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Nouveau parcours, nouvelle destination et nouvelle génération...


Le film de la course
Dès le coup de canon donné au large de la Cornouaille, la Transat Bénodet - Martinique avait tout pour se distinguer. Avec un plateau de dix-sept engagés dont la plupart pouvait prétendre à la victoire finale et la promesse d'une belle bagarre, l'affiche laissait augurer du meilleur. Seize jours durant, les solitaires auront tenu leur monde en haleine, se livrant à une cavalcade atlantique propre à déjouer les lois du suspense. Au terme d'un final époustouflant et d'une transatlantique expresse digne de rentrer dans le livre des records, du premier au dernier concurrent, tous auront fait de cette première édition une aventure qui restera longtemps dans les esprits.


10 avril : A 14 heures pétantes, après un ultime briefing météo et les traditionnels adieux sur les pontons, les dix-sept solitaires engagés dans cette première édition de la Transat Bénodet – Martinique s'élancent. Trois hommes s'octroient les premiers honneurs : Jean-Paul Mouren (Groupe SNEF), le doyen de la course, auteur du meilleur départ, Nicolas Lunven (Generali), premier à virer la bouée de dégagement, puis Gildas Morvan (Cercle Vert), aux commandes à la sortie de la baie de Bénodet.

11 avril : Les solitaires progressent sur la route à plus de 9 nœuds, sous spi, poussés par un vent de 15-20 nœuds. Dans ces conditions, c'est bien sûr la vitesse qui prime. Tous sont donc concentrés sur les réglages. Ils enchaînent les manœuvres avec précision et passent un maximum de temps à la barre. Du Nord au Sud, au gré de légers décalages, chacun s'attache à caler son sillage et se prépare à négocier le premier obstacle : un coup de vent annoncé au large du cap Finisterre.

12 avril : Après 48 heures de course dans cette Transat Bénodet - Martinique, les solitaires sont définitivement entrés dans le vif du sujet au large de la pointe Nord Ouest de l'Espagne. Soumis à des vents violents et une mer hachée, la plupart avoue souffrir de ces conditions plus que musclées. Le flux de Nord Nord Est soufflant 6 voire 7 Beaufort les plonge en effet dans une machine à éprouver les hommes et le matériel.

13 avril : Partis depuis trois jours de Bénodet, les solitaires avalent les milles - 240 en 24 heures pour les premiers - et affichent des moyennes très élevées à bord de leurs monotypes. Après un épisode musclé au large du cap Finisterre, les dix-sept marins pansent leurs plaies et renouent avec le plaisir de la glisse. Dans des conditions de vent de retour à la modération et l'anticipation d'une phase de transition sensible, sonne l'heure des premiers placements pour une flotte toujours emmenée par le tenant du titre, Gildas Morvan (Cercle Vert).

14 avril : Confrontés à des vents aussi capricieux en force qu'en direction, les solitaires sont saisis du contraste avec les conditions rencontrées les jours précédents. A bord des Figaro Bénéteau 2, on en profite pour procéder à la remise en ordre des montures et à la récupération. En tête de la flotte, les gros bras tiennent le rythme et trustent tour à tour la plus haute marche du podium.

15 avril : A la faveur d'un petit décalage, le groupe des "sudistes" prend les devants, offrant au bizuth Frédéric Rivet (Vendée 1) les honneurs du classement, devant Eric Péron (Macif 2009) et Nicolas Lunven (Generali). De retour à des conditions de navigations bien plus propices à un gain sur la route, les solitaires soufflent un peu et tentent de reconstituer leur capital sommeil. L'épisode de pétole est derrière eux, mais devant, la succession de deux dépressions annonce des heures plus sombres.

16 avril : 25 à 30 nœuds de portant, une mer formée qui force à privilégier la conduite, c'est une journée placée sous le signe de la glisse que connaît la flotte à l'approche de l'archipel des Açores. A l'exception du cas isolé représenté par le Portugais Francisco Lobato (Roff), il n'est plus question de décalages, le contournement imposé de la dépression açoréenne par le Nord ayant resserré les troupes, jusqu'à relancer le jeu.

17 avril : une semaine de mer déjà et des fortunes diverses au sein de la flotte des dix-sept marins. Ainsi, si pour une majorité de solitaires, ce dimanche est dominé par la satisfaction d'une navigation rapide au portant et l'appréciation du caractère définitivement indécis de l'issue de la partie, pour d'autres, l'heure est à la gestion de l'urgence matérielle. C'est notamment le cas pour Frédéric Rivet (Vendée 1) dont l'étai s'est rompu durant la nuit mais qui reste en jeu.

18 avril : Confrontés à des vents de Nord Nord Est soufflant 35 nœuds avec rafales à 45 nœuds, les concurrents doivent progresser avec une réelle prudence dans une mer souvent très formée et faire le dos rond. Victime malheureuse de cette dépression secondaire, le Figaro Bénéteau d'Eric Drouglazet (Luisina) a démâté à 14h40 (heure de Paris). Sain et sauf, le skipper fait route au moteur à vitesse réduite, vers l'Est.

19 avril : C'est la mi-course en terme de milles restant à parcourir, et l'heure de dresser quelques premiers bilans qui impriment l'implacable constat d'une souffrance des hommes et des machines. Le gros temps qui a secoué les marins jusqu'aux heures avancées de la matinée commence à s'éloigner de la flotte et permet à chacun de renouer avec des conditions plus clémentes. Mais les traces laissées sont indélébiles pour beaucoup.

20 avril : Changement de rythme avec l'entrée de la flotte dans les Alizés. Ce nouveau décor n'en plonge pas moins les solitaires dans de nouvelles problématiques, à commencer par la gestion des grains sur la route vers la Martinique. Avec un vent de secteur Nord Est pouvant varier Est Nord Est force 6, les concurrents bénéficient toutefois de conditions encore relativement stables, leur permettant de poursuivre leur trajectoire toujours aussi rapide dans l'Ouest.

21 avril : Gagnant en stabilité, tant en force qu'en direction, le flux d'Est-Nord-Est permet à la flotte d'allonger la foulée vers les Antilles et de maintenir de belles moyennes. En tête, Erwan Tabarly (Nacarat) exploite de très belle manière l'angle favorable et le supplément de pression dont il dispose à ce moment. Mais derrière lui, Fabien Delahaye (Port de Caen Ouistreham) et Thomas Rouxel (Bretagne - Crédit Mutuel Performance) sont à l'affût.

22 avril : Nouveau leader (Fabien Delahaye, Port de Caen Ouistreham), passage sous la barre symbolique des 1000 milles restant à parcourir, rotation de l'alizé à l'Est Sud-Est : voilà comment résumer ce vendredi. Une journée efficace puisque tous les concurrents peuvent courir rapidement et confortablement sur la route directe.

23 avril : Petit à petit, les effets de la dépression qui s'active à mi-chemin entre les Antilles et les Bermudes se font sentir par les concurrents de la Transat Bénodet-Martinique. Depuis la veille au soir, le vent devient de plus en plus instable. Les solitaires entrent dans une zone orageuse synonyme de vents violents et de fortes pluies.

24 avril : La perturbation associée à la dépression orageuse présente sur les Antilles est finalement moins handicapante que prévu. Le vent n'a pas chuté en dessous des 10 nœuds plus de deux heures avant de se renforcer autour de 15-18 nœuds. Rien de douloureux donc pour les solitaires. A l'inverse, ce petit coup de mou du vent leur permet « de respirer un peu ».

25 avril : La météo instable qui règne sur la fin du parcours apporte son lot de rebondissements et vient modifier le scénario de cette Transat Bénodet – Martinique à une trentaine d'heures du dénouement final. Ce lundi de Pâques voit en effet le retour express de Nicolas Lunven (Generali) et Jeanne Grégoire (Banque Populaire) sur le trio Tabarly/Rouxel/Delahaye. Légèrement décalés au nord, les deux marins bénéficient de plus de pression que leurs adversaires et profitent d'un meilleur angle pour rejoindre le sud de la Martinique.

26 avril : A 13h 05min 05 sec (heure locale) soit 19h 05min 05sec (heure de Paris), Nicolas Lunven (Generali) est le premier à franchir la ligne d'arrivée de la première édition de la Transat Bénodet - Martinique au terme d'un final qu'on avait rarement connu aussi haletant et sujet à rebondissements. Il devance Thomas Rouxel (Bretagne – Crédit Mutuel de Bretagne) et Erwan Tabarly (Nacarat), respectivement 2e et 3e.

27 avril : Après le final époustouflant donné la veille par les cinq premiers, les arrivées se succèdent à Fort-de-France. L'euphorie laisse cependant la place à des sentiments plus contrastés sur les pontons martiniquais. Si certains ne cachent pas leur satisfaction d'avoir bouclé cette transat menée tambour battant avec l'impression du travail bien fait, d'autres avouent leur frustration de ne pas avoir pu jouer aux avant-postes, souvent la faute à des blessures ou à des avaries.

28 avril : A 05h 22min 44s (heure martiniquaise), le seizième et dernier concurrent de cette Transat Bénodet – Martinique, Yannig Livory (One Network Energies), passe la ligne d'arrivée. Le flotte des Figaro Bénéteau 2 est au complet à la pointe Simon.

2 mai : Le jury nommé par la Fédération Française de Voile se réuni et rend ses jugements. Nicolas Lunven (Generali) écope d'une pénalité de 35 minutes pour avoir été contrôlé au départ de Bénodet avec un contenant pouvant recevoir du liquide venant en dépassement des 25 litres autorisés par la jauge. Il en va de même pour Anthony Marchand (Bretagne Crédit Mutuel Espoir) et Francisco Lobato (Roff). Erwan Tabarly (Nacarat) se voit infliger 17 minutes et 30 secondes de temps supplémentaire suite à la rupture des deux plombs empêchant le déplacement du radeau de survie.
Rédigé par La voile en Vendée le Vendredi 13 Mai 2011 à 13:57 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest La voile en Vendée

Suite à l'arrivée de la Transat Bénodet - Martinique, le jury présidé par Jean-Pierre Velay et nommé par la Fédération Française de Voile, s'est réuni hier soir en Martinique afin de statuer sur plusieurs infractions constatées au départ et à l'arrivée de la course.


Le jury rend ses décisions
Ainsi, Nicolas Lunven (Generali) a-t-il écopé d'une pénalité de 35 minutes pour avoir été contrôlé au départ de Bénodet avec un contenant pouvant recevoir du liquide venant en dépassement des 25 litres autorisés par la jauge. Mêmes causes et mêmes conséquences pour Anthony Marchand (Bretagne - Crédit Mutuel Espoir) et Francisco Lobato (Roff) qui se voient eux aussi pénalisés de 35 minutes sur leur temps de course entre la Bretagne et les Antilles. Enfin, Erwan Tabarly (Nacarat) s'est quant à lui vu infliger 17 minutes et 30 secondes de temps supplémentaire suite à la rupture des deux plombs empêchant le déplacement du radeau de survie.
Pierre Bojic, directeur général de Pen Duick, société organisatrice de la Transat Bénodet - Martinique
"Je prends acte des décisions du jury de la Fédération Française de Voile qui applique les règles de la Classe Figaro Bénéteau. Mais la performance sportive de l'ensemble des skippers reste tout à fait exceptionnelle, unique et incontestable. Je salue cet exploit".
Suite à ces décisions du jury de la Transat Bénodet - Martinique, le nouveau classement général s'établit comme suit (2) : Téléchargez le classement
(2) Nicolas Lunven, skipper de Generali, a fait connaître sa volonté de faire ré-ouvrir ce dossier.
Rédigé par La Voile en Vendée le Lundi 2 Mai 2011 à 19:17 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest La Voile en Vendée

Les cinq premiers concurrents ont franchi la ligne d'arrivée dans un mouchoir de poche. Après plus de 3000 milles parcourus à travers l'Atlantique, seulement 2 minutes et 45 secondes séparent les deux premiers. Une arrivée spectaculaire !


Vainqueur: Nicolas LUNVEN (Générali)
En passant la ligne d'arrivée en Martinique à 13 h 13 min 05 sec (heure Martiniquaise), ce Mardi 26 avril, Nicolas Lunven s'est adjugé la 1ère place de la Transat Bénodet-Martinique. Le temps de Nicolas Lunven est de 16 jours 05 heures 13 minutes 05 secondes. Sur le parcours théorique de 3 474 milles, Thomas ROUXEL affiche une vitesse moyenne de 8,93 nœuds.

2ème: Thomas ROUXEL (Bretagne Crédit Mutuel Performance)

En passant la ligne d'arrivée en Martinique à 13 h 15 min 50 sec (heure Martiniquaise), ce Mardi 26 avril,Thomas ROUXEL s'est adjugé la 2ème place de la Transat Bénodet-Martinique. Le temps de Thomas ROUXEL est de 16 jours 05 heures 15 minutes 50 secondes. Sur le parcours théorique de 3 474 milles, Thomas ROUXEL affiche une vitesse moyenne de 8,92 nœuds.

3ème: Erwan TABARLY (Nacarat)

En passant la ligne d'arrivée en Martinique à 13 h 18 min 47 sec (heure Martiniquaise), ce Mardi 26 avril, Erwan TABARLY s'est adjugé la 3ème place de la Transat Bénodet-Martinique. Le temps d'Erwan TABARLY est de 16 jours 05 heures 18 minutes 47 secondes. Sur le parcours théorique de 3 474 milles, Erwan TABARLYL affiche une vitesse moyenne de 8,92 nœuds.

4ème: Fabien DELAHAYE (Port de Caen Ouistreham)
En passant la ligne d'arrivée en Martinique à 13 h 28 min 13 sec (heure Martiniquaise), ce Mardi 26 avril, Fabien DELAHAYE s'est adjugé la 4ème place de la Transat Bénodet-Martinique. Le temps de Fabien DELAHAYE est de 16 jours 05 heures 28 minutes 13 secondes. Sur le parcours théorique de 3 474 milles, Fabien DELAHAYE affiche une vitesse moyenne de 8,92 nœuds.

5ème: Jeanne GREGOIRE (Banque Populaire)

En passant la ligne d'arrivée en Martinique à 13 h 36 min 54 sec (heure Martiniquaise), ce Mardi 26 avril, Jeanne GREGOIRE s'est adjugée la 5ème place de la Transat Bénodet-Martinique. Le temps de Jeanne GREGOIRE est de 16 jours 05 heures 36 minutes 54 secondes. Sur le parcours théorique de 3 474 milles, Fabien DELAHAYE affiche une vitesse moyenne de 8,91 nœuds.
Rédigé par La Voile en Vendée le Mercredi 27 Avril 2011 à 08:20 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest La Voile en Vendée
Des heures difficiles pour Frédéric Rivet à bord de Vendée 1...
Depuis la rupture de l'étai de son Figaro Bénéteau "VENDEE 1" samedi soir, la transat de Frédéric Rivet, sa première, a complètement changé de physionomie. Le "coureur" qui avait brillamment animé la première semaine de course et qui bataillait aux avant-postes est redevenu avant tout "marin". Entendez par là que l'objectif n'est plus pour Frédéric d'aller le plus vite possible mais, simplement et humblement, d'amener son bateau, en entier, jusqu'à l'arrivée en Martinique. Et la tâche n'est pas aisée... Dans des conditions de mer et de vent très difficiles, l'homme de l'Ile d'Yeu doit batailler pour faire avancer son bateau tout en le préservant, l'œil rivé sur un mât un peu plus instable d'heure en heure : "Depuis Dimanche, j'alterne entre les ris sur la GV, génois, spi ou pas de voiles du tout. Je ne suis pas sûr du bateau, ça bouge beaucoup et en plus mes réserves en matériel de rechange diminuent très rapidement. J'espère que ça va tenir. On verra bien... Désormais je n'appréhende plus la course jour par jour mais bien heure par heure ! Je m'en souviendrai de cette première Transat ! Je suis un peu en perdition au milieu de l'océan. Autant sur une étape de Figaro, tu sais que tu as la côte pas loin, là c'est une autre histoire."
Les 24 dernières heures ont donc été très difficiles pour Frédéric Rivet mais les conditions devraient s'améliorer dans les prochaines heures. A partir de ce soir, le vent devrait retomber à 20/25 nœuds avant de se stabiliser, en même temps que la mer s'améliorer, à 15 nœuds à partir de demain. Le plus dur devrait alors être passé. Il restera alors à VENDEE 1 et son skipper à gérer la fin de course et tenir bon pour boucler leur transat...
Rédigé par La Voile en Vendée le Mardi 19 Avril 2011 à 11:39 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest La Voile en Vendée
Convergence aux Açores: " Ca se creuse doucement "
Alors que la dépression qui se creuse au sud des Açores s'éloigne vers le sud, les dix-sept concurrents de cette Transat Bénodet-Martinique n'ont pas d'autre choix que de passer au nord de celle-ci. Ainsi, comme on pouvait s'y attendre ce samedi, les trajectoires convergent toutes vers les Açores et les écarts, déjà faibles, se réduisent encore. Les solitaires sont désormais tous logés à la même enseigne et progressent à bonne vitesse vers le sud de l'archipel, poussés par des vents d'est soutenus.



A l'image de cette nuit, cette journée de samedi s'annonce propice à la vitesse. Et pour cause, ce matin, les marins bénéficient d'un vent d'est nord-est établi autour de 25 nœuds et filent à plus de 11 nœuds sous spi. Très vite, ils vont néanmoins devoir composer avec une mer de plus en plus mauvaise et désordonnée. Joints à la vacation de 5 heures, les leaders de la flotte, Frédéric Rivet (Vendée 1), Eric Péron (Macif 2009) et Nicolas Lunven (Generali) indiquaient déjà sentir le changement. « Ca se creuse doucement. Ca chahute un peu. Pour se reposer, ce n'est pas évident. Il faut rester concentré et passer du temps à la barre » détaillait notamment Péron. L'heure est donc au pilotage aux abords des Açores. Elle est aussi à la réflexion et à l'anticipation car si demain, les conditions vont s'améliorer avec l'éloignement de la dépression vers le sud et, par conséquent, des vents qui vont mollir graduellement, dès demain soir, une seconde dépression va arriver par le nord. « Ca va se gâter. Ce front froid semble très actif. Il va nous passer dessus et renforcer le vent de manière conséquente. Il faudra faire attention » prévient Lunven, déjà en train de surveiller la trajectoire et la vitesse de progression de cette nouvelle dépression qui pourrait apporter jusqu'à 45 nœuds, si l'on en croit les fichiers météo. C'est sans doute cette perspective qui a décidé Gildas Morvan (Cercle Vert), victime de la casse de son étai à s'arrêter au mouillage sous le vent de l'île de Santa Maria – qu'il devrait atteindre en fin d'après-midi, aux alentours de 18 heures - pour réparer cette pièce essentielle qui retient son mât sur l'avant du bateau.

Frédéric Rivet (Vendée 1) : « Je m'attendais un peu à ce que tout le monde revienne mais je ne sais pas trop ce qu'il en est, je n'ai pas encore regardé les classements. En ce moment c'est vraiment sympa de naviguer, même aux abords des Açores. On a de bonnes conditions, on est des privilégiés de faire ça ! On attend un coup de vent pour demain, ça va être un peu la partie difficile à passer. Là ca secoue pas mal. J'ai pu recharger les batteries dans la journée d'hier mais toute la nuit j'étais à la barre. Je me suis accroché pour rester devant. Je pense que c'est un peu un nouveau départ car tout le monde s'est regroupé. »



Rédigé par La Voile en Vendée le Samedi 16 Avril 2011 à 18:06 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest La Voile en Vendée
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Les Sables Horta Les Sables : photo Stéphanie Gaspari
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Départ du Vendée Globe le 10 novembre 2012


Transat Jacques Vabre: départ le 3 novembre à 13h02