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C’est certainement la remise de prix rassemblant le plus de public pour un évènement sportif. Ce samedi 11 mai, sur la grande plage des Sables d’Olonne envahie par la foule, François Gabart a reçu des mains de Bruno Retailleau son trophée de vainqueur du Vendée Globe. Tous les autres skippers étaient également présents pour recevoir un dernier hommage.


La soirée de ce samedi était dédiée aux skippers, mais aussi au public venu en masse pour les acclamer. Les 100 000 personnes présentes autour de l’imposant podium installé sur la grande plage des Sables d’Olonne ont assisté à la remise des prix, retransmise sur un écran géant. Outre François Gabart et son imposant trophée, tous les skippers du millésime 2012-2013 se sont succédé sur scène pour recevoir leurs récompenses. Les abandons d’abord, Bernard Stamm (hors course) ensuite, puis les onze classés, les uns après les autres. Pour finir en triomphe avec le podium, Alex Thomson, Armel Le Cléac’h (à qui la foule a chanté « Joyeux anniversaire » en chœur) et François Gabart, accueillis sous des feux d’artifice. En plus de leurs trophées, Jean-Pierre Dick et Tanguy de Lamotte ont reçu respectivement les palmes de la combativité et de l’émotion, décernées par Sodebo et les internautes.
Pendant près de deux heures, les spectateurs ont admiré un spectacle à couper le souffle, à la gloire des marins. Jeux de lumière, musique, clips... Deux films ont également été diffusés, l’un regroupant les plus belles images de la course depuis sa création et l’autre relatant les moments forts de cette septième édition. Comme pour déjà se replonger dans cet événement d’anthologie.
Le public a par ailleurs découvert en exclusivité les premières images du film « En Solitaire » de Christophe Offenstein, en présence de François Cluzet – interprète du personnage principal et parrain de ce Vendée Globe 2012-2013. En attendant l’édition de 2016, les passionnés ont ainsi eu un aperçu de ce long-métrage grand public mettant en scène l’incroyable destin d’un marin à l’occasion de sa première participation à l’ «Everest des Mers ».
Un feu d’artifice géant d’une dizaine de minutes a clôturé la soirée, générant une salve d’applaudissements pour acclamer les skippers une dernière fois.
Rédigé par le Lundi 13 Mai 2013 à 12:01 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest

Alex Thomson est arrivé en troisième position du Vendée Globe 2012-2013. Le skipper a franchi la ligne d'arrivée mercredi 30 janvier 2013, à 08h25m43s. Son temps de course est de 80j19h23m43s


Son temps de course est de 80j 19h 23mn 43s. Sa vitesse moyenne sur le parcours aura été de 12,6 nœuds. Il aura parcouru 28 022 milles sur l’eau à la vitesse moyenne de 14,4 nœuds. Rappel : la distance théorique du parcours était de 24 394 milles.

Good game, Mister Alex

Alex Thomson n’a eu de cesse de le répéter. Son premier objectif était de terminer ce Vendée Globe. En bouclant son tour du monde en troisième position, le skipper d’Hugo Boss brise la malédiction qui l’avait accompagné lors des précédentes éditions. Sa place sur le podium montre aussi que le navigateur britannique n’a rien perdu de sa combativité.

En mode régate
Malgré le rythme imposé par les leaders de la course, Alex Thomson démontre qu’il n’entend pas jeter sa part aux chiens. Toujours aux avant-postes, il pointe en tête des voiliers « d’ancienne génération », menant son Hugo Boss à une allure soutenue.
Preuve qu’Alex est pleinement entré dans sa régate, la réclamation qu’il dépose contre certains concurrents pour ne pas avoir respecté les instructions de course concernant le dispositif de séparation du trafic du cap Finisterre. La procédure, confirmée par le comité de course, n’a pas toujours été parfaitement comprise mais elle est totalement légitime. Il reste qu’Alex va devoir attendre pour se débarrasser de l’image du mouton noir aux yeux d’une partie du public.


Réparations express
Et pourtant ! La course d’Alex Thomson est exemplaire. Sur son plan Farr, il s’accroche aux hommes de tête malgré quelques soucis techniques. Juste après le pot au noir, le support d’un ses hydrogénérateurs se détache et brise la barre de liaison qui maintient ses deux safrans solidaires. C’est un moment crucial pour le navigateur britannique qui risque de se voir décroché de la tête de flotte, s’il n’arrive pas à réparer. Sous pilote, à plus de 18 nœuds de moyenne, Alex installe un atelier composite à bord et répare. Il maintient du même coup le contact et pointe à l’entrée de l’océan Indien à 150 milles à peine des leaders, soit moins d’une demi-journée de route.

Semelle de plomb au pied léger
L’océan Indien est en quelque sorte l’examen de passage d’Alex. Lui, dont la réputation a toujours été de mener ses bateaux à la limite, voire parfois à l’excès, montre qu’il a appris à modérer son impulsivité. Toujours au contact, il mène une course intelligente à quelques milles derrière le quatuor Gabart, Le Cléac’h, Dick et Stamm. Les enseignements des courses précédentes ont porté leurs fruits ; Alex reste dans la course pour le podium.

Silence radio

Les ennuis d’Alex ne sont pas terminés pour autant. A nouveau, le skipper britannique se trouve confronté à des soucis d’hydrogénérateurs. Il sait qu’il doit impérativement réparer sous peine de ne pas pouvoir finir son tour du monde, faute d’énergie suffisante. Le skipper d’Hugo Boss va donc s’imposer une communication a minima avec l’extérieur. Un pensum pour ce navigateur qui a besoin d’extérioriser ses sentiments, de correspondre avec sa famille, ses amis. Mais il ne renonce pas et une fois le cap Horn franchi, peut enfin terminer sa réparation. Toujours quatrième, il se maintient avec brio et franchit le pot au noir avec, chevillée au corps, l’ambition de revenir sur Jean-Pierre Dick dont il n’est distant que d’environ 150 milles.

Solitaire solidaire

La perte de quille de Jean-Pierre Dick, le lundi 21 janvier, va propulser Alex sur le devant de la scène. Le skipper de Virbac-Paprec 3 s’apprête à faire face à du mauvais temps au large des Açores quand le skipper d’Hugo Boss décide, de son propre chef, d’infléchir sa route pour venir à proximité de Jean-Pierre au cas où le navigateur niçois se trouverait en difficulté. Ce dernier geste prive le navigateur britannique de la possibilité de finir son tour du monde en 80 jours. Mais en terminant son Vendée Globe de si belle manière, Alex Thomson a remporté une campagne autrement plus essentielle : celle du cœur du public.


Points de repères

- Plus grande distance parcourue en 24 heures : le 12 décembre, 477,14 milles.
- Les Sables – équateur : 11j 02h 34mn (record détenu par Jean Le Cam en 2004-2005 en 10j 11h 28mn)
- Equateur – Bonne Espérance : 12j 09h 59mn
- Bonne Espérance – Cap Leeuwin : 12j 09h 40mn
- Cap Leeuwin – Cap Horn : 18j 16h 23mn
- Cap Horn – équateur : 14j 00h 17mn
- Equateur – Les Sables d’Olonne : 12j 04h 32mn
Rédigé par le Mercredi 30 Janvier 2013 à 10:02 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest
François Gabart a franchi le cap Horn
Mardi 1er janvier, à 18h20 TU (19h20, heure française), François Gabart (Macif) a franchi le cap Horn en tête après 52 jours, 6 heures et 18 minutes de course.



Dans des conditions délicates (visibilité inférieure à deux milles) à l'avant d'un front qui le poursuit, François Gabart a franchi en tête le cap Horn en ce premier jour de l'année 2013, après 52 jours, 6 heures et 18 minutes de course. A la barre de son monocoque Macif, le plus jeune skipper de la flotte (29 ans) améliore ainsi le temps record de son parrain Michel Desjoyeaux (56j15h08') de 4 jours, 8 heures et 50 minutes.



Les conditions de navigation sur zone, trop difficiles au moment du passage du Horn, n'ont pas permis de joindre le marin charentais pour recueillir ses premières impressions de nouveau cap-hornier.



Michel Desjoyeaux (double vainqueur du Vendée Globe, parrain de François Gabart)
« J'ai eu François de façon brève, par échange de SMS parce qu'il est au bout du monde. Il reçoit les SMS par iridium, c'est plus simple pour lui de communiquer de cette façon. Il me dit que sa visibilité est inférieure à 2 milles soit 3,5 km. Il se situe à l'avant d'un front qui le poursuit, il me dit que pour la visio on verra plus tard. Je suis d'accord avec lui, il a autre chose à faire. Il y a une partie riche en émotion dans ce passage du Horn, de revenir à proximité de la terre ferme, mais je pense qu'en ce moment, il n'a même pas le temps d'en profiter puisque les données fournies par CLS montrent qu'il y a de la glace partout. Nous, à terre, on n'a pas de vision assez précise de tous les glaçons qu'il y a là-bas. François a besoin d'être présent sur le pont, de faire une veille visuelle, la chance c'est que derrière ce cap, il y a un peu moins de houle, ce qui devrait lui permettre de voir les petits glaçons. Je pense que lui et Armel vont se diriger vers la Terre de Feu, mais il ne faut pas passer trop près de la côte... Titouan Lamazou avait failli perdre son Vendée Globe à cet endroit là car il y une brusque remontée des fonds. »



Denis Horeau (directeur de course)
« La météo est difficile, le vent passe de 15 à 40 noeuds, la mer est dure, la visibilité réduite. En plus, c'est un moment exceptionnel pour lui, il se concentre entièrement au passage de ce cap. »


Rédigé par La Voile en Vendée le Mercredi 2 Janvier 2013 à 18:55 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest La Voile en Vendée

Ce Vendée Globe est en train de consacrer les maîtres de la planification, les ingénieurs de la performance sportive. Fluidité des trajectoires, maîtrise du matériel, entrainement sportif rigoureux sont quelques unes des clés de la réussite des leaders.


Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) et François Gabart (MACIF) vont pouvoir s’envoler à nouveau,
Décidément, la bonne fortune semble devoir accompagner les leaders de ce Vendée Globe 2012-2013. Alors que, de Jean Le Cam (SynerCiel) à Javier Sanso (Acciona 100% EcoPowered), le peloton devrait subir un nouveau coup d’arrêt en traversant une petite dorsale, Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) et François Gabart (MACIF) vont pouvoir s’envoler à nouveau, poussés par des vents forts générés par une petite dépression qui s’est formée en mer de Tasmanie. Un autre centre de basses pressions accompagne déjà Tanguy de Lamotte (Initiatives-cœur), Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) ainsi qu’Arnaud Boissières (Akena Vérandas). Il devrait rattraper le reste du peloton et provoquer un resserrement relatif des positions. Dominique Wavre (Mirabaud) ainsi que Mike Golding (Gamesa) devraient donc, tout à la fois, se réjouir de revenir en partie sur Jean Le Cam et déplorer de voir leurs poursuivants réduire l’écart.


Entre les deux leaders, la lutte ne baisse toujours pas d’intensité : trajectoires au cordeau, optimisation du plan de voilure, les deux adversaires se rendent coup pour coup. Même leur communication reste sous contrôle, quand ils avouent du bout des lèvres avoir, eux aussi, leur comptant de plantés de vagues. On ne dévoile pas ses faiblesses à la concurrence

Coques en vrac
Pour autant devant, les choses ne seront pas forcément simples. Pour Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3), Alex Thomson (Hugo Boss) et Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat), la course poursuite risque de comporter encore quelques figures de styles. Retrouver le bateau en vrac suite à un planté magistral dans une vague, peut révéler des caractères fort contrastés, du méthodique qui prendra patiemment le temps de tout remettre en état dans l’ordre, à l’énervé qui, à la manière du capitaine Haddock, s’en prendra à la mer entière et traitera les éléments de « coloquinte, courge » ou autre cucurbitacée.


Tous les concurrents, de plus ou moins bon gré, finissent par l’avouer. Le départ au tas est une des composantes de la navigation dans les mers du sud. Aujourd‘hui les bateaux sont menés à près de 100% de leur potentiel et chaque arrêt buffet est aussi une contrainte supplémentaire infligée au matériel. Jusqu’en 2008-2009, on abordait encore les mers du sud avec la volonté affichée d’en garder sous le pied, partant du principe que le matériel a de la mémoire. Depuis la victoire de Michel Desjoyeaux, les hommes de tête considèrent maintenant qu’un bateau doit pouvoir être mené au maximum de sa puissance. C’est une affaire de confiance dans la conception de la machine, dans la qualité des constructions. A ce titre, les deux bateaux de tête, construits chez CDK à Port-la-Forêt, dans un des chantiers les plus réputés en la matière, s’ils passent l’examen des mers du sud sans encombre, auront montré qu’un grand pas aura été fait en la matière.

L’ascension de JP
Il reste que personne n’est à l’abri d’un incident technique pouvant handicaper la marche du bateau. Jean-Pierre Dick, aux prises avec ce que l’on suppose être un souci de hook de foc et de gennaker de capelage, a dû faire l’ascension de son mât sur une bonne vingtaine de mètres pour réparer. Avec au final, deux heures d’un travail exténuant pour remettre son voilier en configuration de marche optimale. Jean-Pierre, visiblement épuisé à l’issue de l’exercice, pourra se consoler, en se disant qu’il dispose maintenant d’une machine capable de rivaliser avec les deux leaders. Il n’est après tout qu’à un peu plus d’une journée de route de la tête de course. Tous les espoirs sont donc permis…
Rédigé par La Voile en Vendée le Mercredi 19 Décembre 2012 à 18:07 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest La Voile en Vendée

Alessandro di Benedetto (Team Plastique) à 450 milles de Tristan da Cunha.


Tous derrière… et eux devant !
Décidément, ça passe toujours pour ceux qui sont devant. Les cinq leaders ce matin continuent d’engranger les milles à près de 18 nœuds de vitesse moyenne (Bernard Stamm sur Cheminées Poujoulat a avalé 435 milles en 24 heures). Alors, que derrière, ça commence à freiner. Une dorsale anticyclonique ralentit les trois mousquetaires, Mike Golding (Gamesa), Jean Le Cam (Synerciel) et Dominique Wavre (Mirabaud), malgré leur dextérité à mener leur bateau.

Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) reste leader ce matin, cap sur la deuxième porte des glaces, qu’il devrait atteindre dès demain. 430 milles le séparent de la porte Crozet. Autant dire que ça va vite, très vite pour les quatre premiers du classement poussés par 25 nœuds de vent. François Gabart (Macif), non localisé à 4 H TU, était à la troisième place au classement de 3 h TU à 10 milles derrière Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3). Le Suisse, Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) continue de se rapprocher du trio de tête. Sur son IMOCA signé de l’architecte Farr datant de la génération 2008, Alex Thomson (Hugo Boss) réalise une superbe course. Il talonne les bateaux de dernière génération avec audace. Et tente des coups… Alors qu’Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) est positionné au nord du peloton de tête, l’anglais pointe au sud-est pour toucher encore plus de vent venu d’une dépression du sud. Objectif : conserver un angle d’attaque idéal.

Coup de frein

Frustrant. Agaçant. Rageant. On imagine ce qui leur passe par la tête. Mike Golding (Gamesa), Jean Le Cam (Synerciel) et Dominique Wavre (Mirabaud) ont beau se démener pour ne pas augmenter l’écart avec la tête du peloton, ils ne peuvent rien contre le ciel ! Une bulle anticyclonique les rattrape et fait chuter les vitesses. 8 nœuds de vent ce matin, de quoi de se taper la tête contre une cloison… Bonne Espérance est encore à 150 milles. Ce matin 450 milles séparaient Mike Golding (Gamesa) de son compatriote Alex Thomson (Hugo Boss). Un chiffre qui devrait encore augmenter dans les prochaines heures. L’Espagnol Javier Sanso (Acciona 100% EcoPowered) demeure bien mal en point lui aussi. Malgré tous ses efforts, l’anticyclone continue de lui coller au train. Il affiche ce matin la vitesse la plus basse du classement : 7,7 nœuds en moyenne sur les dernières 24 heures… Il tente une option très sud pour trouver du vent.

Le bonheur de naviguer…


Sourire retrouvé pour les quatre skippers de l’arrière de la flotte. Enfin les belles glissades, le bonheur de naviguer dans des conditions plus musclées. Arnaud Boissières (Akena Vérandas), Bertrand de Broc (Votre nom autour du monde avec EDM Projets) et Tanguy de Lamotte (Initiatives Cœur) cavalent désormais, cap sur la porte des Aiguilles. 19,5 noeuds pour Bertrand de Broc, le plus rapide du classement ce matin ! Inutile de préciser que l’Italien Alessandro di Benedetto (Team Plastique) vit une course de rêve sur son plan Finot de 1998, finalement bien plus confortable qu’un Mini Transat 6,50 ! Contemplatif et curieux, nul doute qu’il nous donnera des infos sur cette île mystérieuse de Tristan da Cunha à 450 milles devant son étrave…
Rédigé par le Mercredi 5 Décembre 2012 à 16:13 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest
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Départ du Vendée Globe le 10 novembre 2012


Transat Jacques Vabre: départ le 3 novembre à 13h02