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La Direction de Course de la Transat Jacques Vabre a décidé de reporter à lundi 14h15 le départ devant Le Havre. Tous les bateaux couperont la ligne au même moment, seuls les MOD70 effectueront un prologue comptant pour la course avant de regagner le bassin Paul Vatine. Ils resteront en stand-by jusqu’à mercredi 13h, date programmée de leur départ décalé.


Entre Le Havre et Itajaí, les marins vont suivre une trajectoire nord-Sud avec des phénomènes météorologiques subis par le travers, contrairement aux transatlantiques « classiques » entre l’Europe et les Caraïbes. Un parcours de 5 400 milles semé d’embûches dont la première partie s’annonce musclée.

La spécificité équatoriale

L’intérêt de cette Transat Jacques Vabre vient du fait qu’elle se démarque par son parcours « vertical » et par la distance à effectuer, 5 400 milles soit la plus longue de toutes ! Mais avant de plonger plein sud vers l’équateur, il faut d’abord s’extraire de la Manche, une zone de 200 milles qui cumule les obstacles et les dangers. D’abord le vent qui s’y engouffre comme dans un entonnoir ; ensuite le courant de marée qui change de direction toutes les six heures avec de forts coefficients lundi pour le jour du départ; enfin le trafic maritime dense.

Avec une brise de secteur nord pour le départ lundi, tournant assez rapidement à l’ouest en début de nuit, la sortie de la Manche sera relativement rapide mais très agitée avec plus de quatre mètres de creux au large d’Ouessant et un vent qui se renforce à plus de 25 nœuds au fil des heures. L’objectif des coureurs en Class40, en monocoque IMOCA et en Multi50 sera avant tout de ne pas casser de matériel sur cette mer très chaotique.

La suite sera aussi dynamique au vu des fichiers météo : la traversée du golfe de Gascogne (350 milles) s’annonce très humide avec un vent d’ouest de travers de plus de 30 nœuds. La brise devrait nettement se calmer aux abords du cap Finisterre, mais il y aura encore une mer très formée !

Tranche par tranche

La zone suivante entre la pointe espagnole et l’île de Madère, soit 750 milles, ne se présente pas comme une partie de plaisir : certes le vent va mollir et la mer se calmer, mais cette pause météorologique sera difficile à appréhender. Regroupements ou échappées sont probables… Avant d’accrocher des alizés canariens qui semblent bien installés sur les 1 600 milles suivants jusqu’au Pot au Noir.

La négociation de cette Zone de Convergence Inter Tropicale (ZCIT) sera la partie aléatoire de cette transat. Ensuite, le régime est calé par l’anticyclone de Sainte-Hélène et son flux de sud-est qui tourne progressivement à l’est en abordant les côtes brésiliennes au large de Salvador de Bahia, soit 800 milles à courir.

La suite est normalement sous contrôle avec un long bord de spinnaker de 600 milles jusqu’aux cap Frio qui marque l’entrée de la baie de Rio de Janeiro. Et là, c’est le capharnaüm ! Les 700 derniers milles jusqu’à Itajaí sont les plus incertains du point de vue météo : peu de données, peu d’expériences précédentes, beaucoup d’orages…
Rédigé par le Dimanche 3 Novembre 2013 à 11:01 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest
C’est parti… Les conditions météorologiques vont enfin permettre à la flotte des 84 Minis de s’élancer et de quitter les rives de la Bretagne. Si la traversée du golfe de Gascogne devrait se faire sans encombre, le passage du cap Finisterre pourrait s’avérer délicat pour les derniers concurrents. Néanmoins, on est loin des conditions de ces quinze derniers jours.

Ils sont partagés. A la fois, tous ont envie de s’échapper de Douarnenez malgré la qualité de l’accueil du port cornouaillais et de ses habitants. Mais dans le même temps, la route ne s’avère pas un délicieux chemin pavé de roses. Principal obstacle sur le chemin de Lanzarote, les abords du cap Finisterre qui peuvent correspondre à un renforcement des vents jusqu’à 30 nœuds. Des conditions qui seront loin d’être confortables mais qui ne devraient pas constituer un obstacle insurmontable pour la flotte des Minis. Néanmoins, Denis Hugues, le directeur de course, a tenu à rappeler lors du briefing météo de ce lundi soir, que chaque concurrent dispose du droit de faire escale pendant 48 heures dans un port de son choix, comme le stipulent les instructions de course.
Pour la traversée du golfe de Gascogne, la flotte devrait commencer dans un régime de nord-ouest qui mollira rapidement avant de s’établir au secteur ouest dominant. La nuit de vendredi à samedi devrait être la plus difficile à négocier pour les Ministes qui seront encore aux abords du cap Finisterre avec un régime de sud-ouest fort. Mais les vents tourneront vite au secteur nord-ouest et devraient ensuite mollir progressivement sur la route des Canaries. Plus délicate à gérer, la nouvelle qui est tombée aujourd’hui, à savoir la perte de 15 « boites » par un porte-conteneur entre le cap Finisterre et Ouessant. La direction de course est en relation avec la Préfecture Maritime de manière à préciser la position des conteneurs et la communiquer aux coureurs.

Timing de départ :
- 6h30 début d’émargement et remise des téléphones portables
- 7h00 à 8h00 départ des pontons de Tréboul
- 9h00 Signal d’avertissement de l’étape Douarnenez – Lanzarote.
- La ligne de départ sera mouillée devant l’île Tristan et visible depuis la jetée de Tréboul.

Comment suivre les premières heures de course
- Sur les réseaux sociaux : twitter et facebook
- twitter : @MiniTransa2013 et #MiniTransat
- facebook : Mini Transat
- Pendant les dix premiers milles de course, la cartographie sera actualisée toutes les dix minutes.
- Sur la home page du site, retrouvez le passage du raz de Sein à l’aide de la webcam du sémaphore de la pointe du Raz.

Rédigé par le Mardi 29 Octobre 2013 à 08:31 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest

L' Ouverture du village de la Transat Jacques Vabre ouvre ce matin samedi à 10h au Havre. Inauguration à 11h.


La 11e Transat Jacques Vabre est dans les starting-blocks ! Ce samedi à 10h, le village de la course ouvrira ses portes au public. Un moment fort pour une épreuve qui fête son 20e anniversaire et réunit cette année quatre flottes de multicoques (Multi50 et MOD70) et de monocoques (IMOCA et Class40).
Après l’inauguration du village à 11h, les duos en lice prendront part au Prologue Virtual Regatta Inshore. De quoi lancer en beauté une belle semaine d’animations avant le coup d’envoi le dimanche 3 novembre.

Le bassin Paul Vatine au Havre est en pleine effervescence : c’est à partir de demain 10h que le public pourra admirer les bateaux en lice dans la 11e édition de la Transat Jacques Vabre. Puis, à 11h, Pascal Bourdin, Président de Mondelēz international France et Benelux, et Edouard Philippe, Maire de la Ville du Havre, les deux partenaires organisateurs, inaugureront le village de la course.

Ils sont presque tous là

Sur les 44 duos qui prendront le départ de la prestigieuse transatlantique en double, 42 sont amarrés aux pontons havrais ce vendredi soir : vingt-quatre Class40, six Multi50, dix 60 pieds IMOCA et deux MOD70. Seuls deux Class40 n’ont pas pu effectuer leur convoyage dans les délais impartis et manquent donc à l’appel. Victorien Erussard et Thibaut Vauchel-Camus (Solidaires En Peloton), contraints de changer leur bulbe de quille à la dernière minute, arriveront samedi après-midi. Egalement absents, Sam Goodchild et Ned Collier Wakefield (Concise 8) qui ont demandé un délai à la direction de course pour poursuivre l’optimisation de leur bateau mis à l’eau récemment. Ils sont attendus mardi prochain au Havre. Ils manqueront donc la présentation des skippers au public – organisée ce samedi à 19h – mais pas le grand départ de la Transat Jacques Vabre, qui sera donné le dimanche 3 novembre à 13h02. Devant les étraves des concurrents : 5 400 milles à destination d’Itajaí (Brésil). Soit le plus long parcours de l’histoire de la Transat Jacques Vabre.

Un prologue sportif

En guise d’échauffement, les marins participeront ce week-end au Prologue Virtual Regatta Inshore dans le Bassin de l’Eure, en double à bord de Bénéteau 7.50. L’occasion pour ces skippers de quatre classes diverses de se confronter sur des bateaux identiques. Un duo d’amateurs sera également de la partie : grâce à leurs belles performances en ligne dans le prologue virtuel, « Mimile le Guerrier » et « Amiral Tapir l’aventurier » formeront l’équipage de Virtual Regatta. Les phases de poules et les quarts de finale se tiendront samedi, les demi-finales et les finales dimanche, avec une remise des prix à 18h. On peut s’attendre à du spectacle au vu des conditions de vent annoncées. L’issue de ce prologue reste incertaine tant le niveau est homogène. Mais une chose est sûre : la Transat Jacques Vabre 2013 est bel et bien lancée !
Rédigé par le Samedi 26 Octobre 2013 à 11:08 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest
C’est la question récurrente que posent les Douarnenistes. Pourquoi n’avoir pas donné le départ ce dimanche avec le beau temps qui régnait sur la baie ? Parce que la réponse se situe au niveau du cap Finisterre à la pointe nord-ouest de l’Espagne. C’est là que les solitaires risquaient d’être cueillis à froid dans des vents de 35 nœuds, au louvoyage, dans une mer forte. Des conditions critiques pour des bateaux de 6,50m menés en solitaire.

Il faut imaginer la vie à bord d’un Mini, face à la mer, dans du mauvais temps. Le bateau bouchonne, tape, peine à remonter les vagues et progresse à très faible vitesse du fait de sa faible longueur à la flottaison. Le pont est régulièrement balayé par les vagues et le skipper est balloté, le plus souvent retenu au bateau par sa longe de harnais, amarrée court. A l’intérieur, c’est un véritable capharnaüm. Le matériel est entassé du côté au vent, tout est trempé et les mouvements du bateau empêchent toute velléité de sa faire, ne serait-ce qu’un plat chaud. Bref ! Ce sont des conditions particulièrement éprouvantes tant pour les navigateurs que pour leurs machines. Le gréement est fortement sollicité à chaque vague et certains mâts n’y résistent pas.
On comprend que dans ces conditions, la direction de course ait choisi de reporter le départ de la Mini Transat. Reste, qu’il faut maintenant trouver une fenêtre suffisamment large pour éviter qu’elle ne se referme sur les doigts de la flotte. Or, si la situation actuelle ouvre des intervalles de 48 heures, ce n’est pas suffisant pour permettre à tous les concurrents de franchir l’obstacle du golfe de Gascogne et la descente le long des côtes occidentales de la Galice. Soit environ 450 milles avant de rencontrer des conditions plus maniables. Pour assurer un passage en sécurité de toute la flotte, il faudrait aujourd’hui une fenêtre météo d’environ trois jours pleins. Or les systèmes dépressionnaires s’alimentent sur le proche Atlantique à des latitudes relativement sud, maintenant le vent de secteur sud à sud-ouest dominant. La fameuse saute au noroit, consécutive à la fin de passage d’une dépression n’a pas le temps de s’installer qu’un nouveau système se met en place.

Une alternative asturienne ?
Face à une telle situation, l’équipe d’organisation a pris le parti d’attendre la fenêtre favorable pour joindre Lanzarote.
Autre solution qui pourrait être envisagée, tronçonner la première étape en deux parcours. Un premier bord pourrait emmener les solitaires de Douarnenez à Gijon, seul port espagnol capable d’accueillir au débotté une flotte de 84 Minis. Grâce aux contacts établis avec la Barquera pendant le Grand Prix Guyader, les correspondants asturiens de Douarnenez Courses se mobilisent. De Gijon, les solitaires attendraient une nouvelle fenêtre météo pour franchir le cap Finisterre. Avantage de l’opération : en scindant le parcours, on réduit considérablement la taille de l’accalmie nécessaire pour s’ouvrir la route du sud. Mais aujourd’hui, aucune décision n’est encore prise, car cette solution pose nombre de problèmes de logistique. Prochain rendez-vous demain 18h. La direction de course a choisi de jouer la carte de la transparence avec les coureurs : c’est aussi çà, l’esprit Mini.


Rédigé par le Mardi 15 Octobre 2013 à 10:27 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest

Une profonde dépression qui se creuse au large du golfe de Gascogne risquait, en cas de départ dimanche, de cueillir la flotte au pire endroit, dans le nord du cap Finisterre. Pour permettre aux solitaires de rejoindre Lanzarote dans des conditions acceptables, la direction de course a consulté les coureurs et pris sa décision : le départ est reporté dans l’attente d’une fenêtre météo favorable.


Le départ de la Mini Transat est reporté
Certaines décisions ne sont pas faciles à prendre. Alors que Douarnenez est encore sous le soleil, la menace se précise sous la forme d’une dépression centrée actuellement sur le proche Atlantique, à la hauteur des Açores, qui devrait générer des vents forts et une mer avec des creux supérieurs à 4 mètres, dans la journée de mardi, c’est à dire précisément au moment où la flotte s’apprêtera à doubler le cap Finisterre.

Lundi ou jeudi
La difficulté va être maintenant de trouver la fenêtre météo favorable pour envoyer 84 solitaires sur le golfe de Gascogne. Car, à partir du moment où la décision de report est prise, il faut pouvoir garantir de bonnes conditions de sécurité. Une ouverture pourrait se dessiner dans la journée de lundi, mais cela reste très incertain. Dans le cas contraire, il y a de fortes chances que la flotte patiente au moins jusqu’à jeudi prochain. Devant cette situation, la direction de course avait envisagé de proposer un départ demain vendredi à 18h00. Pour prendre ce type de décision, il fallait l’accord unanime des coureurs. Mais certains ne s’estimaient pas prêts et la solution a immédiatement été abandonnée.

Ils ont dit :
Denis Hugues, directeur de course : « On a 84 navigateurs solitaires que l’on va envoyer sur l’eau. Il est hors de question de les envoyer dans des conditions météo qui ne seraient pas acceptables. On avait envisagé d’anticiper le départ, mais au vu de la préparation de certains, ce n’était pas raisonnable.»

Bertrand Nardin, Président de Douarnenez Courses : « On travaille à essayer de proposer un parcours de régate en baie de Douarnenez dimanche. L’idée est d’offrir une alternative aux partenaires et aux familles des coureurs qui avaient prévu d’être présents le jour du départ… »

Programme du vendredi 11 octobre 2013 sur le village de la Mini Transat à Douarnenez


10h00 – 19H00 : Village ouvert au public
10H30 : Conférence Eurolarge « Classe Mini : Laboratoire de la Course au Large » – Auditorium / Grand Public
11H00 – 12H00 : Atelier culinaire – Espace CCI / Grand Public
11H00 – 12H00 : Rencontre avec Katrina Ham – stand partenaire de Katrina Ham / Partenaires, journalistes
14H30 – 15H30 : Présentation de 10 skippers – Espace CCI / Grand Public
15H00 – 17H30 : Atelier, démonstration et dégustation autour des « algues alimentaires » - Espace CCI / Grand Public
18H00 – 19H00 : Cinéma maritime « L’homme de la route du Rhum » de Karel Prokop – Auditorium / Grand Public
18H00 – 18H30 : Emission en direct de France Bleu Breizh Izel – Espace CCI / Grand Public
18H30 - 21H30 : Soirée CCI Quimper Cornouaille et CCI Guadeloupe – Village / Skippers, partenaires, journalistes
21H00 : Soirée – Bar à Tribord / Grand Public

Rédigé par le Vendredi 11 Octobre 2013 à 09:53 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest
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Départ du Vendée Globe le 10 novembre 2012


Transat Jacques Vabre: départ le 3 novembre à 13h02