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Mini Transat : branle-bas de combat


Mini-Transat 2013: départ de Douarnenez le 13 octobre 2013
Tout le monde sur le pont : ce soir les 84 solitaires seront tous présents, ou presque, sur les pontons du Port Rhu. Avec le soleil retrouvé, les concurrents découvrent l’écrin dans lequel sont enchâssées leurs machines de course. Pendant ce temps, bénévoles et professionnels s’activent pour mettre la dernière main au village dont l’inauguration est prévue demain à 11h.

« Entre les équipes mer, la logistique terrestre et l’accueil tant des coureurs que du public, ce sont un peu plus de 150 bénévoles qui sont mobilisés pendant dix jours », constate Gwen Chapalain, délégué général de la Mini Transat. Avec quelques moments forts, notamment lors du prologue « Tout commence en Finistère » (dimanche 6 octobre) et le jour du départ (dimanche 13 octobre). C’est déjà un sacré pari que de vouloir, le jour du départ, faire sortir 84 bateaux du Port Rhu dans un temps d’environ une heure trente. C’est, entre autres, un des petits exploits quotidiens que l’équipe bénévole va devoir réaliser. Au final, c’est une cinquantaine d’embarcations et leurs pilotes qui vont être mobilisés pour remorquer les bateaux vers la zone de départ, assurer les périmètres de sécurité, embarquer la presse et les spectateurs.

Derniers coups de marteau
Sur le quai du Port Rhu, les exposants s’affairent pour que pas un bouton de guêtre ne manque demain vendredi, jour de l’inauguration. La CCI de Cornouaille prépare l’habillage de la tente des marins, où chaque jour, huit à neuf coureurs seront présentés au public de 14h à 15h30. C’est sous ce chapiteau que Lucile Chombart de Lauwe présentera son exposition de photographies consacrée aux coureurs de la Mini Transat de 2011. Les portraits en noir et blanc des hommes et des femmes de cette aventure au départ et à l’arrivée de la course de l’autre côté de l’Atlantique montrent sans équivoque à quel point ils sont marqués après plusieurs semaines en solitude. Au stand de la région Bretagne, c’est l’exposition « Mer en vue ! » qui finit de se monter : 150m2 consacrés aux ports, aux énergies marines renouvelables, à la pêche et l’aquaculture pour faire prendre conscience aux Bretons de la formidable opportunité de disposer de plus 2700 km de côtes.

A pied, à cheval, en voiture
C’est ce soir à 18h, l’heure limite pour être présent dans le Port Rhu. A quelques exceptions près, ils seront donc tous là après des convoyages plus ou moins longs et exigeants. Les solitaires basés sur la côte atlantique et en Manche ont unanimement rallié Douarnenez par la mer. Pour beaucoup, ce convoyage était l’occasion de faire un dernier comparatif à l’occasion d’une navigation en flotte. C’est le cas de Damien Cloarec et Yannick Le Clec’h qui ont navigué de conserve depuis la baie de Morlaix ou des coureurs lorientais qui n’ont pas dérogé à leurs bonnes habitudes de navigation en flotte. Il en était tout autrement de ceux qui venaient de Méditerranée. Dans ce cas, seul le transport routier s’avérait possible et nombre de Ministes ont du apprécier que la jauge impose une largeur maximum des bateaux conforme au gabarit routier, évitant de faire appel à un transport exceptionnel. Seul coureur allemand, Henrik Mazekowitz est ainsi arrivé aujourd’hui à Douarnenez. Eprouvé par près de vingt-quatre heures de conduite avec son Mini en remorque, il a demandé l’autorisation à la direction de course de ne rejoindre le Port Rhu que demain après avoir mis son bateau à l’eau dans la matinée. Pour les retardataires qui ne pourront justifier d’un cas de force majeure, la règle est simple : ce sera une pénalité financière de 80€ par jour au profit de la SNSM. Pendant que le Port Rhu vibrionne, les dames de la Mini bénéficiaient quant à elles d’une séance de soins gracieuse à la Thalasso de Douarnenez. Sept des dix concurrentes présentes sur la course ont répondu à l’invitation. Il n’y a pas que des inconvénients à faire partie des minorités.

Le programme en intégralité ici
Le détail des animations (cinéma maritime, exposition l’Aventure de la mini Transat au Port-musée, conférence Eurolarge ) ici.
Rédigé par le Jeudi 3 Octobre 2013 à 19:27 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest
Rédigé par le Samedi 21 Septembre 2013 à 11:07 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest

La flotte de la Transgascogne 6.50 s'est élancée ce mardi peu avant 10h vers l'Espagne. Les orages puis la houle avaient contraint, par deux fois, la direction de course à reporter le départ de cette 14e édition, mais cette fois, ça y est, la compétition bat déjà son plein au cœur du golfe de Gascogne. Les Mini filent à 6 - 7 nœuds au près et de premières options se dessinent déjà.


Ça y est, les 62 concurrents de la Transgascogne 6.50 sont bel et bien en route pour Luanco
Un abandon est à déplorer. Son étrave délaminée suite à une collision juste après le départ, Pierre-François Dargnies (Kairos We - Van) a dû jeter l'éponge. Le duo Erwan et Thierry Le Draoulec impliqué dans cette collision a pu repartir suite à une réparation express : la solidarité entre marins a une fois encore fait des heureux... Deux sur trois, c'est déjà ça.

Hautes pressions en question
En mer, les ministes sont immédiatement entrés dans le vif du sujet. 15 à 20 nœuds établis d'ouest sud-ouest, un peu de mer et une bulle anticyclonique droit devant : les marins avaient de quoi s'occuper la tête et les jambes dès les premières heures de course.

La brise qui souffle actuellement au large des côtes vendéennes va faiblir en fin de journée à 5 nœuds. Cette nuit, les concurrents vont devoir contourner ou tenter de traverser cette petite zone de hautes pressions, centrée sur le sud du golfe de Gascogne. Ce système devrait cependant se décaler rapidement dans l'est et, dès demain matin, un flux de secteur est devrait souffler dans les voiles : les spis seront de sortie !

La cuiller basque
Dès le départ, les coureurs ont donc fait leur choix : aller au plus court quitte à passer par une case « sans vent » ou contourner la bulle par en dessous pour tenter de garder du vent tout le temps. Cette « cuiller basque » (route incurvée, au large de la cote basque), très tentante sur le papier, est en revanche un peu risquée à mettre en œuvre sur l'eau. Il suffit que le système de hautes pressions ralentisse sa progression, et le piège se referme. Mais si ça passe, le bénéfice peut être très intéressant.

Comme toujours en course au large, tout sera question de placement et de timing. Qu'ils soient partisans de l'ouest ou adeptes de l'option sud, les coureurs garderont donc un œil sur leur baromètre cette nuit, seul indicateur de la progression de ce fameux anticyclone. Ils pourront réajuster un peu leur cap, mais il leur faudra assumer leur option, quoi qu'il arrive.

Déjà des écarts latéraux
Après cinq heures de course, 5 milles séparent déjà Julien Pulvé (Chasseur de primes) le prototype le plus à l'ouest, d'Arthur Léopold Léger (Delcroix - Mécénat chirurgie cardiaque) le plus est. Tous deux filent à 7 nœuds, dans des conditions de vent similaires. Entre ces deux (relatifs) extrémistes, cinq autres solitaires progressent sur une même ligne : Bertrand Delesne (Tem Work), Gwénolé Gahinet (Logways-Watever), Louis Segre (Roll my chicken), Jorg Riechers (Mare) et Nicolas Boidevezi (C'est pas la mer à boire).


En bateaux de série, à des vitesses proches de 6 nœuds, Yannick Le Clech (Daoulic) le plus ouest, évolue à 4 milles de Ian Lipinski (Pas de futur sans numérique), le plus est. Entre eux, en ligne, là aussi, quatre concurrents à l'attaque : Bert Bossyns (Net Werk), Eric Cochet (Aber & Co), Justine Mettraux (Team Work) et Sylvain Leboeuf (Match Box).
Mais c'est pour l'instant Damien Cloarec (Lomig) qui a pris les devants des bateaux de série, sur une route médiane.


Nuit décisive ?
La nuit qui approche devrait donc être décisive, les décalages est/ouest vont-ils s'accentuer ? Les coureurs vont-ils jouer la prudence et rester sur des routes médianes ? L'anticyclone va-t-il passer rapidement ou pas ? Premières réponses demain matin... Et premières arrivées dès demain soir à Luanco.

Suivez la course : http://transgascogne.geovoile.com/2013/
Rédigé par le Mardi 30 Juillet 2013 à 16:57 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest

Le départ de la 14e édition de la Transgascogne 6.50 sera lancé ce lundi, à 20h, dans des conditions musclées, mais maniables. Le front orageux soufflant depuis hier sur le golfe de Gascogne avait contraint la direction de course à reporter le lancement de cet aller-retour entre la Vendée et l'Espagne.


La brise (20 nœuds annoncés) sera encore soutenue ce soir au large de Port Bourgenay, au moment du coup d'envoi de la Transgascogne 6.50. Et ce vent qui souffle depuis samedi sur le golfe de Gascogne a levé une houle de 2 à 3 mètres, particulièrement sensible à proximité des côtes vendéennes... Les 63 concurrents de la Transgascogne 6.50 se préparent à un départ plutôt sportif !

En profiter pour dormir

Au près, dans la nuit, l'étrave va cogner dans les vagues, le bateau sera gîté, les embruns vont balayer le pont... en solitaire comme en double, la mise en jambe de cette première étape vers Luanco sera physique et technique. Et ce flux d'ouest qui souffle actuellement sur les côtes vendéennes restera soutenu pendant environ 24h.
Heureusement, au près, le bateau est équilibré et bien calé dans le lit du vent : les pilotes automatiques pourront prendre le relais des marins. Ces derniers auront en effet besoin de se reposer au maximum en vue d'une bulle anticyclonique à négocier dans la nuit de mardi à mercredi.

Sur le qui-vive
Paradoxalement, c'est la deuxième nuit de course, dans la "pétole", qui devrait être la plus éprouvante pour les concurrents de la Transgascogne 6.50 : le vent va faiblir mardi soir, voire s'évanouir complètement pendant quelques heures, avant de revenir, instable, par l'est, en fin de matinée mercredi. Là, plus question de pilote automatique, il faudra régler le bateau le plus finement possible dans des conditions instables, être à l'affut des risées et, surtout, de l'évolution de cette petite bulle anticyclonique pour tenter de s'en extirper au plus vite.

Dès le coup d'envoi, de cette première étape vers Luanco (dans les Asturies en Espagne), les concurrents devront anticiper cette bascule de vent de 180° de façon à se retrouver, le plus frais possible, au bon endroit le moment venu... Des options stratégiques pourraient se dessiner dès les premières heures de course.

Fin à suspens ?
Enfin, à l'approche des côtes asturiennes, une autre bulle anticyclonique risque de stopper net la tête de flotte tandis que leurs poursuivants auront encore du vent... Un nouveau départ, ou tout au moins un solide suspens, sont à prévoir à quelques dizaines de milles de l'arrivée.


Benoit Marie (benoitmarie.com) : « Ça va être une mise en jambe pêchue ! On s'est beaucoup entrainé dans ces conditions-là cet hiver, à Lorient, donc ça ne pose pas de problème. Ce n'est jamais agréable au près, en Mini, par 22 nœuds et plus de 2 mètres de creux, mais cela reste maniable. Ensuite, il faudra être très vigilant dans la molle. La situation n'est pas stable, il faudra être sur le qui-vive pour bien se placer. Il peut y avoir des décalages est/ouest qui pourront créer des écarts à l'arrivée.
J'aime bien la brise, et j'aime bien quand il y a de la stratégie et des situations compliquées donc c'est parfait ! Et c'est super motivant d'aller en Espagne ! »

Elise Bakhoum (Qeramix) : « Partir dans la brise créée toujours une petite appréhension, ça demande une préparation un peu plus poussée, il faut tout anticiper au niveau matériel, avoir dormi et mangé. Mais là, ce sera juste inconfortable, ce n'est pas de la grosse « baston ». Ensuite, il ne faudra pas se laisser surprendre par la zone de transition. Et à l'arrivée, ça peut redistribuer... Rien ne sera joué avant l'arrivée, il faudra avoir de la patience, j'aime bien ce genre de situation.
Je vise le top 10, mais mon objectif est surtout de prendre un rythme de transat, de ne pas me mettre dans le rouge, de bien gérer mon sommeil notamment. »

Hervé Aubry (Voilerie HSD - Ville de Pornichet) : « J'aime bien le près dans la brise, ce départ ce soir c'est une très bonne nouvelle pour moi ! Il faudra se reposer dès cette nuit pour être en forme la nuit suivante dans l'anticyclone. Il faudra sans doute beaucoup manœuvrer et garder un œil sur le baromètre pour voir à quelle vitesse se déplace cette bulle et s'en dégager au plus vite.
L'idée est de créer un peu d'écart dès le départ pour avoir un peu de marge de manœuvre ensuite, car je ne connais pas encore bien ce bateau et je suis moins à l'aise dans le petit temps. Mais globalement ça va aller assez vite. »

Yannick Le Clech (Diaoulic) : « Mon objectif sur cette course est de finir à tout prix pour me qualifier pour la Mini Transat. Je suis surtout là pour valider ma course et ma vitesse. Mais j'aime bien le près, ça va être de belles conditions. D'autant qu'il va falloir anticiper avant le départ si on choisit de contourner la bulle anticyclonique par l'est ou par l'ouest. L'option est semble plus instable, mais plus directe... Et à l'arrivée ce sera compliqué aussi, mais on ne peut pas avoir de prévision fiable là-dessus à 48h.
Il sera donc important de partir devant pour être libre de ses choix de route. »

La Transgascogne 6.50 en chiffres

14e édition
1 parcours inédit de 590 milles, incluant le traditionnel contour de Belle Ile lors de la première étape.
63 concurrents (dont 42 qualifiés à la Mini Transat 2013 et 4 en cours de qualification)
Répartition:
36 bateaux de série solo
20 prototypes solo
8 bateaux de série double
1 prototype double


Programme de la Transgascogne 2013


Lundi 29 juillet
Briefing météo pour les skippers
20h00 - départ de la première étape vers Luanco, en route direct.


Mercredi 31 juillet
Premières arrivées de la flotte à Luanco (Espagne - Asturies)


Samedi 3 aout
Briefing des skippers au musée de mer
12h02 - départ de la deuxième étape vers Port Bourgenay


Lundi 05 aout
Premières arrivées de la flotte à Port Bourgenay
Rédigé par le Lundi 29 Juillet 2013 à 13:48 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest

63 bateaux prendront le départ de la 14e édition . Les concurrents seront de retour à partir du 5 août dans le port vendéen, après une escale à Luanco prévue entre le 30 juillet et le 3 août.


Port Bourgenay : départ de la Transgascogne dimanche à 12h02
Le départ sera donné le dimanche 28 juillet à 12 h 02 à Port Bourgenay. La Transgascogne continue à écrire une histoire humaine commencée en 1988 avec la création de Port Bourgenay. « Des Italiens, des Belges des Espagnols sont de la partie. C’est une course qui s’est internationalisée » a indiqué Denis Hugue le Directeur de la Course pour la quatrième fois jeudi lors des derniers contrôles de sécurité. Le Port de Luanco dans la province des Asturies en Espagne, est très motivé à l’idée d’accueillir pour la première fois une étape dans son port tout neuf. La convivialité et la bonne humeur, le professionnalisme des organisateurs font que la Transgascogne a su au fil des éditions se faire connaître « Cette course estivale est souvent la dernière possibilité pour de futurs concurrents de la Transat de se comparer aux autres ou de faire partager leur passion à leurs proches ».
Le Syndicat Mixte pour l’aménagement du Talmondais, l’Association pour la Promotion et l’Animation de Port-Bourgenay (APAPB), l’Association nautique de Bourgenau, les juges arbitres, les contrôleurs soit plus d’une 40 de personnes sont sur le pont pour organiser, vérifier la sécurité sur les embarcations La plupart travaillent ensemble sur les événements nautiques qu’accueillent Port Bourgenay C’est toute une organisation locale qui se met en place depuis plusieurs mois. « Les bénévoles, qui travaillent à l’organisation de cette course ont permis de faire connaître Port Bourgenay et ont fortement contribué à sa notoriété » a expliqué Alain Dana le Président de l’ANB qui a participé à la création et au lancement de la Transgascogne. « L’ANB met un point d’honneur au développement des courses nautiques et nous sommes fières de permettre aux jeunes skippers de grandir » Six bateaux accompagnateurs participent à la Transgascogne.
Rédigé par le Vendredi 26 Juillet 2013 à 11:26 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest
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Départ du Vendée Globe le 10 novembre 2012


Transat Jacques Vabre: départ le 3 novembre à 13h02