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Depuis le 22 décembre dernier, le grand gennaker était bloqué en tête du mât de Virbac-Paprec 3. Cela engendrait deux problèmes majeurs. Le premier : de ne pas pouvoir utiliser d’autres voiles de portant de tête. Le second : cette immense voile de portant (290 m2), même roulée, représentait un danger constant. Celui de se dérouler dans le grand sud dans une tempête ou dans la remontée de l’Atlantique par vent contraire. Après 4 tentatives, la cinquième fût la bonne : « il fallait que ça marche car le compte à rebours était terminé ». Après 2h45 en haut de son mât au large de la terre de feu, Jean-Pierre Dick a réussi à réparer et à descendre la voile. « Une nouvelle course commence ».
5 tentatives
« Depuis que le problème est survenu, je guettais la météo à chaque instant pour monter au mât. J’ai fait plusieurs tentatives* mais la mer était vraiment trop mauvaise. J’ai même cherché des alternatives pour m’arrêter dans une baie au Cap Horn. Les conditions n’étaient pas favorables, j’ai décidé d’opérer en mer hier soir. »
La montée au mât
« J’ai eu une longue journée hier soir, un vrai périple en haute montagne ! L’opération difficile m’a pris 2h45 en tout : 45min de préparation, 40 minutes de montée et autant de descente, une quarantaine de minutes là-haut. C’est toujours fastidieux de monter quand tu es au large. Ca bouge beaucoup à 30 mètres, c’est dangereux ! »
Véritable opération chirurgicale
« C’était une véritable opération chirurgicale. J’ai enlevé le hook endommagé et j’ai remis un nouveau système en place (hook et drisse). Ensuite j’ai affalé la voile. Lors de la descente, à 4m du pont du bateau, j’ai eu un incident : le système pour descendre s’est bloqué. Je suis descendu en mode escalade.»
Une autre course commence
« Je suis content d’avoir réussi car c’est une opération à haut risque. Il ne s’agissait pas juste de monter défaire une drisse et redescendre. Je suis fier d’avoir réussi. Une autre course commence ! »
*Les 25, 26 décembre et 2 janvier.
5 tentatives
« Depuis que le problème est survenu, je guettais la météo à chaque instant pour monter au mât. J’ai fait plusieurs tentatives* mais la mer était vraiment trop mauvaise. J’ai même cherché des alternatives pour m’arrêter dans une baie au Cap Horn. Les conditions n’étaient pas favorables, j’ai décidé d’opérer en mer hier soir. »
La montée au mât
« J’ai eu une longue journée hier soir, un vrai périple en haute montagne ! L’opération difficile m’a pris 2h45 en tout : 45min de préparation, 40 minutes de montée et autant de descente, une quarantaine de minutes là-haut. C’est toujours fastidieux de monter quand tu es au large. Ca bouge beaucoup à 30 mètres, c’est dangereux ! »
Véritable opération chirurgicale
« C’était une véritable opération chirurgicale. J’ai enlevé le hook endommagé et j’ai remis un nouveau système en place (hook et drisse). Ensuite j’ai affalé la voile. Lors de la descente, à 4m du pont du bateau, j’ai eu un incident : le système pour descendre s’est bloqué. Je suis descendu en mode escalade.»
Une autre course commence
« Je suis content d’avoir réussi car c’est une opération à haut risque. Il ne s’agissait pas juste de monter défaire une drisse et redescendre. Je suis fier d’avoir réussi. Une autre course commence ! »
*Les 25, 26 décembre et 2 janvier.
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C’est récurrent depuis le départ de ce tour du monde. Une fois de plus, Bertrand de Broc est aux prises avec les calmes d’un anticyclone. Mais, dans ce cas, le plus agaçant, c’est qu’il aurait pu échapper à la situation, s’il n’y avait cette damnée porte de Nouvelle-Zélande à franchir.
La navigation dans les mers du Sud est usante : entre le froid, les brusques variations du vent, le sentiment de solitude loin de toute terre, les solitaires du Vendée Globe sont déjà soumis à rude épreuve. Mais dans cette édition, la multiplication des portes des glaces ajoute une contrainte supplémentaire : celle de ne pas pouvoir choisir librement sa route.
C’est ce qui arrive ce matin à Bertrand. Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets n’est plus qu’à 150 milles de la porte de Nouvelle-Zélande. Mais sur la porte, s’est installé un anticyclone puissant générant des vents faibles. En tout état de cause, Bertrand ne peut donc que subir et avance à une vitesse d’escargot.
Côté course, l’espoir de se mêler à la bagarre du groupe des cinq, Arnaud Boissières, Javier Sanso, Bernard Stamm, Dominique Wavre, Mike Golding diminue fortement.situation que Bertrand prend malgré tout avec philosophie. Interview réalisée ce matin :
Les conditions rencontrées
« On est en début de nuit et j’ai des conditions incroyables pour une navigation dans les 50e. J’ai juste une petite houle, très faible, pile dans l’axe du bateau qui me pousse. J’avance à 8 – 9 nœuds et c’est idéal pour me reposer, faire la sieste. C’est bizarre de se trouver dans les mers du Sud et que la bateau soit aussi silencieux. Même si la journée a été catastrophique sur le plan de la performance, j’en ai profité pour me reposer, bricoler pas mal à bord. Et puis, je me dis que je connais pas mal de gens qui aimeraient être à ma place, je serais donc mal venu de me plaindre. Je suis quand même en train de réaliser un tour du monde. Après, les portes sont là, il faut faire avec, même si c’est un peu rageant de ne pas pouvoir décider de sa route.»
La disqualification et l’appel de Bernard Stamm
« Concernant Bernard, je suis persuadé qu’il a agi en bon marin. Maintenant, il y a une autorité sportive qui est le jury. Personnellement, je n’ai pas tous les tenants et les aboutissants de la décision qui a été prise et je n’ai pas l’habitude de réagir sans connaître le dossier. Ensuite, Bernard dispose d’une bonne équipe autour de lui, il saura sûrement trouver les arguments nécessaires lors de la réouverture de son cas. Je pense que personne d’autre que lui, n’est mieux placé pour émettre un jugement… »
La navigation dans les mers du Sud est usante : entre le froid, les brusques variations du vent, le sentiment de solitude loin de toute terre, les solitaires du Vendée Globe sont déjà soumis à rude épreuve. Mais dans cette édition, la multiplication des portes des glaces ajoute une contrainte supplémentaire : celle de ne pas pouvoir choisir librement sa route.
C’est ce qui arrive ce matin à Bertrand. Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets n’est plus qu’à 150 milles de la porte de Nouvelle-Zélande. Mais sur la porte, s’est installé un anticyclone puissant générant des vents faibles. En tout état de cause, Bertrand ne peut donc que subir et avance à une vitesse d’escargot.
Côté course, l’espoir de se mêler à la bagarre du groupe des cinq, Arnaud Boissières, Javier Sanso, Bernard Stamm, Dominique Wavre, Mike Golding diminue fortement.situation que Bertrand prend malgré tout avec philosophie. Interview réalisée ce matin :
Les conditions rencontrées
« On est en début de nuit et j’ai des conditions incroyables pour une navigation dans les 50e. J’ai juste une petite houle, très faible, pile dans l’axe du bateau qui me pousse. J’avance à 8 – 9 nœuds et c’est idéal pour me reposer, faire la sieste. C’est bizarre de se trouver dans les mers du Sud et que la bateau soit aussi silencieux. Même si la journée a été catastrophique sur le plan de la performance, j’en ai profité pour me reposer, bricoler pas mal à bord. Et puis, je me dis que je connais pas mal de gens qui aimeraient être à ma place, je serais donc mal venu de me plaindre. Je suis quand même en train de réaliser un tour du monde. Après, les portes sont là, il faut faire avec, même si c’est un peu rageant de ne pas pouvoir décider de sa route.»
La disqualification et l’appel de Bernard Stamm
« Concernant Bernard, je suis persuadé qu’il a agi en bon marin. Maintenant, il y a une autorité sportive qui est le jury. Personnellement, je n’ai pas tous les tenants et les aboutissants de la décision qui a été prise et je n’ai pas l’habitude de réagir sans connaître le dossier. Ensuite, Bernard dispose d’une bonne équipe autour de lui, il saura sûrement trouver les arguments nécessaires lors de la réouverture de son cas. Je pense que personne d’autre que lui, n’est mieux placé pour émettre un jugement… »
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Le défilé au cap Horn se poursuit avec la nuit prochaine, le passage d’un quatrième candidat : Alex Thomson. Sur son bateau argenté, le Britannique s’apprête à doubler le rocher pour la première fois de sa carrière en solitaire. De l’Atlantique au sud à l’île Campbell, les conditions de navigation et les enjeux sont bien différents. Mais les treize marins sont unis dans un même combat : finir.
Une autre planète
Après François Gabart et Armel le Cléac’h le 1er janvier, Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3), a passé le cap Horn à 5h42 ce matin (heure française). Le Niçois dont c’était le 4e passage, a eu la fête gâchée par des conditions de navigation exécrables. D’abord il faisait nuit noire, mais surtout, il a été accueilli par une mer « démente », avec des vagues de face, secouant son bateau dans tous les sens. C’est donc un « Jipé » fatigué et un peu anxieux qui répondait ce matin au téléphone : « ce Horn, je l’ai passé intellectuellement, mais je n’ai rien vu. Et ce n’était pas très festif ».
Trois des treize solitaires naviguent maintenant en Atlantique. Un autre océan, presque une autre planète. Les marins s’y sentent d’avantage en sécurité car les terres ne sont jamais très loin. Mais ils renouent aussi avec des allures que détestent ces luges de mer que sont les 60 pieds Imoca : le près. François Gabart (MACIF) et Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) sont en plein dans le sujet. Sous l’influence d’une dépression argentine, ils naviguent au débridé dans un vent de nord-ouest de 25 nœuds et sous un ciel couvert. Leur remontée vers le Brésil sera une succession de petites dépressions et de transitions anticycloniques à négocier, comme autant de haies à franchir. Le jeu stratégique va s’ouvrir. Dick espère y trouver une opportunité pour réduire son retard.
Thomson bientôt en Atlantique
Prochain cap-hornier en vue: Alex Thomson (Hugo Boss), attendu vers minuit à la pointe sud du Chili. C’est l’occasion de souligner la fantastique course que mène le marin gallois depuis le départ. Alex s’est maintenu en 4e position à bord d’un bateau d’ancienne génération, sur lequel il a dû réparer à deux reprises sa barre de liaison. Depuis le 11 décembre, après la casse d’un de ses deux hydrogénérateurs, il rationne aussi sa consommation d’énergie. Après trois tentatives infructueuses (abandons sur les deux précédents Vendée Globe et dans Around Alone), Alex est sur le point de doubler le Horn en solitaire, pour la première fois de sa carrière. A bord du bateau argenté, le moral est au beau fixe.
Les 15 prochains jours seront le théâtre d’un joyeux défilé au cap Horn. Jean Le Cam (SynerCiel) qui vient de respecter la dernière porte Pacifique, est le 5e marin sur la liste. Et derrière lui, il pourrait bien y avoir embouteillage.
Comme les 5 doigts de la main
Depuis plus d’une semaine, un nouveau groupe est en train de se souder. Profitant de conditions météo très favorables, Javier Sanso (Acciona 100% Ecopowered) et Arnaud Boissières (AKENA Vérandas) sont venus recoller au tableau arrière de Mirabaud et Gamesa. Cheminées Poujoulat, après ces deux arrêts techniques, s’est aussi immiscé dans le quatuor. Aujourd’hui, ces cinq bateaux se tiennent en moins de 280 milles et pourraient bien franchir le cap Horn en l’espace de 6 heures, en tout début de semaine prochaine. De quoi raviver la flamme de ce petit groupe de chasseurs qui progresse en ce moment dans un fort vent d’ouest et une mer désordonnée. « On fait des surfs violents, c’est assez mouvementé » indiquait Dominique Wavre, toujours perclus de courbatures après un combat de 2h30 avec son gennaker, 48 heures auparavant (bout d’amure cassé, galette explosée, 350m2 de voile déroulés à ramener sur le pont en pleine nuit après quelques acrobaties sur le bout dehors).
Un même combat
Cette petite course dans la course fait rêver Bertrand de Broc qui aurait bien aimé être de la partie. En attendant de meilleurs augures, le skipper de Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets prend son mal en patience. D’autant qu’il devra se coltiner le gros anticyclone qui lui barre la route au niveau de la porte ouest Pacifique.
Initiatives-cœur devrait passer cette porte avec moins de difficulté. En attendant, Tanguy de Lamotte a sorti son casque anti bruit. Des rafales à 45 nœuds malmènent le bateau rouge transformé en véritable machine à laver !
En dernière position, Alessandro Di Benedetto (Team Plastique), au sud de l’île Campbell, semble avoir résolu ses problèmes de pilote automatique. Il a fêté cela en se confectionnant un sorbet au citron avec la grêle amoncelée sur le pont !
Pour tous, comme chaque jour, un seul et unique combat : poursuivre la course et finir par dégoupiller les fumigènes aux Sables d’Olonne. Bernard Stamm a l’espoir de la terminer classé : il a déposé ce matin une demande de réouverture de dossier auprès du jury.
Les chiffres
François Gabart (MACIF) a doublé le cap Horn le 1er janvier 2013 à 18h20 TU (19h20 heure française) après 52j 06h 18mn de course.
Son temps de course entre le cap Leeuwin et le cap Horn : 17j 18h 35min. Le temps de référence pour cette portion du parcours reste détenu par Mike Golding en 2004/2005 en 16j 06h 26mn
Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) a doublé le cap Horn le 1er janvier 2013 à 19h35 TU (20h35 heure française) après 52j 07h 33mn de course.
Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3). Passage cap Horn : le 3 janvier à 04h42 TU après 53j 16h 40 mn de course.
Une autre planète
Après François Gabart et Armel le Cléac’h le 1er janvier, Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3), a passé le cap Horn à 5h42 ce matin (heure française). Le Niçois dont c’était le 4e passage, a eu la fête gâchée par des conditions de navigation exécrables. D’abord il faisait nuit noire, mais surtout, il a été accueilli par une mer « démente », avec des vagues de face, secouant son bateau dans tous les sens. C’est donc un « Jipé » fatigué et un peu anxieux qui répondait ce matin au téléphone : « ce Horn, je l’ai passé intellectuellement, mais je n’ai rien vu. Et ce n’était pas très festif ».
Trois des treize solitaires naviguent maintenant en Atlantique. Un autre océan, presque une autre planète. Les marins s’y sentent d’avantage en sécurité car les terres ne sont jamais très loin. Mais ils renouent aussi avec des allures que détestent ces luges de mer que sont les 60 pieds Imoca : le près. François Gabart (MACIF) et Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) sont en plein dans le sujet. Sous l’influence d’une dépression argentine, ils naviguent au débridé dans un vent de nord-ouest de 25 nœuds et sous un ciel couvert. Leur remontée vers le Brésil sera une succession de petites dépressions et de transitions anticycloniques à négocier, comme autant de haies à franchir. Le jeu stratégique va s’ouvrir. Dick espère y trouver une opportunité pour réduire son retard.
Thomson bientôt en Atlantique
Prochain cap-hornier en vue: Alex Thomson (Hugo Boss), attendu vers minuit à la pointe sud du Chili. C’est l’occasion de souligner la fantastique course que mène le marin gallois depuis le départ. Alex s’est maintenu en 4e position à bord d’un bateau d’ancienne génération, sur lequel il a dû réparer à deux reprises sa barre de liaison. Depuis le 11 décembre, après la casse d’un de ses deux hydrogénérateurs, il rationne aussi sa consommation d’énergie. Après trois tentatives infructueuses (abandons sur les deux précédents Vendée Globe et dans Around Alone), Alex est sur le point de doubler le Horn en solitaire, pour la première fois de sa carrière. A bord du bateau argenté, le moral est au beau fixe.
Les 15 prochains jours seront le théâtre d’un joyeux défilé au cap Horn. Jean Le Cam (SynerCiel) qui vient de respecter la dernière porte Pacifique, est le 5e marin sur la liste. Et derrière lui, il pourrait bien y avoir embouteillage.
Comme les 5 doigts de la main
Depuis plus d’une semaine, un nouveau groupe est en train de se souder. Profitant de conditions météo très favorables, Javier Sanso (Acciona 100% Ecopowered) et Arnaud Boissières (AKENA Vérandas) sont venus recoller au tableau arrière de Mirabaud et Gamesa. Cheminées Poujoulat, après ces deux arrêts techniques, s’est aussi immiscé dans le quatuor. Aujourd’hui, ces cinq bateaux se tiennent en moins de 280 milles et pourraient bien franchir le cap Horn en l’espace de 6 heures, en tout début de semaine prochaine. De quoi raviver la flamme de ce petit groupe de chasseurs qui progresse en ce moment dans un fort vent d’ouest et une mer désordonnée. « On fait des surfs violents, c’est assez mouvementé » indiquait Dominique Wavre, toujours perclus de courbatures après un combat de 2h30 avec son gennaker, 48 heures auparavant (bout d’amure cassé, galette explosée, 350m2 de voile déroulés à ramener sur le pont en pleine nuit après quelques acrobaties sur le bout dehors).
Un même combat
Cette petite course dans la course fait rêver Bertrand de Broc qui aurait bien aimé être de la partie. En attendant de meilleurs augures, le skipper de Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets prend son mal en patience. D’autant qu’il devra se coltiner le gros anticyclone qui lui barre la route au niveau de la porte ouest Pacifique.
Initiatives-cœur devrait passer cette porte avec moins de difficulté. En attendant, Tanguy de Lamotte a sorti son casque anti bruit. Des rafales à 45 nœuds malmènent le bateau rouge transformé en véritable machine à laver !
En dernière position, Alessandro Di Benedetto (Team Plastique), au sud de l’île Campbell, semble avoir résolu ses problèmes de pilote automatique. Il a fêté cela en se confectionnant un sorbet au citron avec la grêle amoncelée sur le pont !
Pour tous, comme chaque jour, un seul et unique combat : poursuivre la course et finir par dégoupiller les fumigènes aux Sables d’Olonne. Bernard Stamm a l’espoir de la terminer classé : il a déposé ce matin une demande de réouverture de dossier auprès du jury.
Les chiffres
François Gabart (MACIF) a doublé le cap Horn le 1er janvier 2013 à 18h20 TU (19h20 heure française) après 52j 06h 18mn de course.
Son temps de course entre le cap Leeuwin et le cap Horn : 17j 18h 35min. Le temps de référence pour cette portion du parcours reste détenu par Mike Golding en 2004/2005 en 16j 06h 26mn
Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) a doublé le cap Horn le 1er janvier 2013 à 19h35 TU (20h35 heure française) après 52j 07h 33mn de course.
Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3). Passage cap Horn : le 3 janvier à 04h42 TU après 53j 16h 40 mn de course.
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Alors que trois premiers concurrents ont désormais doublé le cap Horn, Mike Golding anticipe d'ores et déjà son retour dans les eaux de l'Atlantique Sud, qui sonnera comme une délivrance, et marquera le début du dernier tiers du parcours du Vendée Globe. Le skipper de Gamesa est en très bonne forme. Bien qu'il apprécie la course dans le Pacifique Sud qui lui permet de gagner des milles face à Dominique Wavre qu'il devance désormais de 100 milles. S'il n'est pas satisfait de sa 6è position, il n'en apprécie pas moins les possibilités qui lui seront offertes de faire des gains importants sur la route du retour vers les Sables d'Olonne. C'est dans la nature des systèmes météorologiques de l'Atlantique Sud de favoriser des renversements de situation d'ici le passage de l'équateur. Si l'anticyclone de Sainte-Hélène se développe et vient s'étendre, comme il semble le faire pour les leaders confrontés à des conditions complexes, il bloque la remontée vers le nord.
Il reste environ 5 jours de mer avant que Mike Golding ne rejoigne le cap Horn avec une succession de systèmes dépressionnaires qui devraient le pousser avec ses plus proches concurrents à des vitesses honorables. Tandis que le skipper de Gamesa a gagné une poignée de milles sur Jean Le Cam qui reste 420 milles devant, il emmène désormais un petite peloton de quatre bateaux réunis en 300 milles, avec des écarts qui devraient se réduire sensiblement au regard des derniers modèles météo.
Il reste environ 5 jours de mer avant que Mike Golding ne rejoigne le cap Horn avec une succession de systèmes dépressionnaires qui devraient le pousser avec ses plus proches concurrents à des vitesses honorables. Tandis que le skipper de Gamesa a gagné une poignée de milles sur Jean Le Cam qui reste 420 milles devant, il emmène désormais un petite peloton de quatre bateaux réunis en 300 milles, avec des écarts qui devraient se réduire sensiblement au regard des derniers modèles météo.
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Depuis sa couchette, le skipper de SynerCiel confie ses impressions sur le passage de la dernière porte prévu dans la journée. Jean Le Cam livre également son secret d’un empannage réussi dans 30 nœuds (56 km/h).
Le repos du guerrier
« Je suis dans mon sac de couchage alors qu’il y a 30 nœuds de vent dehors ! C’est impeccable. Ca fait drôle de se coucher plutôt que de veiller dehors mais bon, il faut se ménager aussi ! Je pense franchement qu’après notre appel téléphonique, je vais repiquer du nez »
Manœuvrer avec prudence
« J’ai empanné récemment et avec l’état de la mer, j’ai pris toutes les précautions. J’ai carrément roulé ma voile d’avant et virer de bord avant de me remettre vent arrière. Cette technique un peu conservatrice préserve le matériel. Ca m’évite de devoir potentiellement passer 3 jours à réparer des lattes de grand-voile. »
Passer la porte puis le Horn
« Je suis à 50 milles de la porte. La toute dernière porte de ce Vendée Globe ! Enfin ! Après elle, c’est le Horn et après on met le clignotant et on remonte. Je vais avoir deux options après la porte pour descendre jusqu’au Cap Horn : soit je vais dans le dur et je n’empanne pas, soit je manœuvre et je touche des vents un peu moins forts et une mer moins formée. C’est à voir ! »
Classement du 03 janvier 2013 à 12h
1er : Macif - François Gabart à 6 626 milles de l’arrivée
2e : Banque Populaire – Armel Le Cleac’h à 39,7 milles du premier
3e : Virbac Paprec 3 – Jean-Pierre Dick à 331,9 milles du premier
5e : SynerCiel - Jean Le Cam à 1 923,4 milles du premier.
Le repos du guerrier
« Je suis dans mon sac de couchage alors qu’il y a 30 nœuds de vent dehors ! C’est impeccable. Ca fait drôle de se coucher plutôt que de veiller dehors mais bon, il faut se ménager aussi ! Je pense franchement qu’après notre appel téléphonique, je vais repiquer du nez »
Manœuvrer avec prudence
« J’ai empanné récemment et avec l’état de la mer, j’ai pris toutes les précautions. J’ai carrément roulé ma voile d’avant et virer de bord avant de me remettre vent arrière. Cette technique un peu conservatrice préserve le matériel. Ca m’évite de devoir potentiellement passer 3 jours à réparer des lattes de grand-voile. »
Passer la porte puis le Horn
« Je suis à 50 milles de la porte. La toute dernière porte de ce Vendée Globe ! Enfin ! Après elle, c’est le Horn et après on met le clignotant et on remonte. Je vais avoir deux options après la porte pour descendre jusqu’au Cap Horn : soit je vais dans le dur et je n’empanne pas, soit je manœuvre et je touche des vents un peu moins forts et une mer moins formée. C’est à voir ! »
Classement du 03 janvier 2013 à 12h
1er : Macif - François Gabart à 6 626 milles de l’arrivée
2e : Banque Populaire – Armel Le Cleac’h à 39,7 milles du premier
3e : Virbac Paprec 3 – Jean-Pierre Dick à 331,9 milles du premier
5e : SynerCiel - Jean Le Cam à 1 923,4 milles du premier.
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Marisol Touraine, Ministre des Affaires sociales et de la Santé, a pris la décision de mettre fin au remboursement des pilules contraceptives de 3ème génération dès le 31 mars 2013.
Un dispositif d’information important a été mis en place à la demande de la Ministre par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et par la Haute Autorité de Santé (HAS). Aussi la période transitoire permettant aux femmes utilisant ces pilules d’adapter, avec leur médecin et au moment du renouvellement de leur prescription, leur mode de contraception, est réduite de 6 mois. La Ministre demande également à l’ANSM que la pilule de 2ème génération soit systématiquement privilégiée, sauf situations particulières ; les pilules de 3ème et 4ème génération ne doivent plus être proposées en premier choix. En effet, le risque de complications thrombo-emboliques veineuses (phlébites) est deux fois moins élevé que chez les femmes sous pilules de 3ème et 4ème génération (pour lesquelles ce risque est de 3 à 4 cas pour 10 000 utilisatrices).
Si la prise de la pilule, qui est un médicament, ne doit pas être banalisée, la Ministre rappelle que l’accès à la contraception constitue une priorité. Le gouvernement avait ainsi pris la décision, dans le cadre de la loi de financement de la Sécurité sociale 2013 de prendre en charge à 100% les contraceptifs remboursables (pilule, stérilet et implant contraceptif) pour les mineures de 15 à 18 ans. En France, le recours à la pilule comme moyen de contraception est l’un des plus élevé au monde (60% des femmes sous contraception prennent la pilule). Marisol Touraine a demandé à la HAS d’élaborer un référentiel de bonnes pratiques à l’intention des professionnels de santé, pour que la contraception proposée soit la plus adaptée à chaque situation particulière.
Un dispositif d’information important a été mis en place à la demande de la Ministre par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et par la Haute Autorité de Santé (HAS). Aussi la période transitoire permettant aux femmes utilisant ces pilules d’adapter, avec leur médecin et au moment du renouvellement de leur prescription, leur mode de contraception, est réduite de 6 mois. La Ministre demande également à l’ANSM que la pilule de 2ème génération soit systématiquement privilégiée, sauf situations particulières ; les pilules de 3ème et 4ème génération ne doivent plus être proposées en premier choix. En effet, le risque de complications thrombo-emboliques veineuses (phlébites) est deux fois moins élevé que chez les femmes sous pilules de 3ème et 4ème génération (pour lesquelles ce risque est de 3 à 4 cas pour 10 000 utilisatrices).
Si la prise de la pilule, qui est un médicament, ne doit pas être banalisée, la Ministre rappelle que l’accès à la contraception constitue une priorité. Le gouvernement avait ainsi pris la décision, dans le cadre de la loi de financement de la Sécurité sociale 2013 de prendre en charge à 100% les contraceptifs remboursables (pilule, stérilet et implant contraceptif) pour les mineures de 15 à 18 ans. En France, le recours à la pilule comme moyen de contraception est l’un des plus élevé au monde (60% des femmes sous contraception prennent la pilule). Marisol Touraine a demandé à la HAS d’élaborer un référentiel de bonnes pratiques à l’intention des professionnels de santé, pour que la contraception proposée soit la plus adaptée à chaque situation particulière.
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De nuit, oubilé par la présence de ces fichues glaces, le skipper de Virbac Paprec 3 a enfin doublé le cap de la délivrance à 5h40, heure française, ce matin. Pendant ce temps, les leaders progressent au sud des îles Malouines au près dans un vent de nord faiblard.
"Le cap Horn, c'est un moment magique et symbolique. Il se mérite après la longue traversée du pays des ombres. Tu as l'impression de revenir à la lumière. Tu mets le clignotant vers la ligne d'arrivée. Même s'il y a des glaces, du vent et de la mer, tu ressens quelque chose de fort intérieurement." Poussé par un vent de nord-ouest de 25 noeuds, Jean-Pierre Dick joue cependant la prudence. Sa vitesse le prouve : 14 nœuds au dernier classement et moins de 13 nœuds ces dernières 24 heures. Le Cap Horn tant attendu est désormais dans son tableau arrière mais devant, les icebergs barrent le passage. Le skipper de Virbac Paprec 3 se voit contraint de passer non loin des côtes, pour éviter les monstres blancs. Pour son cinquième passage du Horn (quatre fois en course, une fois en convoyage), Jean-Pierre est verni. D’autant que le vent va rapidement tourner au nord. Tirer des bords dans ces conditions, n’aura rien d’une sinécure. Mais le skipper niçois doit se consoler : il a réduit l’écart de plus de milles avec ses deux petits camarades du premier rang…
Les Malouines à bâbord
François Gabart (Macif) et Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) progressent tant bien que mal dans 12 noeuds de vent au près. François est désormais à 30 milles devant Armel sur une trajectoire plus nord. Les deux marins vont donc longer les îles Malouines par l’est et devraient dans quelques heures rencontrer des conditions de navigation un peu plus musclées, générées par une belle dépression. Au programme, 25-30 nœuds de vent de sud-ouest, de quoi cavaler ! Pour la petite histoire, nos deux navigateurs vont devoir éviter une zone délimitée par un navire scientifique positionné au sud-est des Malouines. Ce navire étudie les séismes en utilisant des câbles sous-marins de près 6 000 m de long. C’est bon à savoir, les navigateurs sont prévenus….
30 nœuds dans le derrière
Alex Thomson (Hugo Boss) est à 370 milles de cap Horn. Avec ce bon vent d’ouest de 30 nœuds, le skipper anglais devrait atteindre la longitude du cap dans 24 heures. Il va profiter de la bascule du vent au nord-ouest pour faire la cuillère. Derrière, Jean Le Cam (Synerciel) se trouve à 120 milles de la dernière porte du parcours qu’il devrait valider ce midi. Le club des cinq profite d’un vent soutenu (entre 26 et 30 nœuds) pour avaler les milles et en finir avec le Pacifique. Tous vont devoir empanner pour passer la porte Pacifique Est. En tête du groupe, Mike Golding (Gamesa) devance Dominique Wavre (Mirabaud) de 100 milles, lequel vient d’empanner pour se recaler vers l’objectif. Javier Sanso (Acciona 100% EcoPowered) navigue à 100 milles lui-aussi de Dominique et doit se méfier de la véranda d’Arnaud Boissières (Akena Vérandas) qui depuis quelques jours se sent pousser des ailes. Leur écart n’est plus que de 80 milles…
Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) semble plus motivé que jamais : il est ce matin le plus rapide de la flotte, pointé à plus de 18 nœuds. Un battant ! Bertrand de Broc (Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets) et Tanguy de Lamotte (Initiatives Cœur) sont sortis de l’anticyclone et vise avec envie la porte Pacifique Ouest. Mais la chance n’est décidément pas avec eux : une zone de vents mollassons devraient les freiner pile poil sur la porte !
Alessandro di Benedetto a connu des jours meilleurs, mais malgré ces soucis techniques (safrans et pilote automatique), le skipper de Team Plastique ne fait que positiver : « Aujourd'hui, le safran tribord s'est levé car le bout du circuit a cassé. Pendant quelques minutes, j'ai pensé m'abriter sous le vent des îles Auckland ou Campbell (comme elles sont sur ma route à quelques centaines de milles plus vers l'est) et ainsi pouvoir régler le problème avant l'entrée dans le Pacifique. Au final, j'ai décidé d'intervenir immédiatement et sous un grain de grêle, je suis arrivé à lever la lame du safran, changer le circuit et baisser à nouveau le safran dans l'eau. Au passage, j'ai pu récolter quelques poignées de grêle sur le pont et en faire un bon sorbet avec du jus de citron et du sucre ! ». La vie toujours en rose pour Alessandro…
"Le cap Horn, c'est un moment magique et symbolique. Il se mérite après la longue traversée du pays des ombres. Tu as l'impression de revenir à la lumière. Tu mets le clignotant vers la ligne d'arrivée. Même s'il y a des glaces, du vent et de la mer, tu ressens quelque chose de fort intérieurement." Poussé par un vent de nord-ouest de 25 noeuds, Jean-Pierre Dick joue cependant la prudence. Sa vitesse le prouve : 14 nœuds au dernier classement et moins de 13 nœuds ces dernières 24 heures. Le Cap Horn tant attendu est désormais dans son tableau arrière mais devant, les icebergs barrent le passage. Le skipper de Virbac Paprec 3 se voit contraint de passer non loin des côtes, pour éviter les monstres blancs. Pour son cinquième passage du Horn (quatre fois en course, une fois en convoyage), Jean-Pierre est verni. D’autant que le vent va rapidement tourner au nord. Tirer des bords dans ces conditions, n’aura rien d’une sinécure. Mais le skipper niçois doit se consoler : il a réduit l’écart de plus de milles avec ses deux petits camarades du premier rang…
Les Malouines à bâbord
François Gabart (Macif) et Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) progressent tant bien que mal dans 12 noeuds de vent au près. François est désormais à 30 milles devant Armel sur une trajectoire plus nord. Les deux marins vont donc longer les îles Malouines par l’est et devraient dans quelques heures rencontrer des conditions de navigation un peu plus musclées, générées par une belle dépression. Au programme, 25-30 nœuds de vent de sud-ouest, de quoi cavaler ! Pour la petite histoire, nos deux navigateurs vont devoir éviter une zone délimitée par un navire scientifique positionné au sud-est des Malouines. Ce navire étudie les séismes en utilisant des câbles sous-marins de près 6 000 m de long. C’est bon à savoir, les navigateurs sont prévenus….
30 nœuds dans le derrière
Alex Thomson (Hugo Boss) est à 370 milles de cap Horn. Avec ce bon vent d’ouest de 30 nœuds, le skipper anglais devrait atteindre la longitude du cap dans 24 heures. Il va profiter de la bascule du vent au nord-ouest pour faire la cuillère. Derrière, Jean Le Cam (Synerciel) se trouve à 120 milles de la dernière porte du parcours qu’il devrait valider ce midi. Le club des cinq profite d’un vent soutenu (entre 26 et 30 nœuds) pour avaler les milles et en finir avec le Pacifique. Tous vont devoir empanner pour passer la porte Pacifique Est. En tête du groupe, Mike Golding (Gamesa) devance Dominique Wavre (Mirabaud) de 100 milles, lequel vient d’empanner pour se recaler vers l’objectif. Javier Sanso (Acciona 100% EcoPowered) navigue à 100 milles lui-aussi de Dominique et doit se méfier de la véranda d’Arnaud Boissières (Akena Vérandas) qui depuis quelques jours se sent pousser des ailes. Leur écart n’est plus que de 80 milles…
Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) semble plus motivé que jamais : il est ce matin le plus rapide de la flotte, pointé à plus de 18 nœuds. Un battant ! Bertrand de Broc (Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets) et Tanguy de Lamotte (Initiatives Cœur) sont sortis de l’anticyclone et vise avec envie la porte Pacifique Ouest. Mais la chance n’est décidément pas avec eux : une zone de vents mollassons devraient les freiner pile poil sur la porte !
Alessandro di Benedetto a connu des jours meilleurs, mais malgré ces soucis techniques (safrans et pilote automatique), le skipper de Team Plastique ne fait que positiver : « Aujourd'hui, le safran tribord s'est levé car le bout du circuit a cassé. Pendant quelques minutes, j'ai pensé m'abriter sous le vent des îles Auckland ou Campbell (comme elles sont sur ma route à quelques centaines de milles plus vers l'est) et ainsi pouvoir régler le problème avant l'entrée dans le Pacifique. Au final, j'ai décidé d'intervenir immédiatement et sous un grain de grêle, je suis arrivé à lever la lame du safran, changer le circuit et baisser à nouveau le safran dans l'eau. Au passage, j'ai pu récolter quelques poignées de grêle sur le pont et en faire un bon sorbet avec du jus de citron et du sucre ! ». La vie toujours en rose pour Alessandro…
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