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Erwan Le Roux (FenêtréA Cardinal 3), a ouvert ce matin et de superbe manière le grand bal des arrivées sous les remparts malouins des 25 concurrents de la Transat Québec Saint-Malo. Vainqueur de sa classe Open, et record de l’épreuve en Multi50 à la clé, Erwan Le Roux a triomphé d’une transat particulièrement tonique en 9 jours et 14 heures. Les arrivées vont se succéder à partir de jeudi avec les arrivées très serrées des deux autres trimarans de la course, Défi Saint-Malo Agglo (Gilles Lamiré) et Vers un Monde sans Sida (Erik Nigon), suivi du grand monocoque italien Vento Di Sardegna (Andrea Mura) en prélude au final époustouflant en tête de la Class40. Le Normand Halvard Mabire (Campagne de France) étonne, épate, écœure même, les « pointures » de la flotte attachées à ses basques depuis plus de trois jours. Non seulement Mabire et ses équipiers Miranda Merron et Christian Bouroullec résistent, mais ils ont ces dernières heures de nouveau creusé les écarts pour naviguer aujourd’hui avec près de 50 milles d‘avance sur leurs opposants les plus acharnés, Sébastien Rogues (Eole Generation – GDF SUEZ) et Jörg Riechers (Mare) hier encore à une poignée de milles de leur tableau arrière. A 600 milles de l’arrivée, toute la flotte commence seulement à émerger, un peu groggy, du sévère coup de vent qui les a secoué la nuit dernière, avec des vents enregistrés en rafales et pour certains à près de 50 nœuds. Les petits bobos plus ou moins sérieux apparaissent içi et là et provoquent une sélection par l’arrière de la flotte. Les conditions de vents portants soutenus devraient tenir jusqu’aux portes de Saint-Malo que les premiers devraient entrevoir dès vendredi soir.
Un Mabire de gala
Samuel Manuard (Mare), Martin Blumencron (Red) ou Antoine Carpentier (Multi50 FenêtréA Cardinal 3) n’ont aujourd’hui pas de mots assez flatteurs pour exprimer leur admiration à l’observation de la course conduite par Halvard Mabire sur son Pogo 40 2S Campagne de France. Antoine, vainqueur précisément en Class40 voici 4 ans avec Halvard ne s’étonne pas outre mesure ; « Avec Halvard, tout est possible ! » 355 milles lors des dernières 24 heures, à 14,8 nœuds de moyenne. Mabire « allume » dans le sud de la dépression, en route directe vers la pointe de Bretagne. Ses adversaires en sont réduits à changer drastiquement de tactique. Les Rogues, talonné par Riechers et Amedeo (Geodis) un peu décroché à 88 milles, semblent renoncer, au moins pour l’heure à menacer Campagne de France sur le terrain de la vitesse pure. A un peu plus de deux jours de mer de Saint-Malo, ils rompent l’engagement et modifient leurs trajectoires, dans le but de créer le petit décalage en latérale nord-sud synonyme d’espoir, et avec le dessein affirmé de bénéficier, après un dernier et crucial empannage, d’un angle de descente vers la Manche plus rapide que celui d’Halvard sur une route plus « abattue » dans leur sud. Le quatuor de tête abat ses dernières cartes, tandis que le gros du peloton relégué à 150 milles se consacre désormais à terminer le mieux possible une transat extraordinairement exigeante et destinée à rentrer dans le livre des records.
FenêtréA Cardinal 3… impérial !
Il était à peine 8 heures du matin, le soleil perçait tout juste au-dessus de quelques nuages bas quand le trimaran d’Erwan Leroux, FenêtréA Cardinal 3 pointait enfin le bout de son étrave sur la ligne d’arrivée de la Transat Québec Saint-Malo. Pourtant il aura fallu s’armer de patience pour enfin découvrir cette libellule rouge et blanche. Initialement prévue vers 22h, l’arrivée du premier multicoque de la classe Open était, sans cesse, repoussée. La faute d’Eole sûrement qui a voulu garder ces marins encore un peu plus longtemps sur l’eau et en Manche. Mais sitôt la ligne franchie, c’est une explosion de joie qui s’est emparée de ces hommes qui viennent d’écrire une magnifique page du grand album de cette course mythique. Avec un temps de 9 jours 14 heures 21 minutes et 5 secondes, Erwan Leroux, Antoine Carpentier, Mathieu Souben et Yvon Cardinal, l’un des sponsors du trimaran, ont non seulement réussi à terminer premier mais ils s’offrent également le nouveau temps de référence sur la distance avec 1 jour 12 heures et 58 minutes d’avance sur le temps de Franck-Yves Escoffier sur Crêpes Whaou ! 3 en 2008. L’incroyable faculté des marins d’oublier les moments difficiles en mer laisse désormais la place à ces incroyables glissades sur l’Atlantique, ces rencontres de mammifères marins sur le Saint-Laurent et au large de Terre-Neuve mais également la communion d’un équipage entre une machine parfaite pour cette course et un parcours unique en son genre. Les deux prochains concurrents, Défi Saint-Malo Agglo et Vers un Monde sans Sida, ne sont pas attendus avant demain soir et ont dû faire face, la nuit dernière, à de terribles conditions, des vents de plus de 50 nœuds et une mer très difficile. La route vers le Fastnet et Saint-Malo n’est pas si facile que ça en ce début août.
Les mots du large…
Erik Nigon, Vers un Monde sans Sida
« La nuit a été chaude comme prévu... On a complètement descendu la grand-voile de 23h à 9h du matin. Il y avait 35 à 42 nœuds en permanence et pas mal de séquences au-dessus de 45 nœuds avec des grains chauds bouillants. Devant on avait l'ORC ou la trinquette dans les molles. La mer était bien grosse, quelques vagues ont éjecté le barreur (mais on était attaché donc pas de risque de se retrouver à l'eau) de sa place dans le cockpit et d'autres ont pris le trimaran sur le travers arrière ce qui nous a valu quelques équilibres impressionnants sur la tranche. On a retrouvé des sensations de gite comme en monocoque !
Ce n'était pas la décontraction habituelle et il y avait moins de monde pour prendre la barre et faire le numéro d'équilibriste. Il n'y a pas eu de risque majeur de se retourner car sans grand-voile seules les vagues peuvent le faire et elles n'étaient pas assez hautes pour cela (mais bien assez pour faire des surfs à plus de 20 nœuds avec arrêt buffet en rattrapant la vague de devant).
Par contre le flotteur au vent a tapé très fort à de nombreuses reprises en sortie de vague et je suis content d’avoir un bateau robuste et qui absorbe bien les chocs. Pas de casse, juste des sacs à bout de trampoline explosés, des voiles d'avant qui ont vieilli pas mal d'un coup et l’intérieur du bateau trempé y compris la couchette arrière et on a donc sorti les couvertures de survie pour se garder au chaud pendant les phases de repos.
Donc bilan positif car on prend plus d'expérience et de confiance dans le bateau dans des conditions extrêmes mais je préfère prendre ces conditions en équipage qu'en solo... Depuis la fin de matinée le soleil est de retour, on a 22 à 27 nœuds de vent et on a tout renvoyé.
La parenthèse est finie, on va donc cravacher pour reprendre notre seconde place. Il reste 500 milles : 140 pour le Fastnet et on tourne à droite pour un grand bord de glisse qui nous amènera a Saint-Malo dans la nuit de jeudi à vendredi.
La mer va fumer, on va se faire un dernier grand plaisir au maximum du voiler au ruban rouge. Vous pouvez commencer à mettre les bières au frais ! Au surf Vers un Monde sans Sida, les gars on a bu de l'eau de mer pour vous cette nuit mais le combat en vaut la peine ! »
Aurélien Ducroz, Latitude Neige-Longitude Mer
« Nous venons de nous apercevoir que nous sommes en train de perdre le safran tribord du bateau, l`axe du safran est sortie et s’est tordu, il nous est maintenant impossible de le remettre en place ou de le remplacer. La ferrure du safran est progressivement en train de s`arracher du tableau arrière. Nous faisons route vers la Bretagne à allure réduite en espérant que le safran tienne le plus longtemps possible. Malgré cette nouvelle avarie, nous faisons tout pour rejoindre la ligne d’arrivée ! L`ambiance à bord a pris un gros coup, malgré les problèmes rencontrés ces derniers jours nous nous battons pour réussir au mieux cette transat.
L`objectif a bien changé maintenant, nous essayons de ramener le bateau ! »
Miranda Merron, Campagne de France
« Quelques lignes sur la vie à bord d’un Class40 qui fonce à toute vitesse sur et à travers les vagues. Toutes les activités non essentielles du bord ont été annulées. Tous les équipiers sont vêtus pour le combat, équipement tempête, bottes, gilets, harnais… prêts à l’action si le spinnacker devait être affalé en urgence. Pas à cause du vent, mais à cause de l’état de la mer. Il nous faut des safrans plus gros ! Il fait un bruit assourdissant à bord quand le bateau file 18 nœuds ; la quille chante, et le bateau rebondit sur l’eau. Parfois il plonge aussi sous l’eau ! Il ne fait pas froid, mais tout est humide… »
Un Mabire de gala
Samuel Manuard (Mare), Martin Blumencron (Red) ou Antoine Carpentier (Multi50 FenêtréA Cardinal 3) n’ont aujourd’hui pas de mots assez flatteurs pour exprimer leur admiration à l’observation de la course conduite par Halvard Mabire sur son Pogo 40 2S Campagne de France. Antoine, vainqueur précisément en Class40 voici 4 ans avec Halvard ne s’étonne pas outre mesure ; « Avec Halvard, tout est possible ! » 355 milles lors des dernières 24 heures, à 14,8 nœuds de moyenne. Mabire « allume » dans le sud de la dépression, en route directe vers la pointe de Bretagne. Ses adversaires en sont réduits à changer drastiquement de tactique. Les Rogues, talonné par Riechers et Amedeo (Geodis) un peu décroché à 88 milles, semblent renoncer, au moins pour l’heure à menacer Campagne de France sur le terrain de la vitesse pure. A un peu plus de deux jours de mer de Saint-Malo, ils rompent l’engagement et modifient leurs trajectoires, dans le but de créer le petit décalage en latérale nord-sud synonyme d’espoir, et avec le dessein affirmé de bénéficier, après un dernier et crucial empannage, d’un angle de descente vers la Manche plus rapide que celui d’Halvard sur une route plus « abattue » dans leur sud. Le quatuor de tête abat ses dernières cartes, tandis que le gros du peloton relégué à 150 milles se consacre désormais à terminer le mieux possible une transat extraordinairement exigeante et destinée à rentrer dans le livre des records.
FenêtréA Cardinal 3… impérial !
Il était à peine 8 heures du matin, le soleil perçait tout juste au-dessus de quelques nuages bas quand le trimaran d’Erwan Leroux, FenêtréA Cardinal 3 pointait enfin le bout de son étrave sur la ligne d’arrivée de la Transat Québec Saint-Malo. Pourtant il aura fallu s’armer de patience pour enfin découvrir cette libellule rouge et blanche. Initialement prévue vers 22h, l’arrivée du premier multicoque de la classe Open était, sans cesse, repoussée. La faute d’Eole sûrement qui a voulu garder ces marins encore un peu plus longtemps sur l’eau et en Manche. Mais sitôt la ligne franchie, c’est une explosion de joie qui s’est emparée de ces hommes qui viennent d’écrire une magnifique page du grand album de cette course mythique. Avec un temps de 9 jours 14 heures 21 minutes et 5 secondes, Erwan Leroux, Antoine Carpentier, Mathieu Souben et Yvon Cardinal, l’un des sponsors du trimaran, ont non seulement réussi à terminer premier mais ils s’offrent également le nouveau temps de référence sur la distance avec 1 jour 12 heures et 58 minutes d’avance sur le temps de Franck-Yves Escoffier sur Crêpes Whaou ! 3 en 2008. L’incroyable faculté des marins d’oublier les moments difficiles en mer laisse désormais la place à ces incroyables glissades sur l’Atlantique, ces rencontres de mammifères marins sur le Saint-Laurent et au large de Terre-Neuve mais également la communion d’un équipage entre une machine parfaite pour cette course et un parcours unique en son genre. Les deux prochains concurrents, Défi Saint-Malo Agglo et Vers un Monde sans Sida, ne sont pas attendus avant demain soir et ont dû faire face, la nuit dernière, à de terribles conditions, des vents de plus de 50 nœuds et une mer très difficile. La route vers le Fastnet et Saint-Malo n’est pas si facile que ça en ce début août.
Les mots du large…
Erik Nigon, Vers un Monde sans Sida
« La nuit a été chaude comme prévu... On a complètement descendu la grand-voile de 23h à 9h du matin. Il y avait 35 à 42 nœuds en permanence et pas mal de séquences au-dessus de 45 nœuds avec des grains chauds bouillants. Devant on avait l'ORC ou la trinquette dans les molles. La mer était bien grosse, quelques vagues ont éjecté le barreur (mais on était attaché donc pas de risque de se retrouver à l'eau) de sa place dans le cockpit et d'autres ont pris le trimaran sur le travers arrière ce qui nous a valu quelques équilibres impressionnants sur la tranche. On a retrouvé des sensations de gite comme en monocoque !
Ce n'était pas la décontraction habituelle et il y avait moins de monde pour prendre la barre et faire le numéro d'équilibriste. Il n'y a pas eu de risque majeur de se retourner car sans grand-voile seules les vagues peuvent le faire et elles n'étaient pas assez hautes pour cela (mais bien assez pour faire des surfs à plus de 20 nœuds avec arrêt buffet en rattrapant la vague de devant).
Par contre le flotteur au vent a tapé très fort à de nombreuses reprises en sortie de vague et je suis content d’avoir un bateau robuste et qui absorbe bien les chocs. Pas de casse, juste des sacs à bout de trampoline explosés, des voiles d'avant qui ont vieilli pas mal d'un coup et l’intérieur du bateau trempé y compris la couchette arrière et on a donc sorti les couvertures de survie pour se garder au chaud pendant les phases de repos.
Donc bilan positif car on prend plus d'expérience et de confiance dans le bateau dans des conditions extrêmes mais je préfère prendre ces conditions en équipage qu'en solo... Depuis la fin de matinée le soleil est de retour, on a 22 à 27 nœuds de vent et on a tout renvoyé.
La parenthèse est finie, on va donc cravacher pour reprendre notre seconde place. Il reste 500 milles : 140 pour le Fastnet et on tourne à droite pour un grand bord de glisse qui nous amènera a Saint-Malo dans la nuit de jeudi à vendredi.
La mer va fumer, on va se faire un dernier grand plaisir au maximum du voiler au ruban rouge. Vous pouvez commencer à mettre les bières au frais ! Au surf Vers un Monde sans Sida, les gars on a bu de l'eau de mer pour vous cette nuit mais le combat en vaut la peine ! »
Aurélien Ducroz, Latitude Neige-Longitude Mer
« Nous venons de nous apercevoir que nous sommes en train de perdre le safran tribord du bateau, l`axe du safran est sortie et s’est tordu, il nous est maintenant impossible de le remettre en place ou de le remplacer. La ferrure du safran est progressivement en train de s`arracher du tableau arrière. Nous faisons route vers la Bretagne à allure réduite en espérant que le safran tienne le plus longtemps possible. Malgré cette nouvelle avarie, nous faisons tout pour rejoindre la ligne d’arrivée ! L`ambiance à bord a pris un gros coup, malgré les problèmes rencontrés ces derniers jours nous nous battons pour réussir au mieux cette transat.
L`objectif a bien changé maintenant, nous essayons de ramener le bateau ! »
Miranda Merron, Campagne de France
« Quelques lignes sur la vie à bord d’un Class40 qui fonce à toute vitesse sur et à travers les vagues. Toutes les activités non essentielles du bord ont été annulées. Tous les équipiers sont vêtus pour le combat, équipement tempête, bottes, gilets, harnais… prêts à l’action si le spinnacker devait être affalé en urgence. Pas à cause du vent, mais à cause de l’état de la mer. Il nous faut des safrans plus gros ! Il fait un bruit assourdissant à bord quand le bateau file 18 nœuds ; la quille chante, et le bateau rebondit sur l’eau. Parfois il plonge aussi sous l’eau ! Il ne fait pas froid, mais tout est humide… »
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Les Sables Info
Les inscriptions scolaires dans les écoles publiques sablaises ont lieu au Point Info Famille situé au rez de chaussée de la Mairie des Sables d' Olonne de 8h15 à 12h00 et de 14h00 à 18h00.
Contacter Mme Chantal Ferré au 02-51-23-16-49.
Les parents doivent se munir de leur livret de famille.
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Les parents doivent se munir de leur livret de famille.
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Les Sables Info
Message de nos marins Jacques Fournier, Arnaud Boissières et Jean-Christophe Caso sur la Transat Québec Saint-Malo...
"Whaou !!! Quelle nuit !
On s'attendait à une nuit difficile et bien nous avons été servis : vent de 40 nœuds, très grosse mer…
La garde-robe est descendue progressivement avec affalage du code 5 par 32 nœuds de vent en début de nuit. Ce fut une première difficulté avec un enroulement difficile et un affalage au forceps direct dans la cabine avant. Mise en place du code O, puis affalage du Code 0 remplacé par le Solent. Puis prise de 3 ris dans la grand-voile. La plus grosse difficulté fut l'empannage par 40 nœuds de vent : très violent et très risqué pour le matériel. Difficile à la barre de tenir sa route tant la mer présentait des talus à franchir secouant bateau et équipage dans tous les axes.
L'humidité était maximale avec un torrent de vagues se déversant dans le cockpit. J'ai pour ma part (Jack) revêtu ma combinaison de survie pour barrer. Ce n'est pas très esthétique, mais plus confortable.
Évidement très peu de sommeil au total cette nuit et, ce matin, nous sommes un peu dans le rouge. Petit visite dans le mât de JC ce matin pour évacuer un morceau de notre latte de GV, cassée depuis St Pierre et Miquelon : elle risquait d'abimer le mât et de gêner le largage des ris de GV.
Ce matin, la mer est toujours grosse avec un vent retombant à 30 nœuds.
La bagarre est toujours intense et le moindre relâchement se traduit à chaque classement par des milles perdus ou gagnés. À tous les niveaux de la course, des combats intenses se livrent pour une place au classement. C'est vraiment chaud".
Bises de l'équipage.
Cali, JC, Jack.
Superbe remontée au classement hier pour le Team Groupe Picoty qui a remonté d’un coup 4 places au classement pour revenir dans le top ten !
Jacques, Jean-Christophe et Arnaud ont récolté les fruits de leur option Nord et de leur acharnement à « faire marcher » leur Class40 à son maximum tout en préservant leur matériel. Neuvièmes depuis hier midi, et toujours plein d’énergie, ils continuent dans la bonne humeur, à cravacher vers Saint Malo.
Leur concurrent le plus proche est à une trentaine de milles devant, soit environ une demi-heure de navigation à leurs vitesses actuelles : ce ne sera pas facile à accrocher, mais les trois complices vont tout tenter pour remonter encore vers la tête de flotte.
Fin du suspens samedi matin tôt au pied des remparts de la cité corsaire…
« C'est une arrivée samedi à l'aube que nous programme notre routage. Avant cela, il va falloir se coltiner le sud d'une dépression à partir de cette nuit et la journée de demain (jeudi). Actuellement bâbord amure, nous allons empanner à l'aube demain matin pour un long bord tribord jusqu'à l'arrivée.
Après cet après-midi de transition où la mer s'était assagie, les heures à venir seront plus toniques et musclées.
A l'exception de notre corne de grand voile qui part en lambeaux, aucun incident n’est à déplorer si ce n'est notre déssalinisateur qui est en délicatesse et donc restriction – momentanée – nous l'espérons, sur l'eau.
Heureusement, avec quelques sachets de riz précuit nous avons ce jour limité la consommation. Il nous reste quelques litres de sécurité au cas où, mais interdit de l'utiliser sauf pénalité.
Enfin, nous escomptons sur notre option nord pour grignoter encore une ou deux places. Ensuite, sauf retournement des prévisions météo, les jeux seront faits.
On s'accroche cependant, car un petit phénomène météo local complice près des côtes est toujours possible.
L'humidité est toujours là et l'on n’ose pas ouvrir les cirés de peur de s'incommoder soit même. Voilà 6 jours que nous sommes dans le même jus car nous n'étions partis qu'avec 2 changes et il faudra aller au bout comme cela.
Sinon l'équipage est en forme et la machine à café est devenue le point de rendez-vous très fréquent avec des débats du type: « j'peux pas le dire, mais..... »
Bises à tous
Le team Picoty,-lac de Vassivière-Dekra
Kali-JC-jack
On s'attendait à une nuit difficile et bien nous avons été servis : vent de 40 nœuds, très grosse mer…
La garde-robe est descendue progressivement avec affalage du code 5 par 32 nœuds de vent en début de nuit. Ce fut une première difficulté avec un enroulement difficile et un affalage au forceps direct dans la cabine avant. Mise en place du code O, puis affalage du Code 0 remplacé par le Solent. Puis prise de 3 ris dans la grand-voile. La plus grosse difficulté fut l'empannage par 40 nœuds de vent : très violent et très risqué pour le matériel. Difficile à la barre de tenir sa route tant la mer présentait des talus à franchir secouant bateau et équipage dans tous les axes.
L'humidité était maximale avec un torrent de vagues se déversant dans le cockpit. J'ai pour ma part (Jack) revêtu ma combinaison de survie pour barrer. Ce n'est pas très esthétique, mais plus confortable.
Évidement très peu de sommeil au total cette nuit et, ce matin, nous sommes un peu dans le rouge. Petit visite dans le mât de JC ce matin pour évacuer un morceau de notre latte de GV, cassée depuis St Pierre et Miquelon : elle risquait d'abimer le mât et de gêner le largage des ris de GV.
Ce matin, la mer est toujours grosse avec un vent retombant à 30 nœuds.
La bagarre est toujours intense et le moindre relâchement se traduit à chaque classement par des milles perdus ou gagnés. À tous les niveaux de la course, des combats intenses se livrent pour une place au classement. C'est vraiment chaud".
Bises de l'équipage.
Cali, JC, Jack.
Superbe remontée au classement hier pour le Team Groupe Picoty qui a remonté d’un coup 4 places au classement pour revenir dans le top ten !
Jacques, Jean-Christophe et Arnaud ont récolté les fruits de leur option Nord et de leur acharnement à « faire marcher » leur Class40 à son maximum tout en préservant leur matériel. Neuvièmes depuis hier midi, et toujours plein d’énergie, ils continuent dans la bonne humeur, à cravacher vers Saint Malo.
Leur concurrent le plus proche est à une trentaine de milles devant, soit environ une demi-heure de navigation à leurs vitesses actuelles : ce ne sera pas facile à accrocher, mais les trois complices vont tout tenter pour remonter encore vers la tête de flotte.
Fin du suspens samedi matin tôt au pied des remparts de la cité corsaire…
« C'est une arrivée samedi à l'aube que nous programme notre routage. Avant cela, il va falloir se coltiner le sud d'une dépression à partir de cette nuit et la journée de demain (jeudi). Actuellement bâbord amure, nous allons empanner à l'aube demain matin pour un long bord tribord jusqu'à l'arrivée.
Après cet après-midi de transition où la mer s'était assagie, les heures à venir seront plus toniques et musclées.
A l'exception de notre corne de grand voile qui part en lambeaux, aucun incident n’est à déplorer si ce n'est notre déssalinisateur qui est en délicatesse et donc restriction – momentanée – nous l'espérons, sur l'eau.
Heureusement, avec quelques sachets de riz précuit nous avons ce jour limité la consommation. Il nous reste quelques litres de sécurité au cas où, mais interdit de l'utiliser sauf pénalité.
Enfin, nous escomptons sur notre option nord pour grignoter encore une ou deux places. Ensuite, sauf retournement des prévisions météo, les jeux seront faits.
On s'accroche cependant, car un petit phénomène météo local complice près des côtes est toujours possible.
L'humidité est toujours là et l'on n’ose pas ouvrir les cirés de peur de s'incommoder soit même. Voilà 6 jours que nous sommes dans le même jus car nous n'étions partis qu'avec 2 changes et il faudra aller au bout comme cela.
Sinon l'équipage est en forme et la machine à café est devenue le point de rendez-vous très fréquent avec des débats du type: « j'peux pas le dire, mais..... »
Bises à tous
Le team Picoty,-lac de Vassivière-Dekra
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Arnaud Boissières
Jacques Fournier
Jean-Christophe Caso
Les Sables d'Olonne
Skipper
Team Groupe Picoty
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Les Sables d'Olonne Info
Ça va mieux. Le soleil revenu, les langues se délient et les coureurs apprécient de nouveau d’être en mer. Du même coup les informations transmises aux bateaux accompagnateurs confirment ce que l’on pressentait. Cette sortie du golfe de Gascogne n’a rien eu d’une partie de plaisir. Au vu des avaries déjà recensées, l’atelier bricolage risque d’afficher complet à Horta.
Un peu d’ouest dans le cap, du soleil, une mer qui s’ordonne avec le vent qui mollit. Il n’en faut pas plus pour effacer les pensées noires qui devaient agiter certains des solitaires de cette édition 2012 des Sables – Les Açores – Les Sables. Terminées les interrogations sur l’intérêt d’aller se faire secouer comme un prunier, pour avancer à la vitesse d’un escargot et recevoir des paquets de mer qui trouvent toujours le moyen de laisser un filet d’eau glacée serpenter le long de la colonne vertébrale. On est à la latitude de l’Espagne et le moral remonte en flèche avec la température extérieure. Du coup, c’est l’heure des premiers inventaires : Christophe Fialon (Aventure 05 Briançon) a vu son panneau solaire arraché par une vague, Arnaud Gentien (Zébulon) a perdu son feu de tête de mât et Yann Le Pautremat (Prépa Nautic pour Mécénat Chirurgie Cardiaque) a du batailler avec son groupe électrogène pour le remettre en route. Rien que de très banal en quelque sorte… Ces petits bobos égaieront la liste des anecdotes à raconter lors de l’escale açorienne. François Denis (Passion d’Avril) n’a pas eu cette chance. Dans le mauvais temps, son pilote est tombé en panne et malgré tous les efforts présentés pour le réparer, François n’a pas réussi à la remettre en route. Après avoir calculé qu’il lui restait au bas mot 7 à 8 jours de mer, dans ces conditions pour rejoindre l’île de Faial, François Denis a préféré renoncer. A l’exception de Guillaume Dubois (guillaumedubois.com) qui semble se diriger vers la porte de La Corogne, toute la flotte croise maintenant au large du cap Finisterre.
Un Italien roi d’Espagne
En tête depuis le premier jour de course, Giancarlo Pedote (Prysmian) n’avait, jusque là pas vraiment réussi à décramponner ces deux plus proches poursuivants Milan Kolacek (Follow Me) et Aymeric Chappellier (La tortue de l’Aquarium La Rochelle). Les dernières heures lui ont été nettement plus favorables avec un vent d’ouest mollissant et un vent légèrement plus adonnant dans le sud. Résultat, Giancarlo possède maintenant 12 milles d’avance sur son dauphin, tandis que Nicolas Boidevezi (Fondation Terrevent.org) sur une route intermédiaire passe en deuxième position. Sauf retournement complet de situation ou avarie, la victoire dans la première étape ne devrait pas échapper à un des membres de ce quatuor.
Les trois mousquetaires
Etaient quatre c’est bien connu. Reste à savoir qui va jouer le rôle de d’Artagnan, celui qui saurait se différencier des autres. Est-ce Justine Mettraux (Team Work), seule femme de la course et toujours en lice pour la victoire ou bien Ian Lipinski (All Thing) seul représentant des Pogo 2 ou encore à résister à l’armada des Nacira ? Aymeric Belloir (Tout le Monde chante contre le Cancer), quant à lui, saura se contenter de sa position de leader, inviolée depuis le départ. Il faudra néanmoins surveiller la remontée au classement de Damien Cloarec (Damien Cloarec Cherche Sponsor) et Jonas Gerkens (Elect-Râ) qui positionnés sous le vent du quatuor de tête ont refait une partie de leur retard. La courbure de la dorsale va peut-être aider les concurrents les plus au sud à réduire les écarts, mais cela risque de n’être pas suffisant dans l’immédiat. Mais la route est encore longue jusqu’aux Açores et le petit temps a l’art de détricoter en quelques heures ce qu’on a mis parfois plusieurs jours à construire.
Classement au 2 août à 16h (TU+2)
Prototypes :
1 Prysmian – Giancarlo Pedote, à 739,4 milles de l’arrivée
2 Fondation terrevent.org – Nicolas Boidevezi, à 11,4 milles
3 Follow Me – Milan Kolacek, à 13,0 milles
4 La Tortue de l’Aquarium La Rochelle – Aymeric Chappellier à 19,2 milles
5 benoitmarie.com – Benoît Marie, à 62,1 milles
Série :
1 Tout le Monde Chante contre le Cancer – Aymeric Belloir à 810,8 milles de l’arrivée
2 Team Work – Justine Mettraux, à 1,7 milles
3 Go 4 It – Simon Koster, à 2,8 milles
4 Althing – Ian Lipinski, à 2,8 milles
5 Groupe Accueil Négoce – Clément Bouyssou à 12,4 milles
Horaires des classements
Retrouvez les classements et la mise à jour de la cartographie chaque jour à 8h - 12h - 16h - 20h (heure française) sur le site : www.lessables-lesacores.com
Retrouvez toutes les interviews des Ministes sur la chaîne Youtube de la Classe Mini 6.50.
http://www.youtube.com/user/classemini650?feature=results_main
Facebook : https://www.facebook.com/#!/LesSablesLesAcores2012
Twitter : #SAS2012
Un Italien roi d’Espagne
En tête depuis le premier jour de course, Giancarlo Pedote (Prysmian) n’avait, jusque là pas vraiment réussi à décramponner ces deux plus proches poursuivants Milan Kolacek (Follow Me) et Aymeric Chappellier (La tortue de l’Aquarium La Rochelle). Les dernières heures lui ont été nettement plus favorables avec un vent d’ouest mollissant et un vent légèrement plus adonnant dans le sud. Résultat, Giancarlo possède maintenant 12 milles d’avance sur son dauphin, tandis que Nicolas Boidevezi (Fondation Terrevent.org) sur une route intermédiaire passe en deuxième position. Sauf retournement complet de situation ou avarie, la victoire dans la première étape ne devrait pas échapper à un des membres de ce quatuor.
Les trois mousquetaires
Etaient quatre c’est bien connu. Reste à savoir qui va jouer le rôle de d’Artagnan, celui qui saurait se différencier des autres. Est-ce Justine Mettraux (Team Work), seule femme de la course et toujours en lice pour la victoire ou bien Ian Lipinski (All Thing) seul représentant des Pogo 2 ou encore à résister à l’armada des Nacira ? Aymeric Belloir (Tout le Monde chante contre le Cancer), quant à lui, saura se contenter de sa position de leader, inviolée depuis le départ. Il faudra néanmoins surveiller la remontée au classement de Damien Cloarec (Damien Cloarec Cherche Sponsor) et Jonas Gerkens (Elect-Râ) qui positionnés sous le vent du quatuor de tête ont refait une partie de leur retard. La courbure de la dorsale va peut-être aider les concurrents les plus au sud à réduire les écarts, mais cela risque de n’être pas suffisant dans l’immédiat. Mais la route est encore longue jusqu’aux Açores et le petit temps a l’art de détricoter en quelques heures ce qu’on a mis parfois plusieurs jours à construire.
Classement au 2 août à 16h (TU+2)
Prototypes :
1 Prysmian – Giancarlo Pedote, à 739,4 milles de l’arrivée
2 Fondation terrevent.org – Nicolas Boidevezi, à 11,4 milles
3 Follow Me – Milan Kolacek, à 13,0 milles
4 La Tortue de l’Aquarium La Rochelle – Aymeric Chappellier à 19,2 milles
5 benoitmarie.com – Benoît Marie, à 62,1 milles
Série :
1 Tout le Monde Chante contre le Cancer – Aymeric Belloir à 810,8 milles de l’arrivée
2 Team Work – Justine Mettraux, à 1,7 milles
3 Go 4 It – Simon Koster, à 2,8 milles
4 Althing – Ian Lipinski, à 2,8 milles
5 Groupe Accueil Négoce – Clément Bouyssou à 12,4 milles
Horaires des classements
Retrouvez les classements et la mise à jour de la cartographie chaque jour à 8h - 12h - 16h - 20h (heure française) sur le site : www.lessables-lesacores.com
Retrouvez toutes les interviews des Ministes sur la chaîne Youtube de la Classe Mini 6.50.
http://www.youtube.com/user/classemini650?feature=results_main
Facebook : https://www.facebook.com/#!/LesSablesLesAcores2012
Twitter : #SAS2012
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Les Sables Info
La Transat Québec Saint-Malo 8ème du nom, d’ores et déjà destinée à demeurer dans les annales pour son intensité et l’incertitude de ses conclusions, entre dans la phase cruciale et décisive de son dénouement. Derrière Erwan Le Roux (FenêtréA Cardinal 3) triomphateur hier en classe Open, ses deux principaux protagonistes en multicoques se livrent un furieux duel de vitesse à l’entrée de la Manche. Erik Nigon sur son vaillant « petit » trimaran de 50 pieds Vers un Monde sans Sida provoque le trimaran de 60 pieds du Malouin Gilles Lamiré Défi Saint-Malo Agglo depuis un épique passage cette nuit bord à bord au large du Fastnet. Les deux hommes sont attendus ce soir à l’heure du journal de 20 heures dans un ordre que Dame Fortune n’a pas encore décidé. Attendu lui aussi ces prochaines heures, mais plus probablement demain matin, l’Italien Andrea Mura (Vento di Sardegna), seul protagoniste à courir sur un monocoque de 50 pieds, cravache pour tenir le pari qu’il s’est fixé, entrer dans Saint-Malo avant les concurrents de la Class40. Ces derniers nous offrent un final de toute beauté. Leader depuis trois jours, le Normand Halvard Mabire (Campagne de France) et ses équipiers Miranda Merron et Christian Bouroullec, se sont impitoyablement défaits de tous leurs adversaires hier encore accrochés à leurs basques. Tous ? Sauf un peut-être. Le redoutable Allemand Jörg Riechers qui tente le tout pour le tout à l’approche de Land’s End, pointe occidentale de la Cornouaille anglaise, en se décalant sous le vent de Mabire pour se donner le meilleur angle de vent susceptible de lui permettre de déborder son adversaire avant les remparts de Saint-Malo. Verdict de ce combat des chefs de la Transat, demain vendredi à partir de 17 heures (Française).
Riechers joue son va-tout
Nous laisserons aux adversaires directs d’Halvard Mabire, les Richers, Rogues, Amedeo et consort, le soin de délivrer les qualificatifs qui siéent le mieux à la performance du Normand et de son Campagne de France sur cette Transat dont il est le tenant du titre. Les chiffres et les faits ne cessent d’étonner, car face à la fureur et la tonitruance des talents lancés à ses trousses, force est de constater que le Class40 aux couleurs des Maîtres Laitiers du Cotentin n’a cessé, au pire, de maintenir les écarts, au mieux, d’en « rajouter une couche » à chaque occasion offerte par les forts vents d’ouest qui secouent toujours la flotte. Mabire semble ce soir débarrassé des menaces personnifiées par Sébastien Rogues (Eole Generation-GDF SUEZ) et Fabrice Amedeo (Geodis) relégués à 66 et 82 milles, et qui affichent heure après heure des vitesses inférieures à celles du Pogo 40 2S vert et blanc. Jörg Richers, et son équipage « All Star » constitué de Sam Manuard, Rémi Aubrun et Ryan Breymaier semblent ce soir les seuls en capacité de revenir sur le Normand, à condition toutefois que le vent d’ouest qui prend à l’approche de la Bretagne une forte tendance à l’ouest-sud-ouest, ne vienne annihiler la jolie manœuvre réalisée cette nuit par Mare, venu sur une route très nord effectuer un dernier empannage destiné à lui offrir à la faveur d’un meilleur angle de vent, une vitesse de rapprochement supérieure. Mais la rotation du vent sur la droite de Campagne de France rétablit cet après-midi la parité entre les deux voiliers et c’est avec le plus faible des écarts, mais toujours bien en grand leader qu’Halvard Mabire pourrait demain en fin d’après-midi venir signer un historique doublé dans la grande classique océanique entre Québec et Saint-Malo.
Mano a mano entre trimarans
Après avoir navigué bien seuls sur l’Atlantique, c’est désormais un mano a mano extraordinaire qui s’engage entre Défi Saint-Malo Agglo et Vers un Monde sans Sida pour la deuxième place dans la catégorie Open. Depuis le 31 juillet dernier les routes de ces deux trimarans se sont enfin recroisées à la faveur de Gilles Lamiré (Défi Saint-Malo Agglo) qui arrive tant bien que mal à contenir les assauts d’Erik Nigon (Vers un Monde sans Sida). Les deux skippers ont franchi de concert et en plein milieu de la nuit, l’ultime marque de parcours, à savoir le rocher du Fastnet. Depuis ce petit bout d’Irlande au large de la magnifique île et le passage entre les îles Scilly et la pointe de l’Angleterre, la route semble désormais bien dégagée pour ces deux protagonistes dont la dernière ETA prévoit une arrivée à Saint-Malo aux alentours de 19h30 en ce jeudi 2 août. Avec moins de 100 milles à parcourir et un écart entre les deux trimarans de 3,4 petits milles, les jeux sont loin d’être faits et le suspens est garanti jusqu’à la fin. Cependant, Erik Nigon semble tenter un petit décalage dans l’est, certainement pour essayer de faire l’extérieur et bénéficier d’un peu plus de pression sur la fin. Après 11 jours de course, le scénario est parfait pour les terriens, mais le stress de ces marins qui après avoir affronté des conditions épouvantables aux abords du Fastnet est très certainement à son maximum.
Andrea Mura demain matin à Saint-Malo
Un stress qui doit aussi peser sur les épaules de l’équipage transalpin de Vento di Sardegna qui ne cesse de regarder dans le rétroviseur. En effet, le retour très, voir trop rapide d’Halvard Mabire sur le Class40 Campagne de France, contraint les Italiens à pousser encore plus la machine car l’objectif principal de cet équipage est bel et bien d’arriver premier monocoque à Saint-Malo. Au coude à coude depuis le départ de Québec, dimanche 22 juillet, Vento di Sardegna d’Andrea Mura n’a réussi à creuser un léger écart qu’après une semaine de course et bataille ferme pour conserver ce décalage. La réponse de ce magnifique duel, vendredi dans la journée. Que ce soit un trimaran de 60 ou 50 pieds, en monocoque de 50 ou 40 pieds, le spectacle que nous offrent ces 103 marins est digne des plus grands films hollywoodiens et les malouins pourront acclamer bien haut la prestation de ces hommes et de ces femmes qui depuis maintenant 11 jours nous font vibrer de bonheur.
Les mots du jour
L’équipage de Groupe Picoty
« Whaou !!! Quelle nuit. On s'attendait à une nuit difficile et bien nous avons été servis. Vent de 40 nœuds, très grosse mer. La garde-robe est descendue progressivement avec affallage du code 5 par 32 nœuds de vent en début de nuit. Ce fut une première difficulté avec un enroulement difficile et un affallage au forceps direct dans la cabine avant.
Remplacement par code 0, puis affallage code 0 remplacé par solent. Puis ensuite prise de 3 ris dans la grand-voile. La plus grosse difficulté fut l'empannage par 40 nœuds de vent. C'est très violent et très risqué pour le matériel
Difficile à la barre de tenir sa route tant la mer présentait des talus à franchir secouant bateau et équipage dans tous les axes. L'humidité est maxi avec un torrent de vagues se déversant dans le cockpit. J'ai pour ma part (jack) revêtu ma combinaison de survie pour barrer. C'est pas très esthétique mais plus confortable. Évidemment très peu de sommeil et ce matin nous sommes un peu dans le rouge.
Petit visite dans le mât de JC ce matin pour évacuer un morceau de notre latte de GV cassé depuis St Pierre et Miquelon qui risquait d'abîmer le mât et faire difficulté pour lâcher les ris de GV. Ce matin la mer est toujours grosse avec un vent retombant à 30 nœuds. La bagarre est toujours intense et le moindre relâchement se traduit à chaque classement par des milles perdus ou gagner.
A tous les niveaux de la course des combats intenses se livre pour une place au classement.
C'est vraiment chaud. Bises de l'équipage »
Ryan Breymaier, Mare
« Notre empannage s’est parfaitement déroulé la nuit dernière. On a ainsi trouvé beaucoup de vent, avec un bon angle au vent sur tribord, et on avance bien depuis. Chacun à bord attendait avec anxiété les classements du matin, et à présent, le calme s’est installé sur l’équipage, dont le seul objectif est d’aller aussi vite possible pour finir la course.
Nous sommes toujours le bateau le plus nord de la flotte. Et cela nous surprend. Nous pensions que Campagne de France allait lui aussi empanner comme nous. Nous avons eu le luxe de choisir l’instant de notre empannage et on l’a fait juste après le dernier classement, afin de bénéficier de 8 heures de liberté. Nous espérons que Halvard « butte un peu », et ralentit au vent arrière, ou même qu’il empanne, nous permettant de le rattraper un peu.
Ceci dit, ils (Campagne de France) réalisent une superbe course. Cette course ne sera pas terminée avant le passage de ligne… »
Pierre-Yves Lautrou, Partouche
« Oui, c'est ce qu'on se disait, voilà quelques minutes à la relève de quart : grand ciel bleu, la cavalcade sous gennak (envoyé hier soir, finalement) un peu moins intense à la faveur d'une molle temporaire, et voilà tout l'équipage réuni autour d'un plat de pâtes au soleil - ce qui nous change des lyophals avalés en ciré à la lueur de la frontale...
Un répit bienvenu : comme pour le reste de la flotte, à bord de Partouche, ça tape, ça roule, ça tangue, ça surfe, bref, ça dépote vers Saint-Malo et ça n'est pas fini. Le vent vient ainsi de remonter au-dessus de 25 nœuds. Notre problématique à nous est de préserver le dernier spi (le petit) qui nous reste pour le finish en Manche. Et de bien choisir, comme tout le monde, le timing de l'empannage final vers la maison, qui promet d'être sportif.
Pour le reste, on profite du spectacle grandiose de l'océan, le Grand Océan. Du lever au coucher du soleil, c'est un privilège rare que de venir jouer au milieu de ces éléments. Et la nuit. La nuit confine au sublime : pas besoin de frontale, vous naviguez sous la pleine lune qui joue avec les nuages et les vagues. Et je vais vous dire : les tickets pour ce show-là ne se trouvent pas au marché noir. Faut juste venir les chercher sur place...
NB : by the way, gardez-moi donc un flacon du lait normand avec lequel Halvard Mabire a été élevé, ça m'intéresse pour plus tard... »
Retrouvez toutes les informations sur les arrivées sur : http://www.transatquebecstmalo.com/
Riechers joue son va-tout
Nous laisserons aux adversaires directs d’Halvard Mabire, les Richers, Rogues, Amedeo et consort, le soin de délivrer les qualificatifs qui siéent le mieux à la performance du Normand et de son Campagne de France sur cette Transat dont il est le tenant du titre. Les chiffres et les faits ne cessent d’étonner, car face à la fureur et la tonitruance des talents lancés à ses trousses, force est de constater que le Class40 aux couleurs des Maîtres Laitiers du Cotentin n’a cessé, au pire, de maintenir les écarts, au mieux, d’en « rajouter une couche » à chaque occasion offerte par les forts vents d’ouest qui secouent toujours la flotte. Mabire semble ce soir débarrassé des menaces personnifiées par Sébastien Rogues (Eole Generation-GDF SUEZ) et Fabrice Amedeo (Geodis) relégués à 66 et 82 milles, et qui affichent heure après heure des vitesses inférieures à celles du Pogo 40 2S vert et blanc. Jörg Richers, et son équipage « All Star » constitué de Sam Manuard, Rémi Aubrun et Ryan Breymaier semblent ce soir les seuls en capacité de revenir sur le Normand, à condition toutefois que le vent d’ouest qui prend à l’approche de la Bretagne une forte tendance à l’ouest-sud-ouest, ne vienne annihiler la jolie manœuvre réalisée cette nuit par Mare, venu sur une route très nord effectuer un dernier empannage destiné à lui offrir à la faveur d’un meilleur angle de vent, une vitesse de rapprochement supérieure. Mais la rotation du vent sur la droite de Campagne de France rétablit cet après-midi la parité entre les deux voiliers et c’est avec le plus faible des écarts, mais toujours bien en grand leader qu’Halvard Mabire pourrait demain en fin d’après-midi venir signer un historique doublé dans la grande classique océanique entre Québec et Saint-Malo.
Mano a mano entre trimarans
Après avoir navigué bien seuls sur l’Atlantique, c’est désormais un mano a mano extraordinaire qui s’engage entre Défi Saint-Malo Agglo et Vers un Monde sans Sida pour la deuxième place dans la catégorie Open. Depuis le 31 juillet dernier les routes de ces deux trimarans se sont enfin recroisées à la faveur de Gilles Lamiré (Défi Saint-Malo Agglo) qui arrive tant bien que mal à contenir les assauts d’Erik Nigon (Vers un Monde sans Sida). Les deux skippers ont franchi de concert et en plein milieu de la nuit, l’ultime marque de parcours, à savoir le rocher du Fastnet. Depuis ce petit bout d’Irlande au large de la magnifique île et le passage entre les îles Scilly et la pointe de l’Angleterre, la route semble désormais bien dégagée pour ces deux protagonistes dont la dernière ETA prévoit une arrivée à Saint-Malo aux alentours de 19h30 en ce jeudi 2 août. Avec moins de 100 milles à parcourir et un écart entre les deux trimarans de 3,4 petits milles, les jeux sont loin d’être faits et le suspens est garanti jusqu’à la fin. Cependant, Erik Nigon semble tenter un petit décalage dans l’est, certainement pour essayer de faire l’extérieur et bénéficier d’un peu plus de pression sur la fin. Après 11 jours de course, le scénario est parfait pour les terriens, mais le stress de ces marins qui après avoir affronté des conditions épouvantables aux abords du Fastnet est très certainement à son maximum.
Andrea Mura demain matin à Saint-Malo
Un stress qui doit aussi peser sur les épaules de l’équipage transalpin de Vento di Sardegna qui ne cesse de regarder dans le rétroviseur. En effet, le retour très, voir trop rapide d’Halvard Mabire sur le Class40 Campagne de France, contraint les Italiens à pousser encore plus la machine car l’objectif principal de cet équipage est bel et bien d’arriver premier monocoque à Saint-Malo. Au coude à coude depuis le départ de Québec, dimanche 22 juillet, Vento di Sardegna d’Andrea Mura n’a réussi à creuser un léger écart qu’après une semaine de course et bataille ferme pour conserver ce décalage. La réponse de ce magnifique duel, vendredi dans la journée. Que ce soit un trimaran de 60 ou 50 pieds, en monocoque de 50 ou 40 pieds, le spectacle que nous offrent ces 103 marins est digne des plus grands films hollywoodiens et les malouins pourront acclamer bien haut la prestation de ces hommes et de ces femmes qui depuis maintenant 11 jours nous font vibrer de bonheur.
Les mots du jour
L’équipage de Groupe Picoty
« Whaou !!! Quelle nuit. On s'attendait à une nuit difficile et bien nous avons été servis. Vent de 40 nœuds, très grosse mer. La garde-robe est descendue progressivement avec affallage du code 5 par 32 nœuds de vent en début de nuit. Ce fut une première difficulté avec un enroulement difficile et un affallage au forceps direct dans la cabine avant.
Remplacement par code 0, puis affallage code 0 remplacé par solent. Puis ensuite prise de 3 ris dans la grand-voile. La plus grosse difficulté fut l'empannage par 40 nœuds de vent. C'est très violent et très risqué pour le matériel
Difficile à la barre de tenir sa route tant la mer présentait des talus à franchir secouant bateau et équipage dans tous les axes. L'humidité est maxi avec un torrent de vagues se déversant dans le cockpit. J'ai pour ma part (jack) revêtu ma combinaison de survie pour barrer. C'est pas très esthétique mais plus confortable. Évidemment très peu de sommeil et ce matin nous sommes un peu dans le rouge.
Petit visite dans le mât de JC ce matin pour évacuer un morceau de notre latte de GV cassé depuis St Pierre et Miquelon qui risquait d'abîmer le mât et faire difficulté pour lâcher les ris de GV. Ce matin la mer est toujours grosse avec un vent retombant à 30 nœuds. La bagarre est toujours intense et le moindre relâchement se traduit à chaque classement par des milles perdus ou gagner.
A tous les niveaux de la course des combats intenses se livre pour une place au classement.
C'est vraiment chaud. Bises de l'équipage »
Ryan Breymaier, Mare
« Notre empannage s’est parfaitement déroulé la nuit dernière. On a ainsi trouvé beaucoup de vent, avec un bon angle au vent sur tribord, et on avance bien depuis. Chacun à bord attendait avec anxiété les classements du matin, et à présent, le calme s’est installé sur l’équipage, dont le seul objectif est d’aller aussi vite possible pour finir la course.
Nous sommes toujours le bateau le plus nord de la flotte. Et cela nous surprend. Nous pensions que Campagne de France allait lui aussi empanner comme nous. Nous avons eu le luxe de choisir l’instant de notre empannage et on l’a fait juste après le dernier classement, afin de bénéficier de 8 heures de liberté. Nous espérons que Halvard « butte un peu », et ralentit au vent arrière, ou même qu’il empanne, nous permettant de le rattraper un peu.
Ceci dit, ils (Campagne de France) réalisent une superbe course. Cette course ne sera pas terminée avant le passage de ligne… »
Pierre-Yves Lautrou, Partouche
« Oui, c'est ce qu'on se disait, voilà quelques minutes à la relève de quart : grand ciel bleu, la cavalcade sous gennak (envoyé hier soir, finalement) un peu moins intense à la faveur d'une molle temporaire, et voilà tout l'équipage réuni autour d'un plat de pâtes au soleil - ce qui nous change des lyophals avalés en ciré à la lueur de la frontale...
Un répit bienvenu : comme pour le reste de la flotte, à bord de Partouche, ça tape, ça roule, ça tangue, ça surfe, bref, ça dépote vers Saint-Malo et ça n'est pas fini. Le vent vient ainsi de remonter au-dessus de 25 nœuds. Notre problématique à nous est de préserver le dernier spi (le petit) qui nous reste pour le finish en Manche. Et de bien choisir, comme tout le monde, le timing de l'empannage final vers la maison, qui promet d'être sportif.
Pour le reste, on profite du spectacle grandiose de l'océan, le Grand Océan. Du lever au coucher du soleil, c'est un privilège rare que de venir jouer au milieu de ces éléments. Et la nuit. La nuit confine au sublime : pas besoin de frontale, vous naviguez sous la pleine lune qui joue avec les nuages et les vagues. Et je vais vous dire : les tickets pour ce show-là ne se trouvent pas au marché noir. Faut juste venir les chercher sur place...
NB : by the way, gardez-moi donc un flacon du lait normand avec lequel Halvard Mabire a été élevé, ça m'intéresse pour plus tard... »
Retrouvez toutes les informations sur les arrivées sur : http://www.transatquebecstmalo.com/
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Les Sables Info
Histoire locale, passé maritime, architecture, anecdotes et curiosités...
Découvrez la ville des Sables d'Olonne et ses alentours sous un autre regard avec Priscilla, guide conférencière. du jeudi 2 au vendredi 10 août elle propose des balades commentées afin de connaître l'histoire du pays d'Olonne. Explorez ses quartiers, ses ports, ses monuments, ses anecdotes, son charme et ses recoins cachés...
- Vendredi 3 août à partir de 10h30 : Le bourg de la Chaume et ses petites ruelles. Balade commentée au coeur du bourg de la Chaume à la rencontre de l'architecture du quartier et de ses petites rues insolites.
- Mardi 7 août à partir de 14h30 : Les Sables d'olonne, la ville nouvelle, Les ports, le quartier du Passage, l'église Notre-Dame-de-Bon-Port, les Halles Centrales, le remblai, le début du tourisme balnéaire et ses villas...
- Mercredi 8 août à partir de 16h30 : Balade à vélo avec le véloo de la forêt. Au cours d'une randonnée de 2h00, partez à la découverte des marais d'Olonne et des petits villages de sauniers.
- Vendredi 10 août à partir de 10h30 : Le quartier du Passage, balade commentée dans l'ancien quartier pêcheur des Sables d'olonne.
Réservations à l'Office de Tourisme des Sables d'Olonne au 02 51 96 85 78.
Priscilla au 06 26 22 51 17.
Tarifs :
. Visites de 2h00 : adultes : 6 euros, enfants (6 - 12 ans) : 4 euros.
. Visites à vélo dans les marais d'Olonne : adultes 12 euros, enfants : 6 euros (visite guidée + prêt vélo).
- Vendredi 3 août à partir de 10h30 : Le bourg de la Chaume et ses petites ruelles. Balade commentée au coeur du bourg de la Chaume à la rencontre de l'architecture du quartier et de ses petites rues insolites.
- Mardi 7 août à partir de 14h30 : Les Sables d'olonne, la ville nouvelle, Les ports, le quartier du Passage, l'église Notre-Dame-de-Bon-Port, les Halles Centrales, le remblai, le début du tourisme balnéaire et ses villas...
- Mercredi 8 août à partir de 16h30 : Balade à vélo avec le véloo de la forêt. Au cours d'une randonnée de 2h00, partez à la découverte des marais d'Olonne et des petits villages de sauniers.
- Vendredi 10 août à partir de 10h30 : Le quartier du Passage, balade commentée dans l'ancien quartier pêcheur des Sables d'olonne.
Réservations à l'Office de Tourisme des Sables d'Olonne au 02 51 96 85 78.
Priscilla au 06 26 22 51 17.
Tarifs :
. Visites de 2h00 : adultes : 6 euros, enfants (6 - 12 ans) : 4 euros.
. Visites à vélo dans les marais d'Olonne : adultes 12 euros, enfants : 6 euros (visite guidée + prêt vélo).
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Les Sables Info
Des petites pièces qui allient la mélancolie du blues à l'efficacité de la pop. Le premier album d'Ornette, «Crazy», la place au rang des dignes représentants d'une pop moderne, féminine et racée. Aérien et solaire, des refrains qui accrochent le cerveau, du groove qui fait bouger les hanches et des mélodies ciselées qui vont droit au coeur. Tout est question d'équilibre.
Mentions légales (résidences, spectacle aidé, récompenses, etc.) : Spectacle soutenu par le fond d'action Sacem.
Gratuit.
Théatre de Verdure, promenade Lafargue Les Sables d'Olonne à partir de 21h30.
Téléphone : 02 51 23 16 00.
Mentions légales (résidences, spectacle aidé, récompenses, etc.) : Spectacle soutenu par le fond d'action Sacem.
Gratuit.
Théatre de Verdure, promenade Lafargue Les Sables d'Olonne à partir de 21h30.
Téléphone : 02 51 23 16 00.
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