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Quand la vitesse va, tout va… Quatre jours après avoir passé le cap Horn une troisième fois dans sa vie de marin, Bertrand de Broc progresse à belle cadence, cap au nord-est. A 900 milles environ au large de la côte argentine, il profite d'un généreux flux de sud-ouest qui devrait l'accompagner encore deux bonnes journées dans sa remontée de l'Atlantique Sud. De quoi lui permettre d'abattre les milles et de gagner un peu de terrain sur le groupe des cinq concurrents qui le précèdent, aux prises avec les affres de l'anticyclone de Sainte-Hélène.
Les conditions actuelles
"Elles sont excellentes. Le ciel se dégage ; il y'a un peu de bleu, ça fait du bien de retrouver un peu de couleurs. La mer est assez plate avec des vagues d'un mètre cinquante. J'ai 20-23 noeuds de vent environ, je suis sous un ris et gennaker, et le bateau marche à une quinzaine de noeuds. C'est vraiment agréable et cela devrait durer comme ça encore deux jours, c'est un vrai plaisir de naviguer dans ces conditions qui doivent me permettre de recoller un petit peu avec ceux de devant. Aujourd'hui, je profite à fond de cette belle journée."
La suite
"Dans les tout prochains jours, je devrais grimper rapidement les latitudes, mais la remontée de l'Atlantique sud jusqu'à l'équateur représente l'équivalent de deux transats, un bon bout de chemin. Cela fait plaisir de faire du nord et les températures vont rapidement se réchauffer. Dans une semaine, je devrais pouvoir être à la latitude de Recife. Allez, il ne faut pas s'enflammer, la course continue de plus belle et il reste de nombreuses décisions à prendre, tous les trois-quatre jours il faudra faire un choix stratégique pour rentrer le plus vite possible à la maison."
Le bateau
"Il y a toujours des petites bricoles à droite et à gauche. J'ai notamment les bouts des hydrogénérateurs à changer, mais je suis habitué et j'en ai pour une demi-heure. Le bateau va bien, je m'efforce de le garder en très bonne configuration. Cela exige de garder une vigilance de tous les instants. Tout à l'heure, j'ai fait une sieste crapuleuse, j'ai dormi deux bonnes heures et le vent est monté à 30 noeuds sous gennaker… A ne pas refaire !"
"Elles sont excellentes. Le ciel se dégage ; il y'a un peu de bleu, ça fait du bien de retrouver un peu de couleurs. La mer est assez plate avec des vagues d'un mètre cinquante. J'ai 20-23 noeuds de vent environ, je suis sous un ris et gennaker, et le bateau marche à une quinzaine de noeuds. C'est vraiment agréable et cela devrait durer comme ça encore deux jours, c'est un vrai plaisir de naviguer dans ces conditions qui doivent me permettre de recoller un petit peu avec ceux de devant. Aujourd'hui, je profite à fond de cette belle journée."
La suite
"Dans les tout prochains jours, je devrais grimper rapidement les latitudes, mais la remontée de l'Atlantique sud jusqu'à l'équateur représente l'équivalent de deux transats, un bon bout de chemin. Cela fait plaisir de faire du nord et les températures vont rapidement se réchauffer. Dans une semaine, je devrais pouvoir être à la latitude de Recife. Allez, il ne faut pas s'enflammer, la course continue de plus belle et il reste de nombreuses décisions à prendre, tous les trois-quatre jours il faudra faire un choix stratégique pour rentrer le plus vite possible à la maison."
Le bateau
"Il y a toujours des petites bricoles à droite et à gauche. J'ai notamment les bouts des hydrogénérateurs à changer, mais je suis habitué et j'en ai pour une demi-heure. Le bateau va bien, je m'efforce de le garder en très bonne configuration. Cela exige de garder une vigilance de tous les instants. Tout à l'heure, j'ai fait une sieste crapuleuse, j'ai dormi deux bonnes heures et le vent est monté à 30 noeuds sous gennaker… A ne pas refaire !"
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A 14H30, les poids lourds et les transports en commun peuvent à nouveau circuler sur l’A83 dans les deux sens.
Les mesures d’interdiction de circuler sur le réseau secondaire non traité du département en vigueur pour les poids lourds de plus de 19 tonnes et les transports en commun restent activées.
Compte-tenu des prévisions météorologiques qui n’annoncent pas d’amélioration avant demain dans l’après-midi, le préfet de la Vendée réitère ses conseils de vigilance et invite
les automobilistes à observer la plus grande prudence.
Dans de telles circonstances, il convient de limiter les déplacements au strict nécessaire, d’adopter une vitesse réduite, d’augmenter les distances de sécurité entre deux véhicules et d’allumer ses feux de croisements.
Les mesures d’interdiction de circuler sur le réseau secondaire non traité du département en vigueur pour les poids lourds de plus de 19 tonnes et les transports en commun restent activées.
Compte-tenu des prévisions météorologiques qui n’annoncent pas d’amélioration avant demain dans l’après-midi, le préfet de la Vendée réitère ses conseils de vigilance et invite
les automobilistes à observer la plus grande prudence.
Dans de telles circonstances, il convient de limiter les déplacements au strict nécessaire, d’adopter une vitesse réduite, d’augmenter les distances de sécurité entre deux véhicules et d’allumer ses feux de croisements.
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Lentement, mais sûrement. Mike Golding progresse toujours à petite vitesse dans un flux léger à modéré de secteur nord-est. Le skipper britannique et son meilleur ennemi, Jean Le Cam, sont à l'opposé du plan d'eau. Mike réduit l'écart de milles avec le marin français qui avance doucement, à 110 milles environ dans le sud-est de Rio.

L'écart latéral entre les deux skippers se mesure à 500 milles, mais dans sa position au large, Golding gagne sur Le Cam. Au classement de 4 heures GMT, il pointait juste 23 milles derrière en termes de distance au but. Il a donc repris 60 milles sur Le Cam en 24 heures. Cette nuit, Gamesa progressait à un peu plus de 10 noeuds dans 12-14 noeuds de vent, tandis que Le Cam, plus lent, affichait une vitesse de 5 noeuds à la même heure.
Mike Golding garde ses principaux concurrents sous contrôle. Arnaud Boissières (Akena Vérandas) et Dominique Wavre (Mirabaud) progressent sensiblement à la même latitude que lui. Mais ils vont tous les deux rencontrer les mêmes difficultés que Jean La Cam , au près avec un mauvais angle de vent quand il s'agira de gagner au nord.
De son côté, Mike Golding devrait rencontrer une brise qui va se renforcer à mesure qu'il progresse au nord de l'anticyclone.
Il a envoyé cet email la nuit dernière :
Mon dernier petit-déjeuner
"Ce matin, j'ai vécu une expérience : j'ai pu apprécier des oeufs brouillés sur un toast, ce qui était plutôt agréable pour changer des mes céréales habituelles. En vérité, il ne s'agit pas d'une création née d'une envie culinaire, mais plus le début d'une période de doute dans cette longue course quand il apparaît que tout commence à manquer à bord. Il ne me reste plus que six portions de céréales ce matin. Ce n'est pas la pénurie, mais je vais devoir trouver des idées avec ce qu'il reste si je veux pouvoir me faire plaisir dans les dernières semaines.
Nous avons embarqué la nourriture, le carburant et tout le reste pour 90 jours de course, ce qui est normal. Dans une telle compétition, on va tous chercher les limites, et on essaye de minimiser le poids de charge. Cependant, quand les temps sont durs, on se soucie peu de la double ration de repas, de l'énergie brûlée à faire tourner le moteur pour maintenir une meilleure température dans le carré intérieur. Mais à présent, à mesure qu'on se rapproche de l'arrivée, tous les petits excès (et il y en a eu très peu) reviennent en tête, et une forme de paranoïa selon laquelle vous ne finirez pas, ou ne pourrez pas finir aux Sables d'Olonne commence à fortement occuper vos pensées.
Si je devais rentrer à la maison au départ de Rio de Janeiro aujourd'hui, et si on déballait sur le quai la nourriture, le carburant et tout le matériel de secours dont je dispose, je rierais, parce que c'est tout simplement insuffisant ! Mais ici, à 400 milles dans l'est sur l'Atlantique, faisant route au nord avec le plus gros de ce 4è Vendée Globe derrière moi, je n'ai pas d'autre choix que de joindre les deux bouts.
Manquer de céréales est une chose, mais depuis que la boîte de contrôle de d'hydrogénérateur a presque failli s'enflammer à l'entrée des mers australes, le carburant est devenu une principale préoccupation. A ce moment là de la course, nous avons choisi de ne pas trop parler de ce problème, alors que c'était pire pour d'autres concurrents, et j'ai encore du carburant et je pense que cela sera suffisant. Mais comme pour les céréales et presque tout le reste à présent, cela va être serré.
Si je dois manger de la marmelade et des cornichons dans la derrière semaine, je le ferai. Mais qui dit pas d'énergie, dit pas de pilote, pas de lumières, pas de systèmes d'aide à la navigation, pas d'AIS, pas d'écho radar etc… Dans le golfe de Gascogne en février ? Cela fait trop et cela n'est pas très sûr. Mais comme tous les autres concurrents de ce Vendée Globe, et c'est un besoin intrinsèque (une forme folie ?), nous devons tout simplement boucler la boucle et terminer pour apprécier encore une fois les sensations et émotions offertes par les 20 minutes de passage dans le chenal des Sables d'Olonne.
Peut-être que cette fois ci, la paranoïa est renforcée encore par le fait que je sais que ce sera la dernière fois que je laisserai exprimer cette folie…. "
Mike Golding garde ses principaux concurrents sous contrôle. Arnaud Boissières (Akena Vérandas) et Dominique Wavre (Mirabaud) progressent sensiblement à la même latitude que lui. Mais ils vont tous les deux rencontrer les mêmes difficultés que Jean La Cam , au près avec un mauvais angle de vent quand il s'agira de gagner au nord.
De son côté, Mike Golding devrait rencontrer une brise qui va se renforcer à mesure qu'il progresse au nord de l'anticyclone.
Il a envoyé cet email la nuit dernière :
Mon dernier petit-déjeuner
"Ce matin, j'ai vécu une expérience : j'ai pu apprécier des oeufs brouillés sur un toast, ce qui était plutôt agréable pour changer des mes céréales habituelles. En vérité, il ne s'agit pas d'une création née d'une envie culinaire, mais plus le début d'une période de doute dans cette longue course quand il apparaît que tout commence à manquer à bord. Il ne me reste plus que six portions de céréales ce matin. Ce n'est pas la pénurie, mais je vais devoir trouver des idées avec ce qu'il reste si je veux pouvoir me faire plaisir dans les dernières semaines.
Nous avons embarqué la nourriture, le carburant et tout le reste pour 90 jours de course, ce qui est normal. Dans une telle compétition, on va tous chercher les limites, et on essaye de minimiser le poids de charge. Cependant, quand les temps sont durs, on se soucie peu de la double ration de repas, de l'énergie brûlée à faire tourner le moteur pour maintenir une meilleure température dans le carré intérieur. Mais à présent, à mesure qu'on se rapproche de l'arrivée, tous les petits excès (et il y en a eu très peu) reviennent en tête, et une forme de paranoïa selon laquelle vous ne finirez pas, ou ne pourrez pas finir aux Sables d'Olonne commence à fortement occuper vos pensées.
Si je devais rentrer à la maison au départ de Rio de Janeiro aujourd'hui, et si on déballait sur le quai la nourriture, le carburant et tout le matériel de secours dont je dispose, je rierais, parce que c'est tout simplement insuffisant ! Mais ici, à 400 milles dans l'est sur l'Atlantique, faisant route au nord avec le plus gros de ce 4è Vendée Globe derrière moi, je n'ai pas d'autre choix que de joindre les deux bouts.
Manquer de céréales est une chose, mais depuis que la boîte de contrôle de d'hydrogénérateur a presque failli s'enflammer à l'entrée des mers australes, le carburant est devenu une principale préoccupation. A ce moment là de la course, nous avons choisi de ne pas trop parler de ce problème, alors que c'était pire pour d'autres concurrents, et j'ai encore du carburant et je pense que cela sera suffisant. Mais comme pour les céréales et presque tout le reste à présent, cela va être serré.
Si je dois manger de la marmelade et des cornichons dans la derrière semaine, je le ferai. Mais qui dit pas d'énergie, dit pas de pilote, pas de lumières, pas de systèmes d'aide à la navigation, pas d'AIS, pas d'écho radar etc… Dans le golfe de Gascogne en février ? Cela fait trop et cela n'est pas très sûr. Mais comme tous les autres concurrents de ce Vendée Globe, et c'est un besoin intrinsèque (une forme folie ?), nous devons tout simplement boucler la boucle et terminer pour apprécier encore une fois les sensations et émotions offertes par les 20 minutes de passage dans le chenal des Sables d'Olonne.
Peut-être que cette fois ci, la paranoïa est renforcée encore par le fait que je sais que ce sera la dernière fois que je laisserai exprimer cette folie…. "
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Compte-tenu de l’évolution des conditions météorologiques et de circulation, à 13H00 a été prise une mesure d’interdiction de circulation des poids lourds de plus de 19 tonnes
et des transports en commun sur le réseau secondaire non traité du département (cf. carte annexée) ainsi que sur l’A83.
Concernant les véhicules légers :
-la circulation est normale à délicate sur le réseau autoroutier,
-délicate à difficile sur le réseau principal,
-difficile à très difficile sur tout le réseau secondaire.
Le préfet de la Vendée renouvelle ses conseils et invitent les automobilistes à observer la plus grande prudence. Dans de telles circonstances, il convient de limiter les déplacements au strict nécessaire, d’adopter une vitesse réduite, d’augmenter les distances de sécurité entre deux véhicules et d’allumer ses feux de croisements.
Par ailleurs, Météo France annonce qu'il n'est pas prévu d'amélioration des conditions météorologiques avant demain dans la journée. Prochain point de situation à 14H30
Cliquez ici
et des transports en commun sur le réseau secondaire non traité du département (cf. carte annexée) ainsi que sur l’A83.
Concernant les véhicules légers :
-la circulation est normale à délicate sur le réseau autoroutier,
-délicate à difficile sur le réseau principal,
-difficile à très difficile sur tout le réseau secondaire.
Le préfet de la Vendée renouvelle ses conseils et invitent les automobilistes à observer la plus grande prudence. Dans de telles circonstances, il convient de limiter les déplacements au strict nécessaire, d’adopter une vitesse réduite, d’augmenter les distances de sécurité entre deux véhicules et d’allumer ses feux de croisements.
Par ailleurs, Météo France annonce qu'il n'est pas prévu d'amélioration des conditions météorologiques avant demain dans la journée. Prochain point de situation à 14H30
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La veille, ils étaient 500 prêts à partir, le jour même, la police a compté le double. 1000 tracteurs et environ 2000 manifestants dans les rues de La Roche Sur yon. C’est dire combien chaque agriculteur, éleveur comme céréalier, se sentait concerné par le sujet de l’eau. Arrivés après les heures d’embauche et partis avant la débauche, l’objectif n’était pas de gêner les
autres travailleurs ni de laisser une image déplorable de la ville après leur passage. Les agriculteurs, malgré leur exaspération, ont respecté les consignes : pas de fumier ni lisier. C’est de l’eau, et de l’eau de qualité, stockée dans une tonne, qui a éclaboussé la préfecture. Cette eau était aussi symbolisée par la goutte d’eau géante formée par une soixantaine de tracteurs avec le message « EAU secours de l’agriculture ». Pour les agriculteurs vendéens, il est devenu plus qu’intolérable qu’une partie du département ne puisse pas stocker l’eau qui coule l’hiver (alors que l’autre partie le peut) à cause d’une ligne mal écrite dans un texte règlementaire. Et pour les agriculteurs français, et plus particulièrement les éleveurs, il n’est
plus acceptable de complexifier encore les règles qui s’imposent sur la gestion de leur fumier, lisier. « fumier à l’abris mais toujours des sans-abris » avaient-ils écrit sur les grilles de la préfecture pour rappeler que la France compte obliger les agriculteurs à investir de nouveau pour stocker plus longtemps le fumier ou lisier avant de pouvoir l’épandre. C’est « la directive de trop » pour certains agriculteurs qui avaient écrit sur leur tracteur « Batho tu nous fais prendre l’eau ». Ces règles touchent en priorité l’élevage. Les troupeaux disparaissent
déjà et les prairies sont remplacées par des cultures. Accroître et complexifier les contraintes et les contrôles accélère cette érosion. Concernant les contrôles, Joël Limouzin, président de la FDSEA de Vendée, a prévenu les agents de la police de l’eau : les agriculteurs n’accepteront plus qu’ils arrivent armés dans les exploitations et visitent les bâtiments, les champs, sans avoir prévenu l’exploitant au préalable. Au final la délégation n’aura pas appris grand-chose auprès du Préfet. Si la manifestation a eu lieu cette semaine c’est parce que les négociations doivent se tenir avant la fin du mois pour une présentation du texte au conseil national de l’environnement mi-février. Le fait que les ministères soient disposés à rencontrer la profession agricole ne paraît pas être une avancée. De plus, le ministre Le Foll a décliné de répondre sur le sujet mardi soir aux 100 manifestants de la FDSEA de Maine et Loire qui l’attendaient sur le quai de la gare… Pour le stockage de l’eau en ZRE, pas plus de réponse même si le préfet dit appuyer le dossier au niveau national.
autres travailleurs ni de laisser une image déplorable de la ville après leur passage. Les agriculteurs, malgré leur exaspération, ont respecté les consignes : pas de fumier ni lisier. C’est de l’eau, et de l’eau de qualité, stockée dans une tonne, qui a éclaboussé la préfecture. Cette eau était aussi symbolisée par la goutte d’eau géante formée par une soixantaine de tracteurs avec le message « EAU secours de l’agriculture ». Pour les agriculteurs vendéens, il est devenu plus qu’intolérable qu’une partie du département ne puisse pas stocker l’eau qui coule l’hiver (alors que l’autre partie le peut) à cause d’une ligne mal écrite dans un texte règlementaire. Et pour les agriculteurs français, et plus particulièrement les éleveurs, il n’est
plus acceptable de complexifier encore les règles qui s’imposent sur la gestion de leur fumier, lisier. « fumier à l’abris mais toujours des sans-abris » avaient-ils écrit sur les grilles de la préfecture pour rappeler que la France compte obliger les agriculteurs à investir de nouveau pour stocker plus longtemps le fumier ou lisier avant de pouvoir l’épandre. C’est « la directive de trop » pour certains agriculteurs qui avaient écrit sur leur tracteur « Batho tu nous fais prendre l’eau ». Ces règles touchent en priorité l’élevage. Les troupeaux disparaissent
déjà et les prairies sont remplacées par des cultures. Accroître et complexifier les contraintes et les contrôles accélère cette érosion. Concernant les contrôles, Joël Limouzin, président de la FDSEA de Vendée, a prévenu les agents de la police de l’eau : les agriculteurs n’accepteront plus qu’ils arrivent armés dans les exploitations et visitent les bâtiments, les champs, sans avoir prévenu l’exploitant au préalable. Au final la délégation n’aura pas appris grand-chose auprès du Préfet. Si la manifestation a eu lieu cette semaine c’est parce que les négociations doivent se tenir avant la fin du mois pour une présentation du texte au conseil national de l’environnement mi-février. Le fait que les ministères soient disposés à rencontrer la profession agricole ne paraît pas être une avancée. De plus, le ministre Le Foll a décliné de répondre sur le sujet mardi soir aux 100 manifestants de la FDSEA de Maine et Loire qui l’attendaient sur le quai de la gare… Pour le stockage de l’eau en ZRE, pas plus de réponse même si le préfet dit appuyer le dossier au niveau national.
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Compte tenu des conditions météorologiques annoncées par Météo-France marquées par un épisode de pluie verglaçante et de neige mêlées vendredi 18 janvier 2013 sur le
département de la Vendée, les conditions de circulation sont actuellement difficiles sur l’ensemble du réseau routier du département. Les mesures suivantes ont été prises : Interdiction de circuler aux véhicules Poids lourds de plus de 7,5 tonnes sur tout le département et sur tous les axes (autoroute, routes départementales et voies communales) sauf A87. Par ailleurs l’autoroute A83 (Nantes – Niort) est fermée à la circulation à tous les véhicules dans les deux sens entre la sortie n°5 - Les Essarts et la sortie n°7 - Sainte- Hermine. Le préfet de la Vendée appelle les automobilistes à observer la plus grande prudence. Dans de telles circonstances, il convient de limiter les déplacements au strict nécessaire, d’adopter une vitesse réduite, d’augmenter les distances de sécurité entre deux véhicules et d’allumer ses feux de croisements.
département de la Vendée, les conditions de circulation sont actuellement difficiles sur l’ensemble du réseau routier du département. Les mesures suivantes ont été prises : Interdiction de circuler aux véhicules Poids lourds de plus de 7,5 tonnes sur tout le département et sur tous les axes (autoroute, routes départementales et voies communales) sauf A87. Par ailleurs l’autoroute A83 (Nantes – Niort) est fermée à la circulation à tous les véhicules dans les deux sens entre la sortie n°5 - Les Essarts et la sortie n°7 - Sainte- Hermine. Le préfet de la Vendée appelle les automobilistes à observer la plus grande prudence. Dans de telles circonstances, il convient de limiter les déplacements au strict nécessaire, d’adopter une vitesse réduite, d’augmenter les distances de sécurité entre deux véhicules et d’allumer ses feux de croisements.
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« Irréel et pourtant si attendu »
Tanguy a célébré aujourd’hui son premier passage du Cap Horn. Le monocoque aux cœurs géants a croisé le mythique caillou à 6h07 (heure française), quittant ainsi le Pacifique pour l’Atlantique. Situé à l’extrême sud du continent américain, au sud de l’archipel chilien de la terre de Feu, le Cap Horn a provoqué une bonne grosse dose d’émotion à notre skipper au grand cœur. « Mentalement je sais que j’ai passé une grosse étape, j’avoue avoir été un peu frustré cette nuit de ne pas apercevoir le fameux rocher ». Son Initiatives Cœur est pourtant passé à moins de 5 milles de l’Ile Hermite. « Mais belle surprise au lever du jour, le vent a molli et j’ai pu voir la terre, un moment extraordinaire! » Il devrait à nouveau distinguer un morceau de terre cet après-midi lorsqu’il longera les Iles des Etats.
Tanguy est le 53ème navigateur en course dans le Vendée Globe à passer pour la première fois le Cap Horn.Il peut être fier de cette performance mais comme à son habitude il précise « je l’ai franchi en solitaire mais je n’y suis pas arrivé seul, j'aimerais y associer toutes les personnes impliquées dans le projet : les équipes d'Initiatives et d'Alex Olivier, le team technique du bateau, les personnes de l'association Mécénat Chirurgie Cardiaque, les partenaires techniques, l'équipe de communication, les copains, ma famille et évidement les 84 000 internautes qui ont cliqué « J’aime » sur le site Initiatives-Coeur»
Cap de tous les dangers
Témoin des plus grandes épopées maritimes, ce lieu est bien connu pour ses vents virulents et sa mer indomptable. Quatre empannages ont rythmé la nuit blanche de Tanguy « il y avait un vent très variable avec un pic à 36 nœuds, mais les conditions auraient pu être plus difficiles. J’ai profité hier des derniers instants dans le Pacifique, j’étais accompagné de dauphins et d’albatros». On dit souvent que le Cap Horn sonne « la délivrance » des mers du Sud, qu’il ne reste plus qu’un quart de la route à parcourir mais la remontée de l’Atlantique Sud est loin d’être une partie de plaisir. Même si la cordillère des Andes stoppe la houle, elle laisse passer les dépressions australes. Il faudra encore attendre quelques jours avant de profiter en toute tranquillité des températures estivales en terrasse. Même si Tanguy prend conscience qu’il est sur le chemin retour de la maison, il n’en restera pas moins prudent et ménagera sa monture jusqu’aux Sables d’Olonne. « Je reste concentré sur la marche du bateau et je règle ma trajectoire pour éviter les icebergs, zéro risque ! J’aurai le temps de faire la fête ce soir. Je dois continuer à être prudent pour boucler cette aventure et que la chaine de solidarité mise en place autour du projet soit pleinement efficace »
Belle symbolique : un nouvel enfant sauvé
Le hasard fait bien les choses, à chaque étape importante du parcours on annonce l’opération d’un nouvel enfant. C’était le cas de Toukta au Cap Leeuwin et de Guibbs au réveillon du nouvel an… Ce matin Tanguy écrivait « nous sommes heureux d'annoncer qu'Eloi, petit garçon du Burundi de 3 ans et demi sera le prochain enfant opéré ». Il sera le 7ème enfant à obtenir un cœur tout neuf et une vie normale grâce à Initiatives Cœur. Déjà 84 000 clics sur le site http://initiatives-coeur.fr/, une belle mobilisation qui ne doit pas s’arrêter là.
Tanguy a célébré aujourd’hui son premier passage du Cap Horn. Le monocoque aux cœurs géants a croisé le mythique caillou à 6h07 (heure française), quittant ainsi le Pacifique pour l’Atlantique. Situé à l’extrême sud du continent américain, au sud de l’archipel chilien de la terre de Feu, le Cap Horn a provoqué une bonne grosse dose d’émotion à notre skipper au grand cœur. « Mentalement je sais que j’ai passé une grosse étape, j’avoue avoir été un peu frustré cette nuit de ne pas apercevoir le fameux rocher ». Son Initiatives Cœur est pourtant passé à moins de 5 milles de l’Ile Hermite. « Mais belle surprise au lever du jour, le vent a molli et j’ai pu voir la terre, un moment extraordinaire! » Il devrait à nouveau distinguer un morceau de terre cet après-midi lorsqu’il longera les Iles des Etats.
Tanguy est le 53ème navigateur en course dans le Vendée Globe à passer pour la première fois le Cap Horn.Il peut être fier de cette performance mais comme à son habitude il précise « je l’ai franchi en solitaire mais je n’y suis pas arrivé seul, j'aimerais y associer toutes les personnes impliquées dans le projet : les équipes d'Initiatives et d'Alex Olivier, le team technique du bateau, les personnes de l'association Mécénat Chirurgie Cardiaque, les partenaires techniques, l'équipe de communication, les copains, ma famille et évidement les 84 000 internautes qui ont cliqué « J’aime » sur le site Initiatives-Coeur»
Cap de tous les dangers
Témoin des plus grandes épopées maritimes, ce lieu est bien connu pour ses vents virulents et sa mer indomptable. Quatre empannages ont rythmé la nuit blanche de Tanguy « il y avait un vent très variable avec un pic à 36 nœuds, mais les conditions auraient pu être plus difficiles. J’ai profité hier des derniers instants dans le Pacifique, j’étais accompagné de dauphins et d’albatros». On dit souvent que le Cap Horn sonne « la délivrance » des mers du Sud, qu’il ne reste plus qu’un quart de la route à parcourir mais la remontée de l’Atlantique Sud est loin d’être une partie de plaisir. Même si la cordillère des Andes stoppe la houle, elle laisse passer les dépressions australes. Il faudra encore attendre quelques jours avant de profiter en toute tranquillité des températures estivales en terrasse. Même si Tanguy prend conscience qu’il est sur le chemin retour de la maison, il n’en restera pas moins prudent et ménagera sa monture jusqu’aux Sables d’Olonne. « Je reste concentré sur la marche du bateau et je règle ma trajectoire pour éviter les icebergs, zéro risque ! J’aurai le temps de faire la fête ce soir. Je dois continuer à être prudent pour boucler cette aventure et que la chaine de solidarité mise en place autour du projet soit pleinement efficace »
Belle symbolique : un nouvel enfant sauvé
Le hasard fait bien les choses, à chaque étape importante du parcours on annonce l’opération d’un nouvel enfant. C’était le cas de Toukta au Cap Leeuwin et de Guibbs au réveillon du nouvel an… Ce matin Tanguy écrivait « nous sommes heureux d'annoncer qu'Eloi, petit garçon du Burundi de 3 ans et demi sera le prochain enfant opéré ». Il sera le 7ème enfant à obtenir un cœur tout neuf et une vie normale grâce à Initiatives Cœur. Déjà 84 000 clics sur le site http://initiatives-coeur.fr/, une belle mobilisation qui ne doit pas s’arrêter là.
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