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A 22h57 GMT mercredi dans la soirée, Mike Golding, actuellement 6è du Vendée Globe, a très symboliquement coupé la route qu'il a empruntée dans sa descente de l'Atlantique il y a huit semaines, retrouvant ainsi, dans se remontée vers les Sables d'Olonne, la trace du 6è tour du monde qu'il accomplit actuellement.

Photo : © Lloyd Images/DPPI
Si le soulagement de retrouver le chemin qui mène à la maison est palpable, le skipper britannique n'en n'est pas moins engagé dans un terrible duel au couteau avec Jean Le Cam pour la 5è place de la grande giration planétaire en solitaire. Un match d'une intensité rare qui laisse volontiers deviner que le skipper britannique fait face à l'un des plus beaux challenges de sa carrière de coureur au large.
" Pour l'instant, dans les conditions de navigation actuelles, il n'y a pas grand que je puisse faire contre Jean. Il a un bateau plus puissant. Je continue de faire tout ce que je peux pour aller plus vite. A présent, on progresse bien au reaching, et il est juste un peu plus rapide."
Dans ce duel, le passage du pot au noir pourrait se révéler décisif. Même avec un petit écart de 10 milles, les deux skippers peuvent en effet rencontrer des conditions radicalement différentes. Mais à ce stade de la course, leur état de fatigue exige aussi qu'ils se gèrent eux-mêmes du mieux possible. Bien qu'ils ne ménagent pas leur peine, qu'ils multiplient leurs efforts pour maximiser à chaque instant la vitesse de leur bateau, ils ne doivent pas non plus rater la moindre opportunité d'emmagasiner un peu de sommeil. Si jamais le pot au noir se révèle compliqué, il s'agira alors de rester en alerte, et sur le pont, le plus longtemps possible…
Si Mike Golding prend toute la mesure des compétences et du tempérament de son concurrent français, forgés au fil d'une carrière aussi longue que la sienne, il ne sait pas dans quel état est son bateau, de quelles voiles ils disposent encore, ou dans quelle forme physique et mental se trouve Jean. De son côté, Mike Golding, compétiteur dans l'âme, se réjouit de cet enjeu final.
"Le pot au noir n'a pas l'air si mauvais. On vise tous les deux un petit couloir de vent où, comme les modèles semblent l'indiquer, il y aurait 10-11 noeuds tout du long. Une fois qu'on aura touché les alizés de l'autre côté, ce sera une bonne chose de faite, et on pourra de nouveau progresser au près. Je devrais passer l'équateur entre 18h et 20h (GMT) ce soir ; à 18 h à la vitesse actuelle, mais je suis sûr que je vais ralentir."
"Il fait forcément chaud en ce moment, 30 degrés et plus. J'essaye donc de dormir tôt le matin, quand il fait plus plus frais", commente le skipper de Gamesa. ""La nourriture commence à se faire rare aussi. Je peux dire, sans me tromper, qu'il ne restera plus rien quand j'arriverai aux Sables d'Olonne. A l'arrière du garde-manger qui s'amenuise cruellement, j'ai sauvé une bouteille spéciale, du champagne Mumm. J'ai bien l'intention d'en profiter pleinement quand je ferai mon retour dans l'hémisphère nord. Je l'ai mis comme sur de la glace : au frais dehors, dans le vent, et enveloppé dans du linge humide."
Les dernières prévisions d'arrivée de Mike Golding et de Gamesa aux Sables d'Olonne tablent sur 90 jours, entre le 8 et le 10 février 2013.
" Pour l'instant, dans les conditions de navigation actuelles, il n'y a pas grand que je puisse faire contre Jean. Il a un bateau plus puissant. Je continue de faire tout ce que je peux pour aller plus vite. A présent, on progresse bien au reaching, et il est juste un peu plus rapide."
Dans ce duel, le passage du pot au noir pourrait se révéler décisif. Même avec un petit écart de 10 milles, les deux skippers peuvent en effet rencontrer des conditions radicalement différentes. Mais à ce stade de la course, leur état de fatigue exige aussi qu'ils se gèrent eux-mêmes du mieux possible. Bien qu'ils ne ménagent pas leur peine, qu'ils multiplient leurs efforts pour maximiser à chaque instant la vitesse de leur bateau, ils ne doivent pas non plus rater la moindre opportunité d'emmagasiner un peu de sommeil. Si jamais le pot au noir se révèle compliqué, il s'agira alors de rester en alerte, et sur le pont, le plus longtemps possible…
Si Mike Golding prend toute la mesure des compétences et du tempérament de son concurrent français, forgés au fil d'une carrière aussi longue que la sienne, il ne sait pas dans quel état est son bateau, de quelles voiles ils disposent encore, ou dans quelle forme physique et mental se trouve Jean. De son côté, Mike Golding, compétiteur dans l'âme, se réjouit de cet enjeu final.
"Le pot au noir n'a pas l'air si mauvais. On vise tous les deux un petit couloir de vent où, comme les modèles semblent l'indiquer, il y aurait 10-11 noeuds tout du long. Une fois qu'on aura touché les alizés de l'autre côté, ce sera une bonne chose de faite, et on pourra de nouveau progresser au près. Je devrais passer l'équateur entre 18h et 20h (GMT) ce soir ; à 18 h à la vitesse actuelle, mais je suis sûr que je vais ralentir."
"Il fait forcément chaud en ce moment, 30 degrés et plus. J'essaye donc de dormir tôt le matin, quand il fait plus plus frais", commente le skipper de Gamesa. ""La nourriture commence à se faire rare aussi. Je peux dire, sans me tromper, qu'il ne restera plus rien quand j'arriverai aux Sables d'Olonne. A l'arrière du garde-manger qui s'amenuise cruellement, j'ai sauvé une bouteille spéciale, du champagne Mumm. J'ai bien l'intention d'en profiter pleinement quand je ferai mon retour dans l'hémisphère nord. Je l'ai mis comme sur de la glace : au frais dehors, dans le vent, et enveloppé dans du linge humide."
Les dernières prévisions d'arrivée de Mike Golding et de Gamesa aux Sables d'Olonne tablent sur 90 jours, entre le 8 et le 10 février 2013.
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Quelques milles perdus, en attente des alizés, en approche du pot au noir
Dans le duel en cours pour la 5è place dans le Vendée Globe, Mike Golding a perdu une poignée de milles la nuit dernière face à Jean Le Cam. Son concurrent parvient à naviguer légèrement plus vite dans des conditions légères à modérées de reaching auxquelles sont toujours confrontés les deux skippers distants de 48 milles en latéral sur l'eau.
Avec Jean Le Cam à l'ouest et légèrement devant Golding, le delta entre les deux se mesure, au classement de 04h00 GMT, à seulement 13 milles. La paire de skippers, frustrée que les alizés répondent toujours absents, rencontre des conditions similaires.
Golding a 540 milles à parcourir jusqu'à l'équateur. Il va poursuivre l'étude du meilleur passage du pot au noir qu'il va rallier d'ici les prochains jours. Il espère en même temps que le vent va se renforcer légèrement plus pour lui. Il concède entre 13 et 14 milles sur Le Cam.
Dans le duel en cours pour la 5è place dans le Vendée Globe, Mike Golding a perdu une poignée de milles la nuit dernière face à Jean Le Cam. Son concurrent parvient à naviguer légèrement plus vite dans des conditions légères à modérées de reaching auxquelles sont toujours confrontés les deux skippers distants de 48 milles en latéral sur l'eau.
Avec Jean Le Cam à l'ouest et légèrement devant Golding, le delta entre les deux se mesure, au classement de 04h00 GMT, à seulement 13 milles. La paire de skippers, frustrée que les alizés répondent toujours absents, rencontre des conditions similaires.
Golding a 540 milles à parcourir jusqu'à l'équateur. Il va poursuivre l'étude du meilleur passage du pot au noir qu'il va rallier d'ici les prochains jours. Il espère en même temps que le vent va se renforcer légèrement plus pour lui. Il concède entre 13 et 14 milles sur Le Cam.
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Alors que Jean Le Cam s’apprête à passer l’équateur dans la soirée puis le pot-au-noir dans la nuit, il a eu une agréable surprise ce matin à la vacation avec son équipe. Un invité surprise : Philippe Monloubou directeur délégué chargé du commerce d’EDF et parrain du bateau SynerCiel. Les deux hommes très au fait des questions d’énergie ont échangé sur le sujet.
Entre spécialistes de la production d’énergie…
PM : «Bonjour Jean ! Merci pour cette belle course ! Comment ça se passe à bord de SynerCiel ?»
JLC : «Tout va bien. Beau temps, belle mer et la vitesse est là. Et vous à Paris ? Pas trop froid ? Il n’y a pas eu trop de pics de consommation ?»
PM : «On est sous la neige. Et non, pas de pic de consommation. Ne t’inquiète pas, on a toute l’énergie nécessaire pour t’accompagner jusqu’au bout de la course et t’accueillir à l’arrivée ! D’ailleurs, j’ai vu que les hydrogénérateurs fonctionnaient du tonnerre à bord ?»
JLC : «Oui ça marche super bien. C’est complètement autonome. Ce qu’il faut savoir c’est qu’on produit nous même notre eau grâce à l’énergie, donc pas d’électricité, pas d’eau potable. C’est vital. C’est un sacré problème de ne plus avoir d’énergie. Dans le monde actuel, quand tu as besoin de lumière, tu appuies sur l’interrupteur. En mer, si tu as une panne dans le genre, tu dois réparer. On est à la fois producteur et consommateur d’énergie. SynerCiel est un pays à lui tout seul. On est en face des vraies réalités de l’autonomie d’énergie.»
PM : «En tout cas, belle réussite, bravo. Au plaisir de t’accueillir aux Sables d’Olonne.»
JLC : «Je pense qu’on aura du beau temps !»
PM : «Alors ce sera parfait.»
Pot-au-Noir en approche
« Je vais d’abord passer l’équateur qui est à 140 milles environ et après je m’attaquerai au pot-au-noir. Je compte le passer cette nuit. J’ai étudié les images satellites, il n’est pas très large, donc pas très actif. Je n’ai pas grand-chose à craindre pour le moment. J’espère que ça va bien se passer. Réponse demain matin ! Après, je passerai dans les alizées du Nord avec un vent au près en tribord. »
PM : «Bonjour Jean ! Merci pour cette belle course ! Comment ça se passe à bord de SynerCiel ?»
JLC : «Tout va bien. Beau temps, belle mer et la vitesse est là. Et vous à Paris ? Pas trop froid ? Il n’y a pas eu trop de pics de consommation ?»
PM : «On est sous la neige. Et non, pas de pic de consommation. Ne t’inquiète pas, on a toute l’énergie nécessaire pour t’accompagner jusqu’au bout de la course et t’accueillir à l’arrivée ! D’ailleurs, j’ai vu que les hydrogénérateurs fonctionnaient du tonnerre à bord ?»
JLC : «Oui ça marche super bien. C’est complètement autonome. Ce qu’il faut savoir c’est qu’on produit nous même notre eau grâce à l’énergie, donc pas d’électricité, pas d’eau potable. C’est vital. C’est un sacré problème de ne plus avoir d’énergie. Dans le monde actuel, quand tu as besoin de lumière, tu appuies sur l’interrupteur. En mer, si tu as une panne dans le genre, tu dois réparer. On est à la fois producteur et consommateur d’énergie. SynerCiel est un pays à lui tout seul. On est en face des vraies réalités de l’autonomie d’énergie.»
PM : «En tout cas, belle réussite, bravo. Au plaisir de t’accueillir aux Sables d’Olonne.»
JLC : «Je pense qu’on aura du beau temps !»
PM : «Alors ce sera parfait.»
Pot-au-Noir en approche
« Je vais d’abord passer l’équateur qui est à 140 milles environ et après je m’attaquerai au pot-au-noir. Je compte le passer cette nuit. J’ai étudié les images satellites, il n’est pas très large, donc pas très actif. Je n’ai pas grand-chose à craindre pour le moment. J’espère que ça va bien se passer. Réponse demain matin ! Après, je passerai dans les alizées du Nord avec un vent au près en tribord. »
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Tout le monde y trouve son compte à l'Accueil de Loisirs de l'Armandèche !

L'accueil de loisirs de l'Armandèche propose différentes activités sportives tous les mercredis de 13h30 à 17h00 destinés aux jeunes de 10 à 14 ans. Grâce à ces activités sportives, les enfants ont la possibilité d'assouvir leur envie et leur besoin naturels d'exercice. L'encadrement des activités est confié à un animateur diplômé BAFA et un éducateur sportif. Découverte, initiation et perfectionnement sont au rendez-vous.
Programme des activités proposées pour les mois de janvier, février et mars :
- Mercredi 30 janvier 2013 : Bowling et billard.
Février :
- Le 6 février : Sport - co (basket),
- Le 13 février : Laser lander (places limitées sur inscription supplémentaire au secrétariat avant le 10 février),
- Le 20 février : Bowling et billard.
Mars :
- Le 13 mars : Karting à moteur,
- Le 20 mars : Bowling et billard.
Inscriptions et renseignements : Accueil de loisirs sans hébergement du lundi au vendredi de 9h00 à 12h00 et de 13h30 à 18h00.
51 bis rue du Montauban Les Sables d'Olonne.
Téléphone : 02 51 32 09 73.
Programme des activités proposées pour les mois de janvier, février et mars :
- Mercredi 30 janvier 2013 : Bowling et billard.
Février :
- Le 6 février : Sport - co (basket),
- Le 13 février : Laser lander (places limitées sur inscription supplémentaire au secrétariat avant le 10 février),
- Le 20 février : Bowling et billard.
Mars :
- Le 13 mars : Karting à moteur,
- Le 20 mars : Bowling et billard.
Inscriptions et renseignements : Accueil de loisirs sans hébergement du lundi au vendredi de 9h00 à 12h00 et de 13h30 à 18h00.
51 bis rue du Montauban Les Sables d'Olonne.
Téléphone : 02 51 32 09 73.
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L'année 2013 s'annonce riche en animations avec la petite enfance !
La bibliothèque des Sables d'Olonne vous ouvre ses portes chaque premier samedi du mois à partir de 10h00. Elle met à votre disposition une grande variété d'ouvrages parmi toutes les nouveautés du mois (albums, documentaires, romans, BD et mangas).
Du côté des animations, les bibliothécaires jeunesse proposent un méli-mélo d'histoires à partir de 11h00 pour les enfants dès 3 ans.
L'entrée est libre et gratuite.
Exceptionnellement, le méli-mélo de février aura lieu l'après-midi au musée de l'abbaye Sainte-Croix. Les enfants pourront ainsi apprécier la littérature de jeunesse et les beaux-arts avec l'exposition « Les nuits et les jours d'Emanuel Proweller ». En effet, les tableaux abstraits, minimalistes et très colorés de l'artiste se prêtent tout à fait à l'imaginaire de l'enfant.
Les bibliothécaires ont donc sélectionné des histoires qui rappellent les thèmes abordés par Proweller et présentent des albums dont le graphisme fait écho à l'œuvre de l'artiste.
Profitez d'un instant unique et d'une occasion fantastique pour passer un bon moment avec vos enfants à écouter des histoires et découvrir l'œuvre d'un peintre du 20ème siècle.
Pour les enfants dès 5 ans.
Entrée libre et gratuite.
Du côté des animations, les bibliothécaires jeunesse proposent un méli-mélo d'histoires à partir de 11h00 pour les enfants dès 3 ans.
L'entrée est libre et gratuite.
Exceptionnellement, le méli-mélo de février aura lieu l'après-midi au musée de l'abbaye Sainte-Croix. Les enfants pourront ainsi apprécier la littérature de jeunesse et les beaux-arts avec l'exposition « Les nuits et les jours d'Emanuel Proweller ». En effet, les tableaux abstraits, minimalistes et très colorés de l'artiste se prêtent tout à fait à l'imaginaire de l'enfant.
Les bibliothécaires ont donc sélectionné des histoires qui rappellent les thèmes abordés par Proweller et présentent des albums dont le graphisme fait écho à l'œuvre de l'artiste.
Profitez d'un instant unique et d'une occasion fantastique pour passer un bon moment avec vos enfants à écouter des histoires et découvrir l'œuvre d'un peintre du 20ème siècle.
Pour les enfants dès 5 ans.
Entrée libre et gratuite.
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Deux bateaux, deux circuits et un agenda sportif et technique bien rempli sur trois ans sont au programme de Jérémie Beyou et de son équipe. Hier, le skipper Maître CoQ a déjà repris l’entraînement en Figaro Bénéteau en vue de la Solitaire du Figaro, pendant que son équipe travaille sur l'Imoca 60 à la crête rouge.

Conférence de presse du 8 novembre - Jérémie Beyou, Skipper Maître CoQ © Yvan Zedda
Pendant les trois saisons à venir, Jérémie Beyou va travailler sur deux circuits sportifs à la fois : celui des Figaro Bénéteau et celui des Imoca 60. En 2013, le Team Maître CoQ prépare deux épreuves majeures : la Solitaire du Figaro en juin et la Transat Jacques Vabre en novembre.
Hier, Jérémie a eu le plaisir de retrouver la barre d’un bateau, celui de son nouveau Figaro Bénéteau Maître CoQ à l'occasion des premiers entraînements de la saison du Pôle Finistère Course au Large, à Port La Forêt.
Comment définis-tu ton programme 2013 ?
Jérémie Beyou, skipper Maître CoQ : « Réjouissant ! Nous avons vécu une année 2012 intense. Il y a eu des moments partagés inoubliables avec les salariés Maître CoQ et nos co-partenaires, mais ce fut aussi une année essentiellement focalisée sur la préparation technique de notre bateau. Préparer un Vendée Globe en huit mois, c’est très prenant… À part sur la Krys Ocean Race en MOD 70 (transat entre New York et Brest, en juillet dernier, avec Michel Desjoyeaux, ndlr) je n’ai pas pu régater.
Cette nouvelle saison sera pour moi complètement différente. Je me réjouis de pouvoir prendre beaucoup de départs de courses et d'avoir repris l’entraînement. Cette année, je vais me dégager du technique pour me concentrer sur le sportif, ce que je préfère ! »
Quels sont tes objectifs sur le circuit Figaro Bénéteau ?
Jérémie Beyou, skipper Maître CoQ : « Notre objectif, avec Maître CoQ, est de décrocher une nouvelle victoire sur la Solitaire du Figaro d’ici 2015. Mais j’aborde cette saison 2013 avec beaucoup d’humilité. J’ai quitté ce circuit il y a un an et demi. Depuis, les figaristes n’ont, comme toujours, cessé de s’entrainer et de progresser. Je ne suis plus un favori. Il va falloir reprendre mes marques et travailler pour me remettre à niveau : c’est un beau challenge ! »
Et en Imoca 60, comment vas-tu travailler ?
Jérémie Beyou, skipper Maître CoQ : « Là encore, je me focalise sur l’entraînement. Le bateau sera mis à l’eau début avril, avec des navigations techniques à suivre. Les mois de mai et juin seront réservés aux sorties en mer dédiées aux partenaires, avant un nouveau chantier cet été.
Septembre et octobre seront entièrement consacrés à l’entraînement, en lien avec les stages du Pôle Finistère Course au Large. »
La saison 2013 du Team Maître CoQ s’annonce donc particulièrement intense avec deux circuits à appréhender, deux bateaux à préparer et optimiser pour un seul et même objectif : partager des défis humains et sportifs forts avec Maître CoQ et ses co-partenaires.
Hier, Jérémie a eu le plaisir de retrouver la barre d’un bateau, celui de son nouveau Figaro Bénéteau Maître CoQ à l'occasion des premiers entraînements de la saison du Pôle Finistère Course au Large, à Port La Forêt.
Comment définis-tu ton programme 2013 ?
Jérémie Beyou, skipper Maître CoQ : « Réjouissant ! Nous avons vécu une année 2012 intense. Il y a eu des moments partagés inoubliables avec les salariés Maître CoQ et nos co-partenaires, mais ce fut aussi une année essentiellement focalisée sur la préparation technique de notre bateau. Préparer un Vendée Globe en huit mois, c’est très prenant… À part sur la Krys Ocean Race en MOD 70 (transat entre New York et Brest, en juillet dernier, avec Michel Desjoyeaux, ndlr) je n’ai pas pu régater.
Cette nouvelle saison sera pour moi complètement différente. Je me réjouis de pouvoir prendre beaucoup de départs de courses et d'avoir repris l’entraînement. Cette année, je vais me dégager du technique pour me concentrer sur le sportif, ce que je préfère ! »
Quels sont tes objectifs sur le circuit Figaro Bénéteau ?
Jérémie Beyou, skipper Maître CoQ : « Notre objectif, avec Maître CoQ, est de décrocher une nouvelle victoire sur la Solitaire du Figaro d’ici 2015. Mais j’aborde cette saison 2013 avec beaucoup d’humilité. J’ai quitté ce circuit il y a un an et demi. Depuis, les figaristes n’ont, comme toujours, cessé de s’entrainer et de progresser. Je ne suis plus un favori. Il va falloir reprendre mes marques et travailler pour me remettre à niveau : c’est un beau challenge ! »
Et en Imoca 60, comment vas-tu travailler ?
Jérémie Beyou, skipper Maître CoQ : « Là encore, je me focalise sur l’entraînement. Le bateau sera mis à l’eau début avril, avec des navigations techniques à suivre. Les mois de mai et juin seront réservés aux sorties en mer dédiées aux partenaires, avant un nouveau chantier cet été.
Septembre et octobre seront entièrement consacrés à l’entraînement, en lien avec les stages du Pôle Finistère Course au Large. »
La saison 2013 du Team Maître CoQ s’annonce donc particulièrement intense avec deux circuits à appréhender, deux bateaux à préparer et optimiser pour un seul et même objectif : partager des défis humains et sportifs forts avec Maître CoQ et ses co-partenaires.
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Difficile de savoir ce qui se passe actuellement dans la tête des deux principaux leaders...une chose est sûre, la lutte sera âpre jusqu'à l'arrivée. Ce matin, c'est Armel Le Cléac'h (Banque Populaire) qui reprend du terrain. Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3), malgré la perte de sa quille, devance toujours Alex Thomson (Hugo Boss), beaucoup plus rapide pendant que Jean Le Cam (SynerCiel) et Mike Golding filent désormais sur l'autouroute vers l'équateur. Derrière, la progression est lente et plus compliquée.
A un peu plus de 1200 milles des Sables d'Olonne, le suspens reste total dans cette dernière ligne droite du 7ième Vendée Globe. L'on pouvait croire que François Gabart (MACIF), ce matin au coeur de l'archipel des Açores, entre l'île de Tercera et de San Miguel, aurait encore pris un peu d'avance en touchant le premier hier les bons vents de sud-ouest qui doivent le porter a vive allure vers le port vendéen mais c'est finalement Armel Le Cléac'h (Banque Populaire) qui s'est montré le plus rapide cette nuit. Le skipper de Banque Populaire, avec un meilleur cap sur la route directe pour l'instant, est parvenu a reprendre les milles qu'il avait perdu hier. Un peu plus au sud, il est revenu à 88 milles du leader dans un vent de sud-ouest d'une vingtaine de noeuds qui devrait pousser les deux skippers au moins jusqu'à la Corogne. Situation forcément usante pour les deux marins après tant de milles parcourus. Jusqu'à la fin, il va falloir éviter toute erreur, se montrer irréprochable dans les manoeuvres, vigilant en permanence sur les réglages pour optimiser au maximum la bonne marche du bateau, saisir la moindre opportunité météorologique...chasseur ou chassé, les dernières heures de ce Vendée Globe promettent une incroyable intensité jusqu'au passage libérateur de la ligne d'arrivée, dans quelques dizaines d'heures seulement maintenant. Avec un skipper surdoué aux avant-postes et un poursuivant tout aussi talentueux réputé pour son incroyable ténacité, la dernière ligne droite se fera sous haute tension, surtout si l'on ajoute à cela le risque de casser...
Cruel dilemme
Car c'est bien la hantise des derniers milles, quand l'homme et la machine s'approchent de la fin de cet incroyable parcours, usés par l'accumulation de la fatigue et des milles. Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3) en sait malheureusement quelque chose, lui qui navigue depuis deux jours sans quille. A 500 milles des Açores, il lui reste encore quelques jours pour faire le choix d'abandonner ou de tenter de rejoindre les Sables d'Olonne. Cruel dilemme car si pour l'instant le skipper niçois parvient à conserver sa troisième place, dans un vent portant d'une quinzaine de noeuds et une mer relativement maniable, son retour en Vendée est conditionné par une météo qui lui permette de continuer à naviguer sans risque fort de chavirer...Il lui sera de toute façon vraisemblablement très compliqué de conserver sa place sur le podium malgré cette magnifique résistance. Alex Thomson (Hugo Boss), le plus rapide de ces dernières 24 h avec 350 milles parcourus naviguait ce matin 7 noeuds plus vite que son adversaire direct et n'est désormais plus qu'à 90 milles du tableau arrière de Jean-Pierre Dick. En plus de viser une formidable troisième place, sur son plan Farr de 2007, il pourrait également boucler le parcours en moins de 80 jours...
Retour vers le portant
A 900 milles de l'Anglais, à 30 milles dans l'est de l'archipel Fernando de Noronha, Jean Le Cam (SynerCiel) est toujours à la lutte avec l'un de ses plus éminents compatriotes. Après une progression lente et difficile au large de la côte brésilienne, Mike Golding (Gamesa) s'est recalé dans le sillage du breton, 35 milles derrière. Les deux marins d'expérience filent désormais à un peu plus de 15 noeuds sur la route directe vers l'équateur, distant de 250 milles. Dans un vent de sud-ouest de 15 noeuds, le skipper de SynerCiel devrait revenir dans l'Atlantique Nord en fin de soirée aujourd'hui...enfin ! Un peu plus de 300 derrière, le Suisse Dominique Wavre (Mirabaud) retrouve également le plaisir de la navigation, à la longitude exacte des deux forçats de l'Atlantique Sud. Le vent n'est pas très fort mais il est maintenant de travers et permet une progression pile vers le nord, à un peu plus de 11 noeuds de moyenne. 160 derrière dans l'ouest, à la latitude de Salvador De Bahia, la situation s'améliore progressivement également pour Arnaud Boissières (Akena Vérandas), même s'il progresse toujours lentement au près dans un vent de nord-est de 10 noeuds. Le skipper sablais a empanné cette nuit et semble vouloir rester proche des côtes brésiliennes. Plus à l'est, à 175 milles de Dominique Wavre, l'Espagnol Javier Sanso (Acciona 100 % EcoPowered), en proie à d'importants soucis électroniques et de girouettes cassées qui lui interdisent de recevoir toute information concernant la force et la direction du vent, progresse toujours à faible vitesse dans un flux de nord-est de 8 noeuds qui devrait bientôt passer à l'est, lui permettant d'ouvrir un peu les voiles et de faire route directe vers le nord.
Ca freine à l'arrière
Après une impressionnante remontée, Bertrand De Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) se trouvait fortement ralenti ce matin et évoluait à 8 noeuds à moins de 3000 milles des leaders. Il glisse actuellement plein est pour traverser une zone sans vent avant de se recaler vers le nord prochainement, au près. Toujours dans un flux portant, au reaching, Tanguy de Lamotte (Initiatives-coeur), qui vient de passer la latitude de Rio de Janeiro, devrait en revanche bénéficier du vent de sud-est qui le pousse actuellement à un peu plus de 13 noeuds toute la journée et bien revenir sur Bertrand De Broc. A près de 4200 milles de François Gabart, Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) progresse péniblement au près, dans la bordure ouest d'une zone de haute pression, au large de Buenos Aires (Argentine). Le skipper franco-italien, privé de trois voiles de portant (gennaker, petit et grand spi) va maintenant devoir adapter son parcours aux configurations de voiles qui lui reste...
Cruel dilemme
Car c'est bien la hantise des derniers milles, quand l'homme et la machine s'approchent de la fin de cet incroyable parcours, usés par l'accumulation de la fatigue et des milles. Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3) en sait malheureusement quelque chose, lui qui navigue depuis deux jours sans quille. A 500 milles des Açores, il lui reste encore quelques jours pour faire le choix d'abandonner ou de tenter de rejoindre les Sables d'Olonne. Cruel dilemme car si pour l'instant le skipper niçois parvient à conserver sa troisième place, dans un vent portant d'une quinzaine de noeuds et une mer relativement maniable, son retour en Vendée est conditionné par une météo qui lui permette de continuer à naviguer sans risque fort de chavirer...Il lui sera de toute façon vraisemblablement très compliqué de conserver sa place sur le podium malgré cette magnifique résistance. Alex Thomson (Hugo Boss), le plus rapide de ces dernières 24 h avec 350 milles parcourus naviguait ce matin 7 noeuds plus vite que son adversaire direct et n'est désormais plus qu'à 90 milles du tableau arrière de Jean-Pierre Dick. En plus de viser une formidable troisième place, sur son plan Farr de 2007, il pourrait également boucler le parcours en moins de 80 jours...
Retour vers le portant
A 900 milles de l'Anglais, à 30 milles dans l'est de l'archipel Fernando de Noronha, Jean Le Cam (SynerCiel) est toujours à la lutte avec l'un de ses plus éminents compatriotes. Après une progression lente et difficile au large de la côte brésilienne, Mike Golding (Gamesa) s'est recalé dans le sillage du breton, 35 milles derrière. Les deux marins d'expérience filent désormais à un peu plus de 15 noeuds sur la route directe vers l'équateur, distant de 250 milles. Dans un vent de sud-ouest de 15 noeuds, le skipper de SynerCiel devrait revenir dans l'Atlantique Nord en fin de soirée aujourd'hui...enfin ! Un peu plus de 300 derrière, le Suisse Dominique Wavre (Mirabaud) retrouve également le plaisir de la navigation, à la longitude exacte des deux forçats de l'Atlantique Sud. Le vent n'est pas très fort mais il est maintenant de travers et permet une progression pile vers le nord, à un peu plus de 11 noeuds de moyenne. 160 derrière dans l'ouest, à la latitude de Salvador De Bahia, la situation s'améliore progressivement également pour Arnaud Boissières (Akena Vérandas), même s'il progresse toujours lentement au près dans un vent de nord-est de 10 noeuds. Le skipper sablais a empanné cette nuit et semble vouloir rester proche des côtes brésiliennes. Plus à l'est, à 175 milles de Dominique Wavre, l'Espagnol Javier Sanso (Acciona 100 % EcoPowered), en proie à d'importants soucis électroniques et de girouettes cassées qui lui interdisent de recevoir toute information concernant la force et la direction du vent, progresse toujours à faible vitesse dans un flux de nord-est de 8 noeuds qui devrait bientôt passer à l'est, lui permettant d'ouvrir un peu les voiles et de faire route directe vers le nord.
Ca freine à l'arrière
Après une impressionnante remontée, Bertrand De Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) se trouvait fortement ralenti ce matin et évoluait à 8 noeuds à moins de 3000 milles des leaders. Il glisse actuellement plein est pour traverser une zone sans vent avant de se recaler vers le nord prochainement, au près. Toujours dans un flux portant, au reaching, Tanguy de Lamotte (Initiatives-coeur), qui vient de passer la latitude de Rio de Janeiro, devrait en revanche bénéficier du vent de sud-est qui le pousse actuellement à un peu plus de 13 noeuds toute la journée et bien revenir sur Bertrand De Broc. A près de 4200 milles de François Gabart, Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) progresse péniblement au près, dans la bordure ouest d'une zone de haute pression, au large de Buenos Aires (Argentine). Le skipper franco-italien, privé de trois voiles de portant (gennaker, petit et grand spi) va maintenant devoir adapter son parcours aux configurations de voiles qui lui reste...
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