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Ils la guettaient, cette rotation du vent. C’est aujourd’hui en début de matinée que les solitaires ont pu, dans un synchronisme presque parfait, virer de bord pour enfin mettre un peu de sud dans leur cap. Le mouvement, initié d’abord par les hommes du sud, a été suivi par le groupe de l’ouest qui a attendu que la bascule se fasse franchement pour virer de bord à son tour.Avantage nord. Comme au tennis, les hommes du nord ont pris un léger ascendant sur leurs adversaires, mais rien n’est encore vraiment joué. Car le scénario qui se dresse devant les étraves des Minis comporte encore quelques zones d’ombre propices à bien des rebondissements. Actuellement tout le monde pique vers le sud et s’apprête à passer entre dix et cent milles dans l’ouest du cap Finisterre. Ensuite, rien n’est encore vraiment écrit. Seule certitude, la route vers les Açores est encore longue. Pour l’heure, il semble bien qu’une dorsale assez faible veuille se constituer dans l’est de l’anticyclone des Açores. Dès lors le choix qui se pose aux coureurs est le suivant : soit cette langue anticyclonique se renforce et le salut viendra pour ceux qui seront passés dans son sud en espérant trouver des vents portants vers l’archipel. Soit, la circulation océanique au nord de l’anticyclone reprend le dessus et le seul vent que l’on pourra espérer trouver sera sur une route nord. Mais comment faire quand on est sans récepteur satellite, sans cartes météo ? Une seule solution, observer les évolutions du vent, les nuages et veiller très attentivement le baromètre qui risque d’être le meilleur juge de paix dans les prochains jours. En clair, il faut savoir attendre avant de prendre une décision qui aurait un caractère irrévocable.
Visiblement quelques uns n’ont pas ces états d’âme. Il y a d’abord ceux qui pour l’heure n’ont d’autre préoccupation que de pouvoir doubler la pointe de l’Espagne. C’est le cas de quelques concurrents qui n’ont pas pu ou su gagner suffisamment dans l’ouest à l’instar de Damien Audrain (Stered Lostek) ou Yoann Tricault (C-possible) en série. Ces deux-là emmènent respectivement un petit groupe dans leur sillage, mais ne devront leur salut qu’à un retour des vents au sud-sud-ouest ou à une accélération du vent le long des côtes de Galice. Même cas de figure en proto pour Etienne Bertrand (Chasseur de Primes) qui compte malgré tout plus de cent milles de retard sur Giancarlo Pedote (Prysmian) toujours leader. Benoît Marie (benoitmarie.com) semble avoir d’ores et déjà choisi son camp puisqu’il file sur une route plein sud à près de dix nœuds de moyenne, acceptant de perdre du gain au vent. A moins que le gaillard n’ait pas dévoilé un souci technique et qu’il compte s’arrêter pour réparer dans un port de la côte espagnole. S’il ne s’agit que d’un choix stratégique, Benoît est en bonne position pour gagner le prix de la radicalité audacieuse…

Pour les hommes du nord, la situation est plus simple. Bien calés au vent, ils peuvent voir venir. En fonction de la météo, ils pourront toujours ouvrir un peu les écoutes ou bien au contraire, décider de serrer le vent pour gagner dans l’ouest. C’est le pari qu’ont fait Milan Kolacek (Follow Me) et Aymeric Chappellier (La Tortue de l’Aquarium La Rochelle) qui comptent maintenant un écart latéral de près de 50 milles avec Giancarlo Pedote.

En série, le petit groupe qui se chicane sur la route nord a clairement pris l’ascendant sur le reste de la flotte. Les écarts sont toujours aussi serrés entre les quatre premiers. C’est bien connu la régate au contact est le meilleur aiguillon pour faire avancer son bateau.

Du côté des Sables d’Olonne, c’est donc l’abandon définitif pour Becky Scott (Artemis). La jeune Britannique, après avoir fait tourner des routages, a constaté qu’elle n’avait guère de chance d’arriver avant le 11 voire le 12 août à Horta pour un retour le 14. Naviguer en queue de flotte sans la proximité d’un bateau accompagnateur pour ne même pas profiter de l’escale n’est guère motivant… Becky s’est donc résolue à abandonner. C’est peut-être le même raisonnement que s’est tenu Julien Marcelet (Hissons les Voiles en Nord Pas-de-Calais) : depuis le milieu d’après-midi il fait route directe sur Les Sables d’Olonne. Avec les démâtages de Hugo Plantet (FT Marine) et Renaud Mary (www.runo.fr) c’est actuellement la flotte des bateaux de série qui paie le plus lourd tribut aux conditions difficiles rencontrées depuis le départ.



Classement au 31 juillet à 16h (TU+2)

Prototypes :

1 Prysmian – Giancarlo Pedote, à 1018,7 milles de l’arrivée

2 Follow Me – Milan Kolacek, à 0,7 milles

3 La Tortue de l’Aquarium La Rochelle – Aymeric Chappellier à 2,8 milles

4 Fondation terrevent.org – Nicolas Boidevezi, à 7,6 milles

5 benoitmarie.com – Benoît Marie, à 37,4 milles



Série :

1 Tout le Monde Chante contre le Cancer – Aymeric Belloir à 924,3 milles de l’arrivée

2 Team Work – Justine Mettraux, à 0,4 milles

3 Althing – Ian Lipinski, à 1,3 milles

4 Go 4 It – Simon Koster, à 2,1 milles

5 Groupe Accueil Négoce, à 7,4 milles

Facebook : https://www.facebook.com/#!/LesSablesLesAcores2012
Rédigé par La Voile en Vendée le Jeudi 2 Août 2012 à 10:14 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest La Voile en Vendée
Les Sables – Les Açores – Les Sables: départ le 29 juillet
Plus grande course du circuit Mini après la Transat 6.50, Les Sables – Les Açores est une véritable épreuve hauturière et sûrement la meilleure des préparations à une traversée de l’Atlantique.Les Sables – Les Açores c’est en quelque sorte un véritable rite initiatique. Chaque étape correspond à un tiers de traversée de l’Atlantique, un peu plus que la première étape de la Mini-Transat. Mais c’est surtout la variété des conditions météorologiques que peuvent rencontrer les concurrents qui en fait tout son sel. Le golfe de Gascogne est, bien évidemment, le premier des juges de paix. Des Sables d’Olonne au cap Finisterre, les concurrents peuvent rencontrer toutes les conditions depuis des calmes assez fréquents à cette période de l’année à un puissant courant de sud-ouest. En 2010, c’est ce courant de sud-ouest qui avait propulsé les concurrents à grande vitesse sur la route du retour, quand à l’inverse en 2008, il avait bousculé la flotte sur le parcours aller, obligeant la flotte à rejoindre Horta en plus de onze jours. C’est aussi cette incertitude qui fait le charme de l’épreuve. Hypothèse optimiste : avec l’aide d’un bon vent portant, les Minis peuvent rallier les Açores en moins de six jours. Versant noir : si jamais les régimes d’ouest s’installent sur l’Atlantique, le pensum peut durer plus de dix jours. C’est aussi cette part d’incertitude que viennent chercher les solitaires : devront-ils savoir durer et s’économiser ou bien tout donner dans une course qui s’apparentera plutôt à un sprint. Le scénario n’est pas écrit d’avance, d’autant que de la pointe de l’Espagne à l’archipel portugais, il est fréquent que les navigateurs doivent gérer des zones de transition qui demandent une certaine vista sur le plan de la navigation et une bonne lucidité. Enfin, l’approche des îles est toujours complexe entre gestion des dévents provoqués par les reliefs et courants de marée.

L’internationale des solitaires tire vers le haut
Pour cette course en deux étapes de près de 1300 milles chacune (2500 km environ), on ne compte pas moins de onze nationalités avec notamment la présence de coureurs turc et hongrois. Le représentant magyar Aron Meder (Felicity 2) est d’ailleurs un drôle de pistolet puisqu’il a déjà bouclé un tour du monde sur un petit day-boat de moins de 6 mètres. Il vient au monde de la course au large en toute humilité, mais on ne serait pas surpris de voir le garçon apprendre vite. D’autres nouveaux venus dans le circuit comme Giancarlo Pedote (Prysmian) ou Justine Mettraux (Teamwork) ont montré qu’il faudrait effectivement compter avec ces nouveaux-venus sur le circuit. C’est peut-être d’ailleurs un des enseignements de l’évolution actuelle du circuit Mini. De plus en plus, les habitués du circuit doivent composer avec des navigateurs venus de l’olympisme, imprégnés d’une véritable culture de la gagne. On assiste aussi à des transfuges du circuit Figaro Bénéteau comme Damien Cloarec qui vient se préparer pour la prochaine Mini-Transat. A l’inverse, les anciens du circuit Mini brillent dans d’autres séries, comme Xavier Macaire, vainqueur il y a deux ans des Sables – Les Açores et qui vient de terminer sa deuxième Solitaire du Figaro à une magnifique dixième place ou bien Yann Riou, media man d’exception à bord de Groupama 4.

D’une part, la bagarre s’annonce prometteuse sur cette édition 2012, de l’autre, c’est peut-être ici que se niche une des futures vedettes de la course au large de demain.
Rédigé par La Voile en Vendée le Mardi 24 Juillet 2012 à 15:56 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest La Voile en Vendée
Les Sables- Les Açores-Les Sables:4ème édition départ le 29 juillet 2012
Nouveauté dans le monde des 6.50, puisque cette année 2012 voit la naissance d’un nouveau Championnat de France qui récompensera le meilleur solitaire à l’occasion de la saison 2012. Fort logiquement, Les Sables – Les Açores sera l’épreuve majeure de ce championnat, puisque comptant pour coefficient 4… A ce jour dix-neuf solitaires se sont déjà inscrits auprès des Sports Nautiques Sablais, organisateur de l’épreuve.

Comme les solitaires du circuit Figaro, les équipages de M34, les Ministes vont aussi pouvoir briguer un titre national à l’issue de la saison 2012. Le Championnat de France Voile « Classique » Tour – Mini 6.50 en solitaire, regroupera cette année trois épreuves majeures du calendrier des 6,50 : la Pornichet Select 6.50, le Trophée Marie-Agnès Péron et Les Sables – Les Açores. Les deux premières épreuves seront donc affectées du coefficient 2 quand sur Les Sables – Les Açores, chaque étape sera affectée d’un coefficient 1 et le classement général du coefficient 2. Autant dire que le titre de Champion de France devrait se jouer, selon toute vraisemblance entre le port vendéen et l’archipel portugais, au mois d’août prochain.

A noter d’ores et déjà parmi les premières inscriptions quelques pointures de référence comme Pipe Hare, Antoine Rioux ou Milan Kolacek, animateurs de la dernière Transat 6.50, de même que le retour sur le circuit de Bertrand Castelnérac ou bien encore Aymeric Belloir, passés par la case Figaro avant de revenir à leurs premières amours. Ils devraient être rejoints rapidement par quelques uns des plus fidèles animateurs du circuit des Minis 6.50 et l’on peut dès aujourd’hui estimer qu’une ligne de départ à 50 bateaux n’a rien d’utopique.

Autre surprise de taille : le 12 avril, sur le port de Locmiquélic, à l’occasion de l’Open Demi-Clé, un tirage au sort sera organisé avec comme lot une décoration gratuite de la coque d’un Mini 6.50. Cette initiative, mise en place conjointement par la Classe Mini et la Société Bossé Colors, va ainsi permettre à un solitaire de se mettre en valeur. Seule condition pour participer au tirage au sort : être inscrit au départ des Sables – Les Açores – Les Sables. Il reste une petite semaine pour faire acte de candidature.
Dimanche 29 juillet 2012, pour la quatrième fois, une flotte de 6,50 prendra le départ des Sables d’Olonne à destination de l’île de Faial dans l’archipel des Açores pour un parcours en deux étapes de 1 270 milles. Cette édition 2012 devrait une fois de plus rassembler des concurrents des origines des plus diverses qui voient dans cette épreuve un remarquable tremplin en vue d’une préparation à la Transat 6.50.

Rédigé par La Voile en Vendée le Vendredi 6 Avril 2012 à 16:34 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest La Voile en Vendée

Vingt ans après le départ de la première édition de la Transat AG2R LA MONDIALE, des marins dont le nom résonne parmi les plus grands se souviennent de cet incroyable défi sportif que la nouvelle génération continue à relever. Seule course transatlantique en double et à armes égales, l'événement incontournable du circuit Figaro Bénéteau offre 3890 milles de terrain de jeu pour une régate aux allures d'épopée.


20 ans d'histoires sportives
1992 : « Nous ne savions pas que c'était impossible alors nous l'avons fait » : après trois participations à la Transat AG2R LA MONDIALE dont une victoire lors de la première édition, Michel Desjoyeaux se souvient de la prime jeunesse d'une aventure sportive qui a su parvenir au seuil de l'âge adulte sans prendre une ride. Lorsqu'en 1992, après 24 jours, 8 heures, 40 minutes et 34 secondes de mer, le Figaro Bénéteau qu'il mène avec Jacques Caraës coupe la ligne d'arrivée devant le port de Gustavia à Saint-Barthélemy, les deux marins repoussent les limites de l'impossible et ouvrent une nouvelle page de la course transatlantique.

Avec un nombre record de 42 concurrents en l'an 2000, la Transat AG2R LA MONDIALE a insufflé à une génération entière de marins le goût de l'aventure, et parfois même celui de la victoire. Après une première participation en 1998 aux côtés de son père, Karine Fauconnier remporte la cinquième édition de la course en compagnie de Lionel Lemonchois, et inscrit ainsi une des première lignes d'un palmarès remarquable : « C'est là que j'ai envisagé pour la première fois cette possibilité de gagner de telles courses, même en étant une femme ». Seule navigatrice sortie victorieuse de l'épreuve, Karine Fauconnier mise sur la nouvelle génération pour reprendre le flambeau : « ce n'est qu'une question de temps ! ».

Sur le parcours qui sépare Concarneau de Saint-Barthélemy, tous les paramètres et les défis de la course au large s'offriront à la sagacité des marins, dont seules les compétences pourront faire la différence. En une génération de skippers, la Transat AG2R LA MONDIALE a su confirmer sa place d'événement sportif de premier ordre, et laisser aux concurrents le souvenir d'une régate aux allures d'épopée : « mettre plus de 3 semaines à parcourir la même distance que des multicoques en huit jours, c'est sportivement très riche ». La course au large sur un voilier de 10 mètres devient alors une aventure humaine hors du commun pour des marins qui font de la cohabitation en double un des atouts majeurs de leur traversée.

Pour cette prochaine aventure à armes égales, Fabien Delahaye, skipper MACIF embarqué avec Paul Meilhat et détenteur du titre qu'il a remporté lors de la précédente édition aux côtés d'Armel Le Cléac'h, entend bien tirer son épingle au jeu de la monotypie, et devenir après ce dernier le second double vainqueur de la Transat AG2R LA MONDIALE.

Que l'on se souvienne de l'édition 2006, où les 23 premiers équipages sur 25 à l'arrivée avaient coupé la ligne en moins de 24 heures, ou que l'on repense au match historique qui opposa Roland Jourdain et Jean le Cam à l'équipage de Bertrand de Broc et Marc Guillemot en 1994, conclut par une avance de 63 secondes seulement des premiers à l'arrivée, et l'on comprendra que cette édition anniversaire de la Transat AG2R LA MONDIALE, avec un plateau aussi prometteur, sera aussi la fête de tous les amateurs d'aventures sportives !
Rédigé par La Voile en Vendée le Mardi 6 Mars 2012 à 19:56 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest La Voile en Vendée
David Raison sur TeamWork Evolution remporte la Transgascogne 2011
La remise des prix a eu lieu mercredi soir à la Salle des Ribandeaux en présence des organisateurs et des élus Tous les ingrédients étaient réunis sur cette 13e édition de la Transgascogne, pour que la course réservée aux Minis 6,50 soit belle ! Denis Hugue directeur de course , Pierre Berthomé le Maire, les skippers ont tous souligné l'excellente organisation de cette course qui a lieu tous les deux. Nicole Guérin représentant Jacques Auxiette le Président de la Région des Pays de la Loire En soutenant cette course à hauteur de 10 000 euros la Région des Pays de la Loire garde la cap avec vous Elle s'engage pour une meilleure assise du sport de haut niveau Conseil général et la Région des pays de la Loire les partenaires souhaitent renouveller leru partenariat pour cette course qui met en avant de jeunes navigateurs. Chacun a pu souligné la tacticité de la course, sa convivialité lors de l'acceuil à Port Bourgenay ou à Ribadéo. La Transgascogne 2011 a pris fin lundi soir avec la victoire du skipper Thomas Normand sur la deuxième étape.David Raison réalise un bel exploit pour sa dernière course avant la Transat 6,50. Il remporte en effet la Transgascogne 2011, avec une belle avance au général, malgré une seconde place sur le retour d’Espagne.

Rédigé par La Voile en Vendée le Jeudi 11 Août 2011 à 11:14 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest La Voile en Vendée
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Les Sables Horta Les Sables : photo Stéphanie Gaspari
Les Sables Horta Les Sables  2011
Les Sables Horta Les Sables : photo Christophe Breschi


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Départ du Vendée Globe le 10 novembre 2012


Transat Jacques Vabre: départ le 3 novembre à 13h02