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Il était 19h, heure française, jeudi soir, lorsque Jérémie, Bruno et Christopher ont quitté le port de Mindelo, situé sur l’île de Sao Vicente, au Cap Vert. Le monocoque Maître CoQ est à nouveau opérationnel, au moins pour rentrer en France. Ils font route, au près, vers les Sables d’Olonne.

entrainement en preparation du Vendée Globe 2012 de Jérémie Beyou sur l'IMOCA 60 pieds Maitre CoQ au large de l'archipel des Glenan. Photo © YVAN ZEDDA
Il aura fallu trois jours de travail intensif, à trois, pour parvenir à remettre le monocoque Maître CoQ en état de naviguer. L’expert en hydraulique venu épauler le Team Maître CoQ avait apporté une pièce à peu près équivalente à celle qui avait cassé. Mais avant de pouvoir la mettre en place, il a fallu tout démonter, extraire la pièce cassée puis modifier la nouvelle tête de vérin pour qu’elle puisse être mise en place. Après avoir tout vérifié et s’être assuré de la fiabilité du système, l’équipe a largué les amarres, hier soir…
« C’est un peu dur de repartir dans le mauvais sens… mais il faut aller de l’avant maintenant. Nous allons profiter de cette navigation pour tester encore le bateau et essayer aussi de nous faire plaisir. Nous sommes au près, nous allons sans doute tirer un grand bord jusqu’aux Açores avant de pouvoir faire cap vers la France » , expliquait Jérémie, hier, par téléphone.
Cap sur 2013
Il faudra du temps à Jérémie pour digérer cet abandon, mais il n’est pas homme à se lamenter. Le skipper Maître CoQ a en effet déjà les yeux tournés vers 2013. Grâce à la confiance et au soutien de son solide partenaire et des éleveurs, Jérémie et son équipe vont pouvoir, dans un premier temps, réaliser un premier chantier technique en vue de la Transat Jacques Vabre, une course transatlantique en double au départ du Havre et à destination du Brésil, qui se disputera à l’automne 2013.
Mais avant cette épreuve majeure de la saison 2013, Jérémie participera également à d’autres courses au printemps prochain et pendant l’été.
Un agenda déjà rempli
D’ici là, Jérémie ira rendre visite aux salariés Maître CoQ et aux éleveurs. Avec la pièce cassée, il leur expliquera ainsi en détail les raisons de cette avarie qui a mené à son abandon.
Jérémie s’impliquera aussi dans l’avenir de la classe Imoca, soucieux de limiter les casses matérielles et de maîtriser les budgets investis.
Enfin, Jérémie sera également toujours présent dans les médias. Le skipper Maître CoQ tient en effet à honorer les partenariats presse mis en place avant le départ, notamment auprès de BFM TV, du Télégramme, de Sports.fr, de Radio Classique et de Hit West.
Énergies humaines
Si Jérémie a retrouvé si rapidement l’énergie nécessaire pour faire face et aller de l’avant, c’est en grande partie grâce au soutien extrêmement puissant, spontané et généreux que lui ont témoigné l’ensemble des salariés Maître CoQ et leurs partenaires éleveurs. Les très nombreux messages envoyés sont autant de ressorts qui vont permettre à Jérémie et au Team Maître CoQ de rebondir encore plus vite.
En mer…
Ce vendredi 23 novembre, Maître CoQ navigue au près par environ 20° Nord et 26.5 Ouest, soit dans le nord nord ouest de l’archipel du Cap Vert. L’équipage s’apprête à traverser une zone de vents faibles avant de contourner une dépression située dans le nord des Canaries.
Pendant ce temps, la tête de flotte du Vendée Globe évolue au large de Recife (port situé à la pointe de la corne Brésilienne). Le Pot au Noir, cette zone météo très perturbée, ponctuée de calmes plats et d’orages très violents que les marins appellent aussi la « marmite », est dans le sillage des solitaires.
Les 14 skippers toujours en course vont maintenant aborder le contournement de l’anticyclone de Sainte Hélène, une vaste zone de hautes pressions, sans vent, qui oblige en général les concurrents à dessiner une trajectoire en forme de grande virgule sur l’Atlantique sud… Ils viseront ensuite le Cap de Bonne Espérance avant de plonger vers les latitudes hostiles du grand sud.
Maître CoQ et le Vendée Globe
Performance, innovation constante, progression, haute technicité, courage, dépassement de soi : ces valeurs, qui expriment la réussite de Maître CoQ et font le quotidien de ses collaborateurs, sont aussi celles des coureurs au large.
2010 et 2011 ont été deux années de croissance forte pour l'entreprise et la marque :
- un chiffre d'affaires passé de 320 à 400 M€,
- la vente de produits à marque Maître CoQ en progression de 18%,
- la volonté de poursuivre le développement en accélérant la reconnaissance de la marque par les consommateurs, pour hisser Maître CoQ à 75% de notoriété assistée d'ici 3 ans.
C'est pourquoi le volailler vendéen s'est logiquement tourné vers un partenariat sportif puissant, axé sur la technologie et l'audace : la voile, au travers du Vendée Globe.
« Le Vendée Globe, de par son ancrage régional, ses valeurs, ses histoires d'hommes et de femmes de défi, s'inscrit parfaitement dans la culture de la marque Maître CoQ. Pour nous, cette épreuve représente une opportunité unique de véhiculer nos valeurs et notre volonté de réussite. »
« C’est un peu dur de repartir dans le mauvais sens… mais il faut aller de l’avant maintenant. Nous allons profiter de cette navigation pour tester encore le bateau et essayer aussi de nous faire plaisir. Nous sommes au près, nous allons sans doute tirer un grand bord jusqu’aux Açores avant de pouvoir faire cap vers la France » , expliquait Jérémie, hier, par téléphone.
Cap sur 2013
Il faudra du temps à Jérémie pour digérer cet abandon, mais il n’est pas homme à se lamenter. Le skipper Maître CoQ a en effet déjà les yeux tournés vers 2013. Grâce à la confiance et au soutien de son solide partenaire et des éleveurs, Jérémie et son équipe vont pouvoir, dans un premier temps, réaliser un premier chantier technique en vue de la Transat Jacques Vabre, une course transatlantique en double au départ du Havre et à destination du Brésil, qui se disputera à l’automne 2013.
Mais avant cette épreuve majeure de la saison 2013, Jérémie participera également à d’autres courses au printemps prochain et pendant l’été.
Un agenda déjà rempli
D’ici là, Jérémie ira rendre visite aux salariés Maître CoQ et aux éleveurs. Avec la pièce cassée, il leur expliquera ainsi en détail les raisons de cette avarie qui a mené à son abandon.
Jérémie s’impliquera aussi dans l’avenir de la classe Imoca, soucieux de limiter les casses matérielles et de maîtriser les budgets investis.
Enfin, Jérémie sera également toujours présent dans les médias. Le skipper Maître CoQ tient en effet à honorer les partenariats presse mis en place avant le départ, notamment auprès de BFM TV, du Télégramme, de Sports.fr, de Radio Classique et de Hit West.
Énergies humaines
Si Jérémie a retrouvé si rapidement l’énergie nécessaire pour faire face et aller de l’avant, c’est en grande partie grâce au soutien extrêmement puissant, spontané et généreux que lui ont témoigné l’ensemble des salariés Maître CoQ et leurs partenaires éleveurs. Les très nombreux messages envoyés sont autant de ressorts qui vont permettre à Jérémie et au Team Maître CoQ de rebondir encore plus vite.
En mer…
Ce vendredi 23 novembre, Maître CoQ navigue au près par environ 20° Nord et 26.5 Ouest, soit dans le nord nord ouest de l’archipel du Cap Vert. L’équipage s’apprête à traverser une zone de vents faibles avant de contourner une dépression située dans le nord des Canaries.
Pendant ce temps, la tête de flotte du Vendée Globe évolue au large de Recife (port situé à la pointe de la corne Brésilienne). Le Pot au Noir, cette zone météo très perturbée, ponctuée de calmes plats et d’orages très violents que les marins appellent aussi la « marmite », est dans le sillage des solitaires.
Les 14 skippers toujours en course vont maintenant aborder le contournement de l’anticyclone de Sainte Hélène, une vaste zone de hautes pressions, sans vent, qui oblige en général les concurrents à dessiner une trajectoire en forme de grande virgule sur l’Atlantique sud… Ils viseront ensuite le Cap de Bonne Espérance avant de plonger vers les latitudes hostiles du grand sud.
Maître CoQ et le Vendée Globe
Performance, innovation constante, progression, haute technicité, courage, dépassement de soi : ces valeurs, qui expriment la réussite de Maître CoQ et font le quotidien de ses collaborateurs, sont aussi celles des coureurs au large.
2010 et 2011 ont été deux années de croissance forte pour l'entreprise et la marque :
- un chiffre d'affaires passé de 320 à 400 M€,
- la vente de produits à marque Maître CoQ en progression de 18%,
- la volonté de poursuivre le développement en accélérant la reconnaissance de la marque par les consommateurs, pour hisser Maître CoQ à 75% de notoriété assistée d'ici 3 ans.
C'est pourquoi le volailler vendéen s'est logiquement tourné vers un partenariat sportif puissant, axé sur la technologie et l'audace : la voile, au travers du Vendée Globe.
« Le Vendée Globe, de par son ancrage régional, ses valeurs, ses histoires d'hommes et de femmes de défi, s'inscrit parfaitement dans la culture de la marque Maître CoQ. Pour nous, cette épreuve représente une opportunité unique de véhiculer nos valeurs et notre volonté de réussite. »
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Les Sables d'Olonne Info
Un choc avec un OFNI serait à l’origine de l’avarie qui a contraint le skipper Maître CoQ à l’abandon dans le Vendée Globe. Jérémie Beyou et son équipe, épaulés d’un expert en hydraulique, sont à pied d’œuvre depuis lundi après-midi à Mindao au Cap Vert pour découvrir la cause de la casse de la tête de vérin de quille de Maître CoQ. Une première hypothèse se profile.

Démontage du vérin de quille. Photo : © Team Maître CoQ
Jérémie Beyou, skipper Maître CoQ : « Cela a dû se produire à la sortie du front que nous avons négocié au large des Canaries. Il y avait 40 nœuds de vent et une mer croisée très dure. J'étais tribord amure, la tige de vérin était sortie de ce côté-là. En retombant d'une vague, j'ai dû taper un OFNI sur le côté du bulbe, car on voit clairement un impact à cet endroit-là. Ce choc de côté a généré un effort inhabituel sur la tête de quille.
Ensuite, le temps a fait son œuvre et deux à trois jours plus tard, la tête de vérin, affaiblie par le choc, a cassé.
Après analyse de la pièce et échanges avec les experts, c'est l'hypothèse la plus vraisemblable. »
La tête de vérin, cassée et vrillée, n’a pu être démontée directement par Jérémie, Bruno Béhuret du Team Maître CoQ et un expert en hydraulique venu spécialement de France pour aider l’équipe. Les trois hommes ont été contraints de sortir l’ensemble du vérin hier, une pièce d’une centaine de kilogrammes.
Ce mercredi matin, la pièce de rechange a pu être mise en place, mais des ajustements sont encore nécessaires. La réinstallation de l’ensemble de ce système, à la fois très puissant et particulièrement précis, va demander encore un peu de temps.
Rappel
Le skipper Maître CoQ a déclaré son abandon de ce Vendée Globe 2012, il y a deux jours, le 19 novembre après avoir sécurisé sa quille à l’aide de cordages et mis son bateau à l’abri des îles du Cap Vert. L’avarie avait eu lieu le 17 novembre à 23h35 alors que Jérémie Beyou naviguait à une vingtaine de nœuds, au portant, sur la route directe, à une centaine de mille dans le nord-ouest de l’archipel capverdien, il était en 7e position.
Maître CoQ et le Vendée Globe
Performance, innovation constante, progression, haute technicité, courage, dépassement de soi : ces valeurs, qui expriment la réussite de Maître CoQ et font le quotidien de ses collaborateurs, sont aussi celles des coureurs au large.
2010 et 2011 ont été deux années de croissance forte pour l'entreprise et la marque :
- un chiffre d'affaires passé de 320 à 400 M€,
- la vente de produits à marque Maître CoQ en progression de 18%,
- la volonté de poursuivre le développement en accélérant la reconnaissance de la marque par les consommateurs, pour hisser Maître CoQ à 75% de notoriété assistée d'ici 3 ans.
C'est pourquoi le volailler vendéen s'est logiquement tourné vers un partenariat sportif puissant, axé sur la technologie et l'audace : la voile, au travers du Vendée Globe.
« Le Vendée Globe, de par son ancrage régional, ses valeurs, ses histoires d'hommes et de femmes de défi, s'inscrit parfaitement dans la culture de la marque Maître CoQ. Pour nous, cette épreuve représente une opportunité unique de véhiculer nos valeurs et notre volonté de réussite. »
Ensuite, le temps a fait son œuvre et deux à trois jours plus tard, la tête de vérin, affaiblie par le choc, a cassé.
Après analyse de la pièce et échanges avec les experts, c'est l'hypothèse la plus vraisemblable. »
La tête de vérin, cassée et vrillée, n’a pu être démontée directement par Jérémie, Bruno Béhuret du Team Maître CoQ et un expert en hydraulique venu spécialement de France pour aider l’équipe. Les trois hommes ont été contraints de sortir l’ensemble du vérin hier, une pièce d’une centaine de kilogrammes.
Ce mercredi matin, la pièce de rechange a pu être mise en place, mais des ajustements sont encore nécessaires. La réinstallation de l’ensemble de ce système, à la fois très puissant et particulièrement précis, va demander encore un peu de temps.
Rappel
Le skipper Maître CoQ a déclaré son abandon de ce Vendée Globe 2012, il y a deux jours, le 19 novembre après avoir sécurisé sa quille à l’aide de cordages et mis son bateau à l’abri des îles du Cap Vert. L’avarie avait eu lieu le 17 novembre à 23h35 alors que Jérémie Beyou naviguait à une vingtaine de nœuds, au portant, sur la route directe, à une centaine de mille dans le nord-ouest de l’archipel capverdien, il était en 7e position.
Maître CoQ et le Vendée Globe
Performance, innovation constante, progression, haute technicité, courage, dépassement de soi : ces valeurs, qui expriment la réussite de Maître CoQ et font le quotidien de ses collaborateurs, sont aussi celles des coureurs au large.
2010 et 2011 ont été deux années de croissance forte pour l'entreprise et la marque :
- un chiffre d'affaires passé de 320 à 400 M€,
- la vente de produits à marque Maître CoQ en progression de 18%,
- la volonté de poursuivre le développement en accélérant la reconnaissance de la marque par les consommateurs, pour hisser Maître CoQ à 75% de notoriété assistée d'ici 3 ans.
C'est pourquoi le volailler vendéen s'est logiquement tourné vers un partenariat sportif puissant, axé sur la technologie et l'audace : la voile, au travers du Vendée Globe.
« Le Vendée Globe, de par son ancrage régional, ses valeurs, ses histoires d'hommes et de femmes de défi, s'inscrit parfaitement dans la culture de la marque Maître CoQ. Pour nous, cette épreuve représente une opportunité unique de véhiculer nos valeurs et notre volonté de réussite. »
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Les Sables Info
Le mercredi, 11è jour de course depuis le départ du Vendée Globe, le skipper britannique Mike Golding vient de s'extraire du Pot au Noir, qu'il a traversé relativement plus facilement que la tête de flotte. Après avoir repris 200 milles, il revient au contact du peloton de leaders. Ce mercredi après-midi, Gamesa progresse en 7è position et son skipper s'apprête à couper la 22è fois la ligne équatoriale.

" 22, cela commence à faire ! Cela ne compte pas vraiment pour moi, si ce n'est que cela montre la chance que j'ai. Cela fait presque peur d'imaginer que cela fait tant de fois que je franchis cette ligne équatoriale", confie Golding alors qu'il lui reste 130 milles avant de faire son entrée dans l'hémisphère sud.
" C'est sûr le Pot au Noir peut se montrer vraiment horrible parfois. Je me souviens qu'au retour du Vendée Globe 2000, il avait très virulent. Mais, cette fois-ci, cela a été relativement facile, un peu "toujours tout droit" ! Je pense que j'ai ralenti trois fois de manière significative. A présent, je suis assez impatient de revenir pour le traverser, dans l'autre sens cette fois ! "
Engagé pour la 4è fois sur le Vendée Globe, Mike Golding imagine que c'est peut-être la dernière fois qu'il coupera l'équateur pour rejoindre l'hémisphère sud sur un tour du monde en solitaire. Mais, à ce stade de la course, ses préoccupations sont ailleurs. Chef de file du petit groupe qu'il forme avec les skippers expérimentés Jean Le Cam sur SynerCiel et Dominique Wavre à bord de Mirabaud, le skipper de Gamesa estime que le trio a navigué intelligemment à travers le Pot au Noir, et que tous ont su saisir les opportunités qui se présentaient à eux.
"Sur ce parcours, il faut vraiment savoir prendre les chances qui peuvent nous être offertes, et tous les trois nous avions la chance d'être plus à l'ouest. Nous étions placés au meilleur endroit. Je pense que nous avons navigué de manière similaire. Dans le pot au noir, on ne peut pas se permettre de tourner en rond, et de multiplier les changements de voiles. Il faut choisir un plan de voilure suffisamment adapté pour encaisser les rafales de vent dans les grains, et continuer à avancer tout le temps."
" Depuis, le départ, il est intéressant de s'interroger sur le nombre de bateaux qui ont dû se retirer à cause d'un problème technique, et ce d'autant plus que nous n'avons pas encore rejoint les mers australes. J'espère, bien sûr, que le taux de défection ne sera pas si élevé dans le Sud, mais je ne peux m'empêcher de penser que s'il doit y avoir d'autres abandons, cela touchera des bateaux du groupe de tête, dans les 8-10 premiers. Je ne voudrais vraiment pas que cela m'arrive. Est-ce que cela va changer ma façon de naviguer ? Pas du tout. Il s'agit juste de ne pas le perdre de vue."
" A l'avenir, nous allons progresser dans les alizés de sud-est. La descente ne va pas forcément être très rapide, puisqu'ils ont tendance à tourner à droite. L'anticyclone de l'hémisphère sud est bien installé, il génère une grosse dorsale qui va être notre prochain obstacle, un peu comme le pot au noir. Nous avons bien travaillé pour le traverser, j'espère qu'on pourra faire pareil avec ces hautes pressions.
Pour l'instant, mon souci majeur à bord, c'est que j'ai du beurre partout dans le bateau, il a complètement fondu avec la chaleur."
Mike Goding vient d'apprendre la décision du jury du Vendée Globe, qui lui a attribué une pénalité de 30 minutes pour ne pas avoir respecté les instructions de navigation concernant la séparation du trafic maritime au passage du cap Finisterre.
Vacation du jour : les orages du pot au noir, la chaleur tropicale et le rythme en tête de course…
Tous les deux jours environ, Mike Golding intervient par téléphone à la vacation en direct avec le PC parisien du Vendée Globe (à partir de 13h, heure française, en langue anglaise). Voici ce qu'il a dit ce mercredi 21 novembre :
" Je vais bien, avec tout dehors dans les alizés du sud-est sur une route vers le sud. Progressivement, la brise se renforce, le ciel est bleu et dégagé. Les conditions de navigation sont très agréables. Bien évidemment, il fait très, très chaud, mais ce n'est pas si désagréable. Il n'y a pas grand chose à faire à part bien faire marcher le bateau."
" Je pense que je tire des vrais bénéfices de ma progression de ces derniers jours, avec une traversée réussie du pot au noir. Il faut saisir les opportunités qui se présentent. Parfois, il faut savoir rester derrière et attendre le bon moment pour revenir dans le jeu. C'est très bien, d'être revenu plus près du groupe de tête, plutôt que celui de derrière ! "
" Le pot au noir désigne la zone de convergence entre les systèmes météorologiques du nord et du sud. Cette zone est très active, il s'agit d'une ligne de basses pressions qui circule au nord de l'équateur. Souvent, on s'imagine une zone de calmes. Elle peut être relativement calme, mais elle est en fait très dynamique, elle génère beaucoup de nuages, elle est aussi à l'origine des cyclones. Tous les ouragans qui touchent les Caraïbes, puis la côte est des Etats-Unis, se forment dans le pot au noir. Quand vous la traversez, le vent peut passer de zéro à 35 nœuds en quelques secondes. Les plus gros orages peuvent se suivre sur le radar. Ils génèrent beaucoup de vent devant, ce qui est bien pour avancer vite, mais ensuite ils donnent lieu à des éclairs, de fortes pluies, suivis d'un grand vide derrière. Il s'agit de rester à l'avant de ces gros nuages, sans se faire piéger sous eux. "
" La prochaine étape, la dorsale anticyclonique s'annonce importante. C'est le dernier passage avant les mers australes. Si vous êtes loin derrière à ce stade de la course, c'est dur de revenir ensuite. Ma position actuelle dans la course est plutôt satisfaisante. Si on envisage la course dans sa globalité, elle correspond à ce que j'avais imaginé à ce stade du parcours. "
" C'est vrai que quelques skippers sont partis comme des flèches et ont attaqué ce Vendée Globe bille en tête, ils ont été très rapides. Mais à présent que la couse est bien lancée, tout le monde a trouvé son rythme. Il est rapide, mais à mesure que nous descendrons dans le sud, il se stabilisera. En tout cas, si vous essayez de maintenir un rythme aussi intense, quelque chose risque de céder. "
"Pour supporter la chaleur équatoriale, nous avons des boissons spéciales riches en minéraux, mais l'eau reste aussi une très bonne chose. Il est difficile de s'alimenter, on perd l'appétit quand il fait très chaud. La chose la plus importante est d'éviter le plus possible de s'exposer directement au soleil. Si vous avez des changement de voiles à faire, c'est assez toujours assez difficile. Il faut faire attention de boire beaucoup et de prendre soin de soi. L'un des pires ennemis reste le sel de mer. Il faut se rincer pour éviter le plus possible que les éruptions cutanées et les petites blessures ne s'aggravent sous l'effet de la chaleur dans cet environnement iodé. Toutes les petites blessures, éraflures, égratignures que vous avez pu vous faire au début de la course commencent à faire très, très mal. On a presque envie de rejoindre vite l'océan austral pour les températures chutent un peu."
" C'est sûr le Pot au Noir peut se montrer vraiment horrible parfois. Je me souviens qu'au retour du Vendée Globe 2000, il avait très virulent. Mais, cette fois-ci, cela a été relativement facile, un peu "toujours tout droit" ! Je pense que j'ai ralenti trois fois de manière significative. A présent, je suis assez impatient de revenir pour le traverser, dans l'autre sens cette fois ! "
Engagé pour la 4è fois sur le Vendée Globe, Mike Golding imagine que c'est peut-être la dernière fois qu'il coupera l'équateur pour rejoindre l'hémisphère sud sur un tour du monde en solitaire. Mais, à ce stade de la course, ses préoccupations sont ailleurs. Chef de file du petit groupe qu'il forme avec les skippers expérimentés Jean Le Cam sur SynerCiel et Dominique Wavre à bord de Mirabaud, le skipper de Gamesa estime que le trio a navigué intelligemment à travers le Pot au Noir, et que tous ont su saisir les opportunités qui se présentaient à eux.
"Sur ce parcours, il faut vraiment savoir prendre les chances qui peuvent nous être offertes, et tous les trois nous avions la chance d'être plus à l'ouest. Nous étions placés au meilleur endroit. Je pense que nous avons navigué de manière similaire. Dans le pot au noir, on ne peut pas se permettre de tourner en rond, et de multiplier les changements de voiles. Il faut choisir un plan de voilure suffisamment adapté pour encaisser les rafales de vent dans les grains, et continuer à avancer tout le temps."
" Depuis, le départ, il est intéressant de s'interroger sur le nombre de bateaux qui ont dû se retirer à cause d'un problème technique, et ce d'autant plus que nous n'avons pas encore rejoint les mers australes. J'espère, bien sûr, que le taux de défection ne sera pas si élevé dans le Sud, mais je ne peux m'empêcher de penser que s'il doit y avoir d'autres abandons, cela touchera des bateaux du groupe de tête, dans les 8-10 premiers. Je ne voudrais vraiment pas que cela m'arrive. Est-ce que cela va changer ma façon de naviguer ? Pas du tout. Il s'agit juste de ne pas le perdre de vue."
" A l'avenir, nous allons progresser dans les alizés de sud-est. La descente ne va pas forcément être très rapide, puisqu'ils ont tendance à tourner à droite. L'anticyclone de l'hémisphère sud est bien installé, il génère une grosse dorsale qui va être notre prochain obstacle, un peu comme le pot au noir. Nous avons bien travaillé pour le traverser, j'espère qu'on pourra faire pareil avec ces hautes pressions.
Pour l'instant, mon souci majeur à bord, c'est que j'ai du beurre partout dans le bateau, il a complètement fondu avec la chaleur."
Mike Goding vient d'apprendre la décision du jury du Vendée Globe, qui lui a attribué une pénalité de 30 minutes pour ne pas avoir respecté les instructions de navigation concernant la séparation du trafic maritime au passage du cap Finisterre.
Vacation du jour : les orages du pot au noir, la chaleur tropicale et le rythme en tête de course…
Tous les deux jours environ, Mike Golding intervient par téléphone à la vacation en direct avec le PC parisien du Vendée Globe (à partir de 13h, heure française, en langue anglaise). Voici ce qu'il a dit ce mercredi 21 novembre :
" Je vais bien, avec tout dehors dans les alizés du sud-est sur une route vers le sud. Progressivement, la brise se renforce, le ciel est bleu et dégagé. Les conditions de navigation sont très agréables. Bien évidemment, il fait très, très chaud, mais ce n'est pas si désagréable. Il n'y a pas grand chose à faire à part bien faire marcher le bateau."
" Je pense que je tire des vrais bénéfices de ma progression de ces derniers jours, avec une traversée réussie du pot au noir. Il faut saisir les opportunités qui se présentent. Parfois, il faut savoir rester derrière et attendre le bon moment pour revenir dans le jeu. C'est très bien, d'être revenu plus près du groupe de tête, plutôt que celui de derrière ! "
" Le pot au noir désigne la zone de convergence entre les systèmes météorologiques du nord et du sud. Cette zone est très active, il s'agit d'une ligne de basses pressions qui circule au nord de l'équateur. Souvent, on s'imagine une zone de calmes. Elle peut être relativement calme, mais elle est en fait très dynamique, elle génère beaucoup de nuages, elle est aussi à l'origine des cyclones. Tous les ouragans qui touchent les Caraïbes, puis la côte est des Etats-Unis, se forment dans le pot au noir. Quand vous la traversez, le vent peut passer de zéro à 35 nœuds en quelques secondes. Les plus gros orages peuvent se suivre sur le radar. Ils génèrent beaucoup de vent devant, ce qui est bien pour avancer vite, mais ensuite ils donnent lieu à des éclairs, de fortes pluies, suivis d'un grand vide derrière. Il s'agit de rester à l'avant de ces gros nuages, sans se faire piéger sous eux. "
" La prochaine étape, la dorsale anticyclonique s'annonce importante. C'est le dernier passage avant les mers australes. Si vous êtes loin derrière à ce stade de la course, c'est dur de revenir ensuite. Ma position actuelle dans la course est plutôt satisfaisante. Si on envisage la course dans sa globalité, elle correspond à ce que j'avais imaginé à ce stade du parcours. "
" C'est vrai que quelques skippers sont partis comme des flèches et ont attaqué ce Vendée Globe bille en tête, ils ont été très rapides. Mais à présent que la couse est bien lancée, tout le monde a trouvé son rythme. Il est rapide, mais à mesure que nous descendrons dans le sud, il se stabilisera. En tout cas, si vous essayez de maintenir un rythme aussi intense, quelque chose risque de céder. "
"Pour supporter la chaleur équatoriale, nous avons des boissons spéciales riches en minéraux, mais l'eau reste aussi une très bonne chose. Il est difficile de s'alimenter, on perd l'appétit quand il fait très chaud. La chose la plus importante est d'éviter le plus possible de s'exposer directement au soleil. Si vous avez des changement de voiles à faire, c'est assez toujours assez difficile. Il faut faire attention de boire beaucoup et de prendre soin de soi. L'un des pires ennemis reste le sel de mer. Il faut se rincer pour éviter le plus possible que les éruptions cutanées et les petites blessures ne s'aggravent sous l'effet de la chaleur dans cet environnement iodé. Toutes les petites blessures, éraflures, égratignures que vous avez pu vous faire au début de la course commencent à faire très, très mal. On a presque envie de rejoindre vite l'océan austral pour les températures chutent un peu."
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Les Sables Info
J+12. Cette deuxième semaine de course a été intense pour Jean-Pierre Dick : passage de pot au noir complexe et superbe régate au contact. Le skipper niçois a franchi l’équateur, pour la treizième fois, hier à 14h25. Ce jeudi, Virbac-Paprec 3 navigue au large de Fernando de Noronha en 5ème position à 70 milles du leader, Armel Le Cléac’h. Dans une ambiance brésilienne, Jean-Pierre se prépare à aborder l’anticyclone de Sainte-Hélène avant de mettre le clignotant à gauche, direction le grand sud.

A propos de sa position actuelle
JP Dick : « Je suis en position d’attaque, je vais voir un peu comment cela se passe. Comme dirait Didier Deschamps : ‘techniquement et tactiquement, cela me va’. Malgré la pénalité qui m’a été infligée, je m’en tire pas mal, j’ai un peu gagné sur PRB cette nuit. On verra ce que cela donne avec Macif et Poujoulat. Virbac-Paprec 3 navigue au près assez rapide, dans du vent qui risque de monter dans la journée. J’étudie une météo à plus long terme pour anticiper le passage de l’anticyclone de Sainte Hélène et les premières dépressions dans le grand sud.»
Une nuit réparatrice à bord de Virbac-Paprec 3
JP Dick : « C’était assez calme cette nuit au près. J’en ai profité pour me reposer, j’ai dormi 4 à 5 heures par tranches de 1h. Je suis bien requinqué. Je suis dans un bon cycle, plus décontracté. Je n’ai pas encore eu le temps d’écouter de la musique et lire des livres. En revanche, je profite des plaisirs culinaires avec des bons lyophilisés des familles. Hier soir, c’était canard au menu et des galettes St Michel au dessert ! »
Ambiance Brésilienne à bord
JP Dick : « Les côtes brésiliennes s’approchent, c’est signe de chaleur, de musique, de fête. Cela me rappelle de bons souvenirs notamment l’émission de radio avec Pierre-Louis Castelli (ndlr : journaliste à France Inter qui anime aujourd’hui la vacation officielle) à l’arrivée victorieuse de la Transat Jacques Vabre 2005 avec Loïck Peyron, c’est un pays que j’aime bien. J’ai des cacahouètes brésiliennes que je savoure à bord. J’adore l’Atlantique Sud, c’est un bel océan, assez calme au début mais qui devient plus vigoureux ensuite.»
Souvenirs d’enfance de Fernando de Noronha
JP Dick : « J’ai toujours une forme de nostalgie en passant à côté de cette île. C’est une croisière que nous devions faire avec mon père, un rêve de père et de fils que nous n’avons pas pu accomplir. Je n’y suis toujours pas allé et ça commence à me chatouiller ! »
Classement à 12h :
1. Armel Le Cleac'h / Banque Populaire à 20 854,4 milles de l'arrivée
2. François Gabart / Macif à 55,1 milles du leader
3. PRB/ Vincent Riou à 61,7 milles du leader
5. Jean-Pierre Dick / Virbac-Paprec 3 à 70,1 milles du leader.
JP Dick : « Je suis en position d’attaque, je vais voir un peu comment cela se passe. Comme dirait Didier Deschamps : ‘techniquement et tactiquement, cela me va’. Malgré la pénalité qui m’a été infligée, je m’en tire pas mal, j’ai un peu gagné sur PRB cette nuit. On verra ce que cela donne avec Macif et Poujoulat. Virbac-Paprec 3 navigue au près assez rapide, dans du vent qui risque de monter dans la journée. J’étudie une météo à plus long terme pour anticiper le passage de l’anticyclone de Sainte Hélène et les premières dépressions dans le grand sud.»
Une nuit réparatrice à bord de Virbac-Paprec 3
JP Dick : « C’était assez calme cette nuit au près. J’en ai profité pour me reposer, j’ai dormi 4 à 5 heures par tranches de 1h. Je suis bien requinqué. Je suis dans un bon cycle, plus décontracté. Je n’ai pas encore eu le temps d’écouter de la musique et lire des livres. En revanche, je profite des plaisirs culinaires avec des bons lyophilisés des familles. Hier soir, c’était canard au menu et des galettes St Michel au dessert ! »
Ambiance Brésilienne à bord
JP Dick : « Les côtes brésiliennes s’approchent, c’est signe de chaleur, de musique, de fête. Cela me rappelle de bons souvenirs notamment l’émission de radio avec Pierre-Louis Castelli (ndlr : journaliste à France Inter qui anime aujourd’hui la vacation officielle) à l’arrivée victorieuse de la Transat Jacques Vabre 2005 avec Loïck Peyron, c’est un pays que j’aime bien. J’ai des cacahouètes brésiliennes que je savoure à bord. J’adore l’Atlantique Sud, c’est un bel océan, assez calme au début mais qui devient plus vigoureux ensuite.»
Souvenirs d’enfance de Fernando de Noronha
JP Dick : « J’ai toujours une forme de nostalgie en passant à côté de cette île. C’est une croisière que nous devions faire avec mon père, un rêve de père et de fils que nous n’avons pas pu accomplir. Je n’y suis toujours pas allé et ça commence à me chatouiller ! »
Classement à 12h :
1. Armel Le Cleac'h / Banque Populaire à 20 854,4 milles de l'arrivée
2. François Gabart / Macif à 55,1 milles du leader
3. PRB/ Vincent Riou à 61,7 milles du leader
5. Jean-Pierre Dick / Virbac-Paprec 3 à 70,1 milles du leader.
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Les Sables Info
Alors que les premiers filent toujours bien calés dans un alizé de sud-est établit entre 12 et 15 nœuds, Mike Golding (Gamesa) vient de passer l'équateur. A part Javier Sanso (Acciona 100 % EcoPowered) et Tanguy Delamotte (Initiatives coeur), tous les concurrents pénalisés ont réparé dans la nuit.
Pas de grand changement ce matin en tête de flotte. Solide leader depuis près de six jours, Armel Le Cléac'h (Banque Populaire) parvient à maintenir l'écart qui le sépare de ses poursuivants. A 46 milles dans son sillage sur la route idéale, François Gabart (Macif) s'accroche de belle manière à sa position de dauphin pendant que Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat), légèrement décalé à l'ouest, semble baissé un peu de rythme.
Si le classement le donne toujours troisième par rapport au parcours théorique, il semble être un peu décroché ce matin et affiche la plus faible moyenne des dernières 24 h dans le peloton de tête. Vincent Riou (PRB), Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3) et Alex Thomson (Hugo Boss) naviguent toujours très groupés, séparés d'une dizaine de milles seulement. La performance de l'Anglais, sur un plan Farr construit en 2007, est vraiment remarquable.
Son compatriote Mike Golding (Gamesa) semble également bien pousser sa machine et grappille les milles sur ses compagnons de jeu Dominique Wavre (Mirabaud) et Jean Le Cam (SynerCiel), avec une vitesse supérieure de près de deux nœuds sur son poursuivant suisse, qu'il distance ce matin d'une cinquantaine de milles (même si le classement, calculé sur la route théorique montre un écart de 13 milles seulement). Une avance significative qui lui a permis d'entrer cette nuit, à 3 h 15 précise, dans l'hémisphère sud, pour la 22e fois de son impressionnante carrière de marin...Jean Le Cam et Dominique Wavre devraient le rejoindre de l'autre côté de l'équateur ce matin, respectivement aux alentours de 8 h et de 8 h 30.
Progressions diverses à l'arrière
Derrière, Arnaud Boissière (Akena Verandas) semblait très ralenti sur la fin du passage du pot au noir. A moins d'un nœud de progression sur la dernière heure, il perdait ce matin une trentaine de milles au classement. Il devrait pourtant s'extirper de ces calmes très prochainement. Cette peut être une belle occasion de revenir pour Bertand De Broc (Votre nom autour du monde avec EDM projets), même s'il est également freiné à l'approche de la zone de convergence intertropicale. Si ce passage se passe bien, il pourrait bien rejoindre et doubler le skipper d'Akena Verandas dans deux jours.
Deux autres concurrents se rapprochent à belle vitesse de cette zone de vents erratiques, Javier Sanso en tête. Le skipper espagnol de Acciona 100 % EcoPowered affichait la plus belle progression de la nuit avec 383,2 milles parcourus en 24 h. Avec son poursuivant Tanguy Delamotte, également auteur d'une belle progression (327 milles en 24 h), il est le seul à ne pas avoir encore réparé sa pénalité de deux heures (infligée suite au non respect du règlement visant à prévenir les abordages en mer au passage du Dispositif de Séparation du Trafic (DST) du cap Finisterre). Les deux marins ont jusqu'à minuit heure française pour s'en acquitter. Des soucis qui semblent bien loin des préoccupations d'Alessandro Di Benedetto (Team Plastique). Sous le soleil, à belle allure, soit près de 13 nœuds de moyenne ces dernières 24 h, il a gagné près de 100 milles sur le leader du classement !
Si le classement le donne toujours troisième par rapport au parcours théorique, il semble être un peu décroché ce matin et affiche la plus faible moyenne des dernières 24 h dans le peloton de tête. Vincent Riou (PRB), Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3) et Alex Thomson (Hugo Boss) naviguent toujours très groupés, séparés d'une dizaine de milles seulement. La performance de l'Anglais, sur un plan Farr construit en 2007, est vraiment remarquable.
Son compatriote Mike Golding (Gamesa) semble également bien pousser sa machine et grappille les milles sur ses compagnons de jeu Dominique Wavre (Mirabaud) et Jean Le Cam (SynerCiel), avec une vitesse supérieure de près de deux nœuds sur son poursuivant suisse, qu'il distance ce matin d'une cinquantaine de milles (même si le classement, calculé sur la route théorique montre un écart de 13 milles seulement). Une avance significative qui lui a permis d'entrer cette nuit, à 3 h 15 précise, dans l'hémisphère sud, pour la 22e fois de son impressionnante carrière de marin...Jean Le Cam et Dominique Wavre devraient le rejoindre de l'autre côté de l'équateur ce matin, respectivement aux alentours de 8 h et de 8 h 30.
Progressions diverses à l'arrière
Derrière, Arnaud Boissière (Akena Verandas) semblait très ralenti sur la fin du passage du pot au noir. A moins d'un nœud de progression sur la dernière heure, il perdait ce matin une trentaine de milles au classement. Il devrait pourtant s'extirper de ces calmes très prochainement. Cette peut être une belle occasion de revenir pour Bertand De Broc (Votre nom autour du monde avec EDM projets), même s'il est également freiné à l'approche de la zone de convergence intertropicale. Si ce passage se passe bien, il pourrait bien rejoindre et doubler le skipper d'Akena Verandas dans deux jours.
Deux autres concurrents se rapprochent à belle vitesse de cette zone de vents erratiques, Javier Sanso en tête. Le skipper espagnol de Acciona 100 % EcoPowered affichait la plus belle progression de la nuit avec 383,2 milles parcourus en 24 h. Avec son poursuivant Tanguy Delamotte, également auteur d'une belle progression (327 milles en 24 h), il est le seul à ne pas avoir encore réparé sa pénalité de deux heures (infligée suite au non respect du règlement visant à prévenir les abordages en mer au passage du Dispositif de Séparation du Trafic (DST) du cap Finisterre). Les deux marins ont jusqu'à minuit heure française pour s'en acquitter. Des soucis qui semblent bien loin des préoccupations d'Alessandro Di Benedetto (Team Plastique). Sous le soleil, à belle allure, soit près de 13 nœuds de moyenne ces dernières 24 h, il a gagné près de 100 milles sur le leader du classement !
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Les Sables d'Olonne Info
"Aujourd'hui, j'ai besoin de vous dire ce que j'ai en tête depuis quelques jours. Le courage, ce n'est pas seulement combattre, mais aussi savoir s'arrêter.Je sais que j'ai fait tout ce que je pouvais pour réparer mes problèmes électroniques depuis plusieurs jours.Je sais aussi que mon équipe et mes amis ont fait de leur mieux. Et je suis extrêmement reconnaissant pour le soutien.Mais je ne peux pas continuer comme ça. N'ayant aucun pilote automatique, je ne peux pas courir, et si je ne peux pas courir, je dois abandonner.C'est une décision difficile, une des plus difficiles de ma vie. Mais c'est le Vendée Globe, c'est la puissance de l'océan et vous ne pouvez pas vous y opposer. C'est comme conduire sur la route, de nuit, avec de nombreux virages et de nombreux arbres.Soudain, les lumières s'éteignent et vous ne pouvez pas ralentir. Quelles sont vos chances de survie ? C'est la même chose avec le pilote automatique, si vous naviguez sur l'océan avec les vagues en guise de danger ..."
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Les Sables d'Olonne Info
Premier à toucher les alizés de sud-est, Armel Le Cleac'h (Banque Populaire) a augmenté son avance d'une dizaine de milles sur ses poursuivants, toujours très groupés.
Bientôt l'hémisphère sud !
Ils ne doivent pas être mécontents d'avoir échappé à ce satané pot au noir ! Armel Le Cleac'h, bien installé en patron de flotte, continue à ouvrir la voie et progresse maintenant à 11 nœuds vers l'équateur, distant d'une quarantaine de milles. A cette vitesse, il devrait entrer dans l'hémisphère sud dans la matinée, entre 8 et 9 heures.
Derrière, les vitesses augmentent sensiblement également. François Gabart (Macif), Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat), Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3), Vincent Riou (PRB) et Alex Thomson (Hugo Boss) naviguent toujours très groupés, même si l'Anglais s'est ce matin fait légèrement distancer, 10 milles derrière le skipper de PRB. A 150 milles dans leur nord-ouest, Mike Golding (Gamesa) en tête, Jean Le Cam (SynerCiel) et Dominique Wavre (Mirabaud) semblent avoir bénéficié d'une traversée du pot au noir beaucoup plus sereine, en ligne droite et sans arrêt buffet. Une belle opération qui leur a permis de refaire la moitié de leur retard.
Chacun son rythme
Espérons que le passage sera également clément pour Arnaud Boissière (Akena Verandas), entré cette nuit dans la zone de convergence intertropicale. Il concède pour l'instant 263 milles de retard à Armel Le Cleac'h. A 447 milles du leader, Bertand de Broc (Votre nom autour du monde avec EDM projets) devrait quant à lui s'approcher de cette zone de vents erratiques dans la nuit de demain. A une vingtaine de milles de Tanguy Delamotte (Initiatives-coeurs), Javier Sanso (Acciona 100 % EcoPowered) a bien réussi à se recaler en profitant de bons vents pour se recaler à l'ouest et attaquer les alizés plus légers avec un meilleur angle pour descendre vers le sud.
Alessandro Di Benedetto (Team Plastique), à près de 950 milles du leader dans le nord de Madère poursuit sa descente vers le sud à son rythme et semble prendre beaucoup de plaisir à naviguer au soleil. A 100 km au nord des îles Canaries, Gutek profite actuellement de conditions légères pour poursuivre ses tentatives de réparation du pilote automatique.
Ils ne doivent pas être mécontents d'avoir échappé à ce satané pot au noir ! Armel Le Cleac'h, bien installé en patron de flotte, continue à ouvrir la voie et progresse maintenant à 11 nœuds vers l'équateur, distant d'une quarantaine de milles. A cette vitesse, il devrait entrer dans l'hémisphère sud dans la matinée, entre 8 et 9 heures.
Derrière, les vitesses augmentent sensiblement également. François Gabart (Macif), Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat), Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3), Vincent Riou (PRB) et Alex Thomson (Hugo Boss) naviguent toujours très groupés, même si l'Anglais s'est ce matin fait légèrement distancer, 10 milles derrière le skipper de PRB. A 150 milles dans leur nord-ouest, Mike Golding (Gamesa) en tête, Jean Le Cam (SynerCiel) et Dominique Wavre (Mirabaud) semblent avoir bénéficié d'une traversée du pot au noir beaucoup plus sereine, en ligne droite et sans arrêt buffet. Une belle opération qui leur a permis de refaire la moitié de leur retard.
Chacun son rythme
Espérons que le passage sera également clément pour Arnaud Boissière (Akena Verandas), entré cette nuit dans la zone de convergence intertropicale. Il concède pour l'instant 263 milles de retard à Armel Le Cleac'h. A 447 milles du leader, Bertand de Broc (Votre nom autour du monde avec EDM projets) devrait quant à lui s'approcher de cette zone de vents erratiques dans la nuit de demain. A une vingtaine de milles de Tanguy Delamotte (Initiatives-coeurs), Javier Sanso (Acciona 100 % EcoPowered) a bien réussi à se recaler en profitant de bons vents pour se recaler à l'ouest et attaquer les alizés plus légers avec un meilleur angle pour descendre vers le sud.
Alessandro Di Benedetto (Team Plastique), à près de 950 milles du leader dans le nord de Madère poursuit sa descente vers le sud à son rythme et semble prendre beaucoup de plaisir à naviguer au soleil. A 100 km au nord des îles Canaries, Gutek profite actuellement de conditions légères pour poursuivre ses tentatives de réparation du pilote automatique.
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