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Les skippers de la Transat Jacques Vabre 2015 sont entrés dans la mêlée, pour ne pas dire dans le vif du sujet. Dès 9h, le prologue qui se courait en J80 a pris place dans le bassin de l’Eure pour toute la journée. Au terme des régates organisées en poules et diablement disputées, l’équipage de Newrest/Matmut (Fabrice Amedeo/Eric Peron) arrachait la victoire devant Maître CoQ (Jérémie Beyou/Philippe Legros). A terre, l’émotion était palpable pour l’inauguration la rue Jean Maurel en présence de sa famille et d’Edouard Philippe, Maire du Havre et Député de Seine-Maritime. Et comme pour savourer l’ouverture officielle du village de la Transat Jacques Vabre, les supporters des 84 marins et des 42 bateaux sont venus en nombre sur les quais du bassin Paul Vatine…

Un prologue disputé

Il y a eu des essais marqués mais pas forcément transformés. Au terme des six régates courues ce matin, six bateaux sont sortis vainqueurs pour participer à la grande finale de l’après-midi : Concise 2 (Philippa Hutton – Squire et Pip Hare), Safran (Morgan Lagravière - Nicolas Lunven), Newrest/Matmut (Fabrice Amedeo - Eric Peron), Maître Coq (Jérémie Beyou – Philippe Legros), Team Concise (Jack Bouttel – Gildas Mahé) et Bretagne – Crédit Mutuel Elite (Nicolas Troussel – Corentin Horeau). Après ces courses par éliminations, le finish s’est déroulé façon match-racing balayé par les risées. C’est l’équipage de Newrest/Matmut qui remporte le prologue devant Maître CoQ et Bretagne – Crédit Mutuel Elite !


Deux Class40 baptisés
Il s’agit des deux premiers baptêmes de la 12e édition de la Transat Jacques Vabre. Ainsi Groupe Setin de Manuel Cousin, co-skippé par Gérald Quéouron peut prendre part sereinement à l’épreuve avec un parrain en la personne d’Arnaud Boissières qui a su casser la bouteille de champagne sans trembler du premier coup… Lui même participe à la Transat Jacques Vabre en Imoca (Le bateau des Métiers by Aerocampus). V And B, le Class40 de Maxime Sorel, co-skippé par Sam Manuard fut baptisé par Yvan Bourgnon, lequel prend part également à l’épreuve en Multi 50 (La French Tech Rennes Saint-Malo). Rappelons que le Class40 de Maxime est un Mach 40 de troisième génération… dessiné par Sam Manuard. Un joli tandem qui vise le top 5 !

La rue Jean Maurel et le village inaugurés
A 10h30 ce matin, Edouard Phillippe, Maire du Havre et Député de Seine-Maritime, a inauguré la rue Jean Maurel. Un hommage rendu à ce navigateur et directeur de course de la Transat Jacques Vabre durant quatre éditions consécutives. Une inauguration émouvante quand on sait que la rue Jean Maurel traverse le bassin Paul Vatine. Edouard Philippe : "Jean Maurel a remporté en 1995, avec Fred Dahirel, la première édition de la Transat Jacques Vabre en double. Sur cette même course, il connait le pire drame que peut avoir à affronter un navigateur : perdre un coéquipier, un ami. Paul Vatine, l’enfant du Havre disparait en mer en 1999. En 2005, Jean Maurel devient le directeur de la course. Avec cette rue, son nom est désormais inscrit dans la mémoire du Havre. Comme si ces deux marins, ces deux amis avaient eu vocation à ne jamais se quitter. »

Inauguration of the street Jean Maurel with Edouard Philippe, Mayor Le Havre, with Nathalie Maurel and her daughter during the T
Dans la foulée, Edouard Philippe a inauguré officiellement le village de la Transat Jacques Vabre. Il a indiqué que « Le Havre, grand port de commerce depuis la nuit des temps, a fait le choix de se tourner vers le nautisme et plus particulièrement vers la compétition depuis 1993 en accueillant la Transat Jacques Vabre. Notre ambition est d’en faire la plus belle des courses. Le public vient parce qu’il peut rencontrer les skippers dans des conditions de simplicité. »
Ce soir, le quai des Antilles verra la grande parade des skippers déambuler au plus près du public. Accompagnés par 60 enfants des clubs de sport et de voile de Seine-Maritime, les 84 marins seront devancés par une Batucada, groupe musical brésilien. Une journée intense sur le village de la Transat Jacques Vabre dont le match France-Nouvelle Zélande clôturera la soirée…

Rédigé par le Dimanche 18 Octobre 2015 à 09:20 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest
François Gabart : une première, une victoire !
Ce vendredi 14 novembre à 18 heures 38 minutes et 55 secondes, François Gabart a franchi la ligne d’arrivée de la 10e Route du Rhum - Destination Guadeloupe. Le skipper de MACIF a mis 12 jours 4 heures 38 minutes et 55 secondes pour boucler le parcours de 3 542 milles à la vitesse moyenne de 12,10 nœuds. Il a parcouru en réalité 3963 milles à 13,54 nœuds de moyenne. François Gabart bat de 7 heures 20 minutes et 3 secondes le temps de référence des IMOCA détenu depuis 2006 par Roland Jourdain (12 jours 11 heures et 58 mn).

Pour sa première participation à la Route du Rhum-Destination Guadeloupe, François Gabart a brillé, comme il a brillé sur son premier tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance. C’est à croire que les grandes premières lui réussissent. Sur la 10e Route du Rhum – Destination Guadeloupe, le skipper de MACIF a une fois de plus démontré qu’il maîtrisait parfaitement l’exercice de la course au large en IMOCA. Alors qu’il avait finalement peu navigué sur MACIF depuis la Transat Jacques Vabre 2013 (abandon pour démâtage), le marin de 31 ans, à bord d’un bateau qui a évolué pour rentrer dans la nouvelle jauge, a toujours été plus rapide que ses concurrents, poussé dans ses retranchements par un Jérémie Beyou (Maître Coq) combatif.

François Gabart, formé à la rigueur de l’olympisme et à l’exigence du circuit Figaro Bénéteau, navigue en maître… des entraînements à Port-La-Forêt, à la régate océanique. Le charentais survole la flotte, affiche une vitesse surprenante, règle ses voiles au poil près, barre avec talent et gère parfaitement sa course… Dès la ligne de départ à Saint-Malo, MACIF donne le ton. Il est devant, les autres vont devoir s’accrocher ! Ils sont quatre favoris, quatre IMOCA capables de remporter le graal : MACIF, PRB, Safran et Maître Coq. Dans la baston du début de course, François Gabart prend les devants poursuivit par Vincent Riou (PRB) 7 milles derrière, pile dans sa trajectoire. Mais le duel s’arrête rapidement. Le 3 novembre, Vincent décroche pour une avarie grave : la cloison structurelle, support de la barre d’écoute de grand-voile, se décolle, le ballast se vide dans le bateau, PRB doit rentrer à Port-La-Forêt. François perd un redoutable concurrent mais la régate bat son plein en approche de l’archipel des Açores : Maître Coq (Jérémie Beyou) et Safran (Marc Guillemot) sont bien dans le match. C’est tout ce que le skipper de MACIF est venu chercher : la bagarre !

Au sud de l’archipel des Açores, Jérémie Beyou devient dangereux, alors que Marc Guillemot décroche pénalisé par de multiples avaries. Des avaries, tous en connaissent, mais seul François tait ses tracas : « Tout va bien à bord de MACIF ! ». Un œil dans le rétroviseur, le pied sur l’accélérateur, François Gabart aime le jeu de la régate. Le 12 novembre, 800 milles avant la ligne d’arrivée, dans des alizés capricieux, MACIF creuse l’écart et parvient à distancer Maître Coq de 100 milles. Une course parfaite pour une dernière en IMOCA ! François va désormais s’attaquer aux records en solitaire sur son nouveau maxi trimaran.

François Gabart, à son arrivée au ponton de Pointe-à-Pitre :
« C’est énorme, c’est la Route du Rhum, ce n’est pas rien, je me suis donné comme jamais. Je suis content du résultat et de la façon dont j’y suis arrivé. Le projet a été lancé il y a quatre ans, j’ai fait un tour du monde et aujourd’hui, je ne pouvais pas finir mieux avec mon Imoca Macif. Je savais que c’était la fin d’une partie de ma vie avec lui, on a vécu de belles choses. Je voulais vivre une Route du Rhum avec les mêmes émotions que sur le Vendée Globe. Je me suis régalé, c’est de la superbe course au large en solitaire. J’ai appris encore.

Les temps changent, les temps passent, je ne sais pas si cela a un intérêt de comparer les temps de traversée. Mais c’est vrai que si on m’avait dit ça il y a quatre ans, je ne l’aurais pas cru. Ce n’est pas parce que tu es en tête que c’est facile, au contraire. Je me suis battu pour mener la course de bout en bout. C’est très personnel, ce n’est pas vis-à-vis de la concurrence, mais je me suis mis la barre très haut, j’avais un haut niveau d‘exigence. Quand Vincent (Riou – PRB) est parti, j’aurais dû être content, mais j’étais déçu car je savais qu’on allait faire une belle bagarre, aux entraînements, on se tirait la bourre. Je n’ai pas réfléchi dix secondes que déjà Jérémie était derrière moi. J’ai juste créé la distance il y a trois jours ; peut-être parce que j’étais plus en confiance avec le bateau. J’ai eu un feeling et des sensations géniales, j’étais bien. J’arrivais à sentir à la barre le bon matossage d’une voile ou une algue dans le safran. Je sentais quand il fallait attaquer.

J’ai beaucoup barré depuis les Açores, plus que la moitié du parcours. Je voulais aller vite. J’ai perdu mon spi aux Acores, juste après le passage du front. Donc je n’avais plus le choix, il fallait que je sois plus rapide que Jérémie, car je savais qu’à la fin ça allait être poussif. Sur le dernier bord, je savourais, je pensais à la suite. A la fois c’est triste de quitter le bateau, mais dans quatre ans je reviens en multi ! »


Rédigé par le Samedi 15 Novembre 2014 à 07:22 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest

Des aurevoirs ensoleillés avant une entame musclée… Départ ce dimanche à 14h


Un tiers de la flotte a quitté les bassins malouins portée par la ferveur populaire . Les Class40 et les IMOCA éclusent depuis 4h15 . Météo musclée pour les trois premiers jours de course. Suivez la journée de départ de la Route du Rhum au plus près de la course avec Alessandro Di Benedetto et son équipe(Team Plastique-AFM Téléthon

Un tiers de la flotte (Multi50, Ultime et Classe Rhum) a quitté les bassins de Saint-Malo en début d’après-midi sous les tonnerres d’applaudissement d’une foule massée sur les quais, les remparts et autour de l’écluse. Demain à l’aube, ce sera au tour des IMOCA, des derniers monocoques Rhum et des Class40 de prendre le large. Le changement de décor sera radical pour le départ à 14 h de la 10e édition de La Route du Rhum – Destination Guadeloupe : pluie et brise de secteur Sud-Ouest 15-18 nœuds avec rafales sous grains ! Les trois premiers jours de course s’annoncent toniques pour les 91 solitaires.

« C’est le dernier moment de partage » avouait Thomas Coville au moment de larguer les amarres de Sodebo Ultim’. « Les écluses font partie de la magie du Rhum » confiait le skipper d’Arkema Région Aquitaine, Lalou Roucayrol. 34 des 91 solitaires ont pu vivre cet après-midi la ferveur populaire au moment de s’engager dans le sas du Naye. Un dernier moment fort avant la solitude en mer durant 3 542 milles. Avant un début de course qui s’annonce plutôt viril. Il fallait bien qu’un jour ou l’autre, le régime anticyclonique qui a caractérisé ces dernières semaines d’octobre fasse place à une configuration automnale avec des dépressions atlantiques actives. C’est donc ce dimanche 2 novembre à 14h00 que la situation météorologique se dégrade progressivement sur les côtes bretonnes et il faut s’attendre à ce que la pluie soit aussi au rendez-vous juste après le coup de canon libérateur…

En milieu de nuit…

Météo Consult prévoit en effet le passage d’un front modérément actif en début d’après-midi dimanche avec un vent de secteur Sud-Sud Ouest de 15 à 18 nœuds avec des rafales jusqu’à 30-35 nœuds. Et la brise va basculer progressivement au Sud-Ouest puis à l’Ouest derrière cette barrière nuageuse en mollissant légèrement, mais toujours avec des grains : la dépression apporte en effet un flux d’air froid (T° = 13° à 16°C) et surtout instable ce qui se traduit par de grosses variations de vent. Au passage de la bouée du cap Fréhel, les leaders de la Classe Ultime pourraient la contourner à la bordée mais il n’en sera probablement pas de même pour le reste de la flotte car le vent va tourner défavorablement après le coup de canon.

Une fois cette marque de parcours parée, les solitaires auront plus de champ pour sortir de la Manche, essentiellement sur un long bord bâbord amures contre une brise de Sud-Ouest à Ouest moins soutenue et moins irrégulière. Mais sur les coups de minuit, un nouveau front plutôt actif va renforcer la brise de Sud-Ouest à 30 nœuds avec rafales à 40-45 nœuds sur une mer devenue chaotique… C’est l’un des moments forts de cette 10e Route du Rhum-Destination Guadeloupe car il faudra manœuvrer, réduire la toile, rester vigilant avec le trafic maritime de la pointe bretonne, barrer pour bien passer dans les vagues, et surtout ne rien casser !

Les plus grands multicoques devraient ensuite, dans la journée de lundi, retrouver un flux de Nord-Ouest pour une descente très rapide vers Madère qu’ils devraient atteindre mardi soir. Pour les IMOCA et les Multi50, les douze premières heures de lundi s’annoncent particulièrement intenses au passage de ce front musclé et il ne sera pas facile de trouver le bon tempo pour traverser le golfe de Gascogne dans cette mer très désordonnée : passage du cap Finisterre vers mardi matin.

Nettement moins véloces, les Class40 et la Classe Rhum vont aussi devoir faire le gros dos en ce lendemain de départ pour sortir de la Manche puis pour glisser vers le cap Finisterre qu’ils ne devraient déborder que mardi soir… Car la configuration météorologique est telle qu’il n’y a réellement qu’une seule route possible en ce début de course : traverser le front à la sortie de la Manche, puis foncer le plus rapidement possible vers Madère afin d’accrocher les alizés jusqu’aux Antilles. Un début de course qui privilégie la vitesse pure !

Ils ont dit

Thierry Braillard, secrétaire d’État chargé des Sports
« Je suis à Saint-Malo pour saluer une course qui fait partie du patrimoine sportif français. C’est une épreuve formidable et on me dit que le record devrait être battu avec une arrivée en moins de 7 jours. Derrière tout cela, il y a aussi l’économie du sport, puisque beaucoup de bateaux qui excellent sont de fabrication française. Que 91 bateaux soient au départ dans un contexte de crise, c’est déjà une très belle victoire. Bon vent à toutes - elles ne sont que quatre, c’est là mon seul petit regret - et à tous ! »

Jean-Pierre Champion, président de la Fédération Française de Voile :
« La Route du Rhum - Destination Guadeloupe est cette année encore un événement réussi. J'ai pu, une nouvelle fois, constater le dynamisme de tous les skippers, de leurs équipes et celui de l'organisation. En des temps économiquement difficiles, réunir 91 bateaux est un véritable succès et la preuve qu'avec du travail et de la détermination, il est possible de réussir de belles choses dans notre pays. Le partage de nos valeurs avec le grand public est un des points de réussite de cette épreuve, tout comme le professionnalisme des différents acteurs. Cet aspect transparaît aussi bien dans la mise au point et le développement des bateaux, dans la préparation des skippers, mais également au niveau de l'organisation à terre et sur l'eau. A tous, je leur souhaite une belle course qui, je ne doute pas, sera passionnante. »

Yann Guichard (Ultime) : SPINDRIFT 2
« On sait que les phases de départ sont critiques. Je sais que si je dois virer en catastrophe, ça ne se fera pas en deux minutes. Les 12 premières heures seront compliquées. On risque de devoir faire deux virements. La course ne va pas se gagner là, mais elle peut se perdre là. Après le virement en mer d’Iroise, ce sera tout sur un bord tribord pendant au moins deux jours et ça va accélérer. C’est l’état de la mer, du bateau et du bonhomme qui dicteront si on peut vraiment accélérer, mais c’est clair que ça va aller vite jusqu’au sud du Portugal. On marchera à 25/30 nœuds, voire plus, dès que la mer sera plus ordonnée. Ce sont finalement des conditions sympas avec cette route sud qui se profile. Ça aurait pu être bien pire ! Et c’est de bon augure pour les gros Ultimes. »

Loïck Peyron (Ultime) : MAXI SOLO BANQUE POPULAIRE VII
« Les départs, ce n’est jamais simple pour personne. En plus là, ce sera violent. Il y aura du vent, beaucoup de pluie : un vrai temps de marin ! Ça va dramatiser un peu les choses, on va rentrer dans le dur. Je serai content mercredi, quand le vent se sera calmé, quand on sera au soleil et que j’aurai fini les grosses manœuvres. Je pense que ce sera la première journée où on pourra se reposer un peu. Parce que les trois premiers jours seront musclés… enfin, plus musclés que moi, c’est sûr ! »

Jérémie Beyou (IMOCA) : MAÎTRE COQ
« En IMOCA, ce sont des conditions normales, mais il y aura quand même de bonnes rafales. Ce qui est compliqué, c’est le choix de voile. Il ne faut pas se tromper car la manœuvre est lourde… Sur la ligne, je ferai attention à faire les bonnes manœuvres au bon moment. Après, tu ne maîtrises pas tout : dans les autres classes, les bateaux ne réagissent pas de la même façon. Personne n’est à l’abri d’un marin qui regarde dans le fond de son bateau et pas le plan d’eau, le temps de quelques secondes. Mais je suis serein et j’ai hâte de rentrer dans le vif du sujet. »


Lalou Roucayrol (Multi50) : ARKEMA REGION AQUITAINE
« L’incontournable passage des écluses de la Route du Rhum, c’est magique ! Cette nuit, on laisse deux équipiers à bord, les bateaux seront au mouillage en face de Dinard. Du point de vue météo, c’est un vrai Rhum, un Rhum viril. Nous serons au près jusqu’au virage de Ouessant, ensuite la descente sera rapide avec un flux de nord, même si lundi sera une journée compliquée de transition. Après, ce sera un grand toboggan, mais avec des grains qu’il faudra gérer. On restera prudent au moins jusqu’à mercredi. Je suis ultra motivé, c’est mon troisième Rhum et c’est la première fois que je suis dans des conditions sereines au départ. »

Louis Duc (Class40) : ADVANCED ENERGIES CARAC
« Je m’apprête à rentrer dans le dur d’entrée de jeu, avec beaucoup de vent et beaucoup de mer. Il faudra faire gaffe à ne pas casser du matériel. On fera les premiers comptes lundi matin, mais j’espère très sincèrement que la flotte ne déplorera pas trop d’avaries à la sortie de la Manche. On partira sans doute sous deux ris-trinquette, mais on aura beaucoup de manœuvres et de changements de voiles à faire. Ces premières 24 heures seront très actives.»

Juliette Pétres (Class40) : EAU & PATRIMOINE
« A l’approche du départ, j’ai des hauts et des bas, des petites montées de stress que j’essaye d’évacuer du mieux possible. Mais ces quelques jours à Saint-Malo sont surtout très riches en émotions que je partage avec ma famille et six amis qui se plient en quatre pour moi. Ils s’occupent de mon avitaillement, de ma musique… Ils m’ont écrit des petits mots que je vais trouver chaque matin avec mon petit déjeuner. Je sais que les premières heures de course vont être dures, que je vais être malade, que je vais en baver, mais je vais tout faire pour vite attraper une porte de sommeil et engranger du repos dès le début. »

Christophe Souchaud (Classe Rhum) : RHUM SOLITAIRE-RHUM SOLIDAIRE
« Je suis le Petit Poucet de la Classe Rhum, avec un bateau de série de douze mètres (First 40.7). Je vais y aller tranquille ! Car la Route du Rhum n’est qu’une petite phase de ce projet, ce qui est le plus intéressant, c’est ce qu’il s’est passé avant et ce qui se passera après : je suis évidemment super content de participer à cette course, mais faire naviguer des personnes à mobilité réduite sur ce bateau, c’est génial ! On a fait des qualifications avec Handisport parce qu’il y avait énormément de demandes : une vingtaine de personnes est très motivée. C’est une belle histoire… »
Rédigé par le Dimanche 2 Novembre 2014 à 08:43 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest

J-1 mois avant le coup d'envoi de la 45ème Solitaire du Figaro-Eric Bompard cachemire : bizuths et favoris sont prêts pour le grand rendez-vous de la saison


La Solitaire du Figaro – Eric Bompard cachemire : A un mois des retrouvailles
Le compteur tourne et dans un mois maintenant, Deauville sera le cadre privilégié du départ de la 45ème Solitaire du Figaro-Eric Bompard cachemire. Le 8 juin, à 13h00, ils seront plus de 40 à prendre le large pour une échéance que tous préparent depuis des semaines. A l'échelle de l'Atlantique ou sur des parcours techniques d'un format proche des étapes du grand rendez-vous de la saison, les coureurs se sont affûtés.

Les entraînements d'hiver avaient laissé entrevoir la grande forme de certains, le talent de bon nombre de nouveaux venus et mis en avant des ambitions légitimes. Les épreuves de début de saison n'ont eu de cesse de le confirmer. Ainsi, Gwénolé Gahinet (Safran-Guy Cotten) et Sébastien Simon (Bretagne-Crédit Mutuel Espoir) ont-ils posé leurs jalons en tant que chefs de file chez les bizuths ; le premier en remportant avec la manière la Transat AG2R LA MONDIALE, le second en décrochant sur la Solo Maître Coq et la Solo Concarneau – Trophée Guy Cotten, le titre de premier « bleu ». Une entrée en matière qui les pousse d'emblée sous les feux des projecteurs dans la perspective du mois de juin.
Chez les ténors, une première hiérarchie s'est également solidement installée, renvoyant dos à dos le double tenant du titre, Yann Eliès (Groupe Quéguiner-Leucémie Espoir) et son « meilleur ennemi », Jérémie Beyou (Maître Coq), deux fois sacré lui aussi. Leurs victoires respectives (à Concarneau pour le premier et aux Sables d'Olonne pour le second) les placent parmi les grands favoris de la 45ème Solitaire du Figaro-Eric Bompard cachemire, avec au bout la perspective d'un troisième titre.


Richesse du plateau, multiplicité des objectifs
Mais à compter du 31 mai prochain et du Prologue Eric Bompard cachemire, ils seront bien plus nombreux à prétendre s'illustrer d'une manière ou d'une autre, visant une place dans le Top 20, 15 ou 10, un podium ou une victoire d'étape et bien évidemment les lauriers à Cherbourg-Octeville. Paul Meilhat (SMA) vainqueur de la 12e Transat AG2R LA MONDIALE, Fabien Delahaye (Skipper Macif 2012), Alain Gautier (Generali), Erwan Tabarly (Armor Lux-Comptoir de la Mer), Gildas Morvan (Cercle Vert), Adrien Hardy (Agir Recouvrement), Thierry Chabagny (Gedimat), Corentin Douguet (Un Maillot pour la Vie) ou encore Gildas Mahé (Interface Concept) – pour ne citer qu'eux – auront tous une carte à jouer, pour fêter leur retour comme il se doit, confirmer enfin ou se relever d'un début de saison malheureux. Plus de 40 solitaires, 2 femmes, 7 bizuths et 10 étrangers (en prenant en compte la présence de la franco-allemande Isabelle Joschke sur Generali Horizon Mixité)… le plateau de la 45ème Solitaire sera relevé, diversifié et fidèle à la tradition.

Rendez-vous à Deauville dès le jeudi 29 mai !
Rédigé par le Samedi 10 Mai 2014 à 10:38 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest
Le dimanche 2 novembre 2014, le coeur des solitaires battra au rythme de la plus mythique des courses transatlantiques. Créée en 1978 par Michel Etévenon avec les collectivités de Saint-Malo, la région Bretagne et la région Guadeloupe, organisée par Pen Duick depuis 2006, la prochaine Route du Rhum réunira un plateau exceptionnel pour célébrer sa 10ème édition. Des remparts de la cité corsaire à la chaleur de Pointe-à-Pitre, près de 80 concurrents sont attendus pour faire de cette édition anniversaire une épreuve inoubliable. Une ligne, un jour et une heure de départ uniques pour un rendez-vous avec l'Histoire : Dimanche 2 novembre 2014.




Dans la dernière ligne droite avant le départ, Saint-Malo accueillera les participants dans les bassins Vauban et Duguay-Trouin du vendredi 24 octobre au dimanche 2 novembre. Deux villages d'animations et d'expositions prendront place sur les quais. Ils seront ouverts au public et gratuits.


Fidèle à ses valeurs originelles, La Route du Rhum 2014 accueillera tous les voiliers, multicoques et monocoques, à partir de 39 pieds, des Ultimes aux représentants de la Classe 40, en passant par les Imoca et les Multi50. A ces quatre classes s'ajoutera la catégorie Rhum qui réunira notamment les bateaux qui ont fait la légende et l'histoire de cette transatlantique en solitaire.

Début des inscriptions au salon nautique de Paris, du 7 au 15 décembre 2013.


Rédigé par le Vendredi 6 Décembre 2013 à 10:26 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest
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Les Sables Horta Les Sables : photo Stéphanie Gaspari
Les Sables Horta Les Sables  2011
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Départ du Vendée Globe le 10 novembre 2012


Transat Jacques Vabre: départ le 3 novembre à 13h02