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Sur les 43 candidatures reçues par le Pôle Vendée France, 8 skippers viennent d'être retenus sur dossier et se retrouveront pour la phase finale de la sélection « Vendée Chalenge » la semaine prochaine à Saint Gilles Croix de Vie. A la clé, un bateau Figaro Bénéteau 2, un budget de fonctionnement et une solide formation dans le but de participer aux épreuves du championnat de France de Course au Large en Solitaire pour les saisons 2011 et 2012 sous les couleurs de la Vendée !
Laurent Bourguès, Jean Marc Allaire, Morgan Lagravière, Yannick Le Clech, Alexis Littoz-Baritel, Xavier Macaire, Mikaël Mergui et Mathieu Renault sont les 8 finalistes de la sélection Vendée Challenge. Ils ont tous moins de 35 ans et n’ont jamais participé à la Solitaire du Figaro. Ces skippers sont issus principalement des filières de la voile olympique, de la course en équipage (match racing et Tour de France à la Voile) et de la course au large (Mini proto et série en particulier).
Les 8 marins vont désormais devoir confronter leurs talents lors d’épreuves à terre et en mer prévues la semaine prochaine, du 14 au 19 novembre, à Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
Au programme : des tests physiques, la préparation, la gestion et le suivi du bateau mis à disposition, l’organisation d’un briefing météo et bien entendu des épreuves en mer, en solitaire, lors de petits parcours côtiers et de régates. Les candidats devront ensuite exposer lors d’entretien individuel leur vision du projet sportif 2011-12 en Figaro Bénéteau 2 : gestion du projet et du bateau, objectif sportif, budget…
Le lauréat sélectionné à l’issue de ces épreuves portera ainsi les couleurs de la Vendée durant 2 ans sur le circuit Figaro. Son nom sera dévoilé début décembre.
Extrait du palmarès des 8 finalistes
Laurent BOURGUES > 13ème de la transat AG2R 2010, 8ème de la Mini Transat 2009 classement proto, 1er aux Internationaux de France Laser 1999
Jean Marc ALLAIRE > 2ème de la Mini Fastnet 2010, 2ème Les Sables-Les Açores-Les Sables 2010, 7ème au Championnat de France de Match Racing 2010
Morgan LAGRAVIERE > 6ème du circuit 49er, 8ème au Championnat d’Europe et 13ème au Championnat du Monde de 49er 2010, 4ème du Tour de France à la Voile 2009, champion du monde 420 en 2002 et 2003
Yannick LE CLECH > 9ème de l’AG2R 2010, 12ème de la Mini Fastnet 2010, vice-champion du monde de Melges 24
Alexis LITTOZ-BARITEL > Champion de France de Match Racing sénior en 2008, Champion de France de Match Racing espoir en 2007 et 2008, 4ème du Tour de France à la Voile 2008, 5ème du Tour de Bretagne 2009
Xavier MACAIRE > vainqueur du Mini Fastnet, du Mini Pavois et des Sables-Les Açores-Les Sables en 2010, 3ème de la Mini Transat 2009
Mikaël MERGUI > 3ème du Tour de France à la Voile 2010, 18ème de la Wow Cap Istanbul 2010, 8ème au classement mondial de Match Racing en 2007
Mathieu RENAULT > vainqueur du Tour de France à la Voile en 2002, 2004, 2008 et 2009, champion de France de Match Racing en 2006 et 2009, 7ème au classement mondial de MR en 2010, équipe de France de Match racing depuis 2006
Laurent Bourguès, Jean Marc Allaire, Morgan Lagravière, Yannick Le Clech, Alexis Littoz-Baritel, Xavier Macaire, Mikaël Mergui et Mathieu Renault sont les 8 finalistes de la sélection Vendée Challenge. Ils ont tous moins de 35 ans et n’ont jamais participé à la Solitaire du Figaro. Ces skippers sont issus principalement des filières de la voile olympique, de la course en équipage (match racing et Tour de France à la Voile) et de la course au large (Mini proto et série en particulier).
Les 8 marins vont désormais devoir confronter leurs talents lors d’épreuves à terre et en mer prévues la semaine prochaine, du 14 au 19 novembre, à Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
Au programme : des tests physiques, la préparation, la gestion et le suivi du bateau mis à disposition, l’organisation d’un briefing météo et bien entendu des épreuves en mer, en solitaire, lors de petits parcours côtiers et de régates. Les candidats devront ensuite exposer lors d’entretien individuel leur vision du projet sportif 2011-12 en Figaro Bénéteau 2 : gestion du projet et du bateau, objectif sportif, budget…
Le lauréat sélectionné à l’issue de ces épreuves portera ainsi les couleurs de la Vendée durant 2 ans sur le circuit Figaro. Son nom sera dévoilé début décembre.
Extrait du palmarès des 8 finalistes
Laurent BOURGUES > 13ème de la transat AG2R 2010, 8ème de la Mini Transat 2009 classement proto, 1er aux Internationaux de France Laser 1999
Jean Marc ALLAIRE > 2ème de la Mini Fastnet 2010, 2ème Les Sables-Les Açores-Les Sables 2010, 7ème au Championnat de France de Match Racing 2010
Morgan LAGRAVIERE > 6ème du circuit 49er, 8ème au Championnat d’Europe et 13ème au Championnat du Monde de 49er 2010, 4ème du Tour de France à la Voile 2009, champion du monde 420 en 2002 et 2003
Yannick LE CLECH > 9ème de l’AG2R 2010, 12ème de la Mini Fastnet 2010, vice-champion du monde de Melges 24
Alexis LITTOZ-BARITEL > Champion de France de Match Racing sénior en 2008, Champion de France de Match Racing espoir en 2007 et 2008, 4ème du Tour de France à la Voile 2008, 5ème du Tour de Bretagne 2009
Xavier MACAIRE > vainqueur du Mini Fastnet, du Mini Pavois et des Sables-Les Açores-Les Sables en 2010, 3ème de la Mini Transat 2009
Mikaël MERGUI > 3ème du Tour de France à la Voile 2010, 18ème de la Wow Cap Istanbul 2010, 8ème au classement mondial de Match Racing en 2007
Mathieu RENAULT > vainqueur du Tour de France à la Voile en 2002, 2004, 2008 et 2009, champion de France de Match Racing en 2006 et 2009, 7ème au classement mondial de MR en 2010, équipe de France de Match racing depuis 2006
Alors que Thomas Coville (Sodebo) a complété le podium des Ultimes hier après-midi, le prochain concurrent est attendu aujourd'hui en début de soirée à Pointe-à-Pitre. Pointé à 182 milles au classement de 4 heures ce jeudi, Yann Guichard et son Gitana 11 vivent actuellement leurs dernières heures de course dans cette Route du Rhum - La Banque Postale 2010. Du côté des Imoca en revanche, difficile de dire qui sera le premier à goûter à l'ivresse du Rhum tant l'issue demeure incertaine. Du haut d'un matelas bien entretenu d'une quarantaine de milles, Roland Jourdain (Veolia Environnement) est bien placé pour réaliser le doublé et s'imposer une seconde fois en Guadeloupe. Mais le marais barométrique qui se dresse sur la trajectoire de la flotte des monocoques de 60 pieds n'a rien pour assurer Bilou d'une course gagnée...
Parce que la Route du Rhum - La Banque Postale ne serait rien sans un suspense haletant, les concurrents de la catégo rie Imoca semblent mettre toute leur énergie à entretenir ce dernier. Pour corser le tout, ils peuvent compter sur un soutien sans faille du côté de la météo ! Actuellement soumis à un régime de vents faiblissant et capricieux, les solitaires sont plongés dans le doute et l'incertitude. Ainsi, la parenthèse de la nuit vient-elle de se refermer sur les classements, livrant avec elle un premier verdict : flashé à la vitesse de 10 nœuds hier soir, le leader Roland Jourdain n'était plus qu'à 6,5 nœuds ce matin. La situation gardant une certaine équité, le skipper de Veolia Environnement parvient à garder ses adversaires dans son sillage et à observer un contrôle encore serein de leurs assauts... Mais pour combien de temps ?
En Multi50 aussi le dénouement est loin d'être écrit. Toujours maître des lieux, Lalou Roucayrol (Région Aquitaine - Port Médoc) bénéficie actuellement de vents d'une dizaine de nœuds, lui permettant de naviguer au portant sous gennaker et grand-voile haute, mais dans une mer largement désordonnée, imposant une lutte de tous les instants. Embarqués dans la même galère météorologique que les Imoca, il est actuellement pris en tenaille entre deux dangers avec, d'un côté la menace de vents erratiques et de l'autre, le retour fulgurant d'un Lionel Lemonchois (Prince de Bretagne) dont le souffle se fait de plus en plus présent à mesure que les classements tombent et qui pointe désormais à 77 milles du leader.
En Class 40, l'inconnu domine également sur l'échiquier Atlantique et les modèles météo peinent à s'accorder. Une constante demeure toutefois avec le leadership de Thomas Ruyant. Mais le skipper de Destination Dunkerque n'est pas homme à crier victoire par anticipation et sait que les jeux sont loin d'être fait, preuve en est le retour à peine voilé de son poursuivant direct, Yvan Noblet (Appart'City), avec un retard réduit de 40 milles dans la nuit.
Parce que la Route du Rhum - La Banque Postale ne serait rien sans un suspense haletant, les concurrents de la catégo rie Imoca semblent mettre toute leur énergie à entretenir ce dernier. Pour corser le tout, ils peuvent compter sur un soutien sans faille du côté de la météo ! Actuellement soumis à un régime de vents faiblissant et capricieux, les solitaires sont plongés dans le doute et l'incertitude. Ainsi, la parenthèse de la nuit vient-elle de se refermer sur les classements, livrant avec elle un premier verdict : flashé à la vitesse de 10 nœuds hier soir, le leader Roland Jourdain n'était plus qu'à 6,5 nœuds ce matin. La situation gardant une certaine équité, le skipper de Veolia Environnement parvient à garder ses adversaires dans son sillage et à observer un contrôle encore serein de leurs assauts... Mais pour combien de temps ?
En Multi50 aussi le dénouement est loin d'être écrit. Toujours maître des lieux, Lalou Roucayrol (Région Aquitaine - Port Médoc) bénéficie actuellement de vents d'une dizaine de nœuds, lui permettant de naviguer au portant sous gennaker et grand-voile haute, mais dans une mer largement désordonnée, imposant une lutte de tous les instants. Embarqués dans la même galère météorologique que les Imoca, il est actuellement pris en tenaille entre deux dangers avec, d'un côté la menace de vents erratiques et de l'autre, le retour fulgurant d'un Lionel Lemonchois (Prince de Bretagne) dont le souffle se fait de plus en plus présent à mesure que les classements tombent et qui pointe désormais à 77 milles du leader.
En Class 40, l'inconnu domine également sur l'échiquier Atlantique et les modèles météo peinent à s'accorder. Une constante demeure toutefois avec le leadership de Thomas Ruyant. Mais le skipper de Destination Dunkerque n'est pas homme à crier victoire par anticipation et sait que les jeux sont loin d'être fait, preuve en est le retour à peine voilé de son poursuivant direct, Yvan Noblet (Appart'City), avec un retard réduit de 40 milles dans la nuit.
« Je me sens bien. Je suis content d’arriver là. J’ai eu du mal pendant le tricotage autour de l’île. Il y avait du petit temps, il a fallu tirer beaucoup de bords, le tour de la Guadeloupe a été très long. J’avais connu pire en 1990 où j’avais dû mettre 18h. Là, ce n’était quand même pas aussi long. »
« On avait anticipé avec Jean-Yves Bernot (son routeur météo, ndlr) cette hypothèse (le retour par le sud, ndlr) pour essayer de revenir au contact avec Groupama 3. J’étais un peu désespéré au début de l’option car le risque de calme était prévu sur l’arrivée, pas au début de l’option. Et je me suis retrouvé encalminé pendant huit heures au début. Ce qui fait que j’étais assez inquiet sur la suite des opérations. Cette option s’est avérée hyper bonne, mais elle n’a pas permis de revenir sur Groupama 3 comme cela aurait pu être le cas si je n’avais pas passé 8h arrêté dans une houle très forte. Il y a d’ailleurs plein de trucs qui ont cassé à ce momen t-là tellement la houle était forte. Je n’ai pas le sentiment d’avoir joué un mauvais tour à Thomas. J’étais déjà deuxième lorsque j’ai tenté mon option vers le sud. La facilité aurait été de rester dans la même position.
Difficile ?
Oui, la réponse est oui.
Physiquement ?
Il faut vraiment être à fond tout le temps. En fait, un trimaran, c’est une salle de muscu qui dure 24h/24. Et en plus il faut réfléchir pour ne pas se perdre dans la nature. Ça fait beaucoup de choses à gérer.
Quel goût cette 2e place ?
J’en suis content. J’ai compris rapidement que Franck avait un avion. Ce n’était plus du domaine du nautisme. Dès le premier jour, il nous a collé 100 milles. Mes ambitions de victoire ont été un peu amoindries à la suite de cette envolée. Mais quand je vois que vous êtes tous là, oui, je réalise que ça doit être important. En plus, on me donne du rhum !
Surpris par Groupama 3 ?
Je pensais qu’il avait un potentiel important. Mais un tel décalage par rapport à nous, je ne m’y attendais pas.
Accueil
J’ai eu un accueil chaleureux à toutes les éditions de la Route du Rhum. C’est une île géniale, où les gens sont vraiment géniaux.
Retour en course après des années de chasse aux records
C’est presque plus fatiguant que les records. A certains moments, c’était plus dur qu’un record. J’ai passé au moins quatre nuits blanches totales. En record, on arrive toujours à trouver un peu de sommeil. En course, quand il y a des candidats collés à soi, il faut vraiment être à bloc.
La vie à bord
Il faut être un peu fou pour venir naviguer sur ces machines. Il faut avoir une case mal rangée quelque part je pense ! Mais on ne peut pas modifier ce qu’on a dans la tête, il faut vivre avec. J’ai trouvé le moyen à travers le multicoque d’assumer mes défauts…
« On avait anticipé avec Jean-Yves Bernot (son routeur météo, ndlr) cette hypothèse (le retour par le sud, ndlr) pour essayer de revenir au contact avec Groupama 3. J’étais un peu désespéré au début de l’option car le risque de calme était prévu sur l’arrivée, pas au début de l’option. Et je me suis retrouvé encalminé pendant huit heures au début. Ce qui fait que j’étais assez inquiet sur la suite des opérations. Cette option s’est avérée hyper bonne, mais elle n’a pas permis de revenir sur Groupama 3 comme cela aurait pu être le cas si je n’avais pas passé 8h arrêté dans une houle très forte. Il y a d’ailleurs plein de trucs qui ont cassé à ce momen t-là tellement la houle était forte. Je n’ai pas le sentiment d’avoir joué un mauvais tour à Thomas. J’étais déjà deuxième lorsque j’ai tenté mon option vers le sud. La facilité aurait été de rester dans la même position.
Difficile ?
Oui, la réponse est oui.
Physiquement ?
Il faut vraiment être à fond tout le temps. En fait, un trimaran, c’est une salle de muscu qui dure 24h/24. Et en plus il faut réfléchir pour ne pas se perdre dans la nature. Ça fait beaucoup de choses à gérer.
Quel goût cette 2e place ?
J’en suis content. J’ai compris rapidement que Franck avait un avion. Ce n’était plus du domaine du nautisme. Dès le premier jour, il nous a collé 100 milles. Mes ambitions de victoire ont été un peu amoindries à la suite de cette envolée. Mais quand je vois que vous êtes tous là, oui, je réalise que ça doit être important. En plus, on me donne du rhum !
Surpris par Groupama 3 ?
Je pensais qu’il avait un potentiel important. Mais un tel décalage par rapport à nous, je ne m’y attendais pas.
Accueil
J’ai eu un accueil chaleureux à toutes les éditions de la Route du Rhum. C’est une île géniale, où les gens sont vraiment géniaux.
Retour en course après des années de chasse aux records
C’est presque plus fatiguant que les records. A certains moments, c’était plus dur qu’un record. J’ai passé au moins quatre nuits blanches totales. En record, on arrive toujours à trouver un peu de sommeil. En course, quand il y a des candidats collés à soi, il faut vraiment être à bloc.
La vie à bord
Il faut être un peu fou pour venir naviguer sur ces machines. Il faut avoir une case mal rangée quelque part je pense ! Mais on ne peut pas modifier ce qu’on a dans la tête, il faut vivre avec. J’ai trouvé le moyen à travers le multicoque d’assumer mes défauts…

Le temps de course de Groupama 3 est de 9 jours 3 heures 14 minutes 47 secondes, sa vitesse moyenne sur l'eau est de 16,14 noeuds, sur une distance parcourue de 3 539 milles. Il ajoute son nom à la légende du "Rhum" en succédant à Mike Birch, Marc Pajot, Philippe Poupon, Florence Arthaud, Laurent Bourgnon, Michel Desjoyeaux et Lionel Lemonchois.
Il ajoute surtout la prestigieuse course à son palmarès. En plus d'avoir remporté à trois reprises la Transat Jacques Vabre (2001 et 2007 avec Stève Ravussin, 2003 avec Franck Proffit), Cammas a multiplié les records (distance à la voile en 24 heures, Atlantique Nord) et trophées (Figaro, Québec - Saint-Malo, Bol d'or). En équipage sur Groupama 3, il détient toujours celui du tour du monde, le fameux trophée Jules Verne, en 48 jours, 7 heures, 44 minutes et 52 secondes.
Il ajoute surtout la prestigieuse course à son palmarès. En plus d'avoir remporté à trois reprises la Transat Jacques Vabre (2001 et 2007 avec Stève Ravussin, 2003 avec Franck Proffit), Cammas a multiplié les records (distance à la voile en 24 heures, Atlantique Nord) et trophées (Figaro, Québec - Saint-Malo, Bol d'or). En équipage sur Groupama 3, il détient toujours celui du tour du monde, le fameux trophée Jules Verne, en 48 jours, 7 heures, 44 minutes et 52 secondes.
C'est la dernière ligne droite pour celui qui devrait écrire, la nuit prochaine, son nom au prestigieux palmarès de la Route du Rhum - La Banque Postale.
A 300 milles de l'arrivée, Franck Cammas reste le mieux placé pour l'emporter au terme d'un parcours exemplaire qui force l'admiration depuis le départ de Saint-Malo le 31 octobre. 300 milles derrière le skipper de Groupama 3, Thomas Coville (Sodebo) s'est sorti des griffes de la bulle sans vent qui l'a retenu prisonnier de longues heures hier et ne peut, ce matin, que constater qu'il n'a pu contenir l'hémorragie. Chez les "petits" multicoques de 50 pieds, c'est la casse qui domine l'actualité de ces dernières heures. Après l'étrave de la coque centrale de Crêpes Whaou! qui a cédé hier suite à un choc avec un OFNI, c'est au tour de son principal adversaire de connaître un sort peu enviable ; Yves Le Blévec (Actual) ayant fait part cette nuit d'une avarie survenue sur le bras de liaison de son trimaran. Du côté des monocoques, pas de changement, Roland Jourdain (Veolia Environnement) menant les troupes chez les Imoca, quand Thomas Ruyant (Destination Dunkerque) et Andrea Mura (Vento Di Sardegna) jouent toujours les chefs de file dans leurs catégories respectives.
Si loin, si proche... Dans quelques heures le dénouement de cette neuvième Route du Rhum - La Banque Postale éclatera et les eaux guadeloupéennes s'animeront d'une ferveur que seules ces arrivées antillaises savent lever. Mais d'ici là, l'histoire reste à écrire alors que la situation météo s'offre un peu de fantaisie. Soumis à un régime de grains délivrant avec lui son lot de ralentissements et d'accélérations, Franck Cammas n'a rien concédé de son avance - au contraire - sur un Thomas Coville auquel la météo a infligé la sévère punition d'un gros coup de frein dans la progression hier. Un temps envisagé, le bras de fer des derniers milles entre le trio de tête semble donc s'effacer la issant - sauf avarie majeure - au skipper de Groupama 3 le bonheur de goûter à l'ivresse du Rhum. Alors que le vainqueur est attendu sur la ligne en début de soirée (heure locale), il semble en effet difficile de voir les skippers de Sodebo et Idec revenir dans le sillage du détenteur du Trophée Jules Verne. Mais pour ce dernier, s'annoncent peut-être les heures les plus longues de cette transatlantique. A portée de sacre, il lui faut encore enrouler la Guadeloupe et négocier une arrivée sur l'île qui - fait exceptionnel - se fera par le Nord Nord Ouest et donc la mer des Caraïbes, compte tenu de l'orientation du vent (Sud Ouest). C'est donc un finish caribéen dans tous les sens du terme qui se profile pour Cammas dans les prochaines heures.
Avaries majeures chez les Multi 50
Si le bonheur est proche chez les Ultimes, l'humeur est à la morosité en Multi 50. Leader bien installé en tête de cette flotte depuis plusieurs jours, Franck-Yves Escoffier a vu hier ses chances de jouer un quatrième titre à Pointe-à-Pitre réduites à néant. Victime d'un choc avec un objet flottant non identifié hier après-midi, entraînant la casse de l'étrave de la coque centrale, le skipper de Crêpes Whaou! s'est attelé à une réparation de fortune mais perd toute chance de jouer la victoire. Quelques heures plus tard, c'est un autre prétendant au titre qui voyait tout espoir s'envoler. A 1 heure du matin (heure de Paris), Yves Le Blévec (Actual) prévenait son équipe et la direction de course qu'une avarie était survenue sur la crosse du bras avant tribord de son multicoque. Faisant cap à l'ouest à vitesse réduite, le Trinitain s'organise pour parer à toute éventualité et entend poursuivre sa route vers Pointe-à-Pitre. Dans ces circonstances, Lalou Roucayr ol (Région Aquitaine - Port Médoc) s'installe dans le fauteuil de leader.
Les leaders tiennent en monocoques
En monocoque Imoca, Roland Jourdain tient la cadence et profite du calme relatif de cette nuit pour recharger les batteries avant de faire face à une suite qui ne ménagera rien ni personne. Avec 55 milles d'avance sur Armel Le Cléac'h (Brit Air) et 64 milles de marge du Vincent Riou (PRB), le skipper de Veolia Environnement n'en oublie par moins que le cocktail "tropical" qui devrait sortir du shaker météorologique dans les prochains jours, n'aura rien pour imposer les certitudes.
En Class 40 pas de changement de tête alors que le leader Thomas Ruyant garde ses concurrents à distance. Avec 77 milles d'avance Yvan Noblet (Appart'City) et 85 milles sur Samuel Manuard (Vecteur Plus), le skipper de Destination Dunkerque était ce matin satisfait de son sort. Chez les Rhum enfin, Andrea Mura garde le sourire malgré la complexité du programme. A la lutte dans sa catégorie, le pétillant Sarde entend bien jouer tous les niveaux...
Si loin, si proche... Dans quelques heures le dénouement de cette neuvième Route du Rhum - La Banque Postale éclatera et les eaux guadeloupéennes s'animeront d'une ferveur que seules ces arrivées antillaises savent lever. Mais d'ici là, l'histoire reste à écrire alors que la situation météo s'offre un peu de fantaisie. Soumis à un régime de grains délivrant avec lui son lot de ralentissements et d'accélérations, Franck Cammas n'a rien concédé de son avance - au contraire - sur un Thomas Coville auquel la météo a infligé la sévère punition d'un gros coup de frein dans la progression hier. Un temps envisagé, le bras de fer des derniers milles entre le trio de tête semble donc s'effacer la issant - sauf avarie majeure - au skipper de Groupama 3 le bonheur de goûter à l'ivresse du Rhum. Alors que le vainqueur est attendu sur la ligne en début de soirée (heure locale), il semble en effet difficile de voir les skippers de Sodebo et Idec revenir dans le sillage du détenteur du Trophée Jules Verne. Mais pour ce dernier, s'annoncent peut-être les heures les plus longues de cette transatlantique. A portée de sacre, il lui faut encore enrouler la Guadeloupe et négocier une arrivée sur l'île qui - fait exceptionnel - se fera par le Nord Nord Ouest et donc la mer des Caraïbes, compte tenu de l'orientation du vent (Sud Ouest). C'est donc un finish caribéen dans tous les sens du terme qui se profile pour Cammas dans les prochaines heures.
Avaries majeures chez les Multi 50
Si le bonheur est proche chez les Ultimes, l'humeur est à la morosité en Multi 50. Leader bien installé en tête de cette flotte depuis plusieurs jours, Franck-Yves Escoffier a vu hier ses chances de jouer un quatrième titre à Pointe-à-Pitre réduites à néant. Victime d'un choc avec un objet flottant non identifié hier après-midi, entraînant la casse de l'étrave de la coque centrale, le skipper de Crêpes Whaou! s'est attelé à une réparation de fortune mais perd toute chance de jouer la victoire. Quelques heures plus tard, c'est un autre prétendant au titre qui voyait tout espoir s'envoler. A 1 heure du matin (heure de Paris), Yves Le Blévec (Actual) prévenait son équipe et la direction de course qu'une avarie était survenue sur la crosse du bras avant tribord de son multicoque. Faisant cap à l'ouest à vitesse réduite, le Trinitain s'organise pour parer à toute éventualité et entend poursuivre sa route vers Pointe-à-Pitre. Dans ces circonstances, Lalou Roucayr ol (Région Aquitaine - Port Médoc) s'installe dans le fauteuil de leader.
Les leaders tiennent en monocoques
En monocoque Imoca, Roland Jourdain tient la cadence et profite du calme relatif de cette nuit pour recharger les batteries avant de faire face à une suite qui ne ménagera rien ni personne. Avec 55 milles d'avance sur Armel Le Cléac'h (Brit Air) et 64 milles de marge du Vincent Riou (PRB), le skipper de Veolia Environnement n'en oublie par moins que le cocktail "tropical" qui devrait sortir du shaker météorologique dans les prochains jours, n'aura rien pour imposer les certitudes.
En Class 40 pas de changement de tête alors que le leader Thomas Ruyant garde ses concurrents à distance. Avec 77 milles d'avance Yvan Noblet (Appart'City) et 85 milles sur Samuel Manuard (Vecteur Plus), le skipper de Destination Dunkerque était ce matin satisfait de son sort. Chez les Rhum enfin, Andrea Mura garde le sourire malgré la complexité du programme. A la lutte dans sa catégorie, le pétillant Sarde entend bien jouer tous les niveaux...
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Jacques Fournier et Jean-Christophe Caso... par francebleu-nordnormandie
Info voile
Départ du Vendée Globe le 10 novembre 2012
Transat Jacques Vabre: départ le 3 novembre à 13h02
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Contact: lavoileenvendeeinfo@gmx.fr