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C'était son étape, et il l'a eu. Avant le départ déjà, le ponton course de la Transgascogne bruissait de rumeurs qui donnaient David Raison (Team Work Evolution) grand favori. Les conditions météo étaient favorables à son « Magnum » et David a parfaitement su les exploiter. Il l'emporte à Ribadeo avec 2h d'avance sur Sébastien Rogues (Eole Génération - GDF Suez) et Nicolas Boidevezi (Défi GDE).


En bateaux de série, Aymeric Belloir (Tout le monde chante contre le cancer) est toujours en tête devant Pierre Brasseur (Voiles Océan). En double, « Vestia Promotions » (Dolet/Cardrin) confirme un solide leadership, tandis qu'en bateaux de série c'est le duo Culnard/Derely (Mingalaba) qui a pris l'avantage.
Les Mini ont toujours été des laboratoires de R&D pour la course au large. Depuis quelques années pourtant, les évolutions technologiques étaient peu visibles, touchant plus les matières premières, les appendices et les plans de pont que les carènes... En 2009, le Magnum de David Raison fait donc sensation. Il avait osé concevoir, dessiner et construire un bateau révolutionnaire. Depuis, le Magnum étonne, intéresse et ouvre de nouvelles portes de réflexions architecturales.

Une performance unanimement saluée
Pendant trois ans pourtant, David essuie de nombreux revers. La casse est souvent au rendez-vous : son bateau est très puissant mais manque de polyvalence. Pendant trois saisons, courageusement, méthodiquement il fiabilise et peaufine son concept.
Aujourd'hui, à Ribadeo, sur la Transgascogne, il concrétise ce que tout le petit monde de la course au large savait déjà : au reaching (vent de travers) dans du médium, le Magnum est le plus rapide de tous les prototypes. Cette concrétisation est cependant fondamentale pour David Raison. C'est là le premier pas nécessaire pour qu'il puisse élargir encore, si possible, le potentiel de son étonnant Mini.
En tous cas, quelque soit le devenir des rondes carènes, cette victoire de David Raison a fait l'unanimité à Ribadeo, l'ensemble des coureurs a tenu à saluer sa performance.
Beau second, Sébastien Rogues (Eole Génération - GDF Suez) auteur d'un très bon départ, en tête, n'a rien pu faire contre les vitesses moyennes du Magnum, régulièrement supérieures aux siennes. En bon régatier, il ne s'est pas démonté, a donné le meilleur pour limiter l'écart avec le premier. Un vainqueur dont il fut le premier à saluer la performance.
Même raisonnement pour le 3e de l'étape, Nicolas Boidevezi (Défi GDE) : il n'a pas lâché la barre pendant 36h. A la peine en début de course en raison d'un violent mal de tête, il a ensuite tout donné pour revenir sur les leaders, avec succès, bravo à lui.
Belle performance également d'Aymeric Chappellier (La Tortue de l'Aquarium - La Rochelle), 4e : longtemps dans le trio de tête, ce nouveau venu sur le circuit n'a sûrement pas fini de faire parler de lui.
Thomas Normand (Financière de l'Echiquier), victime d'une avarie dès le début de course (Solent déchiré), signe une 5e place en deçà de son potentiel et de ses objectifs... ce n'est que partie remise.
Bref, sous ses allures de run de vitesse, elle n'était pas si évidente et facile que ça cette première étape de la Transgascogne. Sans oublier les abandons sur avarie de plusieurs favoris, en tout début de parcours...
En bateaux de série, les deux premiers se livrent un beau duel, à 3 - 4 milles de distance. Aymeric Belloir (Tout le monde chante contre le cancer) mène toujours devant Pierre Brasseur (Voiles Océan). A 15h ce mardi, ils pointent tous deux à une trentaine de milles de l'arrivée. Epilogue prévu vers 18-19h. La troisième place devrait se jouer entre Jonas Gerckens (Liège Expo 2017) et Renaud Mary (Run'O).
En double, en proto, rien ne bouge : Maxime Dolet et Thomas Cardrin (Vestia Promotions) persistent et signent en tête de leur catégorie. Ils sont eux aussi attendus dans le petit port de Galice en fin d'après-midi, en même temps que les premiers bateaux de série.
En double série, le duo Culnard/Derely (Mingalaba) a pris les commandes : les impératifs de la course ont pris le pas sur les règles de bienséance qui auraient voulues que les dames passent devant...
A Ribadeo, tout le monde sur le pont pour accueillir les concurrents. Le soleil a même fait une apparition... Le vent est lui aussi de la fête. La brise est en effet suffisamment soutenue au large de la Galice pour que les arrivées puissent s'enchaîner toute la journée. Une bonne moitié de la flotte devrait être à quai avant la nuit, ce mardi.

Les premiers mots des premiers

David Raison (Team Work Evolution) : « pas une grosse surprise... mais une très belle satisfaction ! »
« Ce n'était pas uniquement une course de vitesse. Il y a eu de la stratégie sur la remontée vers Belle île, avec quelques coups à ne pas rater. Ensuite, une fois passé Belle île c'était de la vitesse. Les conditions étaient propices, mon bateau a pu exprimer son potentiel. Il commence aussi à être bien fiabilisé maintenant et puis j'ai navigué en conservateur. Il n'aime pas être trop toilé. J'ai même eu jusqu'à deux ris dans la grand voile sur la descente du Golfe.
Je ne sais pas si cette victoire va changer les choses, on sait que mon bateau a un fort potentiel à cette allure là et dans ce « range » de vent, ce n'est pas une grosse surprise... mais c'est une très belle satisfaction pour moi !Je travaille à ce projet « Magnum » depuis 3 ans, j'attendais de concrétiser cela par une victoire d'étape, au moins. Voilà, c'est fait !... Et je suis d'autant plus heureux que ce soit ici, sur la Transgascogne car je suis très attaché à cette course. Ce fut ma toute première épreuve sur le circuit Mini en 1993, et également ma première course avec le Magnum en 2009.

Sébastien Rogues (Eole Génération - GDF Suez) : « très content pour David et... pour moi aussi ! » « Il n'y avait rien à faire contre David... Donc on a essayé de limiter la casse ! J'ai deux heures à rattraper sur la deuxième étape, ce ne sera pas facile mais c'est jouable ! Je suis en tous cas très très content pour lui. Il porte un beau projet et il mérite cette victoire ! Mais je suis très content pour moi aussi ! J'ai pris un bon départ, j'ai bien navigué, je suis passé en tête à Belle île même si j'étais déjà talonné par David. J'étais serein et confiant et tout s'est bien passé. Dans la descente au reaching il fallait être à fond tout le temps, de toute façon avec Nico (Nicolas Boidevezi, ndlr) juste à côté de moi, je n'avais pas le choix. J'ai beaucoup navigué sous pilote : les surfs à 15 - 16 nœuds dans la nuit noire, c'est impressionnant, mieux vaut laisser la barre au pilote, il est plus efficace. J'en ai profité pour me reposer sachant que l'arrivée allait être difficile, ce qui fut le cas avec un vent qui faiblissait... »

Nicolas Boidevezi (Défi GDE) : « j'étais malade au départ, j'ai tout donné ensuite »
« Je suis parti malade, avec un mal de tête carabiné qui ne m'a pas lâché jusqu'à Belle île. Du coup j'ai dormi sur la remontée, j'ai opté pour une route médiane et prudente, loin des cailloux. Arrivé là haut, à Belle île, ça allait mieux, je n'avais pas d'autre choix que d'attaquer : j'ai pris la barre et je ne l'ai plus lâchée ! David a très bien navigué. Je suis vraiment content d'avoir réussi à rester dans le match malgré mon état... mais il a fallu repousser ses limites et se faire mal. Là, je crois que je vais dormir 24 h d'affilée ! »

Les premières arrivées
1 - 747 Teamwork Evolution David Raison Arrivé le 26/07/2011 à 07:01:40 en 1j 20h 59min 40s
2 - 716 Eole Génération-GDF Suez Sébastien Rogues Arrivé le 26/07/2011 à 09:03:51 en 1j 23h 01min 51s
3 - 719 Défi GDE Nicolas Boidevezi Arrivé le 26/07/2011 à 09:12:44 en 1j 23h 10min 44s
4 - 788 La tortue de l'Aquarium la Rochelle Aymeric Chappellier Arrivé le 26/07/2011 à 09:46:10 en 1j 23h 44min 10s
5 - 787 Financière de l'Échiquier Thomas Normand Arrivé le 26/07/2011 à 10:10:34 en 2j 00h 08min 34s
6 - 509 Brunel Luca Schroder Arrivé le 26/07/2011 à 11:04:01 en 2j 01h 02min 01
Rédigé par La Voile en Vendée le Mercredi 27 Juillet 2011 à 08:56 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest La Voile en Vendée
Stéphane Le Diraison et Vincent Barnaud emportent la troisième édition des Sables - Horta
Groupe Picoty remporte la deuxième étape et Aquarelle.com loupe le coche pour moins d’une minute. Pour moins d’une minute Yannick Bestaven et Christophe Bouvet n’inscriront pas
leur nom en haut du palmarès de cette édition 2011. Stéphane Le Diraison et Vincent Barnaud ont donc eu raison d’être déraisonnables. Engagés dans une bagarre au couteau pour la première place, Groupe Picoty et Bureau Veritas ont placé très haut le curseur des limites de performance de leur Class40. Et c’est sûrement ces deux cents derniers milles, menés sur un train d’enfer, qui ont finalement décidé de la victoire finale de Stéphane Le Diraison et Vincent Barnaud sur Yannick Bestaven et Christophe Bouvet à bord d’Aquarelle.com. Difficile de savoir qui était le plus content des deux équipages ayant franchi la ligne d’arrivée, devant la Nouch Sud, ce midi aux Sables d’Olonne. A bord de Groupe Picoty, Jacques Fournier et Jean-Edouard Criquioche se félicitaient de leur première victoire dans une course majeure de la Class40. Dans leur sillage, Stéphane Le Diraison et Vincent Barnaud étaient ravis de cette leçon de conduite d’un Class40 en accéléré. Et découvraient par la même occasion que la victoire finale n’était pas une hypothèse farfelue. Car, entre les deux prétendants à la victoire dans cette deuxième étape, tout s’est joué à coups de surenchères. C’est en constatant que Groupe Picoty leur prenait chaque jour quelques milles que Stéphane Le Diraison et
Vincent Barnaud ont décidé de pousser les limites de leur Bureau Veritas dans les deux cents derniers milles de l’étape. Résultat de l’opération : une inversion du rapport de force et la jouissance pour les petits nouveaux de la classe de voir qu’ils revenaient progressivement sur les habitués des premiers rangs. Les derniers milles tenaient alors de la meilleure des dramaturgies. Voyant poindre le feu de route de Veritas dans leur tableau arrière, les deux leaders commençaient à torcher de la toile. Mais les deux anciens Ministes répondaient coup pour coup et les deux équipages finissaient leur parcours le long de la côte vendéenne, lancés parfois à plus de vingt noeuds, sous grand spi et grand-voile haute. Au final, Groupe
Picoty s’impose de moins de quinze minutes.
La main passe
On aurait pu croire que Yannick Bestaven et Christophe Bouvet avaient, en quelque sorte, tué la course en l’emportant avec près de cinq heures d’avance sur leurs poursuivants immédiats. C’était sans compter que la mer est un tapis de jeu sans pareil, dès lors qu’il s’agit de redistribuer les cartes. Engagés sur une route légèrement plus sud, légèrement moins favorable, en angle d’attaque par rapport au vent, que leurs adversaires directs, Aquarelle.com faisait de la résistance. Les deux leaders du classement général pouvaient se croire à l’abri jusqu’à cette chute au cours de laquelle Christophe Bouvet se bloquait le dos. Condamné à naviguer plus ou moins en monde solitaire, Yannick Bestaven ne pouvait, dès lors, pousser son bateau à ses limites. Dans la nuit de lundi à mardi, c’est un filet de pêche dérivant qui se prenait dans l’arbre d’hélice faisant perdre encore de précieuses minutes. Alors que Bureau Veritas passait la ligne d’arrivée, Aquarelle.com pointait encore à 55 milles des Sables d’Olonne. Rien n’était joué, mais il fallait tenir une moyenne de douze noeuds pour espérer. Pari presque tenu, pour le final que l’on connaît maintenant. Fair-play, Yannick Bestaven ne cherchait pas d’excuse, acceptant la victoire de leurs adversaires, au delà de la déception légitime que les deux marins pouvaient ressentir. D’autres n’ont pas eu ces états d’âme : à bord de Mare.de2 , Jorg Riechers et Etienne David ont enchaîné des moyennes totalement incongrues, remontant ainsi à la quatrième place de l’étape un peu d’une heure plus tard. Malgré leur mauvais choix stratégique de départ, les deux navigateurs ont ainsi démontré qu’ils avaient
les moyens de prétendre à la victoire. Derrière le quatuor de tête, c’est aussi la foire d’empoigne. Cinquième, Techneau restait sous la menace de Velevent, crédité cet après-midi de la meilleure moyenne de toute la flotte. Stéphanie Alran et Julien Pulvé n’en finissent pas de surprendre leur monde et peuvent encore espérer coiffer les frères Daval sur le fil et, qui sait ? Peut-être ravir une ou deux places au général à l’équipage de l’Express Sapmer et à Grassi
Bateaux, handicapé par une avarie de spinnaker.
Le vent de nord-ouest qui continue de souffler sur zone devrait en tout état de cause, permettre à toute la flotte de rallier les Sables d’Olonne dès cette nuit. Seuls manqueront à l’appel Wanted Partner et Hip Eco Blue, en escale à La Corogne. Pour eux, la date limite est fixée à vendredi midi, heure de fermeture de la ligne.

Ils ont dit :
Vincent Barnaud (Bureau Veritas)
« Avec cette bagarre, on a eu une formation au Class40 en accéléré. On ne sait pas encore ce qui est
raisonnable ou ce qui ne l’est pas. On trouve que le bateau encaisse bien. Mais au moment de renvoyer de
la toile quand le vent est déjà fort, on se pose forcément des questions… On sent que sur ces bateaux, il y a
beaucoup plus de force dans les écoutes.»
Stéphane Le Diraison (Bureau Veritas)
« J’avais poussé pour hisser le grand spi, Vincent était plus mesuré. Du coup, j’ai décidé de barrer en me
disant que si on partait au tas, j’en aurais assumé seul la responsabilité. On savait qu’on jouait fort, mais
avec le démon de la régate, on ne pouvait pas laisser un concurrent partir. Une victoire, ça met en
confiance. On est maintenant convaincu que l’on peut aller vite. Ça met aussi de la pression dans la
perspective de la prochaine Transat Jacques Vabre. »
Jean-Edouard Criquioche (Groupe Picoty)
« Mon vrai business, c’est le cinéma, il faut toujours des scénarios pour divertir les gens. Donc les arrivées
serrées, c’est une déformation professionnelle. On pensait avoir suffisamment d’avance pour être
tranquille. Mais quand on les a vus dans notre tableau arrière, on a commencé à faire des choses qui ne sont
pas dans le mode d’emploi. Toute la garde-robe y est passée. Si on fait une transat à ce rythme, on explose
le bateau avant d’arriver de l’autre côté. En tous les cas, on a pris un pied énorme à pousser nos engins,
c’est magique. »
Jacques Fournier (Groupe Picoty)
« C’est notre première victoire. Ça va donner à tous les jeunes l’espoir d’y arriver un jour (rires). Bien sûr
que ça fait plaisir, parce que il a fallu aller la chercher celle-là. L’intensité des dernières vingt-quatre
heures était vraiment énorme. Maintenant, cette victoire on la doit aussi à nos trajectoires et là-dessus, je
dois rendre hommage à Jean-Edouard qui développe de très bonnes analyses en optimisant tous les outils de
navigation à disposition. »
Yannick Bestaven (Aquarelle.com)
« Ce sont des secondes qui sont longues, mais c’est comme ça. Ça prouve qu’il y a du niveau, que tout le
monde fait avancer le bateau au mieux. Mon seul regret, c’est que nous avons navigué sur la retenue sur
cette étape-là, du fait qu’on a eu pas mal de petits problèmes à résoudre, mais c’est plutôt de bon augure
pour la suite. On découvre le bateau. C’est une déception parce que on s’est battu, Christophe avec son
problème de dos s’est accroché, mais au final, on est content… »
Rédigé par La Voile en Vendée le Mercredi 20 Juillet 2011 à 09:12 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest La Voile en Vendée

La course en Class’40 s’annonce déjà relevée, à moins de 2 mois du départ !


Photo : A. Cassim
Photo : A. Cassim
Qui succèdera à Yvan Noblet, vainqueur de la 1ère édition en 2007 et à Giovanni Soldini, vainqueur en
2009 ? Avec un plateau de 16 engagés dont la plupart peut prétendre à la victoire finale et la promesse
d'une belle bagarre, l'affiche laisse augurer une belle course. A noter à ce jour l’inscription du duo de « choc », bien connu sur le circuit de la course au large : Yannick Bestaven et Christophe Bouvet (Aquarelle.com) Déjà 16 bateaux inscrits confirmés pour la course de Class’40 qui partira le 2 juillet des Sables d’Olonne (les bateaux quitteront le ponton Vendée Globe vers 17h pour franchir la ligne de départ à 19h02) pour rejoindre Horta aux Açores, puis retour !
La 3ème édition, Les Sables – Horta – Les Sables, organisée par la Ville des Sables d’Olonne, compte de nombreux étrangers (les Italiens Andrea Fantini et Mario Amati, l’Espagnol Botin Gonzalo, l’Anglais Andrew Dawson, l’Allemand Jörg Riechers), et quelques grands noms de la Course au large comme :
- Jean-Edouard Criquioche (3ème participation), sur son Pogo « Groupe Picoty-Lac de Vassivière », et
bien connu sur le circuit des 40’, a terminé 7ème pour sa 2ème participation à la Route du Rhum – La
Banque Postale 2010. Jean-Edouard et Jacques Fournier, un peu le binôme inséparable de la voile,
courront ensemble pour la 2ème fois sur cette course.
- Halvard Mabire, fort de plus de 33 ans d’expérience de la course au large et connu comme le loup
blanc, a parcouru plus de 300 000 milles lors de ses cinq Whitbread, et 32 transats, avec notamment
une victoire dans la Québec – St. Malo, ainsi que beaucoup d’expérience de la Solitaire du Figaro. Le
tandem franco-britannique composé de Miranda Merron et Halvard Mabire participera à la Global
Ocean Race (départ 20 septembre 2011).
- Stéphane Le Diraison. Ce sera la première course au large du bateau (Pogo40 S2) et sa première
course au large en Class’40, Les Sables-Horta sera donc placée sous le signe de la découverte !
Vincent Barnaud, ancien concurrent du circuit 6.50 embarquera aux côtés de Stéphane pour relever
le défi ! Ce jeune skipper court en 6.50 depuis 2005 et s’est octroyé une belle 4ème place en 2009 sur
la Charente-Maritime / Bahia.
- Lionel Régnier (3ème participation) est déjà un personnage familier dans le domaine de la course
offshore française participant à la Mini Transat en 1999 et 2001; vainqueur de l’OSTAR en 2005; La
Route du Rhum en 2006, la Transat Jacques Vabre en double avec Pierre-Yves Cavan en 2007, Les
Sables-Madère en 2007 et Les Sables-Horta en 2009. Lionel et Pierre-Yves Cavan se préparent
également à la Global Ocean Race.
- Stéphanie Alran sera pour l’instant la seule femme à se frotter à la gente masculine. Compétitrice
dans l’âme, cette jeune Rochelaise d’adoption, participera à la 3ème édition avec pour objectif la
préparation de la Transat Jacques Vabre.
Avec un tel plateau, les 2 540 milles nautiques à parcourir s’annoncent passionnants et la course promet suspense et affrontements d’exception. Tous prendront le départ le 2 juillet avec des motivations parfois bien différentes : aventure d’une vie pour les uns, challenge sportif pour les autres ou tremplin pour les futurs skippers professionnels. Pour tous ce sera une course initiatique, un challenge sur soi-même. Une course qui accueille des skippers de tout horizon et de tout âge !
Cette traversée vers Horta puis retour aux Sables d’Olonne, sera tour à tour plaisir et véritable épreuve, des difficultés inhérentes à une course extrême... du lever de rideau à l'arrivée, les pièges ne manqueront pas et viendront pimenter l'évènement.
Née en 2004, la Class’40 s'est fait sa place au soleil dans le petit monde de la course au large. Très vite, même, elle s'est internationalisée : Afrique du Sud, Allemagne, Angleterre, Belgique, Bulgarie, Espagne, Etats-Unis, Hollande, Italie, Norvège... Aujourd'hui, les skippers Class’40 représentent pas moins de 22 nationalités.
Rédigé par La Voile en Vendée le Dimanche 29 Mai 2011 à 07:34 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest La Voile en Vendée
La tendance était déjà amorcée hier, elle s'est confirmée cette nuit : les sudistes reprennent l'avantage au classement. Deux, voire trois fois plus rapides que leurs adversaires plus proches de la route directe ces dernières 24 heures, Frédéric Rivet (Vendée 1) et Eric Péron (Macif 2009) pointent en tête ce vendredi matin et se réjouissent d'entrer à présent dans une phase plus océanique de la course après quatre premiers jours mouvementés et éprouvants.

Engagés dès la première nuit sur une route sud, Frédéric Rivet et Eric Péron sont restés fidèles à leur choix de départ. Aujourd'hui, près de 180 milles les séparent de leurs adversaires les plus au nord. Et si ces derniers ont jusqu'à hier soir eu les faveurs du classement, à 5 heures ce vendredi, ce sont bien Vendée 1 et Macif 2009 qui pointent en tête. Une surprise ? Pas vraiment. Et pour cause, en choisissant de rallonger leur route, ils ont pu garder un flux de nord-est rarement inférieur à 5 nœuds au moment où le reste de la flotte peinait dans une dorsale se déplaçant, comme eux, vers l'ouest, et affichait des vitesses quasi nulles. Le verdict est donc ce matin sans appel. Rivet et Péron comptent même maintenant une quinzaine de milles d'avance sur leurs poursuivants par rapport à la distance au but. Ces deux-là ne sont toutefois pas les seuls à profiter de leur positionnement. Eric Drouglazet (Luisina), dans une situation un peu plus intermédiaire, récolte lui aussi les fruits de son option. Idem, un peu plus en arrière, pour Yannig Livory (One Network Energies) ou Amaiur Alfaro (EDM Pays Basque Entreprises) qui se rapprochent ainsi du top 10. Pour eux, contrairement à leurs camarades, le vent est désormais plus stable en force et en direction. Depuis peu, il s'est établi autour de 8-12 nœuds et devrait continuer de se renforcer tout au long de la journée pour atteindre 15-20 nœuds en prenant de l'ouest. Des conditions qui seront propices à la glisse et qui vont permettre aux nouveaux leaders de recharger les batteries après une nouvelle nuit lors de laquelle il a fallu enchaîner les manœuvres, envoyer tour à tour spi ou génois. Frédéric Rivet confiait ce matin à la vacation avoir eu ses premières hallucinations et ne cachait pas sa satisfaction d'entrer à présent dans une phase plus « océanique ». Même son de cloche chez Eric Péron qui voyait pour sa part « la fin des galères » et surtout une nouvelle possibilité de faire le break sur ses concurrents plus au nord d'ici quelques jours, avec l'arrivée d'une nouvelle dépression musclée.


Frédéric Rivet (Vendée 1) : « Je me doutais un peu de ma place. Je suis super content ! J'ai pris le choix d'aller au sud assez rapidement, après le cap Finisterre. J'ai pris l'option à fond et tant mieux. Pour une première course au large je suis plutôt satisfait. Le début de nuit a été compliqué car l'air rentrait doucement. Il a fallu beaucoup manœuvrer, changer de voile… Maintenant je peux me reposer. J'étais à fond depuis le début de course. Il fallait être à la barre en permanence, sinon on n'avançait pas. A présent, il fait beau, tout va bien. On va aller chercher la petite dépression dans le sud, c'est le prochain phénomène météo à négocier. On va gérer le virage et ça s'annonce un peu musclé mais ce n'est pas plus mal, ça va permettre de creuser l'écart avec les autres et d'avoir des conditions un peu moins fatigantes. Pour revenir, ils vont devoir attaquer ! Jusqu'ici, j'ai l'impression de faire une étape de la Solitaire du Figaro et je ne pourrai pas tenir comme ça jusqu'au bout ! Ces dernières 48 heures, j'ai du dormir moins de deux heures. Je vais essayer de dormir régulièrement, de me recaler un peu. »
Rédigé par La Voile Info le Vendredi 15 Avril 2011 à 08:15 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest La Voile Info

Le départ de la course Les Sables-Horta-Les Sables promet de belles émotions. Donné en nocturne, à 19h02, il regroupera au minimum 16 skippers, d'ores et déjà inscrits.


Stéphanie GASPARI
Stéphanie GASPARI
Seize skippers se sont déjà manifestés auprès de l'Institut Sports Océan, organisateur de la course pour participer à la 3e édition des Sables-Horta-Les Sables.

LES INSCRITS et leurs co-équipiers :

Andrew Dawson - Jon Mc Coll
Mario Amati - Samuel Manuard
Lionel Regnier - Pierre Yves Cavan / Denis Van Weynbergh
Halvard Mabire - Miranda Merron
Olivier Grassi - pas encore connu
Andrea Fantini - Salvatore Merolla
Jacques Fournier - Jean Edouard Criquioche
Christian Chardonnal - Christophe Eyssartier
Arnaud Daval - Gilles Dutoit / Benoit Daval
Patrice Bougard - Gilles Dadou
Stéphanie Alran - Caroline Olagne-Vieille/ pas encore connu
Christophe Coat Noan - pas encore connu
Stéphane Le Diraison - pas encore connu
Botin Gonzalo - Alvaro Lopez-Doriga
Denis Lazat - pas encore connu
Jorg Richers - Etienne David
Rédigé par La Voile Info le Mercredi 23 Mars 2011 à 10:05 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest La Voile Info
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Les Sables Horta Les Sables : photo Stéphanie Gaspari
Les Sables Horta Les Sables  2011
Les Sables Horta Les Sables : photo Christophe Breschi


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Départ du Vendée Globe le 10 novembre 2012


Transat Jacques Vabre: départ le 3 novembre à 13h02