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J+12. Cette deuxième semaine de course a été intense pour Jean-Pierre Dick : passage de pot au noir complexe et superbe régate au contact. Le skipper niçois a franchi l’équateur, pour la treizième fois, hier à 14h25. Ce jeudi, Virbac-Paprec 3 navigue au large de Fernando de Noronha en 5ème position à 70 milles du leader, Armel Le Cléac’h. Dans une ambiance brésilienne, Jean-Pierre se prépare à aborder l’anticyclone de Sainte-Hélène avant de mettre le clignotant à gauche, direction le grand sud.

A propos de sa position actuelle
JP Dick : « Je suis en position d’attaque, je vais voir un peu comment cela se passe. Comme dirait Didier Deschamps : ‘techniquement et tactiquement, cela me va’. Malgré la pénalité qui m’a été infligée, je m’en tire pas mal, j’ai un peu gagné sur PRB cette nuit. On verra ce que cela donne avec Macif et Poujoulat. Virbac-Paprec 3 navigue au près assez rapide, dans du vent qui risque de monter dans la journée. J’étudie une météo à plus long terme pour anticiper le passage de l’anticyclone de Sainte Hélène et les premières dépressions dans le grand sud.»
Une nuit réparatrice à bord de Virbac-Paprec 3
JP Dick : « C’était assez calme cette nuit au près. J’en ai profité pour me reposer, j’ai dormi 4 à 5 heures par tranches de 1h. Je suis bien requinqué. Je suis dans un bon cycle, plus décontracté. Je n’ai pas encore eu le temps d’écouter de la musique et lire des livres. En revanche, je profite des plaisirs culinaires avec des bons lyophilisés des familles. Hier soir, c’était canard au menu et des galettes St Michel au dessert ! »
Ambiance Brésilienne à bord
JP Dick : « Les côtes brésiliennes s’approchent, c’est signe de chaleur, de musique, de fête. Cela me rappelle de bons souvenirs notamment l’émission de radio avec Pierre-Louis Castelli (ndlr : journaliste à France Inter qui anime aujourd’hui la vacation officielle) à l’arrivée victorieuse de la Transat Jacques Vabre 2005 avec Loïck Peyron, c’est un pays que j’aime bien. J’ai des cacahouètes brésiliennes que je savoure à bord. J’adore l’Atlantique Sud, c’est un bel océan, assez calme au début mais qui devient plus vigoureux ensuite.»
Souvenirs d’enfance de Fernando de Noronha
JP Dick : « J’ai toujours une forme de nostalgie en passant à côté de cette île. C’est une croisière que nous devions faire avec mon père, un rêve de père et de fils que nous n’avons pas pu accomplir. Je n’y suis toujours pas allé et ça commence à me chatouiller ! »
Classement à 12h :
1. Armel Le Cleac'h / Banque Populaire à 20 854,4 milles de l'arrivée
2. François Gabart / Macif à 55,1 milles du leader
3. PRB/ Vincent Riou à 61,7 milles du leader
5. Jean-Pierre Dick / Virbac-Paprec 3 à 70,1 milles du leader.
JP Dick : « Je suis en position d’attaque, je vais voir un peu comment cela se passe. Comme dirait Didier Deschamps : ‘techniquement et tactiquement, cela me va’. Malgré la pénalité qui m’a été infligée, je m’en tire pas mal, j’ai un peu gagné sur PRB cette nuit. On verra ce que cela donne avec Macif et Poujoulat. Virbac-Paprec 3 navigue au près assez rapide, dans du vent qui risque de monter dans la journée. J’étudie une météo à plus long terme pour anticiper le passage de l’anticyclone de Sainte Hélène et les premières dépressions dans le grand sud.»
Une nuit réparatrice à bord de Virbac-Paprec 3
JP Dick : « C’était assez calme cette nuit au près. J’en ai profité pour me reposer, j’ai dormi 4 à 5 heures par tranches de 1h. Je suis bien requinqué. Je suis dans un bon cycle, plus décontracté. Je n’ai pas encore eu le temps d’écouter de la musique et lire des livres. En revanche, je profite des plaisirs culinaires avec des bons lyophilisés des familles. Hier soir, c’était canard au menu et des galettes St Michel au dessert ! »
Ambiance Brésilienne à bord
JP Dick : « Les côtes brésiliennes s’approchent, c’est signe de chaleur, de musique, de fête. Cela me rappelle de bons souvenirs notamment l’émission de radio avec Pierre-Louis Castelli (ndlr : journaliste à France Inter qui anime aujourd’hui la vacation officielle) à l’arrivée victorieuse de la Transat Jacques Vabre 2005 avec Loïck Peyron, c’est un pays que j’aime bien. J’ai des cacahouètes brésiliennes que je savoure à bord. J’adore l’Atlantique Sud, c’est un bel océan, assez calme au début mais qui devient plus vigoureux ensuite.»
Souvenirs d’enfance de Fernando de Noronha
JP Dick : « J’ai toujours une forme de nostalgie en passant à côté de cette île. C’est une croisière que nous devions faire avec mon père, un rêve de père et de fils que nous n’avons pas pu accomplir. Je n’y suis toujours pas allé et ça commence à me chatouiller ! »
Classement à 12h :
1. Armel Le Cleac'h / Banque Populaire à 20 854,4 milles de l'arrivée
2. François Gabart / Macif à 55,1 milles du leader
3. PRB/ Vincent Riou à 61,7 milles du leader
5. Jean-Pierre Dick / Virbac-Paprec 3 à 70,1 milles du leader.
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Les Sables Info
Alors que les premiers filent toujours bien calés dans un alizé de sud-est établit entre 12 et 15 nœuds, Mike Golding (Gamesa) vient de passer l'équateur. A part Javier Sanso (Acciona 100 % EcoPowered) et Tanguy Delamotte (Initiatives coeur), tous les concurrents pénalisés ont réparé dans la nuit.
Pas de grand changement ce matin en tête de flotte. Solide leader depuis près de six jours, Armel Le Cléac'h (Banque Populaire) parvient à maintenir l'écart qui le sépare de ses poursuivants. A 46 milles dans son sillage sur la route idéale, François Gabart (Macif) s'accroche de belle manière à sa position de dauphin pendant que Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat), légèrement décalé à l'ouest, semble baissé un peu de rythme.
Si le classement le donne toujours troisième par rapport au parcours théorique, il semble être un peu décroché ce matin et affiche la plus faible moyenne des dernières 24 h dans le peloton de tête. Vincent Riou (PRB), Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3) et Alex Thomson (Hugo Boss) naviguent toujours très groupés, séparés d'une dizaine de milles seulement. La performance de l'Anglais, sur un plan Farr construit en 2007, est vraiment remarquable.
Son compatriote Mike Golding (Gamesa) semble également bien pousser sa machine et grappille les milles sur ses compagnons de jeu Dominique Wavre (Mirabaud) et Jean Le Cam (SynerCiel), avec une vitesse supérieure de près de deux nœuds sur son poursuivant suisse, qu'il distance ce matin d'une cinquantaine de milles (même si le classement, calculé sur la route théorique montre un écart de 13 milles seulement). Une avance significative qui lui a permis d'entrer cette nuit, à 3 h 15 précise, dans l'hémisphère sud, pour la 22e fois de son impressionnante carrière de marin...Jean Le Cam et Dominique Wavre devraient le rejoindre de l'autre côté de l'équateur ce matin, respectivement aux alentours de 8 h et de 8 h 30.
Progressions diverses à l'arrière
Derrière, Arnaud Boissière (Akena Verandas) semblait très ralenti sur la fin du passage du pot au noir. A moins d'un nœud de progression sur la dernière heure, il perdait ce matin une trentaine de milles au classement. Il devrait pourtant s'extirper de ces calmes très prochainement. Cette peut être une belle occasion de revenir pour Bertand De Broc (Votre nom autour du monde avec EDM projets), même s'il est également freiné à l'approche de la zone de convergence intertropicale. Si ce passage se passe bien, il pourrait bien rejoindre et doubler le skipper d'Akena Verandas dans deux jours.
Deux autres concurrents se rapprochent à belle vitesse de cette zone de vents erratiques, Javier Sanso en tête. Le skipper espagnol de Acciona 100 % EcoPowered affichait la plus belle progression de la nuit avec 383,2 milles parcourus en 24 h. Avec son poursuivant Tanguy Delamotte, également auteur d'une belle progression (327 milles en 24 h), il est le seul à ne pas avoir encore réparé sa pénalité de deux heures (infligée suite au non respect du règlement visant à prévenir les abordages en mer au passage du Dispositif de Séparation du Trafic (DST) du cap Finisterre). Les deux marins ont jusqu'à minuit heure française pour s'en acquitter. Des soucis qui semblent bien loin des préoccupations d'Alessandro Di Benedetto (Team Plastique). Sous le soleil, à belle allure, soit près de 13 nœuds de moyenne ces dernières 24 h, il a gagné près de 100 milles sur le leader du classement !
Si le classement le donne toujours troisième par rapport au parcours théorique, il semble être un peu décroché ce matin et affiche la plus faible moyenne des dernières 24 h dans le peloton de tête. Vincent Riou (PRB), Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3) et Alex Thomson (Hugo Boss) naviguent toujours très groupés, séparés d'une dizaine de milles seulement. La performance de l'Anglais, sur un plan Farr construit en 2007, est vraiment remarquable.
Son compatriote Mike Golding (Gamesa) semble également bien pousser sa machine et grappille les milles sur ses compagnons de jeu Dominique Wavre (Mirabaud) et Jean Le Cam (SynerCiel), avec une vitesse supérieure de près de deux nœuds sur son poursuivant suisse, qu'il distance ce matin d'une cinquantaine de milles (même si le classement, calculé sur la route théorique montre un écart de 13 milles seulement). Une avance significative qui lui a permis d'entrer cette nuit, à 3 h 15 précise, dans l'hémisphère sud, pour la 22e fois de son impressionnante carrière de marin...Jean Le Cam et Dominique Wavre devraient le rejoindre de l'autre côté de l'équateur ce matin, respectivement aux alentours de 8 h et de 8 h 30.
Progressions diverses à l'arrière
Derrière, Arnaud Boissière (Akena Verandas) semblait très ralenti sur la fin du passage du pot au noir. A moins d'un nœud de progression sur la dernière heure, il perdait ce matin une trentaine de milles au classement. Il devrait pourtant s'extirper de ces calmes très prochainement. Cette peut être une belle occasion de revenir pour Bertand De Broc (Votre nom autour du monde avec EDM projets), même s'il est également freiné à l'approche de la zone de convergence intertropicale. Si ce passage se passe bien, il pourrait bien rejoindre et doubler le skipper d'Akena Verandas dans deux jours.
Deux autres concurrents se rapprochent à belle vitesse de cette zone de vents erratiques, Javier Sanso en tête. Le skipper espagnol de Acciona 100 % EcoPowered affichait la plus belle progression de la nuit avec 383,2 milles parcourus en 24 h. Avec son poursuivant Tanguy Delamotte, également auteur d'une belle progression (327 milles en 24 h), il est le seul à ne pas avoir encore réparé sa pénalité de deux heures (infligée suite au non respect du règlement visant à prévenir les abordages en mer au passage du Dispositif de Séparation du Trafic (DST) du cap Finisterre). Les deux marins ont jusqu'à minuit heure française pour s'en acquitter. Des soucis qui semblent bien loin des préoccupations d'Alessandro Di Benedetto (Team Plastique). Sous le soleil, à belle allure, soit près de 13 nœuds de moyenne ces dernières 24 h, il a gagné près de 100 milles sur le leader du classement !
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Les Sables d'Olonne Info
"Aujourd'hui, j'ai besoin de vous dire ce que j'ai en tête depuis quelques jours. Le courage, ce n'est pas seulement combattre, mais aussi savoir s'arrêter.Je sais que j'ai fait tout ce que je pouvais pour réparer mes problèmes électroniques depuis plusieurs jours.Je sais aussi que mon équipe et mes amis ont fait de leur mieux. Et je suis extrêmement reconnaissant pour le soutien.Mais je ne peux pas continuer comme ça. N'ayant aucun pilote automatique, je ne peux pas courir, et si je ne peux pas courir, je dois abandonner.C'est une décision difficile, une des plus difficiles de ma vie. Mais c'est le Vendée Globe, c'est la puissance de l'océan et vous ne pouvez pas vous y opposer. C'est comme conduire sur la route, de nuit, avec de nombreux virages et de nombreux arbres.Soudain, les lumières s'éteignent et vous ne pouvez pas ralentir. Quelles sont vos chances de survie ? C'est la même chose avec le pilote automatique, si vous naviguez sur l'océan avec les vagues en guise de danger ..."
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Les Sables d'Olonne Info
Premier à toucher les alizés de sud-est, Armel Le Cleac'h (Banque Populaire) a augmenté son avance d'une dizaine de milles sur ses poursuivants, toujours très groupés.
Bientôt l'hémisphère sud !
Ils ne doivent pas être mécontents d'avoir échappé à ce satané pot au noir ! Armel Le Cleac'h, bien installé en patron de flotte, continue à ouvrir la voie et progresse maintenant à 11 nœuds vers l'équateur, distant d'une quarantaine de milles. A cette vitesse, il devrait entrer dans l'hémisphère sud dans la matinée, entre 8 et 9 heures.
Derrière, les vitesses augmentent sensiblement également. François Gabart (Macif), Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat), Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3), Vincent Riou (PRB) et Alex Thomson (Hugo Boss) naviguent toujours très groupés, même si l'Anglais s'est ce matin fait légèrement distancer, 10 milles derrière le skipper de PRB. A 150 milles dans leur nord-ouest, Mike Golding (Gamesa) en tête, Jean Le Cam (SynerCiel) et Dominique Wavre (Mirabaud) semblent avoir bénéficié d'une traversée du pot au noir beaucoup plus sereine, en ligne droite et sans arrêt buffet. Une belle opération qui leur a permis de refaire la moitié de leur retard.
Chacun son rythme
Espérons que le passage sera également clément pour Arnaud Boissière (Akena Verandas), entré cette nuit dans la zone de convergence intertropicale. Il concède pour l'instant 263 milles de retard à Armel Le Cleac'h. A 447 milles du leader, Bertand de Broc (Votre nom autour du monde avec EDM projets) devrait quant à lui s'approcher de cette zone de vents erratiques dans la nuit de demain. A une vingtaine de milles de Tanguy Delamotte (Initiatives-coeurs), Javier Sanso (Acciona 100 % EcoPowered) a bien réussi à se recaler en profitant de bons vents pour se recaler à l'ouest et attaquer les alizés plus légers avec un meilleur angle pour descendre vers le sud.
Alessandro Di Benedetto (Team Plastique), à près de 950 milles du leader dans le nord de Madère poursuit sa descente vers le sud à son rythme et semble prendre beaucoup de plaisir à naviguer au soleil. A 100 km au nord des îles Canaries, Gutek profite actuellement de conditions légères pour poursuivre ses tentatives de réparation du pilote automatique.
Ils ne doivent pas être mécontents d'avoir échappé à ce satané pot au noir ! Armel Le Cleac'h, bien installé en patron de flotte, continue à ouvrir la voie et progresse maintenant à 11 nœuds vers l'équateur, distant d'une quarantaine de milles. A cette vitesse, il devrait entrer dans l'hémisphère sud dans la matinée, entre 8 et 9 heures.
Derrière, les vitesses augmentent sensiblement également. François Gabart (Macif), Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat), Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3), Vincent Riou (PRB) et Alex Thomson (Hugo Boss) naviguent toujours très groupés, même si l'Anglais s'est ce matin fait légèrement distancer, 10 milles derrière le skipper de PRB. A 150 milles dans leur nord-ouest, Mike Golding (Gamesa) en tête, Jean Le Cam (SynerCiel) et Dominique Wavre (Mirabaud) semblent avoir bénéficié d'une traversée du pot au noir beaucoup plus sereine, en ligne droite et sans arrêt buffet. Une belle opération qui leur a permis de refaire la moitié de leur retard.
Chacun son rythme
Espérons que le passage sera également clément pour Arnaud Boissière (Akena Verandas), entré cette nuit dans la zone de convergence intertropicale. Il concède pour l'instant 263 milles de retard à Armel Le Cleac'h. A 447 milles du leader, Bertand de Broc (Votre nom autour du monde avec EDM projets) devrait quant à lui s'approcher de cette zone de vents erratiques dans la nuit de demain. A une vingtaine de milles de Tanguy Delamotte (Initiatives-coeurs), Javier Sanso (Acciona 100 % EcoPowered) a bien réussi à se recaler en profitant de bons vents pour se recaler à l'ouest et attaquer les alizés plus légers avec un meilleur angle pour descendre vers le sud.
Alessandro Di Benedetto (Team Plastique), à près de 950 milles du leader dans le nord de Madère poursuit sa descente vers le sud à son rythme et semble prendre beaucoup de plaisir à naviguer au soleil. A 100 km au nord des îles Canaries, Gutek profite actuellement de conditions légères pour poursuivre ses tentatives de réparation du pilote automatique.
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Les Sables Info
Dominique franchit en ce moment la zone de convergence intertropicale, également dénommée Pot au Noir ; une dénomination qui date du XIXè siècle et qui désignait une situation peu claire et dangereuse.
Plus concrètement, le Pot au Noir est une ceinture de zones de basses pressions entourant la Terre près de l'équateur, d'une épaisseur variable de quelques centaines de kilomètres du nord au sud. Elle est formée par la convergence des masses d'air chaudes et humides anticycloniques provenant des tropiques portées par les alizés, et est caractérisée par des formations importantes de cumulonimbus. Conséquence : des grains, des orages, des rafales brusques et inattendues, ainsi que des calmes plats interminables.
« Cette année, le Pot au Noir est actif », précise Dominique. « Ça veut dire qu'il y a de grosses masses nuageuses, sur deux étages, et que la situation est assez complexe. Je travaille sur cette zone depuis plusieurs jours, car le lieu de franchissement est déterminant pour la suite. J'ai également effectué plusieurs simulations de routages à dix jours, pour commencer à estimer mon entrée dans les mers du sud, car le positionnement actuel a aussi un impact à long terme. »
Dominique navigue actuellement au cœur d'un trio avec Jean Le Cam et Mike Golding ; deux compères qu'il connait bien, et avec lesquels il entretient d'excellentes relations. « Mike navigue sur un voilier dessiné par le même architecte que moi, mais d'une génération plus moderne. Quant à Jean, il navigue sur l'ancien voilier de Loïck Peyron, qui est aussi excellent. Nous ne nous sommes pas vus », précise Dominique. « Nous sommes très proches au classement, mais tout de même séparés en longitude. Et je ne leur ai pas parlé. Par contre j'ai échangé quelques mots avec Jérémie Beyou ; je suis vraiment désolé pour ses problèmes de quille ; ça m'a rappelé de très mauvais souvenirs. En ce qui me concerne, tout va bien. J'ai encore toutes mes voiles en parfait état de marche, et je n'ai rien cassé de sérieux. Je consacre environ deux heures par jour au bricolage, à l'entretien du voilier et à la réparation de points de détail. Mais je n'ai jamais dû ralentir. J'ai la chance de bénéficier d'un voilier qui a été parfaitement préparé par toute mon équipe, et ça se sent ! »
Le soleil, un ami dont il faut se protéger
Il fait actuellement chaud à bord du Mirabaud ; très chaud, même ! « La chaleur est arrivée assez tardivement, et brusquement après le coup de vent d'ouest. Mais je me suis bien adapté », précise Dominique. « J'ai deux ventilateurs à l'intérieur du voilier, et la circulation de l'air est supportable. A l'extérieur, ce n'est pas un problème car il y a presque toujours du vent. »
Dominique n'apprécie pas particulièrement les grandes chaleurs, mais il ne souffre pas de la situation actuelle. « Je me protège le mieux possible du soleil. Je porte une casquette et des T-shirts à manches longues. Ce sont des conditions normales sur cette partie du globe, pour lesquelles nous nous sommes préparés. »
Pas de soucis donc au niveau de la température. En revanche, Dominique raconte être surpris par la quantité de cargos qu'il croise sur sa route. « Je n'en avais encore jamais vu autant dans cette partie du globe », précise-t-il. « Bien sûr, nous avons des instruments toujours plus sophistiqués, qui nous permettent de mieux les identifier. Mais je pense sincèrement qu'il y en a plus qu'avant. Ça implique une veille très active, je suis très prudent. »
Classement :
20/11/2012 - 12:00 GMT
1 Banque Populaire - Armel Le Cléac'h 0.0 nm
2 PRB - Vincent Riou +26.1 nm
3 HUGO BOSS - Alex Thomson +27.2 nm
4 MACIF - François Gabart +27.5 nm
5 Virbac Paprec 3 - Jean-Pierre Dick +27.5 nm
...
9 Mirabaud - Dominique Wavre +165.5 nm.
Mardi 20 Novembre 2012
Classement Dominique : 9è
DTL : +165.5 nm
DTF : 21381.2 nm
Position : 6° 53'6''N 27° 51'26''O
Vitesse : 8.8 nds.
Météo : Vent du nord, 10 nœuds, s'atténuant 2-8 nœuds, mer agitée. Grains orageux avec rafales possibles, 30/35 nœuds.
« Cette année, le Pot au Noir est actif », précise Dominique. « Ça veut dire qu'il y a de grosses masses nuageuses, sur deux étages, et que la situation est assez complexe. Je travaille sur cette zone depuis plusieurs jours, car le lieu de franchissement est déterminant pour la suite. J'ai également effectué plusieurs simulations de routages à dix jours, pour commencer à estimer mon entrée dans les mers du sud, car le positionnement actuel a aussi un impact à long terme. »
Dominique navigue actuellement au cœur d'un trio avec Jean Le Cam et Mike Golding ; deux compères qu'il connait bien, et avec lesquels il entretient d'excellentes relations. « Mike navigue sur un voilier dessiné par le même architecte que moi, mais d'une génération plus moderne. Quant à Jean, il navigue sur l'ancien voilier de Loïck Peyron, qui est aussi excellent. Nous ne nous sommes pas vus », précise Dominique. « Nous sommes très proches au classement, mais tout de même séparés en longitude. Et je ne leur ai pas parlé. Par contre j'ai échangé quelques mots avec Jérémie Beyou ; je suis vraiment désolé pour ses problèmes de quille ; ça m'a rappelé de très mauvais souvenirs. En ce qui me concerne, tout va bien. J'ai encore toutes mes voiles en parfait état de marche, et je n'ai rien cassé de sérieux. Je consacre environ deux heures par jour au bricolage, à l'entretien du voilier et à la réparation de points de détail. Mais je n'ai jamais dû ralentir. J'ai la chance de bénéficier d'un voilier qui a été parfaitement préparé par toute mon équipe, et ça se sent ! »
Le soleil, un ami dont il faut se protéger
Il fait actuellement chaud à bord du Mirabaud ; très chaud, même ! « La chaleur est arrivée assez tardivement, et brusquement après le coup de vent d'ouest. Mais je me suis bien adapté », précise Dominique. « J'ai deux ventilateurs à l'intérieur du voilier, et la circulation de l'air est supportable. A l'extérieur, ce n'est pas un problème car il y a presque toujours du vent. »
Dominique n'apprécie pas particulièrement les grandes chaleurs, mais il ne souffre pas de la situation actuelle. « Je me protège le mieux possible du soleil. Je porte une casquette et des T-shirts à manches longues. Ce sont des conditions normales sur cette partie du globe, pour lesquelles nous nous sommes préparés. »
Pas de soucis donc au niveau de la température. En revanche, Dominique raconte être surpris par la quantité de cargos qu'il croise sur sa route. « Je n'en avais encore jamais vu autant dans cette partie du globe », précise-t-il. « Bien sûr, nous avons des instruments toujours plus sophistiqués, qui nous permettent de mieux les identifier. Mais je pense sincèrement qu'il y en a plus qu'avant. Ça implique une veille très active, je suis très prudent. »
Classement :
20/11/2012 - 12:00 GMT
1 Banque Populaire - Armel Le Cléac'h 0.0 nm
2 PRB - Vincent Riou +26.1 nm
3 HUGO BOSS - Alex Thomson +27.2 nm
4 MACIF - François Gabart +27.5 nm
5 Virbac Paprec 3 - Jean-Pierre Dick +27.5 nm
...
9 Mirabaud - Dominique Wavre +165.5 nm.
Mardi 20 Novembre 2012
Classement Dominique : 9è
DTL : +165.5 nm
DTF : 21381.2 nm
Position : 6° 53'6''N 27° 51'26''O
Vitesse : 8.8 nds.
Météo : Vent du nord, 10 nœuds, s'atténuant 2-8 nœuds, mer agitée. Grains orageux avec rafales possibles, 30/35 nœuds.
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Les Sables d'Olonne Info
En cette deuxième semaine de course, dans les dernières longueurs de l’Atlantique Nord, tout va pour le mieux dans le meilleur des « Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets ». Après un week-end dans des conditions favorables – beau temps, belle mer dans un alizé bien établi – Bertrand De Broc semble avoir trouvé la bonne cadence pour tirer pleinement profit des conditions offertes par ce début de circumnavigation planétaire. En 11è position, il a commencé à gagner de précieuses places. Il a ainsi récemment doublé, au large du Cap vert, Tanguy de Lamotte sur Initiatives Cœur. A mesure qu’il se rapproche du Pot au Noir qui se montre particulièrement virulent avec la tête de flotte, il engrange les milles qui le séparent du « top ten ».
Bientôt le saut du Pot…
Dans sa remontée dans les classements, difficile d’ignorer que le skipper du bateau aux milliers de noms et aux étoiles dorées, tire bien malgré lui les bénéfices des abandons marquant ce début Vendée Globe. Le dernier en date, celui de Jérémie Beyou sur Maître CoQ, contraint de jeter l’éponge sur avarie de quille, rappelle combien ce tour du monde est impitoyable, et exige de se concentrer sur sa navigation pour mieux faire fi des risques inhérents à un tel challenge. Pour autant, difficile de ne pas souligner la belle course de Bertrand de Broc qui fait montre, depuis son départ avec douze heures de retard, d’un bon état d’esprit et d’un solide sens marin. « Peaufiner les réglages, bien faire marcher le bateau », tels semblent être les crédos du bord de Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets dont tous les indicateurs sont désormais au vert.
Fort de la belle vitesse de progression de l’ordre des 13-14 nœuds affichée ces derniers jours, Bertrand ne manque pas de saisir toutes les opportunités qui se présentent devant son étrave pour reprendre du terrain. Aux avant-postes, la flotte connaît un sérieux coup de frein au passage de la zone propice à tous les rebondissements, le fameux et célèbre Pot au Noir, il en profite pour avaler les milles avec bonheur et réussite. Ce mardi midi, Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets avance déjà 1,5 nœuds plus vite que son plus proche prédécesseur, Arnaud Boissières, 10è à bord d’Akena Vérandas. De quoi gagner quelques précieux milles sur les chemins qui mènent à la Zone de Convergence Inter Tropicale (ZCTI), avant que les coups du Pot ne viennent encore semer un peu la zizanie dans les classements. Particulièrement actif au passage des leaders, il pourrait se montrer plus conciliant avec le peloton de chasse. Affaire à suivre d’ici les prochaines 48 heures, quand Bertrand de Broc ira à son tour en découdre avec la ligne de grains et d’orages qui barre la route vers l’équateur et les eaux de l’Atlantique Sud…
Dernière vacation, Bertrand par téléphone par l’organisation du Vendée Globe le mardi 20 novembre :
« Tout va bien, je profite de conditions bien sympathiques. Je viens de renvoyer le grand gennak dans un bon 18 nœuds. Il n’y a pas un grand soleil, mais il fait très bon. J’ai toujours un peu de bricole à droite et à gauche. Là, je viens de réparer un petit bout de l’hydrogénérateur, et voilà que le téléphone sonne ! Comme quoi, on est toujours très occupé sur ces bateaux-là ! Sans compter que j’ai déjà eu un avant-goût des 40è et 50è au passage d’un coup de vent qui m’a mis dans le vif du sujet. Ce que j’aime bien en mer, c’est trouver les bon réglages et les petites bidouilles pour aller plus vite, et bien faire marcher le bateau que je découvre encore. Je m’efforce de peaufiner donc ! A présent, je me rapproche du Pot au Noir. J’espère qu’il sera plus conciliant qu’avec les premiers. Bien sûr, j’aimerais pouvoir être plus devant, mais il reste 80 jours de nav’ pour se refaire la cerise. »
Dans sa remontée dans les classements, difficile d’ignorer que le skipper du bateau aux milliers de noms et aux étoiles dorées, tire bien malgré lui les bénéfices des abandons marquant ce début Vendée Globe. Le dernier en date, celui de Jérémie Beyou sur Maître CoQ, contraint de jeter l’éponge sur avarie de quille, rappelle combien ce tour du monde est impitoyable, et exige de se concentrer sur sa navigation pour mieux faire fi des risques inhérents à un tel challenge. Pour autant, difficile de ne pas souligner la belle course de Bertrand de Broc qui fait montre, depuis son départ avec douze heures de retard, d’un bon état d’esprit et d’un solide sens marin. « Peaufiner les réglages, bien faire marcher le bateau », tels semblent être les crédos du bord de Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets dont tous les indicateurs sont désormais au vert.
Fort de la belle vitesse de progression de l’ordre des 13-14 nœuds affichée ces derniers jours, Bertrand ne manque pas de saisir toutes les opportunités qui se présentent devant son étrave pour reprendre du terrain. Aux avant-postes, la flotte connaît un sérieux coup de frein au passage de la zone propice à tous les rebondissements, le fameux et célèbre Pot au Noir, il en profite pour avaler les milles avec bonheur et réussite. Ce mardi midi, Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets avance déjà 1,5 nœuds plus vite que son plus proche prédécesseur, Arnaud Boissières, 10è à bord d’Akena Vérandas. De quoi gagner quelques précieux milles sur les chemins qui mènent à la Zone de Convergence Inter Tropicale (ZCTI), avant que les coups du Pot ne viennent encore semer un peu la zizanie dans les classements. Particulièrement actif au passage des leaders, il pourrait se montrer plus conciliant avec le peloton de chasse. Affaire à suivre d’ici les prochaines 48 heures, quand Bertrand de Broc ira à son tour en découdre avec la ligne de grains et d’orages qui barre la route vers l’équateur et les eaux de l’Atlantique Sud…
Dernière vacation, Bertrand par téléphone par l’organisation du Vendée Globe le mardi 20 novembre :
« Tout va bien, je profite de conditions bien sympathiques. Je viens de renvoyer le grand gennak dans un bon 18 nœuds. Il n’y a pas un grand soleil, mais il fait très bon. J’ai toujours un peu de bricole à droite et à gauche. Là, je viens de réparer un petit bout de l’hydrogénérateur, et voilà que le téléphone sonne ! Comme quoi, on est toujours très occupé sur ces bateaux-là ! Sans compter que j’ai déjà eu un avant-goût des 40è et 50è au passage d’un coup de vent qui m’a mis dans le vif du sujet. Ce que j’aime bien en mer, c’est trouver les bon réglages et les petites bidouilles pour aller plus vite, et bien faire marcher le bateau que je découvre encore. Je m’efforce de peaufiner donc ! A présent, je me rapproche du Pot au Noir. J’espère qu’il sera plus conciliant qu’avec les premiers. Bien sûr, j’aimerais pouvoir être plus devant, mais il reste 80 jours de nav’ pour se refaire la cerise. »
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Les Sables Info

Emanuel Proweller
"LES NUITS ET LES JOURS" d’EMANUEL PROWELLER
Du 1er décembre 2012 au 10 mars 2013
La peinture d’Emanuel Proweller (1918-1981), dans le Paris artistique des années cinquante où culmine le débat sur ce que doit être un art désormais officiellement abstrait, s’inscrit en porte-à-faux et réconcilie les contraires. D’abord affiliée à l’abstraction géométrique, traitée en couleurs pures et en aplats, elle entame un retour vers la figure dès le début des années cinquante, bien avant la célébration des mouvements pop et de la nouvelle figuration. L’extrême dépouillement de ses compositions, quel qu’en soit l’objet, cercles et carrés, moulin à café ou corps de femme, ne varie pas. L’œuvre de Proweller, haute en couleurs et forte de raccourcis saisissants, manie avec bonheur humour et tendresse et érige le sujet modeste en emblème intemporel. Tout son oeuvre porte le sceau d'une abstraction rigoureuse. Proweller, loin du rejet ou de la surenchère, excelle à rendre le sujet modeste en captant l'essentiel. En cela
il reste un abstrait radical, qui synthétise son sujet, le réduit à quelques lignes droites ou serpentines et quelques accords colorés.
LES CROISIÈRES CITROEN d'ALEXANDRE IACOVLEFF
Du 1er décembre 2012 au 10 mars 2013
Né à Saint-Pétersbourg, en 1887, Alexandre Iacovleff arrive à Paris en 1919 où il devient un portraitiste à la mode. Mais il demeure avant tout un peintre voyageur, fin observateur embarqué comme peintre officiel au sein des deux expéditions terrestres lancées par André Citroën : en 1924, la Croisière noire traverse le continent africain et en 1932, la croisière jaune conduit les explorateurs de la Perse jusqu’à la Chine.
De ces épopées, Iacovleff rapporte un nombre considérable de dessins, surtout des portraits des visages croisés mais aussi quelques magnifiques paysages venus d’ailleurs. Son style classique, à l’écart du tourbillon des avant-gardes artistiques, privilégie une restitution fidèle, suivant un point de vue ethnographique, de son modèle. Ce qui ne l’empêche pas, par l’extrême élégance de son trait et par un maniement virtuose de la sanguine, du fusain et du pastel, de brosser l’humeur de son époque, tentée alors par un certain retour à l’ordre et par un renouveau de la peinture figurative.
Ce sont quelques uns de ces précieux souvenirs, témoins artistiques et documentaires d’une époque, que vous pourrez contempler dans cette exposition proposée en écho à la 7ème édition du Vendée Globe. Cette exposition bénéficie du mécénat de la compagnie Alain GUENANT SA et de CGI.
MUSÉE DE L’ABBAYE SAINTE-CROIX, rue de Verdun, 85100 Les Sables d’Olonne.
Téléphone : 02 51 32 01 16.
Mail : musee@lessablesdolonne.fr
www.lemasc.fr
Tarif normal : 5,10 €, demi-tarif : 2,55 €, gratuit tous les 1er dimanches de chaque mois.
Jours et horaires d’ouverture : du 16 septembre au 14 juin : tous les après-midi, sauf lundi et jours fériés, de 14h30 à 17h30
Du 1er décembre 2012 au 10 mars 2013
La peinture d’Emanuel Proweller (1918-1981), dans le Paris artistique des années cinquante où culmine le débat sur ce que doit être un art désormais officiellement abstrait, s’inscrit en porte-à-faux et réconcilie les contraires. D’abord affiliée à l’abstraction géométrique, traitée en couleurs pures et en aplats, elle entame un retour vers la figure dès le début des années cinquante, bien avant la célébration des mouvements pop et de la nouvelle figuration. L’extrême dépouillement de ses compositions, quel qu’en soit l’objet, cercles et carrés, moulin à café ou corps de femme, ne varie pas. L’œuvre de Proweller, haute en couleurs et forte de raccourcis saisissants, manie avec bonheur humour et tendresse et érige le sujet modeste en emblème intemporel. Tout son oeuvre porte le sceau d'une abstraction rigoureuse. Proweller, loin du rejet ou de la surenchère, excelle à rendre le sujet modeste en captant l'essentiel. En cela
il reste un abstrait radical, qui synthétise son sujet, le réduit à quelques lignes droites ou serpentines et quelques accords colorés.
LES CROISIÈRES CITROEN d'ALEXANDRE IACOVLEFF
Du 1er décembre 2012 au 10 mars 2013
Né à Saint-Pétersbourg, en 1887, Alexandre Iacovleff arrive à Paris en 1919 où il devient un portraitiste à la mode. Mais il demeure avant tout un peintre voyageur, fin observateur embarqué comme peintre officiel au sein des deux expéditions terrestres lancées par André Citroën : en 1924, la Croisière noire traverse le continent africain et en 1932, la croisière jaune conduit les explorateurs de la Perse jusqu’à la Chine.
De ces épopées, Iacovleff rapporte un nombre considérable de dessins, surtout des portraits des visages croisés mais aussi quelques magnifiques paysages venus d’ailleurs. Son style classique, à l’écart du tourbillon des avant-gardes artistiques, privilégie une restitution fidèle, suivant un point de vue ethnographique, de son modèle. Ce qui ne l’empêche pas, par l’extrême élégance de son trait et par un maniement virtuose de la sanguine, du fusain et du pastel, de brosser l’humeur de son époque, tentée alors par un certain retour à l’ordre et par un renouveau de la peinture figurative.
Ce sont quelques uns de ces précieux souvenirs, témoins artistiques et documentaires d’une époque, que vous pourrez contempler dans cette exposition proposée en écho à la 7ème édition du Vendée Globe. Cette exposition bénéficie du mécénat de la compagnie Alain GUENANT SA et de CGI.
MUSÉE DE L’ABBAYE SAINTE-CROIX, rue de Verdun, 85100 Les Sables d’Olonne.
Téléphone : 02 51 32 01 16.
Mail : musee@lessablesdolonne.fr
www.lemasc.fr
Tarif normal : 5,10 €, demi-tarif : 2,55 €, gratuit tous les 1er dimanches de chaque mois.
Jours et horaires d’ouverture : du 16 septembre au 14 juin : tous les après-midi, sauf lundi et jours fériés, de 14h30 à 17h30
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