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C’est la question récurrente que posent les Douarnenistes. Pourquoi n’avoir pas donné le départ ce dimanche avec le beau temps qui régnait sur la baie ? Parce que la réponse se situe au niveau du cap Finisterre à la pointe nord-ouest de l’Espagne. C’est là que les solitaires risquaient d’être cueillis à froid dans des vents de 35 nœuds, au louvoyage, dans une mer forte. Des conditions critiques pour des bateaux de 6,50m menés en solitaire.

Il faut imaginer la vie à bord d’un Mini, face à la mer, dans du mauvais temps. Le bateau bouchonne, tape, peine à remonter les vagues et progresse à très faible vitesse du fait de sa faible longueur à la flottaison. Le pont est régulièrement balayé par les vagues et le skipper est balloté, le plus souvent retenu au bateau par sa longe de harnais, amarrée court. A l’intérieur, c’est un véritable capharnaüm. Le matériel est entassé du côté au vent, tout est trempé et les mouvements du bateau empêchent toute velléité de sa faire, ne serait-ce qu’un plat chaud. Bref ! Ce sont des conditions particulièrement éprouvantes tant pour les navigateurs que pour leurs machines. Le gréement est fortement sollicité à chaque vague et certains mâts n’y résistent pas.
On comprend que dans ces conditions, la direction de course ait choisi de reporter le départ de la Mini Transat. Reste, qu’il faut maintenant trouver une fenêtre suffisamment large pour éviter qu’elle ne se referme sur les doigts de la flotte. Or, si la situation actuelle ouvre des intervalles de 48 heures, ce n’est pas suffisant pour permettre à tous les concurrents de franchir l’obstacle du golfe de Gascogne et la descente le long des côtes occidentales de la Galice. Soit environ 450 milles avant de rencontrer des conditions plus maniables. Pour assurer un passage en sécurité de toute la flotte, il faudrait aujourd’hui une fenêtre météo d’environ trois jours pleins. Or les systèmes dépressionnaires s’alimentent sur le proche Atlantique à des latitudes relativement sud, maintenant le vent de secteur sud à sud-ouest dominant. La fameuse saute au noroit, consécutive à la fin de passage d’une dépression n’a pas le temps de s’installer qu’un nouveau système se met en place.

Une alternative asturienne ?
Face à une telle situation, l’équipe d’organisation a pris le parti d’attendre la fenêtre favorable pour joindre Lanzarote.
Autre solution qui pourrait être envisagée, tronçonner la première étape en deux parcours. Un premier bord pourrait emmener les solitaires de Douarnenez à Gijon, seul port espagnol capable d’accueillir au débotté une flotte de 84 Minis. Grâce aux contacts établis avec la Barquera pendant le Grand Prix Guyader, les correspondants asturiens de Douarnenez Courses se mobilisent. De Gijon, les solitaires attendraient une nouvelle fenêtre météo pour franchir le cap Finisterre. Avantage de l’opération : en scindant le parcours, on réduit considérablement la taille de l’accalmie nécessaire pour s’ouvrir la route du sud. Mais aujourd’hui, aucune décision n’est encore prise, car cette solution pose nombre de problèmes de logistique. Prochain rendez-vous demain 18h. La direction de course a choisi de jouer la carte de la transparence avec les coureurs : c’est aussi çà, l’esprit Mini.


Rédigé par le Mardi 15 Octobre 2013 à 10:27 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest

Une profonde dépression qui se creuse au large du golfe de Gascogne risquait, en cas de départ dimanche, de cueillir la flotte au pire endroit, dans le nord du cap Finisterre. Pour permettre aux solitaires de rejoindre Lanzarote dans des conditions acceptables, la direction de course a consulté les coureurs et pris sa décision : le départ est reporté dans l’attente d’une fenêtre météo favorable.


Le départ de la Mini Transat est reporté
Certaines décisions ne sont pas faciles à prendre. Alors que Douarnenez est encore sous le soleil, la menace se précise sous la forme d’une dépression centrée actuellement sur le proche Atlantique, à la hauteur des Açores, qui devrait générer des vents forts et une mer avec des creux supérieurs à 4 mètres, dans la journée de mardi, c’est à dire précisément au moment où la flotte s’apprêtera à doubler le cap Finisterre.

Lundi ou jeudi
La difficulté va être maintenant de trouver la fenêtre météo favorable pour envoyer 84 solitaires sur le golfe de Gascogne. Car, à partir du moment où la décision de report est prise, il faut pouvoir garantir de bonnes conditions de sécurité. Une ouverture pourrait se dessiner dans la journée de lundi, mais cela reste très incertain. Dans le cas contraire, il y a de fortes chances que la flotte patiente au moins jusqu’à jeudi prochain. Devant cette situation, la direction de course avait envisagé de proposer un départ demain vendredi à 18h00. Pour prendre ce type de décision, il fallait l’accord unanime des coureurs. Mais certains ne s’estimaient pas prêts et la solution a immédiatement été abandonnée.

Ils ont dit :
Denis Hugues, directeur de course : « On a 84 navigateurs solitaires que l’on va envoyer sur l’eau. Il est hors de question de les envoyer dans des conditions météo qui ne seraient pas acceptables. On avait envisagé d’anticiper le départ, mais au vu de la préparation de certains, ce n’était pas raisonnable.»

Bertrand Nardin, Président de Douarnenez Courses : « On travaille à essayer de proposer un parcours de régate en baie de Douarnenez dimanche. L’idée est d’offrir une alternative aux partenaires et aux familles des coureurs qui avaient prévu d’être présents le jour du départ… »

Programme du vendredi 11 octobre 2013 sur le village de la Mini Transat à Douarnenez


10h00 – 19H00 : Village ouvert au public
10H30 : Conférence Eurolarge « Classe Mini : Laboratoire de la Course au Large » – Auditorium / Grand Public
11H00 – 12H00 : Atelier culinaire – Espace CCI / Grand Public
11H00 – 12H00 : Rencontre avec Katrina Ham – stand partenaire de Katrina Ham / Partenaires, journalistes
14H30 – 15H30 : Présentation de 10 skippers – Espace CCI / Grand Public
15H00 – 17H30 : Atelier, démonstration et dégustation autour des « algues alimentaires » - Espace CCI / Grand Public
18H00 – 19H00 : Cinéma maritime « L’homme de la route du Rhum » de Karel Prokop – Auditorium / Grand Public
18H00 – 18H30 : Emission en direct de France Bleu Breizh Izel – Espace CCI / Grand Public
18H30 - 21H30 : Soirée CCI Quimper Cornouaille et CCI Guadeloupe – Village / Skippers, partenaires, journalistes
21H00 : Soirée – Bar à Tribord / Grand Public

Rédigé par le Vendredi 11 Octobre 2013 à 09:53 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest

Déjà vainqueur de la première étape, l’équipage de GDF SUEZ a récidivé sur le retour des Açores aux Sables d’Olonne. Une vitesse impressionnante, une navigation parfaitement maîtrisée, des prises de risques au moment opportun, la victoire de Sébastien Rogues et Fabien Delahaye ne souffre d’aucune contestation.


En franchissant la ligne d’arrivée à 10h 13mn 14s, Sébastien Rogues et Fabien Delahaye ont su résister au retour de leurs poursuivants, notamment l’équipage d’Eärwen qui, sur une route un peu plus sud, pouvait espérer créer la surprise. Mais l’équipage de GDF SUEZ a conservé la maîtrise de la course jusqu’au bout.

Le parcours pour revenir d’Horta était pourtant truffé de pièges : une dorsale anticyclonique barrait la route directe et obligeait les concurrents à un long détour par le nord. Pour exemple, Sébastien et Fabien ont parcouru 1595 milles sur l’eau pour une distance théorique de 1271 milles, soit un accroissement de 25% de la route effective. Mais surtout, les deux navigateurs ont su faire le choix décisif à l’entrée de la Manche, en décidant d’un nouveau bord au nord-est, pour aller chercher un peu plus de pression. Vitesse, lucidité, capacité de décision, c’était la recette gagnante de cette édition 2013.

Sébastien Rogues

« Je suis vraiment super heureux. On a vraiment bien navigué alors qu’il y avait des choix stratégiques pas toujours faciles à faire. Fabien a beaucoup travaillé sur la météo et c’est lui qui nous a proposé les options à prendre. Ce n’est pas forcément évident de repartir pour un bord de près de 80 milles dans le nord-est, mais c’est un investissement qui valait le coup. Et puis, en arrivant, on a validé notre qualification pour la Transat Jacques Vabre. Mais surtout on a validé notre entente, on s’est bien réparti les rôles, on a bien communiqué entre nous et la vie à bord était vraiment agréable. Et puis, il n’y a pas à dire : ça fait du bien de gagner. »

Fabien Delahaye

« C’est bien. C’était notre première course au large ensemble et on n’a plus aucun doute sur notre capacité à naviguer tous les deux. On a validé beaucoup de choses dans l’optique de la Transat Jacques Vabre. Le choix de notre dernier bord était assumé depuis longtemps. On savait qu’il y aurait plus de pression à l’entrée de la Manche et qu’en arrivant sur la Bretagne, on bénéficierait d’un effet de site avec un vent qui tiendrait plus longtemps qu’au large. On a juste eu une petite transition difficile en arrivant sur Penmarc’h, mais dans l’ensemble, on était plutôt confiant. »
Rédigé par le Mardi 23 Juillet 2013 à 10:33 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest

La grande arrivée est toujours prévue pour ce dimanche (demain !) dans la matinée, entre 5 et 10 h du matin.


Il arrive !
Alors qu'Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) navigue encore à plus de 5000 milles de l'arrivée, malgré une belle progression sur son plan Finot-Conq à quille fixe de 1998, François Gabart (MACIF) et Armel Le Cléac'h (Banque Populaire) attaquent les derniers milles d'une giration à vitesse grand V. Les Sables d'Olonne ne sont désormais plus qu'à une journée de mer. Alex Thomson (Hugo Boss) a incurvé sa route pour surveiller Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3) lors du passage d'un front pendant que derrière le reste de la flotte poursuit sa remontée de l'Atlantique, avec le retour prévu de Dominique Wavre (Mirabaud) dans l'hémisphère nord en milieu de matinée.

Avec toujours 100 milles d'écart, François Gabart (MACIF) et Armel Le Cléac'h (Banque Populaire) progressent ce matin toujours à bonne allure en direction des Sables d'Olonne. Poussés par un vent d'ouest-nord-ouest d'une vingtaine de nœuds, qui a basculé au sud-sud-ouest, les deux jeunes marins filent à respectivement 14 et 17 nœuds depuis cette dernière heure. Le leader a empanné cette nuit vers une heure du matin. Son fidèle poursuivant avait effectué la même manœuvre un peu plus tôt dans la matinée d'hier (5 h 30 du matin), ce qui lui a permis de faire route directe depuis, avec une vitesse sensiblement supérieure depuis le dernier classement de 20 h, avec 137,4 milles parcourus à 15 noeuds de moyenne contre 107 pour François Gabart (soit 11,7 nœuds de moyenne). Reste que les chances pour le skipper de Banque Populaire de reprendre la tête sont maintenant liées à des facteurs autres que ceux de la stratégie météorologique puisque la situation est maintenant claire jusqu'à l'arrivée, à savoir un vent de sud-sud-ouest fraîchissant jusqu'à 30 nœuds qui va basculer à l'ouest-nord-ouest (25 noeuds), impliquant pour les deux hommes un dernier empannage. C'est une course de vitesse dans une houle de plus de 4 mètres qui va maintenant faire les dernières heures de ce sprint planétaire...avant la grande arrivée, toujours prévue pour ce dimanche (demain !) dans la matinée, entre 5 et 10 h du matin.

Alex Thomson, prévenant troisième

A 130 milles dans le sud-ouest des Açores, Alex Thomson (Hugo Boss) a incurvé sa route pour se rapprocher de Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3), qu'il vient de doubler ce matin. Si le skipper niçois, à 40 milles dans l'est du Gallois, est parvenu jusque-là, malgré la perte totale de sa quille, a progresser sans trop d'encombres, les conditions météorologiques qui se durcissent actuellement, avec un flux de 25-30 nœuds de sud-ouest pourraient rendre les effets de cette avarie beaucoup plus compliqués à gérer, dans le froid du vent et la mer démontée. Le geste du skipper gallois est à saluer, applaudir même. Il montre toute la solidarité, nécessaire, de ces marins solitaires mais solidaires qui doivent assurer seuls au milieu des océans leur propre sécurité, mais également celle de leurs partenaires de course et d'aventure. L'histoire du Vendée Globe est jalonnée de ces moments héroïques qui donnent à cet course ce caractère si fort et singulier, quand l'adversaire devient la mer et que le concurrent d'hier celui que l'on doit sauver. Ces dispositions prises par Alex Thomson sont heureusement pour l'instant seulement préventives et ce coup de vent sera pour Jean-Pierre Dick l'occasion de se faire une dernière opinion de ce que sa nouvelle configuration de navigation peut lui permettre de supporter. Il s'est donné jusqu'à demain pour prendre une décision...

Dominique Wavre dans l'Atlantique Nord ce matin

Pendant que Jean Le Cam (SynerCiel), cinquième, et Mike Golding (Gamesa), sixième à une centaine de milles l'un de l'autre glissent paisiblement dans un alizé de nord-est d'une quinzaine de noeuds, après s'êtres extirpés des calmes du pot au noir, le Suisse Dominique Wavre (Mirabaud) s'apprête à franchir l'équateur, aux alentours de 10 h ce matin. Un passage synonyme de délivrance pour ce groupe de marins très expérimentés qui de leurs propres aveux, n'avaient jamais traversé un Atlantique Sud aussi désagréable et compliqué. A 50 milles de l'île Fernando de Noronha, Arnaud Boissières (Akena Vérandas) poursuit sa remontée dans un vent d'est de 15 nœuds, à près de 3000 milles du leader, 120 milles devant l'Espagnol Javier Sanso (Acciona 100 % EcoPowered). Les deux marins devraient bénéficier de ce bon flux toute la journée.

Du près à l'arrière

Après une très belle remontée de l'Atlantique Sud, Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) est maintenant freiné, au près dans un vent de nord-est qui l'empêche de faire route directe vers le nord, tout comme Tanguy de Lamotte (Initiatives-coeur), 350 milles dans son sillage. Pour Alessandro Di Benedetto (Team Plastique), la progression est encore plus difficile, face au vent dans un puissant flux de nord d'une trentaine de nœuds. Dans le sillage exact des deux leaders qui s’apprêtent à bientôt franchir la ligne d'arrivée, à 4470 milles de son étrave, le skipper franco-italien poursuit sa course, faite de blessures, d'avaries, d'enthousiasme et de plaisir, de formidables moments de mer qui se plait à partager avec le charme qu'on lui connait. Pour les premiers, la boucle se termine, pour les derniers l'aventure est loin d'être terminée. Tant mieux !
Rédigé par le Samedi 26 Janvier 2013 à 08:29 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest

Le skipper de Maître CoQ est arrivé aux îles du Cap Vert où il a pu analyser la situation. Avec son équipe technique, Jérémie a recherché toutes les solutions possibles pour pouvoir continuer la course. Mais aucune ne permettait à Jérémie de continuer dans des conditions satisfaisantes de sécurité sans l'apport d'une intervention extérieure. La règle du Vendée Globe stipule que le skipper ne peut recevoir d'assistance, Jérémie a donc annoncé à la vacation officielle son abandon.


Jérémie Beyou déclare son abandon
C'est évidemment un coup très dur pour le navigateur qui avait abordé ce Vendée Globe avec un mélange de gourmandise et de grande détermination. Au moment de ce coup du sort qui l'a obligé à se détourner vers les îles du Cap Vert, Jérémie naviguait en 6eme position, premier des bateaux de la génération 2008-2009. Sa sincérité et son énergie vont manquer.
Rédigé par La Voile en Vendée le Lundi 19 Novembre 2012 à 15:03 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest La Voile en Vendée
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Les Sables Horta Les Sables : photo Stéphanie Gaspari
Les Sables Horta Les Sables  2011
Les Sables Horta Les Sables : photo Christophe Breschi


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Départ du Vendée Globe le 10 novembre 2012


Transat Jacques Vabre: départ le 3 novembre à 13h02