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À la veille du grand départ du Vendée Globe, le skipper de l’IMOCA Groupe Dubreuil affiche un visage serein et déterminé. L’enfant du pays aspire à retrouver le goût de la compétition, à commencer son tour du monde sans négliger de vivre pleinement la grande fête populaire attendue ce dimanche. Il livre ses dernières impressions avec un zeste d’introspection et beaucoup de motivation.
Un incroyable défi. « Le Vendée Globe, c’est à la fois le défi le plus simple - le tour du monde sans s’arrêter et sans assistance – et à la fois le plus complexe parce qu’on est à bord de machines très techniques et qu’il faut réussir à se débrouiller tout seul. C’est un défi hors norme : il y a six fois plus de gens qui sont allés dans l’espace que de personnes qui ont réussi cette boucle. »
Le challenge d’une vie. « Cette course me fait rêver depuis que je suis tout petit, je l’ai vue grandir, elle m’a permis de vivre tant d’émotions… Je suis un enfant du pays. Je la connais depuis toujours : la course a 35 ans, j’en ai 34. Ça fait beaucoup de points communs. Ce ponton du Vendée Globe, là où il y a les quarante bateaux, je l’ai arpenté des dizaines et des dizaines de fois quand j’étais petit. »
Les acquis du passé. « Je ne sais pas si ce tour du monde va me changer. En revanche, je sais que j’ai beaucoup changé au fil de mon parcours. J’ai vécu énormément de choses, des expériences humaines douloureuses et bénéfiques, des moments de joie comme des accidents. Je suis dans la meilleure partie de ma vie parce que je peux encore me lancer des défis. Et quand tu pars autour du monde, l’aventure ne se prévoit pas, elle se vit. »
L’atmosphère au départ. « Au Vendée Globe, on a connu des exploits, de beaux finishs, des scénarios complètement fous. Mais voir les marins quitter le ponton, les bateaux traverser le chenal, ça prend aux tripes et ça m’a toujours animé. C’est un événement public, il n’y a pas de billetterie, tout est gratuit et la foule vient dès 4 heures du matin pour trouver sa place et acclamer les marins. Je suis persuadé qu’il y aura des centaines de milliers de spectateurs. C’est à la fois simple et incroyable. Il y a beaucoup d’événements sportifs en France mais celui-là a quelque chose à part. »
Mes sources de motivation. « J’ai forcément un goût d’inachevé à la suite de ma première participation en 2020 (4e avant d’être contraint à l’abandon). Dès que j’avais mis pied à terre, je n’avais qu’un objectif, c’était de repartir quatre ans plus tard. Par bonheur, le groupe Dubreuil a décidé de m’offrir une seconde chance. J’ai à cœur d’aller au bout, me faire plaisir et prouver à tous ceux qui m’ont accompagné qu’ils ont eu raison de me faire confiance. Je suis aussi là pour explorer mes limites et donner le meilleur de moi-même ».
L’excitation qui monte. « Depuis vendredi, j’ai presque envie de me téléporter, d’être enfin dans la course. Tout le travail en amont – la gestion de projet, la préparation du bateau, les relations publiques – a bien été réalisé. C’est déjà une belle victoire d’être ici aujourd’hui dans ces bonnes dispositions. Là, j’ai envie d’entrer dans ma bulle et de vivre pleinement la course. J’ai un bateau incroyable, polyvalent, bien préparé qui me donnera toutes les chances de me faire plaisir. La prochaine récompense, ce sera d’être à l’arrivée. »
Des conditions clémentes au départ. « Ça change l’approche du départ parce que ce sera plus calme que d’habitude donc ça diminue le risque de collision. J’appréhende toujours les départs, le fait de bien se placer, donc le fait que les conditions soient légères aide à se mettre dans le bain tranquillement. En revanche, il est possible que ce soit nerveux avec un vent erratique donc aléatoire. »
La descente de l’Atlantique. « Je vais tout faire pour être concentré, bien rentrer dans ma course et être bien placé dans l’Atlantique. Même s’il n’y a pas de vent, ce sera très intense et très sollicitant. Le premier qui attrape le vent de Nord-Est aura un petit gain et le premier qui traverse la zone de transition dans l’anticyclone des Açores aura aussi un certain avantage. C’est une course longue, certes, mais être bien positionné à la sortie de l’Atlantique, ça donne vraiment confiance pour la suite. Car dans les mers du Sud, dès que les écarts sont créés, la course n’est plus tout à fait la même. »
Le challenge d’une vie. « Cette course me fait rêver depuis que je suis tout petit, je l’ai vue grandir, elle m’a permis de vivre tant d’émotions… Je suis un enfant du pays. Je la connais depuis toujours : la course a 35 ans, j’en ai 34. Ça fait beaucoup de points communs. Ce ponton du Vendée Globe, là où il y a les quarante bateaux, je l’ai arpenté des dizaines et des dizaines de fois quand j’étais petit. »
Les acquis du passé. « Je ne sais pas si ce tour du monde va me changer. En revanche, je sais que j’ai beaucoup changé au fil de mon parcours. J’ai vécu énormément de choses, des expériences humaines douloureuses et bénéfiques, des moments de joie comme des accidents. Je suis dans la meilleure partie de ma vie parce que je peux encore me lancer des défis. Et quand tu pars autour du monde, l’aventure ne se prévoit pas, elle se vit. »
L’atmosphère au départ. « Au Vendée Globe, on a connu des exploits, de beaux finishs, des scénarios complètement fous. Mais voir les marins quitter le ponton, les bateaux traverser le chenal, ça prend aux tripes et ça m’a toujours animé. C’est un événement public, il n’y a pas de billetterie, tout est gratuit et la foule vient dès 4 heures du matin pour trouver sa place et acclamer les marins. Je suis persuadé qu’il y aura des centaines de milliers de spectateurs. C’est à la fois simple et incroyable. Il y a beaucoup d’événements sportifs en France mais celui-là a quelque chose à part. »
Mes sources de motivation. « J’ai forcément un goût d’inachevé à la suite de ma première participation en 2020 (4e avant d’être contraint à l’abandon). Dès que j’avais mis pied à terre, je n’avais qu’un objectif, c’était de repartir quatre ans plus tard. Par bonheur, le groupe Dubreuil a décidé de m’offrir une seconde chance. J’ai à cœur d’aller au bout, me faire plaisir et prouver à tous ceux qui m’ont accompagné qu’ils ont eu raison de me faire confiance. Je suis aussi là pour explorer mes limites et donner le meilleur de moi-même ».
L’excitation qui monte. « Depuis vendredi, j’ai presque envie de me téléporter, d’être enfin dans la course. Tout le travail en amont – la gestion de projet, la préparation du bateau, les relations publiques – a bien été réalisé. C’est déjà une belle victoire d’être ici aujourd’hui dans ces bonnes dispositions. Là, j’ai envie d’entrer dans ma bulle et de vivre pleinement la course. J’ai un bateau incroyable, polyvalent, bien préparé qui me donnera toutes les chances de me faire plaisir. La prochaine récompense, ce sera d’être à l’arrivée. »
Des conditions clémentes au départ. « Ça change l’approche du départ parce que ce sera plus calme que d’habitude donc ça diminue le risque de collision. J’appréhende toujours les départs, le fait de bien se placer, donc le fait que les conditions soient légères aide à se mettre dans le bain tranquillement. En revanche, il est possible que ce soit nerveux avec un vent erratique donc aléatoire. »
La descente de l’Atlantique. « Je vais tout faire pour être concentré, bien rentrer dans ma course et être bien placé dans l’Atlantique. Même s’il n’y a pas de vent, ce sera très intense et très sollicitant. Le premier qui attrape le vent de Nord-Est aura un petit gain et le premier qui traverse la zone de transition dans l’anticyclone des Açores aura aussi un certain avantage. C’est une course longue, certes, mais être bien positionné à la sortie de l’Atlantique, ça donne vraiment confiance pour la suite. Car dans les mers du Sud, dès que les écarts sont créés, la course n’est plus tout à fait la même. »
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