon verre avec leurs concurrents directs. « Il va quand même falloir penser à prendre une douche et à nettoyer le bateau … » nous lançait Arnaud Boissière sur Groupe Picoty, 3 heures après son arrivée.
Premier Québécois en Class40, Éric Tabardel sur Bleu est attendu à Saint-Malo demain matin aux alentours de 9h et il est fort à parier que l’ambiance ici sur le port va monter d’un cran. Mais avant de découvrir le Bleu du Québec en Bretagne, il faudra compter sur EDF Energies Nouvelles pour éclairer la nuit. David Augeix est en effet attendu vers 1h du matin dans la cité corsaire. La journée de demain sera également marquée par les arrivées de 5 équipages avec dans l’ordre au dernier pointage Avis Immobilier aux alentours de 10h du matin, Transport Cohérance vers midi, Océan Phénix en classe Open à 19h et Proximedia de Denis Van Weynbergh vers 23h. Il ne restera plus que Persévérance de Robert Patenaude. Le dernier Québécois est attendu quant à lui lundi vers 14h et clôturera les arrivées qui depuis mercredi rythment la vie à Saint-Malo. Un port s’est vidé de l’autre côté de l’Atlantique et un port en France se remplit de nouveau. Les vases communicants de la course au large fonctionnent très bien et aucun abandon n’a été à déplorer sur cette 8ème édition de la Transat Québec Saint-Malo malgré des conditions très soutenues. Chapeau messieurs les marins et merci pour le spectacle.
Tableau des Arrivées – Class40
1 Campagne de France : Halvard Mabire (FRA) en 11j 17h30min et 47s
2 Mare : Jörg Riechers (ALL) en 11j 19h 1min et 2s
3 Eole Generation-GDF SUEZ : Sébastien Rogues (FRA) en 12j 44min et 43s
4 Geodis : Fabrice Amedeo et Armel Tripon (FRA) en 12j 2h 32min et 50s
5 Roaring Forty 2 : Michel Kleijans (BEL) en 12j 4h 53min et 8s
6 Comiris Elior : Thierry Bouchard (FRA) en 12j 5h 44min et 5s
7 IX BLUE : Stéphane Le Diraison (FRA) en 12j 5h 47min et 50s
8 Jack in the Box : Aloys Le Claquin (FRA) en 12j 11h 48min et 58s
9 Groupe Picoty : Jacques Fournier (FRA) en 12j 13h 44min et 27s
10 Red : Mathias Blumencron (ALL) en 12j 14h 36min et 2s
11 Partouche : Christophe Coatnoan (FRA) en 12j 15h 5min et 33s
12 Bodacious Dream : David Rearick (USA)
13 Sevenstar Yachttransport : Jean Edouard Criquioche (FRA) en 12j 21h 39min et 6s
14 Latitude Neige-Longitude Mer : Aurélien Ducroz (FRA) en 12j 22h 12min et 13s
Tableau des Arrivées – classe Open
1 FenêtréA Cardinal : Erwan Leroux (FRA) en 9j 14h 21min et 5s
2 Défi Saint-Malo Agglo : Gilles Lamiré (FRA) en 11j 2h 34min et 45s
3 Vers un Monde sans Sida : Erik Nigon (FRA) en 11j 2h 55min et 23s
4 Vento di Sardegna (1er monocoque) : Andrea Mura (ITA) en 11j 15h et 59min
Jean-Edouard Criquioche, termine donc 13ème mais aussi premier dans la catégorie vintage. Une catégorie qui comporte 6 Class40 dont la mise à l’eau s’est faite entre 2006 et 2007. Sevenstar Yachttransport devance dans ce classement EDF Energies Nouvelles de David Augeix, Avis Immobilier de Louis Duc, Transport Cohérance de Benoit Parnaudeau, Proximedia de Denis Van Weynbergh et Persévérance de Robert Patenaude qui sont attendus pour le premier dès cette nuit et pour le dernier lundi dans l’après-midi.
Si 7 monocoques restent encore en course dont un dans la classe Open, Océan Phénix de Georges Leblanc, plus de la moitié de la flotte des Class40 est déjà à quai à Saint-Malo. Depuis hier matin, le comité de course n’a cessé d’enregistrer les temps de course des concurrents et depuis notre dernier point hier après-midi, Geodis, Roaring Forty 2, Comiris Elior IX Blue Jack in the Box Groupe Picoty, Red et Bodacious Dream sont venus s’amarrer face au village officiel de la Transat Québec Saint-Malo. En ce premier week-end aoûtien, les nombreux touristes présents dans la cité malouine peuvent découvrir non seulement les fabuleuses machines qui viennent d’accomplir un « run » de plus de 3000 milles nautiques sur l’océan Atlantique, mais aussi croiser le regard des marins qui, encore dans leurs cirés, refont la course autour d’un bon verre avec leurs concurrents directs. « Il va quand même falloir penser à prendre une douche et à nettoyer le bateau … » nous lançait Arnaud Boissière sur Groupe Picoty, 3 heures après son arrivée.
Premier Québécois en Class40, Éric Tabardel sur Bleu est attendu à Saint-Malo demain matin aux alentours de 9h et il est fort à parier que l’ambiance ici sur le port va monter d’un cran. Mais avant de découvrir le Bleu du Québec en Bretagne, il faudra compter sur EDF Energies Nouvelles pour éclairer la nuit. David Augeix est en effet attendu vers 1h du matin dans la cité corsaire. La journée de demain sera également marquée par les arrivées de 5 équipages avec dans l’ordre au dernier pointage Avis Immobilier aux alentours de 10h du matin, Transport Cohérance vers midi, Océan Phénix en classe Open à 19h et Proximedia de Denis Van Weynbergh vers 23h. Il ne restera plus que Persévérance de Robert Patenaude. Le dernier Québécois est attendu quant à lui lundi vers 14h et clôturera les arrivées qui depuis mercredi rythment la vie à Saint-Malo. Un port s’est vidé de l’autre côté de l’Atlantique et un port en France se remplit de nouveau. Les vases communicants de la course au large fonctionnent très bien et aucun abandon n’a été à déplorer sur cette 8ème édition de la Transat Québec Saint-Malo malgré des conditions très soutenues. Chapeau messieurs les marins et merci pour le spectacle.
Tableau des Arrivées – Class40
1 Campagne de France : Halvard Mabire (FRA) en 11j 17h30min et 47s
2 Mare : Jörg Riechers (ALL) en 11j 19h 1min et 2s
3 Eole Generation-GDF SUEZ : Sébastien Rogues (FRA) en 12j 44min et 43s
4 Geodis : Fabrice Amedeo et Armel Tripon (FRA) en 12j 2h 32min et 50s
5 Roaring Forty 2 : Michel Kleijans (BEL) en 12j 4h 53min et 8s
6 Comiris Elior : Thierry Bouchard (FRA) en 12j 5h 44min et 5s
7 IX BLUE : Stéphane Le Diraison (FRA) en 12j 5h 47min et 50s
8 Jack in the Box : Aloys Le Claquin (FRA) en 12j 11h 48min et 58s
9 Groupe Picoty : Jacques Fournier (FRA) en 12j 13h 44min et 27s
10 Red : Mathias Blumencron (ALL) en 12j 14h 36min et 2s
11 Partouche : Christophe Coatnoan (FRA) en 12j 15h 5min et 33s
12 Bodacious Dream : David Rearick (USA)
13 Sevenstar Yachttransport : Jean Edouard Criquioche (FRA) en 12j 21h 39min et 6s
14 Latitude Neige-Longitude Mer : Aurélien Ducroz (FRA) en 12j 22h 12min et 13s
Tableau des Arrivées – classe Open
1 FenêtréA Cardinal : Erwan Leroux (FRA) en 9j 14h 21min et 5s
2 Défi Saint-Malo Agglo : Gilles Lamiré (FRA) en 11j 2h 34min et 45s
3 Vers un Monde sans Sida : Erik Nigon (FRA) en 11j 2h 55min et 23s
4 Vento di Sardegna (1er monocoque) : Andrea Mura (ITA) en 11j 15h et 59min
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Les Sables Info
Enfin ! Pour la première fois depuis le départ, les solitaires peuvent enfin goûter aux joies de la glisse. Ce n’est pas encore les grands surfs au portant, mais au moins, la flotte redémarre. Avec encore de grandes inégalités entre les partisans de l’option nord et ceux qui ont préféré plonger vers le sud. Pour l’heure, l’avantage est indéniablement à ceux qui sont le plus au vent de la flotte.
On en connaît des « tournants de la course » qui se terminent par un coup d’épée dans l’eau. Mais ce samedi est bien parti pour une nouvelle distribution des cartes. Ceux qui ont choisi de rester au nord de la flotte récoltent les fruits de leur investissement, avec des intérêts quasiment usuraires. En série, Justine Mettraux (Team Work) se voit flanquée de trois poursuivants sur une même ligne de progression vis à vis de l’archipel des Açores. Aymeric Belloir (Tout le Monde Chante contre le Cancer) qui s’est laissé glisser un peu plus au sud que ses compagnons d’échappée peine à contenir leurs assauts et doit céder sa place à Ian Lipinski (Althing) et Simon Koster (Go 4 It). Il n’y a encore rien de rédhibitoire, mais on imagine que celui qui amène la flotte depuis près d’une semaine, doit avoir hâte que l’hémorragie cesse. A l’avant, la seule femme de la course continue de maintenir un tempo particulièrement élevé. A noter aussi la position de Clément Bouyssou (Groupe Accueil Négoce) qui a réussi un petit décalage dans le nord et qui est, pour l’heure, le plus rapide de la flotte. Mais, le différentiel de vitesse suffira-t-il à combler les huit milles de retard sur le trio des poursuivants ?
Derrière, on pourrait avoir pas mal de chamboulements : Damien Cloarec (Damien Cloarec cherche sponsor) et Jonas Gerkens (Eletc-Râ) ont encore plus de vingt milles d’avance sur Bert Bossyns (Netwerk), mais ce dernier avance en moyenne 1,5 nœuds plus vite que ses adversaires, qui plus est, sur une route directe. En un peu plus d’une douzaine d’heures, si les différences de conditions subsistent, l’affaire peut être réglée.
La tortue joue au lièvre
En prototype, les écarts latéraux, autrement plus conséquents qu’en bateaux de série, provoquent des effets décuplés. En quelques heures, Giancarlo Pedote (Prysmian) a vu son trône vaciller et son statut de leader mis à mal. Au classement de 16h (TU+2) le navigateur italien avait perdu deux places, mais surtout il n’avançait qu’à quatre ou cinq nœuds, quand Aymeric Chappellier (La Tortue de l’Aquarium La Rochelle) pointait à plus de neuf nœuds. C’est Milan Kolacek (Follow Me) qui a repris provisoirement la tête du classement, mais entre les deux hommes du nord, la différence en distance au but est de moins de deux milles. Reste à savoir les raisons de ce recul de Giancarlo au classement : souci technique ou zone de molle dont il n’arrive pas à se défaire, les deux hypothèses sont vraisemblables. Une chose est certaine : l’homme qui avait dominé la course jusque là de la tête et des épaules, souffre. Il suffit pour s’en convaincre de regarder sa trajectoire qui a perdu la fluidité qu’elle avait depuis le départ. Si l’on observe par ailleurs les trajectoires de Nicolas Boidevezi (Fondation terrevent.org) ou de Benoît Marie (benoitmarie.com), il semblerait bien que les hommes du sud peinent à trouver le vent promis à leurs concurrents du nord. Dans ce cas, Nicolas Boidevezi pourrait s’en vouloir… Lui qui était resté longtemps calé dans le sillage de Milan Kolacek a choisi de plonger dans le sud, sans doute pour éviter de voir le piège de la dorsale se refermer sur lui. Changer d’option en cours de route n’est jamais simple et demande un certain culot. Visiblement, Nicolas ne retire pas les dividendes de son option, mais eut-il réussi que l’on n’aurait pas hésité de crier à la navigation particulièrement inspirée, voire au génie de la stratégie. La course au large est un jeu qui peut vite devenir cruel…
Classement au 4 août à 16h (TU+2)
Prototypes :
1 Follow Me – Milan Kolacek, à 491,8 milles de l’arrivée
2 La Tortue de l’Aquarium La Rochelle – Aymeric Chappellier à 1,9 milles
3 Prysmian – Giancarlo Pedote, à 11,8 milles
4 Fondation terrevent.org – Nicolas Boidevezi, à 44,3 milles
5 benoitmarie.com – Benoît Marie, à 63,1 milles
Série :
1 Team Work – Justine Mettraux, à 578,9 milles de l’arrivée
2 Althing – Ian Lipinski, à 8,0 milles
3 Go 4 It – Simon Koster, à 8,1 milles
4 Tout le Monde Chante contre le Cancer – Aymeric Belloir à 8,7 milles
5 Groupe Accueil Négoce – Clément Bouyssou à 16,0 milles
Derrière, on pourrait avoir pas mal de chamboulements : Damien Cloarec (Damien Cloarec cherche sponsor) et Jonas Gerkens (Eletc-Râ) ont encore plus de vingt milles d’avance sur Bert Bossyns (Netwerk), mais ce dernier avance en moyenne 1,5 nœuds plus vite que ses adversaires, qui plus est, sur une route directe. En un peu plus d’une douzaine d’heures, si les différences de conditions subsistent, l’affaire peut être réglée.
La tortue joue au lièvre
En prototype, les écarts latéraux, autrement plus conséquents qu’en bateaux de série, provoquent des effets décuplés. En quelques heures, Giancarlo Pedote (Prysmian) a vu son trône vaciller et son statut de leader mis à mal. Au classement de 16h (TU+2) le navigateur italien avait perdu deux places, mais surtout il n’avançait qu’à quatre ou cinq nœuds, quand Aymeric Chappellier (La Tortue de l’Aquarium La Rochelle) pointait à plus de neuf nœuds. C’est Milan Kolacek (Follow Me) qui a repris provisoirement la tête du classement, mais entre les deux hommes du nord, la différence en distance au but est de moins de deux milles. Reste à savoir les raisons de ce recul de Giancarlo au classement : souci technique ou zone de molle dont il n’arrive pas à se défaire, les deux hypothèses sont vraisemblables. Une chose est certaine : l’homme qui avait dominé la course jusque là de la tête et des épaules, souffre. Il suffit pour s’en convaincre de regarder sa trajectoire qui a perdu la fluidité qu’elle avait depuis le départ. Si l’on observe par ailleurs les trajectoires de Nicolas Boidevezi (Fondation terrevent.org) ou de Benoît Marie (benoitmarie.com), il semblerait bien que les hommes du sud peinent à trouver le vent promis à leurs concurrents du nord. Dans ce cas, Nicolas Boidevezi pourrait s’en vouloir… Lui qui était resté longtemps calé dans le sillage de Milan Kolacek a choisi de plonger dans le sud, sans doute pour éviter de voir le piège de la dorsale se refermer sur lui. Changer d’option en cours de route n’est jamais simple et demande un certain culot. Visiblement, Nicolas ne retire pas les dividendes de son option, mais eut-il réussi que l’on n’aurait pas hésité de crier à la navigation particulièrement inspirée, voire au génie de la stratégie. La course au large est un jeu qui peut vite devenir cruel…
Classement au 4 août à 16h (TU+2)
Prototypes :
1 Follow Me – Milan Kolacek, à 491,8 milles de l’arrivée
2 La Tortue de l’Aquarium La Rochelle – Aymeric Chappellier à 1,9 milles
3 Prysmian – Giancarlo Pedote, à 11,8 milles
4 Fondation terrevent.org – Nicolas Boidevezi, à 44,3 milles
5 benoitmarie.com – Benoît Marie, à 63,1 milles
Série :
1 Team Work – Justine Mettraux, à 578,9 milles de l’arrivée
2 Althing – Ian Lipinski, à 8,0 milles
3 Go 4 It – Simon Koster, à 8,1 milles
4 Tout le Monde Chante contre le Cancer – Aymeric Belloir à 8,7 milles
5 Groupe Accueil Négoce – Clément Bouyssou à 16,0 milles
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Les Sables Info

Arrivée de Campagne de France Copyright : Pierre Bouras
Vainqueur déjà en 2008 de la Transat Québec Saint-Malo dans la très tonique classe des monocoques de 40 pieds, le Normand Halvard Mabire a récidivé aujourd’hui, et de la plus belle des manières, en franchissant peu avant 11 heures française, la ligne d’arrivée de la plus ancienne course transatlantique disputée d’ouest en est. Fait « historique » dans cette saga Québéco-Malouine, il inscrit ainsi et pour la première fois dans l’histoire d’une épreuve créée en 1984, son nom pour la seconde fois consécutive au palmarès. Record de la course en poche, avec l’une des plus longue distance parcourue en 24 heures, 360 milles à 15,1 nœuds de moyenne, Halvard cumule ce matin les superlatifs les plus flatteurs de la bouche même de ses adversaires les plus acharnés à lui damer le pion. L’Allemand Jörg Richers, arrivé une heure et demie plus tard, au terme de 11 jours et 19 heures de course, ne pouvait qu’exprimer son admiration et témoigner de l’impuissance qui avait été la sienne à tenter de rattraper le Normand. La Transat Québec Saint-Malo, qui a déjà accueilli 4 des protagonistes de la classe des « grands » Open, tiendra ce soir son podium dans la classe des monocoques de 40 pieds qui ont livré, et livrent toujours, une formidable empoignade sur l’Atlantique, dans des conditions de vent exceptionnellement soutenu en ce début de mois d’août. Halvard l’ancien, Halvard le Viking, Halvard le marin au si long cours, signe à 56 ans l’un de ses plus hauts faits d’armes. Il y associe sa compagne, la Britannique Miranda Merron et l’ami Christian Bouroullec, patron du chantier Structures et troisième équipier de cette si belle et si singulière aventure.
Une campagne rondement menée
« C’est de votre faute si on est allé aussi vite ! » Toujours un brin provocateur malgré la fatigue, Halvard Mabire a tenu à souligner ainsi et de façon détournée les performances de ses adversaires, Jörg Riechers en tête, qui l’ont poussé dans ses derniers retranchements jusque dans les ultimes milles de la course. Les raisons de sa victoire ? Le skipper de Campagne de France en relève au moins 3 ; la belle complémentarité d’un équipage certes réduit, Miranda Merron et Christian Bouroullec, l’expérience, forgée notamment cette année avec un tour du monde en course, et la fiabilité d’un bateau « qu’on connaît par cœur ». Halvard reconnaît avoir sollicité hommes (et femme) et machine en permanence pour tenir le rythme imposé d’abord par l’ensemble de ses rivaux, puis, et depuis la mi-course, par ce petit groupe de trois « enragés » voués à leur damer le pion. Si Riechers (Mare) échoue pour une poignée de milles, Sébastien Rogues (Eole Generation-GDF SUEZ) et Fabrice Amedeo (Geodis) n’ont jamais pu recoller à son tableau arrière. Fair Play et lui aussi admiratif, Fabrice Amedeo que l’on attend ce soir a pu féliciter Halvard lors de la vacation, soulignant que non content « d’avoir la vitesse », Campagne de France a aussi été constamment remarquablement placé sur le plan d’eau. « J’ai d’abord cherché à faire notre course » explique Halvard ; « J’ai laissé à nos poursuivants la tâche de trouver d’autres voies que la nôtre ». Après plus d’un an d’absence à enchaîner les courses au large, le Normand Mabire rentre au bercail, avec la satisfaction d’une campagne bien menée, et le bonheur d’avoir partagé cette expérience unique avec sa compagne Miranda Merron, et l’ami et soutien de toujours, Christian Bouroullec.
Du côté des Québécois
Que ce soit dans la catégorie des Open ou dans celle des Class40, les marins québécois sont des grands animateurs de cette Transat Québec Saint-Malo 2012. Depuis le départ dimanche 22 juillet dernier, les 3 équipages engagés dans la course avancent à leur rythme, mais toujours dans la bonne humeur et dans cet esprit de compétition qui anime le plan d’eau depuis maintenant un peu plus de 11 jours. En catégorie Open, si son 65 pieds nécessite des conditions soutenues pour qu’il puisse en tirer toute la quintessence, Georges Leblanc, l’une des grandes figures de la voile au Québec, mène toujours Océan Phénix d’une belle manière. Intercalé entre deux groupes de Class40, Georges Leblanc trace sa route, et ce, malgré les multiples péripéties qui le touchent. La plus improbable, la casse de son balcon avant qui handicape énormément la moindre manœuvre sur la plage avant, question de sécurité. À 529 milles de l’arrivée à Saint-Malo, Georges Leblanc se bat non seulement contre les éléments qui ont malmené les marins depuis la sortie du Saint-Laurent, mais également contre Transport Cohérance de Benoit Pranaudeau et Proximédia de Denis Van Weynbergh avec lesquels ils naviguent depuis plusieurs jours maintenant.
En Class40, Éric Tabardel sur Bleu, 16e au classement général provisoire, pointe à 561 milles de l’arrivée. Depuis la sortie du Saint-Laurent, cet équipage québécois oscille entre la 15e et 16e place et les écarts avec son poursuivant et son concurrent direct devant, Avis Immobilier et EDF Énergies Nouvelles, lui permettent d’espérer conserver cette place. En 20e position Robert Patenaude sur Persévérance avec son équipage d’amateurs tient toujours le coup. Le rythme très élevé de la flotte ne lui permet plus de suivre, mais sa prestation sur la course force le respect et c’est très certainement avec un temps de course d’environ 15 jours que cet équipage va traverser l’Atlantique. Un temps très honorable pour un équipage qui, pour la plupart, découvre le grand large et la rudesse des courses océaniques.
Le point sur les arrivées à venir
Avec encore 19 monocoques encore en course, les prochaines heures à Saint-Malo vont être animées. Les prochains concurrents attendus sont Eole Generation-GDF SUEZ (vers 18h), Geodis (20h) et Roaring Forty (23h/24h) mais dès demain samedi 4 août, c’est une rafale d’arrivée qui va toucher Saint-Malo. En effet dès 1 heure du matin demain, Comiris-Elior ouvrira le bal suivi 30 minutes plus tard par IX Blue, Jack in the Box vers 5h30, Groupe Picoty vers 8h30, Red une heure plus tard, Partouche vers 11h et Sevenstar Yachttransport et Bodacious Dream vers 14h. Il est à noter que ces horaires sont des heures estimés et que les conditions météorologiques changeantes peuvent soit faire accélérer les bateaux ou bien les ralentir. Toujours est-il que pendant deux jours le port de Saint-Malo sera le théâtre d’un bien beau final.
Les mots du large…
Stéphane Le Diraison, IXBlue
« Hier, alors que les surfs à plus de vingt nœuds s'enchaînaient (avec un joli record à 23.5 nœuds !) s'asseoir devant le PC pour écrire quelques lignes relevait du défi ! À chaque vague, le bateau se ruait dans la mer déchaînée, le tout accompagné d'un bruit strident dans les safrans et de mouvements brutaux. À l'extérieur, les combinaisons sèches étaient un pré requis pour tenter de dompter l'engin à la barre tant le pont était littéralement submergé par les trombes d'eau. À la clé des vitesses moyennes vertigineuses : il nous a fallu seulement une semaine pour rallier les côtes bretonnes à partir de Terre-Neuve !!! »
Retrouvez toutes les informations sur les arrivées sur : http://www.transatquebecstmalo.com/
Une campagne rondement menée
« C’est de votre faute si on est allé aussi vite ! » Toujours un brin provocateur malgré la fatigue, Halvard Mabire a tenu à souligner ainsi et de façon détournée les performances de ses adversaires, Jörg Riechers en tête, qui l’ont poussé dans ses derniers retranchements jusque dans les ultimes milles de la course. Les raisons de sa victoire ? Le skipper de Campagne de France en relève au moins 3 ; la belle complémentarité d’un équipage certes réduit, Miranda Merron et Christian Bouroullec, l’expérience, forgée notamment cette année avec un tour du monde en course, et la fiabilité d’un bateau « qu’on connaît par cœur ». Halvard reconnaît avoir sollicité hommes (et femme) et machine en permanence pour tenir le rythme imposé d’abord par l’ensemble de ses rivaux, puis, et depuis la mi-course, par ce petit groupe de trois « enragés » voués à leur damer le pion. Si Riechers (Mare) échoue pour une poignée de milles, Sébastien Rogues (Eole Generation-GDF SUEZ) et Fabrice Amedeo (Geodis) n’ont jamais pu recoller à son tableau arrière. Fair Play et lui aussi admiratif, Fabrice Amedeo que l’on attend ce soir a pu féliciter Halvard lors de la vacation, soulignant que non content « d’avoir la vitesse », Campagne de France a aussi été constamment remarquablement placé sur le plan d’eau. « J’ai d’abord cherché à faire notre course » explique Halvard ; « J’ai laissé à nos poursuivants la tâche de trouver d’autres voies que la nôtre ». Après plus d’un an d’absence à enchaîner les courses au large, le Normand Mabire rentre au bercail, avec la satisfaction d’une campagne bien menée, et le bonheur d’avoir partagé cette expérience unique avec sa compagne Miranda Merron, et l’ami et soutien de toujours, Christian Bouroullec.
Du côté des Québécois
Que ce soit dans la catégorie des Open ou dans celle des Class40, les marins québécois sont des grands animateurs de cette Transat Québec Saint-Malo 2012. Depuis le départ dimanche 22 juillet dernier, les 3 équipages engagés dans la course avancent à leur rythme, mais toujours dans la bonne humeur et dans cet esprit de compétition qui anime le plan d’eau depuis maintenant un peu plus de 11 jours. En catégorie Open, si son 65 pieds nécessite des conditions soutenues pour qu’il puisse en tirer toute la quintessence, Georges Leblanc, l’une des grandes figures de la voile au Québec, mène toujours Océan Phénix d’une belle manière. Intercalé entre deux groupes de Class40, Georges Leblanc trace sa route, et ce, malgré les multiples péripéties qui le touchent. La plus improbable, la casse de son balcon avant qui handicape énormément la moindre manœuvre sur la plage avant, question de sécurité. À 529 milles de l’arrivée à Saint-Malo, Georges Leblanc se bat non seulement contre les éléments qui ont malmené les marins depuis la sortie du Saint-Laurent, mais également contre Transport Cohérance de Benoit Pranaudeau et Proximédia de Denis Van Weynbergh avec lesquels ils naviguent depuis plusieurs jours maintenant.
En Class40, Éric Tabardel sur Bleu, 16e au classement général provisoire, pointe à 561 milles de l’arrivée. Depuis la sortie du Saint-Laurent, cet équipage québécois oscille entre la 15e et 16e place et les écarts avec son poursuivant et son concurrent direct devant, Avis Immobilier et EDF Énergies Nouvelles, lui permettent d’espérer conserver cette place. En 20e position Robert Patenaude sur Persévérance avec son équipage d’amateurs tient toujours le coup. Le rythme très élevé de la flotte ne lui permet plus de suivre, mais sa prestation sur la course force le respect et c’est très certainement avec un temps de course d’environ 15 jours que cet équipage va traverser l’Atlantique. Un temps très honorable pour un équipage qui, pour la plupart, découvre le grand large et la rudesse des courses océaniques.
Le point sur les arrivées à venir
Avec encore 19 monocoques encore en course, les prochaines heures à Saint-Malo vont être animées. Les prochains concurrents attendus sont Eole Generation-GDF SUEZ (vers 18h), Geodis (20h) et Roaring Forty (23h/24h) mais dès demain samedi 4 août, c’est une rafale d’arrivée qui va toucher Saint-Malo. En effet dès 1 heure du matin demain, Comiris-Elior ouvrira le bal suivi 30 minutes plus tard par IX Blue, Jack in the Box vers 5h30, Groupe Picoty vers 8h30, Red une heure plus tard, Partouche vers 11h et Sevenstar Yachttransport et Bodacious Dream vers 14h. Il est à noter que ces horaires sont des heures estimés et que les conditions météorologiques changeantes peuvent soit faire accélérer les bateaux ou bien les ralentir. Toujours est-il que pendant deux jours le port de Saint-Malo sera le théâtre d’un bien beau final.
Les mots du large…
Stéphane Le Diraison, IXBlue
« Hier, alors que les surfs à plus de vingt nœuds s'enchaînaient (avec un joli record à 23.5 nœuds !) s'asseoir devant le PC pour écrire quelques lignes relevait du défi ! À chaque vague, le bateau se ruait dans la mer déchaînée, le tout accompagné d'un bruit strident dans les safrans et de mouvements brutaux. À l'extérieur, les combinaisons sèches étaient un pré requis pour tenter de dompter l'engin à la barre tant le pont était littéralement submergé par les trombes d'eau. À la clé des vitesses moyennes vertigineuses : il nous a fallu seulement une semaine pour rallier les côtes bretonnes à partir de Terre-Neuve !!! »
Retrouvez toutes les informations sur les arrivées sur : http://www.transatquebecstmalo.com/
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Les Sables Info
Il est des jours comme çà… A la veille du week-end, les neurones des concurrents ont droit à une pause RTT. Le positionnement de la dorsale ne donne actuellement pas vraiment d’autre choix que de continuer sur une route au sud-ouest. Les concurrents se concentrent sur la vitesse, en profitent pour recharger leurs accus personnels, voire faire un brin de toilette. Après avoir été arrosés par les vagues pendant plus de cinq jours, certains rêvent sûrement d’une douche d’eau de mer.
Le cap Finisterre est maintenant franchement dans les tableaux arrière de la flotte. C’est, psychologiquement, un moment important. Cela signifie qu’on en a terminé avec le golfe de Gascogne et les milles à parcourir en paraissent moins terribles. Même si, au bout du compte, les concurrents ont à peine dépassé la moitié de course, c’est maintenant les Açores qui se profilent dans les étraves, faire demi-tour prend de moins en moins de sens. Pour Aron Meder (Felicity 2) le passage de la pointe de l’Espagne n’a pas été chanceux puisque le navigateur doit faire route vers un port espagnol. La nature de ses ennuis n’est pas encore déterminée, mais un bateau accompagnateur s’efforce de prendre contact avec lui.
Tous derrière et lui devant
Giancarlo Pedote (Prysmian) peut changer de dauphin, il ne lâche rien. C’est maintenant Nicolas Boidevezi (Fondation terrevent.org) qui le suit, mais le skipper italien maintient toujours une distance respectable sur le reste de la flotte des prototypes. Aymeric Chappellier qui avait tenté une incursion par le nord-ouest est finalement revenu sur la même route que ses concurrents… Savoir attendre les opportunités et ronger son frein sans perdre ses nerfs, font aussi partie de la panoplie des régatiers.
La dame de fer
Aymeric Belloir (Tout le Monde Chante contre le Cancer) a beau faire, il n’arrive toujours pas à décramponner Justine Mettraux (Team Work). La jeune navigatrice suisse disait avant le départ que le solitaire ne lui faisait pas peur, qu’elle se sentait à l’aise seule en mer… Si elle avouait ne pas avoir l’expérience de la solitude dans la durée, elle ajoutait aussitôt que ce type de schéma ne l’inquiétait pas outre mesure. Force est de constater que la demoiselle ne cède pas un pouce de terrain au leader. Dame de fer aujourd’hui, elle peur encore devenir rien à l’arrivée à Horta.
Classement au 2 août à 16h (TU+2)
Prototypes :
1 Prysmian – Giancarlo Pedote, à 608,1 milles de l’arrivée
2 Fondation terrevent.org – Nicolas Boidevezi, à 21,1 milles
3 Follow Me – Milan Kolacek, à 22,6 milles
4 La Tortue de l’Aquarium La Rochelle – Aymeric Chappellier à 33,4 milles
5 benoitmarie.com – Benoît Marie, à 58,7 milles
Série :
1 Tout le Monde Chante contre le Cancer – Aymeric Belloir à 697,9 milles de l’arrivée
2 Team Work – Justine Mettraux, à 0,3 milles
3 Go 4 It – Simon Koster, à 2,6 milles
4 Althing – Ian Lipinski, à 5,6 milles
5 Groupe Accueil Négoce – Clément Bouyssou à 9,1 milles
Horaires des classements
Retrouvez les classements et la mise à jour de la cartographie chaque jour à 8h - 12h - 16h - 20h (heure française) sur le site : www.lessables-lesacores.com
Tous derrière et lui devant
Giancarlo Pedote (Prysmian) peut changer de dauphin, il ne lâche rien. C’est maintenant Nicolas Boidevezi (Fondation terrevent.org) qui le suit, mais le skipper italien maintient toujours une distance respectable sur le reste de la flotte des prototypes. Aymeric Chappellier qui avait tenté une incursion par le nord-ouest est finalement revenu sur la même route que ses concurrents… Savoir attendre les opportunités et ronger son frein sans perdre ses nerfs, font aussi partie de la panoplie des régatiers.
La dame de fer
Aymeric Belloir (Tout le Monde Chante contre le Cancer) a beau faire, il n’arrive toujours pas à décramponner Justine Mettraux (Team Work). La jeune navigatrice suisse disait avant le départ que le solitaire ne lui faisait pas peur, qu’elle se sentait à l’aise seule en mer… Si elle avouait ne pas avoir l’expérience de la solitude dans la durée, elle ajoutait aussitôt que ce type de schéma ne l’inquiétait pas outre mesure. Force est de constater que la demoiselle ne cède pas un pouce de terrain au leader. Dame de fer aujourd’hui, elle peur encore devenir rien à l’arrivée à Horta.
Classement au 2 août à 16h (TU+2)
Prototypes :
1 Prysmian – Giancarlo Pedote, à 608,1 milles de l’arrivée
2 Fondation terrevent.org – Nicolas Boidevezi, à 21,1 milles
3 Follow Me – Milan Kolacek, à 22,6 milles
4 La Tortue de l’Aquarium La Rochelle – Aymeric Chappellier à 33,4 milles
5 benoitmarie.com – Benoît Marie, à 58,7 milles
Série :
1 Tout le Monde Chante contre le Cancer – Aymeric Belloir à 697,9 milles de l’arrivée
2 Team Work – Justine Mettraux, à 0,3 milles
3 Go 4 It – Simon Koster, à 2,6 milles
4 Althing – Ian Lipinski, à 5,6 milles
5 Groupe Accueil Négoce – Clément Bouyssou à 9,1 milles
Horaires des classements
Retrouvez les classements et la mise à jour de la cartographie chaque jour à 8h - 12h - 16h - 20h (heure française) sur le site : www.lessables-lesacores.com
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Les Sables Info
Le monde du jouet ancien de collection sait se mobiliser lorsqu'un grand événement se présente...

Le salon du jouet ancien et de collection vous donne à présent rendez-vous le dimanche 5 août de 9h00 à 18h00 au Jardin de la Liberté aux Sables d'Olonne. Ce rendez-vous prestigieux regroupe des exposants de grande réputation et des jouets rares, souvent exceptionnels... un ralliement incontournable pour les collectionneurs professionnels et amateurs.
Entrée Gratuit (stands couverts).
Contact et inscription au 02 51 95 31 56.
Organisation : Association Jouets sans Frontière : Aide à l'enfance, Enfance / Jeunesse, Solidarité internationale
https://sites.google.com/site/gabonecole/actualites
Entrée Gratuit (stands couverts).
Contact et inscription au 02 51 95 31 56.
Organisation : Association Jouets sans Frontière : Aide à l'enfance, Enfance / Jeunesse, Solidarité internationale
https://sites.google.com/site/gabonecole/actualites
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Les Sables Info
Théâtre à gouaille et chansons liquides avec Christelle Lehallier & Véronique Huyet Mise en scène Michel Dallaire et Garniouze.
"Tatas flingueuses d'éthylotest décadentes à souhait... Colette joue et Cricri chante. Cricri gueule et Colette braille.
Amateurs de voix lisses et harmonieuses, mieux vaut boire en face, qu'ici ! Quelques mots hauts placés congédient dans un virulent cul sec Tendresse et Délicatesse et font entrer politiquement incorrect au bras de la paillardise.
Chastes oreilles, fermez-vous ! On boit ici du vitriol coupé de grossièretés mignonnettes. Prière de desserrer le nœud de cravate et de s'attendre à un "lâcher prise" de joyeuse facture.
Ça commence derrière le comptoir, ça se termine par terre en coma romanesque. Pour le pourquoi de la chose le mieux c'est d'aller voir !"
En cas d'intempéries les spectacles sont déplacés à l'auditorium Saint-Michel.
Renseignements : 06 16 28 62 28.
Tarif réduit : 8 €, tarif plein : 10 €, gratuit pour les enfants de -12ans.
Samedi 04 août, Tour d'Arundel - La Chaume à partir de 21h00.
Amateurs de voix lisses et harmonieuses, mieux vaut boire en face, qu'ici ! Quelques mots hauts placés congédient dans un virulent cul sec Tendresse et Délicatesse et font entrer politiquement incorrect au bras de la paillardise.
Chastes oreilles, fermez-vous ! On boit ici du vitriol coupé de grossièretés mignonnettes. Prière de desserrer le nœud de cravate et de s'attendre à un "lâcher prise" de joyeuse facture.
Ça commence derrière le comptoir, ça se termine par terre en coma romanesque. Pour le pourquoi de la chose le mieux c'est d'aller voir !"
En cas d'intempéries les spectacles sont déplacés à l'auditorium Saint-Michel.
Renseignements : 06 16 28 62 28.
Tarif réduit : 8 €, tarif plein : 10 €, gratuit pour les enfants de -12ans.
Samedi 04 août, Tour d'Arundel - La Chaume à partir de 21h00.
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Les Sables Info
Après les arrivées magiques hier soir dans le soleil incandescent sous les remparts de Saint-Malo des deux derniers trimarans de la Transat Québec Saint-Malo, c’est l’Italien Andrea Mura à bord de son monocoque de 50 pieds Vento di Sardegna qui doit vers 10 heures 30 ce matin s’adjuger la 4ème place de cette classe Open de la course.
Environ deux heures plus tard, c’est à un final des plus haletant que la Class40 convie tous les Malouins. A l’heure où nous écrivons ces lignes, le vainqueur de cette catégorie qui a depuis Québec animé l’épreuve de formidable manière n’est pas encore désigné, et Dame Fortune, dans sa distribution aléatoire des cartes maîtresses ne semble pas avoir fait son choix entre l’impressionnant leader depuis près de 5 jours Halvard Mabire (Campagne de France) et ses opiniâtres poursuivants du monocoque allemand Mare à Jörg Riechers. L’avance au confort tout relatif dont le skipper Normand bénéficiait hier soir encore fond comme beurre (normand) au soleil, la faute peut-être à l’infortunée tortue géante (mais oui !) heurtée en fin de soirée par Campagne de France au large des côtes Bretonnes. La mèche de safran tordue gêne depuis considérablement le travail tout en finesse du barreur dans un vent de sud-sud-ouest certes mollissant mais toujours bien établi pour une petite quinzaine de nœuds. Un poil plus nord que la route de Mabire, Riechers cravache avec entêtement, croit en ses chances, et a ramené son déficit ce matin à… 13 petits milles nautiques. Or, sur une allure plus « lofé », plus proche de l’axe du vent, avec de surcroît un courant favorable, l’Allemand navigue plus efficacement qu’Halvard et semble en mesure de grappiller encore quelques milles d’ici la ligne d’arrivée située désormais à moins de 60 milles du leader.
Si le vainqueur de la Transat Québec Saint-Malo est bien attendu entre midi et 13 heures, son nom ne sera véritablement connu qu’au franchissement de la ligne. Un final tout en suspens et en incertitude pour une édition 2012 de la grande classique Québec Saint-Malo sportive et tonique à souhait.
Les arrivées vont ainsi se succéder tout au long de ce week-end, tant la flotte très homogène des monocoques de 40 pieds a navigué au contact, avec d’incessants changements de places à tous les niveaux de la flotte. Longtemps en mesure de s’imposer, Sébastien Rogues (Eole Generation – GDF SUEZ) et Fabrice Amedeo (Geodis) seront eux aussi dès la fin d’après-midi à Saint-Malo.
Retrouvez toutes les informations sur les arrivées sur : http://www.transatquebecstmalo.com/
Pour suivre la flotte : http://transat.korem.com/course
Retrouvez toutes les vacations avec les concurrents : ici
Si le vainqueur de la Transat Québec Saint-Malo est bien attendu entre midi et 13 heures, son nom ne sera véritablement connu qu’au franchissement de la ligne. Un final tout en suspens et en incertitude pour une édition 2012 de la grande classique Québec Saint-Malo sportive et tonique à souhait.
Les arrivées vont ainsi se succéder tout au long de ce week-end, tant la flotte très homogène des monocoques de 40 pieds a navigué au contact, avec d’incessants changements de places à tous les niveaux de la flotte. Longtemps en mesure de s’imposer, Sébastien Rogues (Eole Generation – GDF SUEZ) et Fabrice Amedeo (Geodis) seront eux aussi dès la fin d’après-midi à Saint-Malo.
Retrouvez toutes les informations sur les arrivées sur : http://www.transatquebecstmalo.com/
Pour suivre la flotte : http://transat.korem.com/course
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"Les Sables d'Olonne info" est un blog sur l'actualité et l'information de la ville des Sables d'Olonne. Contact : lesablesinfo@aol.fr