Les Sables d'Olonne Info

C'est le premier skipper à arriver aux Sables d'Olonne avant le défilé des autres marins attendus toute la semaine et ce jusqu'à vendredi. Profitant des conditions météo très clémentes, Kito de Pavant et son équipage ont parcouru 1700 milles en neuf jours depuis Port-Camargue. Ils ont ainsi rejoint au ponton de Port Olona les deux sablais : Arnaud Boissières d'Akena Vérandas et Alessandro di Benedetto de Team Plastique.
Kito de Pavant, 51 ans, prendra pour la 2ème fois le départ du Vendée Globe qui aura lieu le 10 novembre prochain aux Sables d'Olonne. Il sera à bord du monocoque 60 pieds à l'effigie de La Vache qui Rit qui l'accompagne depuis 2007. Il aborde ce Vendée Globe différemment avec beaucoup d'humilité : en 2008, l'aventure s'était arrêtée très tôt pour lui après seulement 28 heures de course, avec un mât brisé par la tempête dès le golfe de Gascogne.

Kito de Pavant : ‘'Quand nous pensons au Vendée Globe depuis notre base de Port Camargue, le départ semble toujours un peu loin, tu te dis que tu as encore le temps mais en arrivant cet après-midi aux Sables d'Olonne, tout s'est accéléré. Les Sablais nous ont accueillis dans le chenal, puis au ponton et l'émotion du Vendée Globe est déjà palpable. Ça y est, Groupe Bel est amarré au ponton dans le sens du départ et nous allons partir faire le tour du monde ! Groupe Bel est le seul concurrent à venir de si loin. Nous avons navigué dans des conditions légères en Méditerranée puis à Gibraltar comme le long du Portugal avant de finir par un bord sympa dans 25 nœuds de Sud-Ouest dans le Golfe de Gascogne. Il y a un peu de stress sur un tel voyage car prendre la mer représente toujours une prise de risque mais c'est aussi une chance pour nous car cela offre la possibilité de tester le matériel sur une longue période de navigation. Tout ce qui est neuf est utilisé pendant neuf jours d'affilée ce qui est un excellent rodage et tout fonctionne parfaitement à bord de Groupe Bel qui n'a jamais été aussi abouti. C'est important avant un tel tour du monde !''

Ce samedi à Lorient, Alain Bernard, le parrain du monocoque Imoca Maître CoQ est venu naviguer avec Jérémie Beyou et son équipe. Une météo bien bretonne a accueilli le champion olympique et son entraîneur Denis Auguin mais les deux complices ont pu profiter pleinement de cette sortie en baie de Lorient.

Alain Bernard, parrain du monocoque Imoca Maître CoQ : « Quelques mois après le baptême aux Sables d’Olonne, ça y est ! Nous sommes venus avec Denis mon entraîneur pour naviguer avec Jérémie à bord de Maître CoQ. Là, on vient de monter la grand-voile, c’est très sportif ! C’est très impressionnant tous ces cordages, tous ces systèmes de réglages. Jérémie est capable de passer d’une tâche à l’autre très vite, et seul en plus, tout e n faisant face à tous les imprév us. Il est très polyvalent, il doit aussi gérer tout son programme depuis des années.
Jérémie nous a fait l’honneur de laisser tenir la barre de son bateau, c’est génial ! C’est un bateau très puissant.
Ce parrainage avec Maître CoQ et Jérémie est une rencontre extraordinaire, c’est une course extraordinaire, ça a du sens, en plus, je suis curieux de nature et ça me fait vraiment très plaisir d’être là ! »

Jérémie Beyou, Skipper Maître CoQ : « Nous avons pu faire une navigation très sympathique avec un peu de vent. Alain et Denis ont pu se rendre compte des contraintes techniques et des accélérations du bateau. Alain a très vite compris comment bien prendre les vagues et bien placer le bateau. Il s’est tout de suite senti à l’aise. On voit tout de suite les grands champions ! »

Lundi, à 5h du matin, le Team Maître CoQ mettra les voiles vers le port de départ du Vendée Globe : Départ le 10 novembre.

Maître CoQ et le Vendée Globe
Performance, innovation constante, progression, haute technicité, courage, dépassement de soi : ces valeurs, qui expriment la réussite de Maître CoQ et font le quotidien de ses collaborateurs, sont aussi celles des coureurs au large. « Le Vendée Globe, de par son ancrage régional, ses valeurs, ses histoires d'hommes et de femmes de défi, s'inscrit parfaitement dans la culture de la marque Maître CoQ. Pour nous, cette épreuve représente une opportunité unique de véhiculer nos valeurs et notre volonté de réussite. »

L'accueil de loisirs de l'Armandèche organise des ateliers d'éveil à la création de contes pour les enfants âgés de 3 à 5 ans tous les mercredis au mois d'octobre (hors vacances scolaires) de 10h00 à 11h 00.

Monsieur Jean-François BARBIER, l'un des intervenants de Plum' Art crée un conte ou une histoire avec les enfants. « Les enfants sont les auteurs et je suis l'illustrateur qui à l'aide d'un paper board met en image et en direct les idées des enfants, au fur et à mesure que l'histoire se construit» commente-t-il.

Les inscriptions à l'atelier d'éveil au conte restent possibles.

Vous pouvez contacter l'ALSH au 02 51 32 09 73.
51, bis rue Montauban 85100 LES SABLES D'OLONNE.

A la rencontre de la Société « TEAM PLASTIQUE » et du skipper « ALESSANDRO DI BENEDETTO »

L'espace jeunes de l'Accueil de loisirs de l'Armandèche a souhaité participer au Vendée Globe 2012 à sa façon. C'est pourquoi les jeunes ont été invités à suivre le skipper Alessandro Di Benedetto et à élaborer un journal de bord de sa course.

Didier Elin, directeur de la société Team Plastique, sponsor principal du skipper a permis aux jeunes de visiter l’antenne de sa société qui se trouve à Talmont-Saint-Hilaire. Le mercredi 3 septembre, les jeunes de l'accueil de loisirs de l'Armandèche ont pu découvrir à travers leurs questions les activités de la société « Team Plastique ».

Didier ELIN les a sensibilisés à la protection de l’environnement en leur expliquant que jeter des déchets dans la nature n'est pas sans conséquence. « Les déchets restent longtemps dans la nature, souvent trop longtemps. Pour que le plastique disparaisse naturellement, il faudra attendre entre 100 et 1000 ans d'où l'importance de préserver la planète aujourd’hui. » Explique-t-il.

Une rencontre sera programmée avec le skipper pendant les vacances de la Toussaint sur le port Olona, avec une visite du bateau.

Au cours de celle-ci, les jeunes lui poseront une quinzaine de questions sous forme de portrait chinois qu’ils auront préparées afin de mieux le connaître.

Ils orienteront aussi leurs questions sur le fonctionnement du bateau, sur sa préparation physique et mentale pour cette course, sur son expérience, etc…

Pendant la course, les jeunes suivront la progression du skipper franco-italien et citoyen d’honneur de la Ville des Sables d’Olonne en élaborant le journal de bord quotidien avec photos, interviews, parcours, conditions climatiques...

Au retour d’Alessandro, le journal de bord lui sera remis officiellement en présence du Directeur Didier ELIN et des jeunes à l'Accueil de Loisirs de l’Armandèche.

Jean-Michel Sénécal n'est pas un inconnu pour les sablais. Il arpente le remblai avec ses crayons depuis plus de 35 ans, Artiste et caricaturiste, homme de théâtre, de télévision et auteur de nombreux ouvrages Jean-Michel Sénécal n'a pas fait le Vendée Globe dans sa vie mais a franchi le Cap Horn tous les jours pour vivre de sa passion : "Je me lève et croque la vie depuis l'âge de 16 ans" Jean-Michel peint, joue et chante la culture. "Mon père magistrat aurait bien voulu que je devienne professeur de dessin mais j'ai fait autrement. J'ai passé ma vie à vivre de ma création, chevalet en main en allant à la rencontre du public sur scène dans la rue ou à travers mes libres".
Le public peut le rencontrer l'été sur le remblai, un espace qu'il aime parcourir depuis plus de 37 ans. En 1970, il a créé sa première pièce de théâtre avec Athanase" un succès théâtrale mais pas commerciale : "Je ne cours pas après l'argent mais le public" dit-il. A son actif 50 pièces de théâtre, 15 en province et une trentaine à Paris Jean-Michel Sénécal reste fidèle à ce qu'il est un homme épris de liberté bousculant les habitudes et l'actualité. Retrouvez Sénécal avec vendeeinfo chaque semaine puis le temps du Vendée Globe les vingt skippers peint par Jean Mi.

A 30 jours du départ des Sables d'Olonne, le quotidien de Marc Guillemot est totalement imprégné de ce grand départ en solitaire autour du monde : "Depuis fin août déjà, nous sommes entrés dans une autre phase: je vis Vendée Globe, je pense Vendée Globe, tous mes faits et gestes sont liés à ça. Il est impossible d'avoir la tête ailleurs que dans la course." La concentration est déjà là, omniprésente. "C'est intense, prenant… et passionnant !" assure le skipper de Safran.

Entre mille choses, il y a encore et toujours des entraînements au programme. "J'étais encore en mer hier avec le bateau… et je le serai aussi demain", sourit Marc. "Safran est déjà en configuration Vendée Globe. Les voiles du tour du monde sont à bord et je les réessaie une fois de plus pour être vraiment sûr d'elles à 100%. Il y a une foule de petits détails que je vérifie."

« Nous sommes prêts »

Le bateau, bien sûr est déjà prêt à 100%. "L'équipe a très bien travaillé, nous sommes prêts. Ces dernières semaines avant la course sont très importantes, notamment parce qu'il faut consolider la confiance qu'on a dans le matériel. Par exemple, en ce moment quand je vais sur l'eau j'utilise les pilotes automatiques en mode normal, mais aussi en mode dégradé. Il s'agit d'être prêt à le faire efficacement si j'y suis contraint pendant la course. Ce dernier mois avant le départ est aussi l'occasion de gérer des détails qui n'en sont pas, comme l'avitaillement à bord, les sacs de vêtements, le matériel de secours. Il faut faire très attention à ne pas en embarquer ni trop… ni trop peu. Il faut être extrêmement rigoureux. Pour résumer, on vérifie absolument tout : du plus petit détail aux choses essentielles."

Une nouveauté : Safran partira avec des hydrogénérateurs qui lui assureront une partie de la puissance électrique nécessaire aux pilotes, aux instruments de navigation, aux feux de route, etc… "C'est important" explique Marc "car la fourniture d'énergie fournie à la fois par ces hydrogénérateurs et l'éolienne nous permet aussi d’optimiser le volume et donc le poids de gasoil nécessaires pour alimenter le moteur et son alternateur, qui sont le troisième moyen de produire de l'énergie à bord".

Zoom sur les hydrogénérateurs
par Jean-Marie de La Porte, chef de projet Safran Sailing Team :
"A l'occasion de ce Vendée Globe, une nouvelle application du groupe Safran est installée sur le bateau. Marc Guillemot embarque deux hydrogénérateurs conçus par deux sociétés du groupe Safran : Sagem et Hispano-Suiza. Installés à bâbord et tribord du tableau arrière, ces hydrogénérateurs - basés sur le principe de l'entraînement d'un alternateur par une hélice immergée - sont sécurisés par un système de relèvement automatique en cas de choc (comme les safrans). Ils permettront de fournir, pour quelques heures d'utilisation journalière, la puissance électrique nécessaire au bateau. Sagem a conçu toute la partie électrique du système. Hispano-Suiza, spécialisée dans la transmission de puissance des moteurs d'avion, a élaboré tout le système d'entraînement de l'alternateur."

"A force de jouer à l’élastique avec sa voix de sirène du Mississipi, Olivia a fini par attirer un gang de 17 musiciens suffisamment costauds pour faire souffler un vent de folie sur sa silhouette de Betty Boop bien ancrée dans ses chaussures de princesse. Sans crampons, elle est donc appelée à jouer sur le terrain d’harmonie du Red Star Orchestra (big band classique basé à Saint Ouen). La chanteuse a du chien. On le sait depuis ses débuts. Elle a aussi une sacrée technique, de l’innée plus que de l’acquis, comme les grandes. Elle sait avoir beaucoup d’attaque sur les mots avec sa voix qui passe naturellement au dessus de l’orchestre. Elle envoie « Sing Sing Sing » au paradis du Nougajazz. Elle incendie le Noël sombre de Tim Burton avec « What’s This ». Elle inonde de mélancolie le king des standards de noël avec « Have yourself a merry Little Christmas ». Elle démontre que les hommes préfèrent les brunes avec « The more I see you » en jouant tout de même sa Marilyn. Elle fait briller les yeux des sorcières bien aimées avec « Bewitched ». Elle nous rappelle avec « Girl talk » que l’oiseau piment est d’abord une fille qui parle aux filles. Elle a aussi en elle un peu de Calamity Jane..."
Didier Varrod.

Retrouvez Olivia Ruiz le mardi 6 novembre à partir de 20h30 à la salle de la frégate des Atlantes aux Sables d'Olonne.
Tarif normal : 18 € adulte, tarif réduit : 15 €.
Renseignements et réservation à l'office de tourisme des Sables d'Olonne au 02 51 96 85 85.