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Décidément, rien ne sera épargné aux leaders de la Golden Globe Race. Jean-Luc Van Den Heede, à l’orée du golfe de Gascogne, a dû subir de longues heures de calme blanc dans la journée de vendredi avant de devoir affronter pour ses derniers milles une tempête particulièrement musclée. Son arrivée est maintenant prévue pour mardi en matinée.
On a pu craindre le pire. Vendredi en début d’après-midi, Jean-Luc Van Den Heede était pointé à un petit nœud de vitesse, et ce, plusieurs heures durant. Compte-tenu de son gréement fragilisé, on pouvait imaginer une avarie majeure jusqu’à ce que l’information finisse par tomber : le navigateur sablais était tombé dans un trou de vent, une petite bulle anticyclonique qui le laissait voiles battantes au large de la péninsule ibérique. Paradoxe ultime d’être scotché, alors que se profile une dépression particulièrement virulente qui promet de rendre les derniers milles de course très inconfortables.
Heureusement, VDH en a vu d’autres. Mais, dans la journée de dimanche, il va devoir composer avec des vents moyens supérieurs à 40 nœuds, des rafales à plus de 50 nœuds et surtout une mer formée et des creux de plus de huit mètres. Jean-Luc Van Den Heede est déjà en train d’anticiper le mauvais temps à venir en infléchissant sa route vers le nord, de manière à pouvoir affronter les vents de nord-ouest annoncés aux allures portantes.
Sir Robin
Entre calmes et tempête, les dernières estimations de la direction de course donnent, ce samedi midi, une arrivée estimée aux alentours de 10 heures mardi 29 janvier. D’autant que le vent devrait mollir à nouveau brusquement derrière le passage de la dépression.
Marck Slats ne devrait pas être affecté, quant à lui, par le passage de cette dépression. Le navigateur néerlandais devrait bénéficier d’une route beaucoup plus tranquille pour ses derniers milles vers le port vendéen où il est attendu dans la journée du mercredi 30.
Aux Sables d’Olonne, on se mobilise pour que la fête soit belle. D’ores et déjà, les Sablais s’organisent pour garnir les quais qui bordent le chenal d’entrée et proposer un accueil digne de ce nom à celui qui, par trois fois déjà, a pu remonter le chemin d’honneur qui mène au ponton du Vendée Globe (lors de ses deux Vendée Globe terminés sur le podium, ainsi qu’à l’issue de son record du Tour du Monde d’est en ouest contre les vents dominants).
Au ponton, il se murmure que la légende du Golden Globe Challenge, Sir Robin Knox-Johnston en personne, sera là pour accueillir celui qui, 50 ans plus tard, a su relever le flambeau de cet exploit hors normes. Une passation de pouvoir, mais aussi la reconnaissance du lien qui rattache ces marins faits d’un drôle de bois.
On a pu craindre le pire. Vendredi en début d’après-midi, Jean-Luc Van Den Heede était pointé à un petit nœud de vitesse, et ce, plusieurs heures durant. Compte-tenu de son gréement fragilisé, on pouvait imaginer une avarie majeure jusqu’à ce que l’information finisse par tomber : le navigateur sablais était tombé dans un trou de vent, une petite bulle anticyclonique qui le laissait voiles battantes au large de la péninsule ibérique. Paradoxe ultime d’être scotché, alors que se profile une dépression particulièrement virulente qui promet de rendre les derniers milles de course très inconfortables.
Heureusement, VDH en a vu d’autres. Mais, dans la journée de dimanche, il va devoir composer avec des vents moyens supérieurs à 40 nœuds, des rafales à plus de 50 nœuds et surtout une mer formée et des creux de plus de huit mètres. Jean-Luc Van Den Heede est déjà en train d’anticiper le mauvais temps à venir en infléchissant sa route vers le nord, de manière à pouvoir affronter les vents de nord-ouest annoncés aux allures portantes.
Sir Robin
Entre calmes et tempête, les dernières estimations de la direction de course donnent, ce samedi midi, une arrivée estimée aux alentours de 10 heures mardi 29 janvier. D’autant que le vent devrait mollir à nouveau brusquement derrière le passage de la dépression.
Marck Slats ne devrait pas être affecté, quant à lui, par le passage de cette dépression. Le navigateur néerlandais devrait bénéficier d’une route beaucoup plus tranquille pour ses derniers milles vers le port vendéen où il est attendu dans la journée du mercredi 30.
Aux Sables d’Olonne, on se mobilise pour que la fête soit belle. D’ores et déjà, les Sablais s’organisent pour garnir les quais qui bordent le chenal d’entrée et proposer un accueil digne de ce nom à celui qui, par trois fois déjà, a pu remonter le chemin d’honneur qui mène au ponton du Vendée Globe (lors de ses deux Vendée Globe terminés sur le podium, ainsi qu’à l’issue de son record du Tour du Monde d’est en ouest contre les vents dominants).
Au ponton, il se murmure que la légende du Golden Globe Challenge, Sir Robin Knox-Johnston en personne, sera là pour accueillir celui qui, 50 ans plus tard, a su relever le flambeau de cet exploit hors normes. Une passation de pouvoir, mais aussi la reconnaissance du lien qui rattache ces marins faits d’un drôle de bois.
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La Golden Globe Race s’apprête à rendre son verdict, le premier concurrent attendu vers la fin du mois de janvier, une issue encore incertaine

Les Sables d'Olonne – Vendée (France), un centre mondial pour la voile en solitaire Crédit Photo Les Sables d'Olonne
Partis le 1erjuillet des Sables d’Olonne, les premiers solitaires de la Golden Globe Race devraient embouquer le chenal des Sables d'Olonne aux alentours du 27 janvier, près de sept mois après avoir entamé cette aventure hors norme. Aux Sables d'Olonne, la ville et l'agglomération se mobilisent pour les accueillir comme il se doit.
Qui, de Jean-Luc Van Den Heede ou de Mark Slats franchira en vainqueur la ligne d’arrivée devant la bouée Nouch Sud, terme de tous les tours du monde en solitaire devant le port vendéen ? En tête, l’inoxydable VDH tient toujours la corde malgré un gréement fragilisé qui l’oblige à ménager sa monture et des conditions météo qui tendent à favoriser un retour de Mark Slats. Néanmoins, l’écart entre les deux solitaires est encore de 300 milles, soit environ deux jours de navigation.
Déjouer les pièges météo
Pour autant, la route est encore semée de chausse-trappes jusqu’à l’arrivée. Aux prises avec un alizé plutôt faiblard, les deux leaders devront ensuite contourner l’anticyclone des Açores avant de rejoindre les régimes dépressionnaires qui balaient le plus souvent le golfe de Gascogne à cette saison. Après sept mois de mer, les hommes comme les bateaux sont fatigués et la moindre erreur peut peser dans le résultat final. Comme le dit le dicton : « Tant que la ligne d’arrivée n’est pas franchie… »
Un engouement croissant
Aux Sables d’Olonne, on s’apprête à recevoir dignement les premiers concurrents qui en finiront avec sept mois de solitude où ils ont dû apprendre à ne compter que sur eux-mêmes, à réparer avec les moyens du bord, à retrouver le sens originel des premières navigations autour du monde, quand il fallait composer avec les éléments et savoir lire la météo dans le ciel.
Pour le public sablais, une victoire de Jean-Luc Van Den Heede serait un juste retour des choses, eu égard à son investissement pour que la course puisse partir du port vendéen. L’ancien professeur de mathématiques est en effet devenu ici, au fil des ans, une figure emblématique. Au-delà du caractère inédit de l’épreuve, sa participation a pesé dans l’engouement d’un public venu de plus en plus nombreux participer à l’événement. Il n’est pas besoin de savoir lire dans une boule de cristal pour prédire que la remontée du chenal des Sables d’Olonne sera à la hauteur de l’arrivée de certains concurrents du Vendée Globe. Entre les deux courses, il existe une filiation évidente. Nul doute que le public saura le démontrer en réservant l’accueil qu’ils méritent aux deux premiers de la Golden Globe Race.
Déclaration de Yannick Moreau, Président Les Sables d’Olonne Agglomération et Maire des Sables d’Olonne :
« C’est un authentique exploit qu’une poignée de skippers va réussir dans quelques jours : boucler la Golden Globe Race, ce tour du monde en solitaire sans assistance et sans technologie, dans les conditions identiques à la 1ère édition de 1968-1969. C’est un double exploit car le record de 312 jours détenu par Sir Robin Knox-Johnston sera également battu.
En juillet 2018, un grand hebdomadaire français titrait : Une Golden Globe autour du monde pour « ceux qui osent ». Jean Luc Van den Heede et Mark Slats ont osé tenter cette aventure humaine exceptionnelle et nous promettent un final remarquable. La remontée vers les Sables d’Olonne offre un véritable suspense au gré des conditions météo rencontrées par les deux concurrents. Qui de VDH ou de Mark Slats franchira, le premier, la ligne d’arrivée ? Nul ne peut le prédire aujourd’hui. Mais je suis convaincu que les Sablais leur réserveront un accueil chaleureux digne des arrivées du Vendée Globe».
Pour suivre les skippers au jour le jour : Livetracker - Golden Globe Race
Pour plus de détails: www.goldengloberace.com
Qui, de Jean-Luc Van Den Heede ou de Mark Slats franchira en vainqueur la ligne d’arrivée devant la bouée Nouch Sud, terme de tous les tours du monde en solitaire devant le port vendéen ? En tête, l’inoxydable VDH tient toujours la corde malgré un gréement fragilisé qui l’oblige à ménager sa monture et des conditions météo qui tendent à favoriser un retour de Mark Slats. Néanmoins, l’écart entre les deux solitaires est encore de 300 milles, soit environ deux jours de navigation.
Déjouer les pièges météo
Pour autant, la route est encore semée de chausse-trappes jusqu’à l’arrivée. Aux prises avec un alizé plutôt faiblard, les deux leaders devront ensuite contourner l’anticyclone des Açores avant de rejoindre les régimes dépressionnaires qui balaient le plus souvent le golfe de Gascogne à cette saison. Après sept mois de mer, les hommes comme les bateaux sont fatigués et la moindre erreur peut peser dans le résultat final. Comme le dit le dicton : « Tant que la ligne d’arrivée n’est pas franchie… »
Un engouement croissant
Aux Sables d’Olonne, on s’apprête à recevoir dignement les premiers concurrents qui en finiront avec sept mois de solitude où ils ont dû apprendre à ne compter que sur eux-mêmes, à réparer avec les moyens du bord, à retrouver le sens originel des premières navigations autour du monde, quand il fallait composer avec les éléments et savoir lire la météo dans le ciel.
Pour le public sablais, une victoire de Jean-Luc Van Den Heede serait un juste retour des choses, eu égard à son investissement pour que la course puisse partir du port vendéen. L’ancien professeur de mathématiques est en effet devenu ici, au fil des ans, une figure emblématique. Au-delà du caractère inédit de l’épreuve, sa participation a pesé dans l’engouement d’un public venu de plus en plus nombreux participer à l’événement. Il n’est pas besoin de savoir lire dans une boule de cristal pour prédire que la remontée du chenal des Sables d’Olonne sera à la hauteur de l’arrivée de certains concurrents du Vendée Globe. Entre les deux courses, il existe une filiation évidente. Nul doute que le public saura le démontrer en réservant l’accueil qu’ils méritent aux deux premiers de la Golden Globe Race.
Déclaration de Yannick Moreau, Président Les Sables d’Olonne Agglomération et Maire des Sables d’Olonne :
« C’est un authentique exploit qu’une poignée de skippers va réussir dans quelques jours : boucler la Golden Globe Race, ce tour du monde en solitaire sans assistance et sans technologie, dans les conditions identiques à la 1ère édition de 1968-1969. C’est un double exploit car le record de 312 jours détenu par Sir Robin Knox-Johnston sera également battu.
En juillet 2018, un grand hebdomadaire français titrait : Une Golden Globe autour du monde pour « ceux qui osent ». Jean Luc Van den Heede et Mark Slats ont osé tenter cette aventure humaine exceptionnelle et nous promettent un final remarquable. La remontée vers les Sables d’Olonne offre un véritable suspense au gré des conditions météo rencontrées par les deux concurrents. Qui de VDH ou de Mark Slats franchira, le premier, la ligne d’arrivée ? Nul ne peut le prédire aujourd’hui. Mais je suis convaincu que les Sablais leur réserveront un accueil chaleureux digne des arrivées du Vendée Globe».
Pour suivre les skippers au jour le jour : Livetracker - Golden Globe Race
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Expositions, animations, films et conférences pendant 3 jours avec de nombreux spécialistes du paysage. La 1ère édition du Festival de l’arbre en Vendée les 21, 22 et 23 novembre aura lieu aux Sables-d’Olonne les 21, 22 et 23 novembre Il s'agit de sensibiliser le public à la préservation des paysages. L’Association pour la Protection du Paysage de Vendée (APP Vendée) et Paysages de France organisent pour la 1ère année le Festival de l’arbre en Vendée les 21, 22 et 23 novembre aux Sables-d’Olonne au Cinéma Le Grand Palace. Au programme : expositions, animations, films et conférences avec la participation exceptionnelle de Alain Baraton, Jardinier en chef de Versailles, et de nombreux spécialistes et professionnels afin de sensibiliser le grand public à la préservation des paysages et de la nature.
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Alors qu’il est en qualif’ hors course, au large de la pointe de Penmarch’, le skipper du Mini 6.50 #880 est rattrapé par une dépression. Pendant plus de 12 heures, il va subir des vents jusqu’à 50 nœuds et des vagues de plus de 4 mètres. Il « prend la fuite » (se met dos au vague et dos au vent) mais va se faire rouler par une vague, démâtera avant d’être secouru par la Marine Nationale.

Parti le 1er Octobre 2018 de Lorient, Jean-Baptiste se lance dans sa qualification hors-course. C’est une boucle de 1000 milles qui enroule une bouée nommée Conningbeg au Sud-Est de l’Irlande, descend jusqu’au plateau de Rochebonne au large de La Rochelle, contourne l’ile de Ré et revient à son point de départ. Chaque prétendant à la Mini-Transat doit effectuer ce parcours quand il le souhaite pour se qualifier.
Tout c’est bien passé jusqu’en Irlande, il passe la Conningbeg après 70 heures de mer et entame sa longue descente vers le sud. Vendredi 5 Octobre, alors qu’il est au large des Scilly, il capte un bulletin météo annonçant un avis de grand-frais (force 8). Le vent monte alors jusqu’à 50 nœuds (env. 100 km/h). En bon marin, le skipper affale le maximum de toile. Il arise sa grand-voile jusqu’au 3ème ris et range le solent (voile d’avant), puis met son bateau en « fuite » (dos aux vagues, dos au vent). Pendant plus de 12 heures, il va affronter la tempête, le vent et les vagues qui déferlent. Tout se passe bien jusqu’au samedi 6 14:00 UTC. Le bateau se fait rouler par une vague et chavire. Le skipper est projeté au plafond avec l’ensemble du matériel présent à bord. Le mât est sous l’eau, mais la quille fait son travail et redresse le bateau. La chevauché infernale peut reprendre. Mais à 19:00 UTC, le scénario se répète. De nouveau le bateau est emporté par une déferlante et se retourne. Sauf que cette fois-ci le mât ne reviendra pas. Il se brise et reste dans l’eau.
Le skipper va devoir libérer le mât et demander assistance. Il sera hélitreuillé à bord d’un hélicoptère Caïman de la Marine Nationale et transporté jusqu’à l’hôpital de la Cavale-Blanche à Brest.
Le fait divers a été repris dans de nombreux journaux locaux et le skipper a livré un récit complet de cette aventure au travers de deux articles poignants publiés dans le média Bateaux.com.
https://www.bateaux.com/article/29197/demate-j-ai-helitreuille-pleine-tempete
https://www.bateaux.com/article/29196/femme-de-marin-l-angoisse-de-l-accident-mer-vecu-terre
Tout c’est bien passé jusqu’en Irlande, il passe la Conningbeg après 70 heures de mer et entame sa longue descente vers le sud. Vendredi 5 Octobre, alors qu’il est au large des Scilly, il capte un bulletin météo annonçant un avis de grand-frais (force 8). Le vent monte alors jusqu’à 50 nœuds (env. 100 km/h). En bon marin, le skipper affale le maximum de toile. Il arise sa grand-voile jusqu’au 3ème ris et range le solent (voile d’avant), puis met son bateau en « fuite » (dos aux vagues, dos au vent). Pendant plus de 12 heures, il va affronter la tempête, le vent et les vagues qui déferlent. Tout se passe bien jusqu’au samedi 6 14:00 UTC. Le bateau se fait rouler par une vague et chavire. Le skipper est projeté au plafond avec l’ensemble du matériel présent à bord. Le mât est sous l’eau, mais la quille fait son travail et redresse le bateau. La chevauché infernale peut reprendre. Mais à 19:00 UTC, le scénario se répète. De nouveau le bateau est emporté par une déferlante et se retourne. Sauf que cette fois-ci le mât ne reviendra pas. Il se brise et reste dans l’eau.
Le skipper va devoir libérer le mât et demander assistance. Il sera hélitreuillé à bord d’un hélicoptère Caïman de la Marine Nationale et transporté jusqu’à l’hôpital de la Cavale-Blanche à Brest.
Le fait divers a été repris dans de nombreux journaux locaux et le skipper a livré un récit complet de cette aventure au travers de deux articles poignants publiés dans le média Bateaux.com.
https://www.bateaux.com/article/29197/demate-j-ai-helitreuille-pleine-tempete
https://www.bateaux.com/article/29196/femme-de-marin-l-angoisse-de-l-accident-mer-vecu-terre
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