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"Deux fois la route, trois fois la peine". Comme le veut cet adage de la course au large, c'est bien au près que Bertrand de Broc s'est résolu vendredi dernier à entamer le contournement par l'ouest de l'anticyclone de l'Atlantique Sud. A l'heure où la tête de flotte affolait les compteurs, propulsée à des vitesses explosives dans des surfs à l'avant d'un front dépressionnaire de l'autre côté de ce vaste système de hautes pressions, Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets devait ronger son frein, contraint de faire le grand tour de la paroisse, dans des vents contraires, pour échapper aux petits airs de cette satanée Sainte-Hélène.
"C'est vrai que ça commence à taper sur les nerfs. Sainte-Hélène nous fait des petites misères. La dernière fois, cet anticyclone m'avait déjà joué un mauvais tour, c'est un passage obligatoire. Mais là, on s'est quand même pris un peu la porte dans la gueule !" confiait dimanche, avec l'honnêteté et l'humour qu'on lui connait, le skipper cornouaillais.
Trois groupes, et de gros écarts
En barrant la route du petit groupe de l'arrière, ce garde-barrière des latitudes australes, a verrouillé la porte à double tour, et généré de sérieux écarts avec les leaders. En 12è position à 1765 milles d'Armel Le Cléac'h ce lundi midi, Bertrand a dû s'armer de patience, de courage, et de conviction pour déjouer cette météo qui a permis aux bateaux de l'avant de prendre la poudre d'escampette dans les classements au détriment de ceux de l'arrière. Parmi eux, seul le skipper espagnol Bubi Sanso parvenait à se faufiler in extrémis pour s'accrocher aux trousses du trio international Golding-Le Cam-Wavre.
Et Bertrand d'ajouter : "La flotte est vraiment divisée en trois groupes, avec Bubi Sanso au milieu (…) Sinon, je suis en forme excellente, même si je suis un peu frustré d'être resté sur le carreau comme ça. Avec Arnaud (Boissières, ndlr), on a pris le pot au noir pas trop correctement, et maintenant c'est Sainte-Hélène qui s'y met. On s'échange des mails, et on se dit qu'on va bientôt finir par faire la course à deux ! "
De porte en porte, et à tous les étages…
Pour faire face à ces conditions météo aussi peu folichonnes que réjouissantes, Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets a planté l'étrave vers le bas, et tricoté sa route à coups de bord à tirer pour aller attraper les vents plus musclés et plus favorables dans le sud. La nuit dernière, il a pu enfin incurver sa trajectoire vers l'île de Gough et la première porte des glaces, la porte des Aiguilles, que les trois premiers bateaux ont pu passée à l'aube de cette nouvelle semaine.
Après un week-end à la peine, les affaires reprennent donc doucement, mais sûrement. Dans un flux de nord-nord ouest qui se stabilise, le monocoque aux milliers de noms, qui progresse par 37° sud, allonge surtout la foulée dans un décor, plus froid, plus gris, qui commence à ressembler au Grand Sud. Avec plus de 15 noeuds au compteur, Bertrand peut à présent espérer tirer les bénéfices des milles investis aux détours de l'anticyclone, et reprendre du terrain sur ses plus proches concurrents qui ont privilégié la route la plus courte. Tanguy de Lamotte sur Initiatives Coeur n'est plus très loin, il progresse à moins de 12 noeuds 70 milles devant. Quant à Arnaud Boissières sur Akena Vérandas, il affiche moins de 300 milles d'avance en 10è position. De quoi augurer, à l'instar des trois premiers qui se sont disputés sur le même type de choix d'options les honneurs du passage dans l'océan Indien, qu'il y aura d'autres bousculades à la première des huit portes des glaces qui ceinturent le parcours autour des mers australes. De porte en porte, d'un bout à l'autre de la flotte, ça régate toujours à tous les étages…
Trois groupes, et de gros écarts
En barrant la route du petit groupe de l'arrière, ce garde-barrière des latitudes australes, a verrouillé la porte à double tour, et généré de sérieux écarts avec les leaders. En 12è position à 1765 milles d'Armel Le Cléac'h ce lundi midi, Bertrand a dû s'armer de patience, de courage, et de conviction pour déjouer cette météo qui a permis aux bateaux de l'avant de prendre la poudre d'escampette dans les classements au détriment de ceux de l'arrière. Parmi eux, seul le skipper espagnol Bubi Sanso parvenait à se faufiler in extrémis pour s'accrocher aux trousses du trio international Golding-Le Cam-Wavre.
Et Bertrand d'ajouter : "La flotte est vraiment divisée en trois groupes, avec Bubi Sanso au milieu (…) Sinon, je suis en forme excellente, même si je suis un peu frustré d'être resté sur le carreau comme ça. Avec Arnaud (Boissières, ndlr), on a pris le pot au noir pas trop correctement, et maintenant c'est Sainte-Hélène qui s'y met. On s'échange des mails, et on se dit qu'on va bientôt finir par faire la course à deux ! "
De porte en porte, et à tous les étages…
Pour faire face à ces conditions météo aussi peu folichonnes que réjouissantes, Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets a planté l'étrave vers le bas, et tricoté sa route à coups de bord à tirer pour aller attraper les vents plus musclés et plus favorables dans le sud. La nuit dernière, il a pu enfin incurver sa trajectoire vers l'île de Gough et la première porte des glaces, la porte des Aiguilles, que les trois premiers bateaux ont pu passée à l'aube de cette nouvelle semaine.
Après un week-end à la peine, les affaires reprennent donc doucement, mais sûrement. Dans un flux de nord-nord ouest qui se stabilise, le monocoque aux milliers de noms, qui progresse par 37° sud, allonge surtout la foulée dans un décor, plus froid, plus gris, qui commence à ressembler au Grand Sud. Avec plus de 15 noeuds au compteur, Bertrand peut à présent espérer tirer les bénéfices des milles investis aux détours de l'anticyclone, et reprendre du terrain sur ses plus proches concurrents qui ont privilégié la route la plus courte. Tanguy de Lamotte sur Initiatives Coeur n'est plus très loin, il progresse à moins de 12 noeuds 70 milles devant. Quant à Arnaud Boissières sur Akena Vérandas, il affiche moins de 300 milles d'avance en 10è position. De quoi augurer, à l'instar des trois premiers qui se sont disputés sur le même type de choix d'options les honneurs du passage dans l'océan Indien, qu'il y aura d'autres bousculades à la première des huit portes des glaces qui ceinturent le parcours autour des mers australes. De porte en porte, d'un bout à l'autre de la flotte, ça régate toujours à tous les étages…
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Vendée Globe 2012
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© JM Liot / DPPI / Virbac-Paprec Sailing Team.
« C’est un mois de décembre qui commence bien » soulignait malicieusement Jean-Pierre Dick à son équipe. Ce 1er décembre, le skipper de Virbac-Paprec 3 prend la tête du Vendée Globe au classement de 4h et parcourt la plus longue distance en 24h de l’histoire en Imoca 60 et en solo avec 498,80 milles, à la moyenne de 20,6 nœuds*. JP le détenait en double avec Loïck Peyron sur la Barcelona World Race 2010, c’est chose faite en solo sur le Vendée Globe.
Bravo JP pour le record !
« Ah j'ai battu le record de Thomson, je ne savais pas, c'est bien ! C’est amusant car c’est quasiment au même endroit que nous l’avions battu avec Loïck (Peyron)**. Plus la première place au classement, c’est un mois de décembre qui commence bien, non ! Je suis content car mon option, prise il y a 10 jours, a marché. Même si les écarts sont faibles au final, c’est une satisfaction ! Il y a pleins de choses positives : on est dans le grand Sud, la régate est belle avec trois bateaux collés et les trois suivants qui ne sont pas très loin. »
Quelle est l’ambiance ?
« Il y a 28 nœuds et la mer est agitée. J’ai la bonne configuration de voiles pour aller vite sans trop forcer. Nos bateaux sont conçus pour aller à ces vitesses-là. Forcément, l’ambiance est très sonore comme tu peux l’entendre. »
Comment va le skipper ?
« Je me suis bien reposé en début de nuit mais pas après car j’ai manœuvré. Je vais retourner à la bannette car le front va arriver et il va y avoir beaucoup de boulot sur le pont et à l’intérieur. Les passages de front sont toujours délicats avec le vent qui change tout le temps, l’empannage et le matossage. »
*Attente de validation du WSSRC
** 22 janvier 2011. Sur la Barcelona World, JP Dick et Loïck Peyron sur Virbac-Paprec 3 battent le record de la plus grande distance parcourue en 24h en IMOCA 60 en double avec 506,33 milles à la moyenne de 21,10 nœuds.
Classement de 12h au 1er décembre:
1. JP Dick / Virbac-Paprec 3 à 18 667,4 milles de l'arrivée
2. Armel Le Cléac'h / Banque Populaire à 11,7 milles du leader
3.François Gabart / Macif à 25,7 milles du leader.
Bravo JP pour le record !
« Ah j'ai battu le record de Thomson, je ne savais pas, c'est bien ! C’est amusant car c’est quasiment au même endroit que nous l’avions battu avec Loïck (Peyron)**. Plus la première place au classement, c’est un mois de décembre qui commence bien, non ! Je suis content car mon option, prise il y a 10 jours, a marché. Même si les écarts sont faibles au final, c’est une satisfaction ! Il y a pleins de choses positives : on est dans le grand Sud, la régate est belle avec trois bateaux collés et les trois suivants qui ne sont pas très loin. »
Quelle est l’ambiance ?
« Il y a 28 nœuds et la mer est agitée. J’ai la bonne configuration de voiles pour aller vite sans trop forcer. Nos bateaux sont conçus pour aller à ces vitesses-là. Forcément, l’ambiance est très sonore comme tu peux l’entendre. »
Comment va le skipper ?
« Je me suis bien reposé en début de nuit mais pas après car j’ai manœuvré. Je vais retourner à la bannette car le front va arriver et il va y avoir beaucoup de boulot sur le pont et à l’intérieur. Les passages de front sont toujours délicats avec le vent qui change tout le temps, l’empannage et le matossage. »
*Attente de validation du WSSRC
** 22 janvier 2011. Sur la Barcelona World, JP Dick et Loïck Peyron sur Virbac-Paprec 3 battent le record de la plus grande distance parcourue en 24h en IMOCA 60 en double avec 506,33 milles à la moyenne de 21,10 nœuds.
Classement de 12h au 1er décembre:
1. JP Dick / Virbac-Paprec 3 à 18 667,4 milles de l'arrivée
2. Armel Le Cléac'h / Banque Populaire à 11,7 milles du leader
3.François Gabart / Macif à 25,7 milles du leader.
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Les Sables d'Olonne Info
Buealieu-sous-la-Roche: de 10h00 à 21h00
Beauvoir-sur-Mer: 10h00 à 18h00 salle Polyvalente route de Nantes. Organisé par l'APEL de Saint Joseph. Le passage du Père Noêl est prévu de 15h30 à 17h00.
Chaillé-les-Maraise: marché de l'Avent de 10h00 à 18h00
Falleron : foyer rural place de la Mairie. La visite du père Noël est prévu dans l'après midi.
Les Essarts: de 10h00 à 18h00, salle des fêtes.
Tiffauges:de 14h00 à 19h00 au château Entrée euros, euros pour les - ans
La Guérinière: 10h00 à 18h00 ,confiseries, vin, champagne, foie gras, idées cadeaux, nombreuses décorations, vin chaud, marrons grillés, pains d'épices, stand maquillage, pêche à la ligne...
Beauvoir-sur-Mer: 10h00 à 18h00 salle Polyvalente route de Nantes. Organisé par l'APEL de Saint Joseph. Le passage du Père Noêl est prévu de 15h30 à 17h00.
Chaillé-les-Maraise: marché de l'Avent de 10h00 à 18h00
Falleron : foyer rural place de la Mairie. La visite du père Noël est prévu dans l'après midi.
Les Essarts: de 10h00 à 18h00, salle des fêtes.
Tiffauges:de 14h00 à 19h00 au château Entrée euros, euros pour les - ans
La Guérinière: 10h00 à 18h00 ,confiseries, vin, champagne, foie gras, idées cadeaux, nombreuses décorations, vin chaud, marrons grillés, pains d'épices, stand maquillage, pêche à la ligne...
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Les Sables Info
Cette nuit, Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) a perdu son titre de leader de la flotte qu’il détenait depuis deux semaines exactement. Mais pour combien de temps ? Car même si Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3) mène désormais la danse, les cinq IMOCA de tête vont vite, très vite et se rapprochent les uns des autres. Ils seront bientôt sur le même le cap : 90° environ… celui de l’Espérance !

Photo : © JM Liot / DPPI / Virbac-Paprec Sailing Team
Le ton était donné hier soir. Avec des vitesses moyennes sur 24 heures situées entre 19,6 nœuds et 20,8 nœuds pour les leaders, les marins du Vendée Globe dévalent l’Atlantique Sud comme une piste de Kilomètre Lancé. Les chiffres en disent long sur leur nuit de folie : 498,80 milles en 24 heures (entre 04H UTC ce matin et 04H UTC hier matin) pour Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3), 487,04 milles (entre 05h UTC ce matin et 05h UTC hier matin) pour François Gabart (Macif), à peine moins pour Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) et Alex Thomson (Hugo Boss). Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) plus débridé n’affiche que 429,5 milles au compteur sur 24 heures (entre 03H UTC ce matin et 03h UTC hier matin, au classement de 04 h UTC), mais sa vitesse de plus de 19 nœuds ces dernières heures confirme qu’il n’a rien perdu de son option un peu plus nord. Ce premier paquet de cinq bateaux file donc à vive allure par un vent idéal pour claquer des records : 18-22 nœuds de nord-ouest.
Sur le pont !
Derrière Alex Thomson en cinquième position et situé le plus au nord de la flotte, c’est une autre histoire. A regarder leurs trajectoires, Jean Le Cam (Synerciel), Mike Golding (Gamesa) et Dominique Wavre (Mirabaud) n’ont pas chômé cette nuit. A coup d’empannages et de changements de voile, les marins ont du faire face à une météo plus compliquée que devant, un vent moins établi et changeant. Au petit matin, le Suisse et l’Anglais sont au coude à coude, tandis notre breton national mène le trio des mousquetaires. A l’arrière de la flotte, ce n’est pas plus simple, avec en prime des vitesses qui chutent et des écarts qui se creusent. Bertrand de Broc (Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets) a perdu 300 milles depuis hier sur les leaders. Tanguy de Lamotte (Initiatives Cœur), Arnaud Boissières (Akena Vérandas) et Javier Sanso (Acciona 100% EcoPowered) ne vivent pas la même course, avec des moyennes de vitesse situées entre 7 et 15 noeuds. Alessandro di Benedetto (Team Plastique) a traversé cette nuit le 20e parallèle.
Dans les quarantièmes rugissants
Les marins de tête naviguent au niveau du 40e parallèle. La porte des aiguilles n’est plus qu’à 730 milles. Dans deux jours, les bateaux croiseront le Cap de Bonne Espérance. Les quarantièmes rugissants… la magie du Vendée Globe !
Sur le pont !
Derrière Alex Thomson en cinquième position et situé le plus au nord de la flotte, c’est une autre histoire. A regarder leurs trajectoires, Jean Le Cam (Synerciel), Mike Golding (Gamesa) et Dominique Wavre (Mirabaud) n’ont pas chômé cette nuit. A coup d’empannages et de changements de voile, les marins ont du faire face à une météo plus compliquée que devant, un vent moins établi et changeant. Au petit matin, le Suisse et l’Anglais sont au coude à coude, tandis notre breton national mène le trio des mousquetaires. A l’arrière de la flotte, ce n’est pas plus simple, avec en prime des vitesses qui chutent et des écarts qui se creusent. Bertrand de Broc (Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets) a perdu 300 milles depuis hier sur les leaders. Tanguy de Lamotte (Initiatives Cœur), Arnaud Boissières (Akena Vérandas) et Javier Sanso (Acciona 100% EcoPowered) ne vivent pas la même course, avec des moyennes de vitesse situées entre 7 et 15 noeuds. Alessandro di Benedetto (Team Plastique) a traversé cette nuit le 20e parallèle.
Dans les quarantièmes rugissants
Les marins de tête naviguent au niveau du 40e parallèle. La porte des aiguilles n’est plus qu’à 730 milles. Dans deux jours, les bateaux croiseront le Cap de Bonne Espérance. Les quarantièmes rugissants… la magie du Vendée Globe !
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Après presque trois semaines de mer alors que le rythme s'accélère franchement en tête de flotte, Bertrand de Broc connaît les premiers effets d'une bulle anticyclonique, qui le freine dans sa progression vers la première porte des glaces et le cap Bonne Espérance. Si les leaders menacent de profiter de ce passage très symbolique pour s'échapper, il s'efforce, avec l'humilité qui le caractérise, de sortir son sillage du jeu face à ses concurrents les plus proches. En approche des Quarantièmes, et à quelques jours de faire son entrée au pays des latitudes plus hostiles, le skipper de Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets peut compter sur son expérience pour tirer le meilleur de son monocoque dans la course de très longue haleine qui s’intensifie…
La course :
"Tout va bien, même si à présent je suis au près ! Il y a une bulle anticyclonique qui arrive par derrière, et qui nous rattrape. Même Bubi Sanso, qui a vraiment bien marché, et fait tourner sa machine à fond, risque d'être freiné. Compte tenu des écarts avec la tête de flotte, on ne navigue plus dans le même système météo, on ne dispute plus tout à fait la même course. Ce genre de situation est inévitable, même si ce n'est pas très plaisant, et qu'en ce moment on a forcément l'impression de subir un peu. Mais la régate bat son plein avec mes voisins les plus proches, et cela permet de rester dans le match. Chaque jour qui passe, j'apprends beaucoup sur la manière de faire marcher le bateau. Avant le départ, je n'avais navigué que trois semaines, tandis que Cali (Arnaud Boissières, ndlr) a le sien depuis trois ans, ça me motive dans ma chasse aux milles. Et surtout, il faut savoir apprécier la chance qu'on a, garder du plaisir et l'envie de faire la différence sur la distance."
Le bateau en approche des Quarantièmes :
"Par 28° Sud, il fait 12-14° environ. Mais la nuit prochaine, je vais plonger sud pour attraper le front qui arrive par l'ouest. Je pense que la transition vers les Quarantièmes va alors plus se ressentir… Le bateau est en configuration pour quatre semaines de navigation dans les mers australes. Il est en très bon état d'après le check up que j'ai pu faire ces derniers jours, même s'il y a toujours un peu de bricole quotidienne pour l'entretenir, comme des petits travaux sur des bouts, ou l'hydrogénérateur."
La vie à bord après 20 jours de mer :
"Cela fait presque trois semaines que nous sommes en mer, c'est grosso modo comme une transat en Figaro. Il faut juste se dire qu'on a quatre fois ça à faire, imaginer des étapes sans escale : dans trois semaines on sera en Nouvelle-Zélande, par exemple. La notion de temps est forcément bouleversée. Même si cela peut paraître long, il y a toujours quelque chose à faire. Depuis le départ, j'ai écouté un seul morceau de musique, et je n'ai pas bouquiné une ligne. Par rapport à mes anciens Vendée Globe (1992 et 1996, ndlr), on est beaucoup plus sollicité à bord des bateaux, qui sont plus rapides, mais beaucoup plus exigeants. On peut gagner un noeud et demi ou deux, soit une cinquantaine de milles en 24 heures, rien qu'en peaufinant les réglages. Bref, il faut être dessus. En revanche, je fais beaucoup de photos, j'en ai déjà emmagasinées plus de 700, cela devrait pouvoir faire plaisir à tous les souscripteurs qui me suivent, et ont cru en cette aventure."
L'environnement aux abords du Grand Sud :
"Les eaux de l'Atlantique entre le Brésil et le cap Bonne Espérance, ne sont vraiment pas très fréquentées. Je n'ai pas vu un seul dauphin, ni autre mammifère marin depuis le Cap Vert, juste quelques oiseaux. Hier j'ai vu un cargo sur l'AIS… J'attends les albatros qui m'indiqueront que je suis arrivé dans le Grand Sud, mais je sens déjà que je rentre plus en mode solitaire, et cela me va bien… "
La course :
"Tout va bien, même si à présent je suis au près ! Il y a une bulle anticyclonique qui arrive par derrière, et qui nous rattrape. Même Bubi Sanso, qui a vraiment bien marché, et fait tourner sa machine à fond, risque d'être freiné. Compte tenu des écarts avec la tête de flotte, on ne navigue plus dans le même système météo, on ne dispute plus tout à fait la même course. Ce genre de situation est inévitable, même si ce n'est pas très plaisant, et qu'en ce moment on a forcément l'impression de subir un peu. Mais la régate bat son plein avec mes voisins les plus proches, et cela permet de rester dans le match. Chaque jour qui passe, j'apprends beaucoup sur la manière de faire marcher le bateau. Avant le départ, je n'avais navigué que trois semaines, tandis que Cali (Arnaud Boissières, ndlr) a le sien depuis trois ans, ça me motive dans ma chasse aux milles. Et surtout, il faut savoir apprécier la chance qu'on a, garder du plaisir et l'envie de faire la différence sur la distance."
Le bateau en approche des Quarantièmes :
"Par 28° Sud, il fait 12-14° environ. Mais la nuit prochaine, je vais plonger sud pour attraper le front qui arrive par l'ouest. Je pense que la transition vers les Quarantièmes va alors plus se ressentir… Le bateau est en configuration pour quatre semaines de navigation dans les mers australes. Il est en très bon état d'après le check up que j'ai pu faire ces derniers jours, même s'il y a toujours un peu de bricole quotidienne pour l'entretenir, comme des petits travaux sur des bouts, ou l'hydrogénérateur."
La vie à bord après 20 jours de mer :
"Cela fait presque trois semaines que nous sommes en mer, c'est grosso modo comme une transat en Figaro. Il faut juste se dire qu'on a quatre fois ça à faire, imaginer des étapes sans escale : dans trois semaines on sera en Nouvelle-Zélande, par exemple. La notion de temps est forcément bouleversée. Même si cela peut paraître long, il y a toujours quelque chose à faire. Depuis le départ, j'ai écouté un seul morceau de musique, et je n'ai pas bouquiné une ligne. Par rapport à mes anciens Vendée Globe (1992 et 1996, ndlr), on est beaucoup plus sollicité à bord des bateaux, qui sont plus rapides, mais beaucoup plus exigeants. On peut gagner un noeud et demi ou deux, soit une cinquantaine de milles en 24 heures, rien qu'en peaufinant les réglages. Bref, il faut être dessus. En revanche, je fais beaucoup de photos, j'en ai déjà emmagasinées plus de 700, cela devrait pouvoir faire plaisir à tous les souscripteurs qui me suivent, et ont cru en cette aventure."
L'environnement aux abords du Grand Sud :
"Les eaux de l'Atlantique entre le Brésil et le cap Bonne Espérance, ne sont vraiment pas très fréquentées. Je n'ai pas vu un seul dauphin, ni autre mammifère marin depuis le Cap Vert, juste quelques oiseaux. Hier j'ai vu un cargo sur l'AIS… J'attends les albatros qui m'indiqueront que je suis arrivé dans le Grand Sud, mais je sens déjà que je rentre plus en mode solitaire, et cela me va bien… "
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Les Sables Info
La magie de noël approche à petits pas aux pays des Olonnes et l'hiver arrive à grand pas... Et pour se réchauffer le coeur, rien de tel que les marchés de Noël !

Dans le centre-ville et autour de l'église, le marché de Noël d’Olonne-sur-Mer sera ouvert le dimanche 16 décembre de 10h à 19h. Venez découvrir les traditionnels exposants et artisans. Sur les étals, vous trouverez de nombreuses idées de cadeaux (bijoux, peinture, meubles, mode, jouets, décoration...) Des animations gratuites vous attendent durant toute la journée (Rosalie musicale Méli Mélodies, spectacles de rue Rolimax, balades à poneys proposées par l’association AACO, manège... ). Un stand maquillage sera installé sur place pour les enfants de 10h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h. Petite nouveauté, cette année un atelier photos avec le Père Noël sera vivement dévoilé.
Foie gras, escargots, saumon fumé, sel, saucisson, marron, vins, fromages, confiserie, vin chaud, crêpes... égayeront vos papilles !
Spécialités d’ailleurs : GB, Ukraine.
Informations au 02.51.90.75.45.
- Samedi 15 décembre 2012 : Concert de Noël à l'Eglise d'Olonne-sur-Mer, à 20h30, donné par la chorale Cantocéane : concert chorale et instruments, avec une participation libre, au profit de l'association Les Amis de Sianarantsoa, à Madagascar.
Et n'oubliez pas le marché de Noël de L'ile d'Olonne, place de l'Eglise, le vendredi 14 décembre à partir de 18h30 à 20h00. Sur place, vente de crêpes, gaufres, friandises, marrons chauds, vins chauds... Découvrez une exposition sur les stands de décorations de noël faites par les enfants et les enseignants de l’école Sainte-Anne. Le plus beau rêve se réalisera enfin pour certains d'entre-vous avec l'arrivée du père Noël. Aussi généreux soit-il, il distribuera des chocolats pour le plus grand des bonheur des gourmands.
Renseignements au 09.61.22.45.55.
Une crèche à l'Eglise Saint-Hilaire au Château d’Olonne sera mise en place du 18 décembre au 04 janvier. C'est l'occasion de découvrir le petit bourg castelolonnais d'autrefois et d'aujourd'hui. La crèche sera visible de 15h à 17h du mardi au samedi. Entrée libre.
Renseignements au 06 73 42 71 07.
Foie gras, escargots, saumon fumé, sel, saucisson, marron, vins, fromages, confiserie, vin chaud, crêpes... égayeront vos papilles !
Spécialités d’ailleurs : GB, Ukraine.
Informations au 02.51.90.75.45.
- Samedi 15 décembre 2012 : Concert de Noël à l'Eglise d'Olonne-sur-Mer, à 20h30, donné par la chorale Cantocéane : concert chorale et instruments, avec une participation libre, au profit de l'association Les Amis de Sianarantsoa, à Madagascar.
Et n'oubliez pas le marché de Noël de L'ile d'Olonne, place de l'Eglise, le vendredi 14 décembre à partir de 18h30 à 20h00. Sur place, vente de crêpes, gaufres, friandises, marrons chauds, vins chauds... Découvrez une exposition sur les stands de décorations de noël faites par les enfants et les enseignants de l’école Sainte-Anne. Le plus beau rêve se réalisera enfin pour certains d'entre-vous avec l'arrivée du père Noël. Aussi généreux soit-il, il distribuera des chocolats pour le plus grand des bonheur des gourmands.
Renseignements au 09.61.22.45.55.
Une crèche à l'Eglise Saint-Hilaire au Château d’Olonne sera mise en place du 18 décembre au 04 janvier. C'est l'occasion de découvrir le petit bourg castelolonnais d'autrefois et d'aujourd'hui. La crèche sera visible de 15h à 17h du mardi au samedi. Entrée libre.
Renseignements au 06 73 42 71 07.
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Les Sables d'Olonne Info
Une course intelligente
Tanguy a su éviter les affres du pot au noir grâce à un judicieux positionnement Est. Face à des concurrents aux machines ultra performantes, lui et son bateau expérimenté ont su tirer leur épingle du jeu en entrant vendredi dans le Top 10.
Notre skipper au grand cœur a franchi l’équateur, pour la troisième fois de sa vie, samedi à 4h du matin. La fête battait son plein à bord d’Initiatives Cœur, tous les "co-équipiers" étaient sur le pont pour la traditionnelle offrande à Neptune, champagne et orangettes ont été sacrifiés, et quel sacrifice lorsqu’on sait avec quel plaisir Tanguy dévore les orangettes fabriquées par son partenaire Alex Olivier !
La tête dans les fichiers météo, il n’oublie pas la chance inouïe qu’il a d’être encore en course et savoure chaque jour le plaisir d’être en mer en partageant les anecdotes de son quotidien. « J'ai eu une fausse alerte hier soir, mon hydrogénérateur tribord ne chargeait plus, je me suis rendu compte ce matin que je l'avais malencontreusement éteint... à moins que ce ne soit Nao??! »
Objectif : dompter le Grand Sud
Le monocoque aux cœurs géants pointe désormais son étrave vers les latitudes sud, tout droit (ou presque) vers les autoroutes du Grand Sud. Il vient de passer en dessous des 20 000 milles à parcourir et a surtout franchi la latitude de Salvador de Bahia, une première pour Tanguy qui est désormais en mers inconnues. « J’ai cette envie plus forte que tout de découvrir cet endroit étranger où la nature reprend une grande part de ses droits je vais enfin pouvoir mettre des paysages sur des noms mythiques, je sais que ça va être intense et difficile mais l’impression globale sera positive tant ce sera spectaculaire » Ce n’est plus qu’une question de jours avant que les navigateurs troquent leurs shorts contre leurs polaires. Tanguy espère bien pouvoir profiter d’une troisième douche avant que le climat ne se refroidisse.
Après une très belle progression (vitesse moyenne de près de 14 nœuds sur les dernières 24 heures) Initiatives Cœur a été doublé dans la nuit de mercredi à jeudi par un bel oiseau noir. Arnaud Boissières (Akéna Vérandas) lui chipe la 10ème place.
Du beau monde derrière Tanguy et son projet
Taïg Khris, Patrick Poivre d'Arvor, Sylvie Tellier sont les premiers d’une longue liste à soutenir Tanguy et l’association Mécénat Chirurgie Cardiaque. Ils admirent le courage de cet aventurier des mers qui a décidé de défier les océans pour sauver des enfants.
REGARDEZ LA VIDEO: L'interview du coeur!
Retrouvez chaque semaine sur http://initiatives.fr/ un nouvel épisode !
Rappel du projet « 1 clic = 1 cœur »: Pour chaque clic «J'aime» sur le site http://initiatives.fr/, 1€ sera reversé par Initiatives-Coeur jusqu’à la fin de la course à l’association Mécénat Chirurgie Cardiaque. La somme totale permettra de financer des opérations d’enfants malades. Encore 2800 clics et un 3ème enfant sera sauvé !
Tanguy a su éviter les affres du pot au noir grâce à un judicieux positionnement Est. Face à des concurrents aux machines ultra performantes, lui et son bateau expérimenté ont su tirer leur épingle du jeu en entrant vendredi dans le Top 10.
Notre skipper au grand cœur a franchi l’équateur, pour la troisième fois de sa vie, samedi à 4h du matin. La fête battait son plein à bord d’Initiatives Cœur, tous les "co-équipiers" étaient sur le pont pour la traditionnelle offrande à Neptune, champagne et orangettes ont été sacrifiés, et quel sacrifice lorsqu’on sait avec quel plaisir Tanguy dévore les orangettes fabriquées par son partenaire Alex Olivier !
La tête dans les fichiers météo, il n’oublie pas la chance inouïe qu’il a d’être encore en course et savoure chaque jour le plaisir d’être en mer en partageant les anecdotes de son quotidien. « J'ai eu une fausse alerte hier soir, mon hydrogénérateur tribord ne chargeait plus, je me suis rendu compte ce matin que je l'avais malencontreusement éteint... à moins que ce ne soit Nao??! »
Objectif : dompter le Grand Sud
Le monocoque aux cœurs géants pointe désormais son étrave vers les latitudes sud, tout droit (ou presque) vers les autoroutes du Grand Sud. Il vient de passer en dessous des 20 000 milles à parcourir et a surtout franchi la latitude de Salvador de Bahia, une première pour Tanguy qui est désormais en mers inconnues. « J’ai cette envie plus forte que tout de découvrir cet endroit étranger où la nature reprend une grande part de ses droits je vais enfin pouvoir mettre des paysages sur des noms mythiques, je sais que ça va être intense et difficile mais l’impression globale sera positive tant ce sera spectaculaire » Ce n’est plus qu’une question de jours avant que les navigateurs troquent leurs shorts contre leurs polaires. Tanguy espère bien pouvoir profiter d’une troisième douche avant que le climat ne se refroidisse.
Après une très belle progression (vitesse moyenne de près de 14 nœuds sur les dernières 24 heures) Initiatives Cœur a été doublé dans la nuit de mercredi à jeudi par un bel oiseau noir. Arnaud Boissières (Akéna Vérandas) lui chipe la 10ème place.
Du beau monde derrière Tanguy et son projet
Taïg Khris, Patrick Poivre d'Arvor, Sylvie Tellier sont les premiers d’une longue liste à soutenir Tanguy et l’association Mécénat Chirurgie Cardiaque. Ils admirent le courage de cet aventurier des mers qui a décidé de défier les océans pour sauver des enfants.
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