A partir du 31 mars, tous les conducteurs devront se munir d'un éthylotest chimique (à usage unique) ou électronique dans chaque voiture. Cette date sera peut-être décalée s'il n'y pas suffisamment d'éthylotests pour tout le monde. Selon Jean-Luc Névache, le délégué interministériel à la sécurité routière, 40 millions d'appareils seront suffisants. Il explique que l'objectif de cette mesure est d'inciter les automobilistes à s'auto-évaluer. Mais aussi de donner un argument supplémentaire à ceux qui dissuadent une personne ivre de vouloir conduire. Lors d'un contrôle, si vous ne possédez pas d'éthylotest (appelé aussi alcootest), vous devrez payer une amende de 11 €. Cependant une période de tolérance est prévue par les autorités : pas de verbalisation avant l'automne. Le prix d'un éthylotest à usage unique varie entre 0,50 € et 1,50 € l'unité (la couleur verte dépasse l'anneau noir central lorsque vous êtes positif). Les éthylotests électroniques atteignent ou dépasse 100 € (indiquent un taux précis jusqu'au seuil maximal autorisé : 0,25 mg d'alcool par litre d'air expiré). Il est préférable de se munir d'appareils répondant à la marque « NF ». Ils sont testés tous les ans par le Laboratoire National d'Essais (LNE).
Pour plusieurs raisons, il peut y avoir des erreurs (la personne souffle trop tôt après avoir bu, elle reprend sa respiration lorsqu'elle souffle mal...) Cela dépendra de la constitution de la personne et du temps au cours duquel elle a absorbé l'alcool. « Une personne qui a bu quatre verres en quatre heures peut être négative », indique Hubert Berry, du LNE.
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