|
Ce n’est plus qu’une question de jours. Pour François Gabart et Armel Le Cléac’h, les prévisions d’arrivée s’affinent. Et tout le dispositif se met en place dans le port vendéen qui, il y a un peu plus de 74 jours, voyaient 20 marins larguer les amarres sous la pluie. La météo est favorable pour progresser rapidement vers le but. Mais la prudence s’impose.
Sur le ring de l’Atlantique Nord, à 1400 milles de la ligne d’arrivée, le benjamin de la course semble hors de portée d’un Knock Down. Au 74e round, son challenger Banque Populaire est relégué à 89 milles, soit une dizaine d’heures de navigation. Le déroulé météo est limpide et va automatiquement profiter à MACIF. François Gabart a empanné ce matin dans la dorsale de l’anticyclone des Açores et se dirige tout droit vers le flux perturbé, dont les généreux vents d’ouest-sud-ouest constitueront bientôt un tapis roulant imparable jusqu’aux Sables d’Olonne. Les plus optimistes l’attendent samedi matin (26 janvier) sur la ligne d’arrivée, les plus pessimistes dans la soirée. Dans tous les cas, son tour du monde serait bouclé en 77 ou 78 jours. Un exploit ! Armel Le Cléac’h, devrait en finir une dizaine d’heures plus tard, au terme d’une circumnavigation qui aura duré 11 jours de moins qu’il y a 4 ans. A bord de Banque Populaire, Armel, qui avait tablé sur 90 jours de mer, a de la nourriture à revendre !
Chère prudence
Voilà pour les scénarii très lisses qui chaque jour animent les réunions de l’organisation à terre, désormais installée aux Sables d’Olonne. Pourtant, le skipper de MACIF n’est pas invulnérable. A l’approche des Açores puis sur la route du cap Finisterre, le trafic maritime va devenir plus dense. Aux cargos, viendront se mêler les bateaux de pêche. Les parages sont aussi fréquentés par les mammifères marins, ennemis jurés des appendices des grands monocoques. Les conditions météo, elles, vont se dégrader pour finir dans le golfe de Gascogne avec 30 à 35 noeuds de sud-ouest et 5 mètres de creux.
Dans ce contexte, Gabart n’a pas l’intention de jouer les têtes brûlées. « Je ne vais pas spécialement lever le pied, mais je serai très vigilant, et je vais naviguer prudemment » promettait-il au Live de la mi-journée. Une casse pourrait tout remettre en question.
Jean-Pierre Dick en sait quelque chose. Depuis lundi soir, Virbac-Paprec 3 navigue sans quille. Pour l’instant, sur la bordure de l’anticyclone, les éléments lui sont favorables pour continuer à progresser en toute sécurité. Mais une fois attrapé le train des dépressions dans le nord des Açores, ce sera une toute autre histoire : forts vents portants et grosses vagues. Aujourd’hui, les architectes de Virbac-Paprec 3 (Guillaume Verdier et le cabinet VPLP) planchent sur les meilleures options pour assurer la stabilité du bateau (configurations des ballasts, seuils de gîte à ne pas dépasser). Quoi qu’il arrive, et quelle que soit sa décision, « Jipé », encore à 1900 milles de l’arrivée, devra redoubler de prudence. Ce qui permettra tôt ou tard à Alex Thomson de s’emparer de la troisième place. Au classement de 16h, le skipper d’Hugo Boss n’était plus qu’à 130 milles du bateau bleu.
Laborieux Atlantique Sud
Huit bateaux naviguent encore dans l’hémisphère sud. Or, leur route vers l’équateur est tout sauf un chemin pavé de roses. C’est long, laborieux, poussif. En pointe, au large de la corne du Brésil, l’intensité de la bagarre entre Jean Le Cam (SynerCiel) et Mike Golding (Gamesa), bord à bord à 30 milles l’un de l’autre, est inversement proportionnelle à la force des alizés qui les poussent mollement vers la « ligne ». Ils devraient toutefois passer en Atlantique Nord dans moins de 48 heures et traverser dans la foulée un pot au noir peu actif.
Derrière, Dominique Wavre (Mirabaud), Javier Sanso (ACCIONA 100% EcoPowered) et Arnaud Boissières (AKENA Vérandas) sortent chacun à leur tour d’un marasme météo généré par un front orageux. La navigation est douce, bien que face au vent, sous le soleil et une mer plate. Mais leur ralentissement général de ces derniers jours a permis à Bertrand de Broc (VNAM avec EDM Projets), Tanguy De Lamotte (Initiatives-coeur) et plus loin à Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) de combler leur retard. Pour tous ceux-là, la ligne d’arrivée est encore un lointain fantasme.
Chère prudence
Voilà pour les scénarii très lisses qui chaque jour animent les réunions de l’organisation à terre, désormais installée aux Sables d’Olonne. Pourtant, le skipper de MACIF n’est pas invulnérable. A l’approche des Açores puis sur la route du cap Finisterre, le trafic maritime va devenir plus dense. Aux cargos, viendront se mêler les bateaux de pêche. Les parages sont aussi fréquentés par les mammifères marins, ennemis jurés des appendices des grands monocoques. Les conditions météo, elles, vont se dégrader pour finir dans le golfe de Gascogne avec 30 à 35 noeuds de sud-ouest et 5 mètres de creux.
Dans ce contexte, Gabart n’a pas l’intention de jouer les têtes brûlées. « Je ne vais pas spécialement lever le pied, mais je serai très vigilant, et je vais naviguer prudemment » promettait-il au Live de la mi-journée. Une casse pourrait tout remettre en question.
Jean-Pierre Dick en sait quelque chose. Depuis lundi soir, Virbac-Paprec 3 navigue sans quille. Pour l’instant, sur la bordure de l’anticyclone, les éléments lui sont favorables pour continuer à progresser en toute sécurité. Mais une fois attrapé le train des dépressions dans le nord des Açores, ce sera une toute autre histoire : forts vents portants et grosses vagues. Aujourd’hui, les architectes de Virbac-Paprec 3 (Guillaume Verdier et le cabinet VPLP) planchent sur les meilleures options pour assurer la stabilité du bateau (configurations des ballasts, seuils de gîte à ne pas dépasser). Quoi qu’il arrive, et quelle que soit sa décision, « Jipé », encore à 1900 milles de l’arrivée, devra redoubler de prudence. Ce qui permettra tôt ou tard à Alex Thomson de s’emparer de la troisième place. Au classement de 16h, le skipper d’Hugo Boss n’était plus qu’à 130 milles du bateau bleu.
Laborieux Atlantique Sud
Huit bateaux naviguent encore dans l’hémisphère sud. Or, leur route vers l’équateur est tout sauf un chemin pavé de roses. C’est long, laborieux, poussif. En pointe, au large de la corne du Brésil, l’intensité de la bagarre entre Jean Le Cam (SynerCiel) et Mike Golding (Gamesa), bord à bord à 30 milles l’un de l’autre, est inversement proportionnelle à la force des alizés qui les poussent mollement vers la « ligne ». Ils devraient toutefois passer en Atlantique Nord dans moins de 48 heures et traverser dans la foulée un pot au noir peu actif.
Derrière, Dominique Wavre (Mirabaud), Javier Sanso (ACCIONA 100% EcoPowered) et Arnaud Boissières (AKENA Vérandas) sortent chacun à leur tour d’un marasme météo généré par un front orageux. La navigation est douce, bien que face au vent, sous le soleil et une mer plate. Mais leur ralentissement général de ces derniers jours a permis à Bertrand de Broc (VNAM avec EDM Projets), Tanguy De Lamotte (Initiatives-coeur) et plus loin à Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) de combler leur retard. Pour tous ceux-là, la ligne d’arrivée est encore un lointain fantasme.
Tags :
Actualité
L'actualité aux Sables d'Olonne
L'information aux Sables d'olonne
Les Sables d'Olonne
Skipper
Sport
Vendée
Vendée Globe 2012
Voile
Commentaires (0)
Les Sables d'Olonne Info
Comme d'autres avant lui (Marc Guillemot, Roland Jourdain, Mike Golding...), Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3) vient de subir un terrible et cruel coup du sort dans ce 7ième Vendée Globe.
A 0h45, alors qu’il naviguait en 3e position du Vendée Globe à environ 500 milles dans le nord-ouest des îles du Cap Vert, Jean-Pierre Dick a appelé son équipe. Virbac-Paprec 3 a perdu sa quille (bulbe et voile) vers 23h45 (heure française). Le skipper niçois a stabilisé la situation. Le bateau est à l’endroit, ballasts remplis, et navigue à 8 nœuds vers les Acores.
A 0h45, alors qu’il naviguait en 3e position du Vendée Globe à environ 550 milles dans le nord-ouest des îles du Cap Vert, Jean-Pierre Dick a appelé son équipe. Virbac-Paprec 3 a perdu sa quille* vers minuit (heure française). Le skipper niçois va bien et a stabilisé la situation. Le bateau est à l’endroit, ballasts remplis, et navigue à environ 8 nœuds vers le nord-ouest.
Joint au téléphone, Jean-Pierre Dick nous confiait : « Je naviguais tribord amure avec la grand-voile avec 1 ris et le solent dans 20 nœuds de vent. J’étais à l’intérieur quand un grain est arrivé. Je suis sorti pour régler les voiles. A ce moment-là, j’ai entendu un grand bang.Virbac-Paprec 3 est parti au lof et s’est couché violemment. J’ai choqué l’écoute de grand-voile et ensuite le solent. Je l’ai roulé. Je suis allé en bout de bôme pour décoincer la bastaque. J’ai abattu doucement et le bateau s’est relevé. J’ai rempli l’ensemble des ballasts pour stabiliser le bateau.Je fais route vers les Açores à 8 nœuds avec 2 ris dans la grand-voile et la trinquette. La situation est stabilisée et je pense qu’il n’y a aucun risque de chavirage. Mon rêve de podium sur le Vendée Globe vient de couler subitement. »
Joint au téléphone, Jean-Pierre Dick nous confiait : « Je naviguais tribord amure avec la grand-voile avec 1 ris et le solent dans 20 nœuds de vent. J’étais à l’intérieur quand un grain est arrivé. Je suis sorti pour régler les voiles. A ce moment-là, j’ai entendu un grand bang.Virbac-Paprec 3 est parti au lof et s’est couché violemment. J’ai choqué l’écoute de grand-voile et ensuite le solent. Je l’ai roulé. Je suis allé en bout de bôme pour décoincer la bastaque. J’ai abattu doucement et le bateau s’est relevé. J’ai rempli l’ensemble des ballasts pour stabiliser le bateau.Je fais route vers les Açores à 8 nœuds avec 2 ris dans la grand-voile et la trinquette. La situation est stabilisée et je pense qu’il n’y a aucun risque de chavirage. Mon rêve de podium sur le Vendée Globe vient de couler subitement. »
Commentaires (0)
Les Sables d'Olonne Info
Si aux avant-postes de ce septième Vendée Globe, la nuit s'est résumée à une intense course de vitesse, en milieu de peloton et en toute fin de flotte, les choses ont une fois de plus pris des tournures très compliquée. Progression toujours erratique pour le club des cinq, montée dans le mât très périlleuse pour Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) suite à la nouvelle perte d'une voile d'avant...le retour vers les Sables d'Olonne loge les concurrents à de biens différentes enseignes.
Il avait déjà perdu son gennaker, il y a deux jours, voilà qu'il déchire son spinnaker cette nuit...le skipper franco-italien, malgré son incroyable enthousiasme, a sûrement passé des heures très difficiles cette nuit. Obligé de monter une nouvelle fois dans le mât, dans des conditions de mer et de vent très peu recommandables pour ce genre d'exercice, surtout en solitaire, il est resté deux heures en l'air pour libérer la chaussette et le reste du spi. Seule la poulie de drisse est restée en tête de mât, tant la situation était périlleuse, à 27 mètres de hauteur. Il ne lui reste plus maintenant que la poulie de capelage. Reste que cette audacieuse escalade a du être éreintante pour le fringant quadra, plein d'équimoses ce matin mais à nouveau sur le cap des Sables d'Olonne, à faible vitesse toutefois (7 noeuds cette dernière heure) dans un vent de sud-ouest de 20 noeuds.
Remontée par l'arrière
Un peu plus de 850 milles devant l'étrave de Team Plastique, Tanguy de Lamotte (Initiatives-coeur), toujours au portant dans un flux de sud-sud-est de 20 noeuds poursuit sa belle progression des derniers jours mais semble marquer un peu le pas sur Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) ce matin, distant d'un peu plus de 200 milles, avec une vitesse inférieure d'un peu plus de deux noeuds sur la dernière heure (11,8 contre 13,9). Les deux hommes remontent toujours très fort sur le peloton des poursuivants, fermé par Arnaud Boissières (Akéna Vérandas). En 24 h, Bertrand de Broc a repris plus de 200 milles au skipper du bateau sablais.
Progression toujours erratique au milieu
Il faut dire que le club des 5 est vraiment mal logé dans cette remontée de l'Atlantique Sud. De souvenirs de marins très expérimentés tels que Jean Le Cam (SynerCiel) ou autres tourdumondistes acharnés comme Dominique Wavre (Mirabaud) ou Mike Golding (Gamesa), cette partie du globe n'a jamais été aussi compliquée et désagréable pour eux. Pendant qu'Arnaud Boissières, à 2699 milles des leaders progresse au portant tout près des côtes brésiliennes ce matin, à 30 milles de la latitude de Victoria, au milieu d'un intense et dangereux trafic maritime, Javier Sanso (Acciona 100 % EcoPowered) et Dominique Wavre progressent difficilement au près, vent dans le nez (20 noeuds de nord). Dans une mer hachée, courte et difficile, le skipper espagnol multiplie les virements épuisant pendant que le marin suisse se fraye un chemin compliqué contre les éléments. A l'avant du groupe, c'est la même souffrance pour Jean Le Cam qui devance toujours Mike Golding d'une courte étrave (10 milles) sur la route théorique directe pendant que l'écart latéral, qui était de 300 milles il y a peu de temps encore, se réduit ce matin à 80 milles. Le skipper anglais progresse cependant beaucoup plus directement vers les Sables grâce à un meilleur angle de vent (nord-est 15 à 18 noeuds), pendant que le breton est obligé de filer vers le nord-est dans un vent de nord de même intensité.
Duels sous haute tension
De l'autre côté de l'équateur, à 1600 milles de l'étrave de Jean Le Cam, le duel pour la troisième place continu entre Alex Thomson (Hugo Boss) et Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3). Dans un alizé de nord-est de 15-20 noeuds, les deux prétendants au podium poursuivent leur remontée de l'Atlantique Nord à bonne allure, avec un avantage pour le skipper niçois qui s'est montré le plus rapide ces dernières 24 h, avec 370 milles parcourus à 15,4 noeuds de moyenne contre 332 milles à 13,8 noeuds pour le skipper anglais. Le gain de Jean-Pierre Dick sur son rival direct, plus décalé à l'ouest, est de 20 milles, soit 246 milles d'avance maintenant. Aux avant-postes, un autre duel se joue à l'échelle planétaire, pour la victoire suprême cette fois. François Gabart (MACIF), à moins de 1860 milles des Sables d'Olonne, était nettement ralenti ce matin. Il progresse à moins de 10 noeuds (9,5) depuis 5 h. Les premiers effets du rapprochement du centre de l'anticyclone des Açores commencent à se faire sentir. Armel Le Cléac'h (Banque Populaire), moins freiné pour l'instant (12,6 noeuds) en profite pour grapiller quelques milles, à 142,8 milles du leader. Le passage de cette difficulté météorologique représente sûrement la dernière chance pour le skipper de Banque Populaire de jouer un coup pour la victoire. Les prochains jours promettent d'êtres passionnants !
Remontée par l'arrière
Un peu plus de 850 milles devant l'étrave de Team Plastique, Tanguy de Lamotte (Initiatives-coeur), toujours au portant dans un flux de sud-sud-est de 20 noeuds poursuit sa belle progression des derniers jours mais semble marquer un peu le pas sur Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) ce matin, distant d'un peu plus de 200 milles, avec une vitesse inférieure d'un peu plus de deux noeuds sur la dernière heure (11,8 contre 13,9). Les deux hommes remontent toujours très fort sur le peloton des poursuivants, fermé par Arnaud Boissières (Akéna Vérandas). En 24 h, Bertrand de Broc a repris plus de 200 milles au skipper du bateau sablais.
Progression toujours erratique au milieu
Il faut dire que le club des 5 est vraiment mal logé dans cette remontée de l'Atlantique Sud. De souvenirs de marins très expérimentés tels que Jean Le Cam (SynerCiel) ou autres tourdumondistes acharnés comme Dominique Wavre (Mirabaud) ou Mike Golding (Gamesa), cette partie du globe n'a jamais été aussi compliquée et désagréable pour eux. Pendant qu'Arnaud Boissières, à 2699 milles des leaders progresse au portant tout près des côtes brésiliennes ce matin, à 30 milles de la latitude de Victoria, au milieu d'un intense et dangereux trafic maritime, Javier Sanso (Acciona 100 % EcoPowered) et Dominique Wavre progressent difficilement au près, vent dans le nez (20 noeuds de nord). Dans une mer hachée, courte et difficile, le skipper espagnol multiplie les virements épuisant pendant que le marin suisse se fraye un chemin compliqué contre les éléments. A l'avant du groupe, c'est la même souffrance pour Jean Le Cam qui devance toujours Mike Golding d'une courte étrave (10 milles) sur la route théorique directe pendant que l'écart latéral, qui était de 300 milles il y a peu de temps encore, se réduit ce matin à 80 milles. Le skipper anglais progresse cependant beaucoup plus directement vers les Sables grâce à un meilleur angle de vent (nord-est 15 à 18 noeuds), pendant que le breton est obligé de filer vers le nord-est dans un vent de nord de même intensité.
Duels sous haute tension
De l'autre côté de l'équateur, à 1600 milles de l'étrave de Jean Le Cam, le duel pour la troisième place continu entre Alex Thomson (Hugo Boss) et Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3). Dans un alizé de nord-est de 15-20 noeuds, les deux prétendants au podium poursuivent leur remontée de l'Atlantique Nord à bonne allure, avec un avantage pour le skipper niçois qui s'est montré le plus rapide ces dernières 24 h, avec 370 milles parcourus à 15,4 noeuds de moyenne contre 332 milles à 13,8 noeuds pour le skipper anglais. Le gain de Jean-Pierre Dick sur son rival direct, plus décalé à l'ouest, est de 20 milles, soit 246 milles d'avance maintenant. Aux avant-postes, un autre duel se joue à l'échelle planétaire, pour la victoire suprême cette fois. François Gabart (MACIF), à moins de 1860 milles des Sables d'Olonne, était nettement ralenti ce matin. Il progresse à moins de 10 noeuds (9,5) depuis 5 h. Les premiers effets du rapprochement du centre de l'anticyclone des Açores commencent à se faire sentir. Armel Le Cléac'h (Banque Populaire), moins freiné pour l'instant (12,6 noeuds) en profite pour grapiller quelques milles, à 142,8 milles du leader. Le passage de cette difficulté météorologique représente sûrement la dernière chance pour le skipper de Banque Populaire de jouer un coup pour la victoire. Les prochains jours promettent d'êtres passionnants !
Tags :
L'actualité aux Sables d'Olonne
L'information aux Sables d'Olonne
Les Sables d'Olonne
Skipper
Sport
Vendée
Vendée Globe 2012
Voile
Commentaires (0)
Les Sables d'Olonne Info
Hier soir après avoir déchiré son spinnaker, Alessandro a été contraint de monter une nouvelle fois en haut du mât avec presque 30 nœuds de vent et une mer formée, « j’ai pu libérer le mât de la chaussette et le reste de spi. J'ai mis deux heures pour monter et descendre du mât. Faute aux conditions, j’ai laissé la poulie de drisse de tête en haut, il me reste seulement la poulie de capelage. Moi je vais bien, j'ai cogné un peu partout en montant et descendant mais je ne suis pas blessé ».
Cette nuit, il nous envoyait un nouveau message :
« Il y a un peu plus d'une heure, vers 3hTU, j'étais en train de me reposer quand le bateau s'est couché d'un coup (je pense à un vague puis le bateau a empanné) sur le côté bâbord. J'étais avec le solent et deux ris à la grand-voile. Je suis sorti pour remettre en place les choses. J'étais en train de mettre à l'eau le safran bâbord quand une autre vague a secoué le bateau et a fait passer la grand-voile côté tribord, j'ai reçu en plein sur le côté droit du visage l'écoute de grand-voile et je suis retombé sur le thorax côté gauche. J'ai affalé presque complètement la grand-voile pour changer d'amure.
Bilan: une petite coupure à la base de la narine gauche que j'ai refermé avec du stéril-strip et une côte cassée selon le Docteur Chauve. Malheureusement, une autre voile a été perdue (le petit spi) car elle était à l'extérieur dans un sac pour compenser la gîte et elle a été balayée quand le bateau s'est couché. La difficulté sera de faire les manœuvres avec la douleur. Bonne journée, Alessandro ».
Contacté au téléphone ce matin, pour le moment, il tente de récupérer et de se reposer. Déjà très fatigué par les deux montées au mât, sans dormir depuis 48h, Alessandro garde le moral malgré la douleur et la fatigue.
Cette nuit, il nous envoyait un nouveau message :
« Il y a un peu plus d'une heure, vers 3hTU, j'étais en train de me reposer quand le bateau s'est couché d'un coup (je pense à un vague puis le bateau a empanné) sur le côté bâbord. J'étais avec le solent et deux ris à la grand-voile. Je suis sorti pour remettre en place les choses. J'étais en train de mettre à l'eau le safran bâbord quand une autre vague a secoué le bateau et a fait passer la grand-voile côté tribord, j'ai reçu en plein sur le côté droit du visage l'écoute de grand-voile et je suis retombé sur le thorax côté gauche. J'ai affalé presque complètement la grand-voile pour changer d'amure.
Bilan: une petite coupure à la base de la narine gauche que j'ai refermé avec du stéril-strip et une côte cassée selon le Docteur Chauve. Malheureusement, une autre voile a été perdue (le petit spi) car elle était à l'extérieur dans un sac pour compenser la gîte et elle a été balayée quand le bateau s'est couché. La difficulté sera de faire les manœuvres avec la douleur. Bonne journée, Alessandro ».
Contacté au téléphone ce matin, pour le moment, il tente de récupérer et de se reposer. Déjà très fatigué par les deux montées au mât, sans dormir depuis 48h, Alessandro garde le moral malgré la douleur et la fatigue.
Tags :
L'actualité aux Sables d'Olonne
L'information aux Sables d'Olonne
Les Sables d'Olonne
Skipper
Vendée
Vendée Globe 2012
Voile
Commentaires (0)
Les Sables d'Olonne Info
S'ils ferraillent pour la 5è place sur des routes convergentes, c'est toujours très serré entre Mike Golding et Jean Le Cam ce dimanche matin. Sur un cap Est, Nord Est après avoir privilégié une trajectoire très proche des côtes brésiliennes, Jean Le Cam a repris ce matin, pour une dizaine de milles, la 5è place que le skipper britannique a occupée une grande partie de la journée d'hier.
Golding a eu légèrement moins de vent, mais les deux skippers progressent à des vitesses très similaires ce matin. Le Cam, qui pointe désormais 211 milles dans l'Ouest, Nord-Ouest de Golding, progresse à 10,5 noeuds contre 10,1 noeuds pour le skipper de Gamesa qui affiche une meilleure VMG, et peut encore espérer gagner sur son concurrent français. Les conditions restent désagréables, au près, alors que Golding est à la lutte avec Le Cam en tête d'un groupe de cinq bateaux.
"Cela reste très ingrat, même si le vent vient de stabiliser, mais Jean Le Cam a aussi pris la tête, ce qui n'est pas idéal pour moi. Mais, il n'y a pas grand chose que je puisse faire, je pourrai sans doute gager dans l'est dans six ou sept heures. Je ne suis pas très inquiet à propos de Jean, je fais ma propre course.
Les conditions sont meilleures qu'hier où il y' avait des rafales toute la journée. J'ai eu 30 noeuds, ce qui est beaucoup alors que j'étais préparé pour 15 noeuds. La mer reste instable et confuse, non pas casse-bateau, mais juste confuse. Je ne sais pas pourquoi, elle est si mauvaise , mais cela donne l'impression que cela dure depuis toujours. J'ai entendu ce que Jean disait au sujet de l'Atlantique Sud, et je suis d'accord avec lui sur le fait que nous connaissons la partie la plus difficile. J'espère que l'Atlantique Nord sera plus conciliant avec nous."
Golding a eu légèrement moins de vent, mais les deux skippers progressent à des vitesses très similaires ce matin. Le Cam, qui pointe désormais 211 milles dans l'Ouest, Nord-Ouest de Golding, progresse à 10,5 noeuds contre 10,1 noeuds pour le skipper de Gamesa qui affiche une meilleure VMG, et peut encore espérer gagner sur son concurrent français. Les conditions restent désagréables, au près, alors que Golding est à la lutte avec Le Cam en tête d'un groupe de cinq bateaux.
"Cela reste très ingrat, même si le vent vient de stabiliser, mais Jean Le Cam a aussi pris la tête, ce qui n'est pas idéal pour moi. Mais, il n'y a pas grand chose que je puisse faire, je pourrai sans doute gager dans l'est dans six ou sept heures. Je ne suis pas très inquiet à propos de Jean, je fais ma propre course.
Les conditions sont meilleures qu'hier où il y' avait des rafales toute la journée. J'ai eu 30 noeuds, ce qui est beaucoup alors que j'étais préparé pour 15 noeuds. La mer reste instable et confuse, non pas casse-bateau, mais juste confuse. Je ne sais pas pourquoi, elle est si mauvaise , mais cela donne l'impression que cela dure depuis toujours. J'ai entendu ce que Jean disait au sujet de l'Atlantique Sud, et je suis d'accord avec lui sur le fait que nous connaissons la partie la plus difficile. J'espère que l'Atlantique Nord sera plus conciliant avec nous."
Tags :
Gamesa
L'actualité aux Sables d'Olonne
Les Sables d'Olonne
Mike Golding
Skipper
Vendée
Vendée Globe 2012
Voile
Commentaires (0)
Les Sables d'Olonne Info
Après 4 jours de conditions difficiles au large des côtes brésiliennes, Jean Le Cam a retrouvé le moral et profite du soleil et d’une mer agréable. Comme il le dit, le parcours du combattant est terminé. Le skipper devrait croiser la route de l’anglais Mike Golding avec un léger avantage. Le duel franco-anglais, entamé depuis 70 jours, continue

La pression redescend
«Ces 4 derniers jours, je ne pouvais pas tenir debout dans le cockpit et j’étais tendu. A force d’être à 4 pattes, je suis courbaturé de partout. J’étais stressé pour le bateau et le matériel. Mais cette nuit, j’ai tellement bien dormi que j’ai récupéré du parcours du combattant. J’espère que l’adjudant-chef n’a pas mis d’autres pièges sur la route ! »
Comme sur un ring de boxe
« Le croisement va être intéressant avec Mike Golding. Normalement, il y a un avantage pour moi mais la régate va être serrée. Cette fin de course va être sport. Depuis le départ, je suis en duel contre lui. A l’aller dans la même zone, il était 60 milles devant. J’avais réussi à faire la cuillère par-dessous et repasser devant. Déjà en 2004 on était au coude à coude. Il faut croire que c’est le destin. »
En route pour l’équateur
« Ce soir normalement, les conditions vont encore s’améliorer, ça va être extraordinaire. Il y a encore du près dans les jours à venir. Je ne vais pas avancer très vite mais je ne suis pas à 5 minutes près. Je suis à bloc de batterie, je suis à bloc d’eau, donc j’ai de quoi faire. D’ailleurs, maintenant que la mer est calme, je vais pouvoir faire une toilette à l’eau douce, le bonheur ! »
«Ces 4 derniers jours, je ne pouvais pas tenir debout dans le cockpit et j’étais tendu. A force d’être à 4 pattes, je suis courbaturé de partout. J’étais stressé pour le bateau et le matériel. Mais cette nuit, j’ai tellement bien dormi que j’ai récupéré du parcours du combattant. J’espère que l’adjudant-chef n’a pas mis d’autres pièges sur la route ! »
Comme sur un ring de boxe
« Le croisement va être intéressant avec Mike Golding. Normalement, il y a un avantage pour moi mais la régate va être serrée. Cette fin de course va être sport. Depuis le départ, je suis en duel contre lui. A l’aller dans la même zone, il était 60 milles devant. J’avais réussi à faire la cuillère par-dessous et repasser devant. Déjà en 2004 on était au coude à coude. Il faut croire que c’est le destin. »
En route pour l’équateur
« Ce soir normalement, les conditions vont encore s’améliorer, ça va être extraordinaire. Il y a encore du près dans les jours à venir. Je ne vais pas avancer très vite mais je ne suis pas à 5 minutes près. Je suis à bloc de batterie, je suis à bloc d’eau, donc j’ai de quoi faire. D’ailleurs, maintenant que la mer est calme, je vais pouvoir faire une toilette à l’eau douce, le bonheur ! »
Tags :
L'actualité aux Sables d'Olonne
L'information aux Sables d'Olonne
Les Sables d'Olonne
Skipper
Vendée
Vendée Globe 2012
Voile
Commentaires (0)
Les Sables d'Olonne Info
Convivialité, amitié, joie et bonne humeur vous attendent au Roc Saint-jean...
Fort de son succès, l'Association l'Orbestier renouvelle son rendez-vous annuel et vous propose de les retrouver le vendredi 15 février à partir de 20h00 au Roc Saint-Jean pour un dîner musical en compagnie du groupe la Trompette d'Occasion. Le jazz nouvelle Orléans accompagnera votre soirée. Ce groupe s'est vu décerner en 2010 le Grand prix du public au festival international de jazz traditionnel de Megève.
A ce jour, le menu n'est pas encore communiqué, toutefois apéritif, plat unique et dessert seront servis.
Roc Saint-Jean, promenade Edouard Herriot au Château d'Olonne.
Tarif : 25 euros par personne.
Réservation : 02 51 23 71 59.
Ou par mail : lorbestier85@orange.fr
A ce jour, le menu n'est pas encore communiqué, toutefois apéritif, plat unique et dessert seront servis.
Roc Saint-Jean, promenade Edouard Herriot au Château d'Olonne.
Tarif : 25 euros par personne.
Réservation : 02 51 23 71 59.
Ou par mail : lorbestier85@orange.fr
Commentaires (0)
Les Sables d'Olonne Info
Dernières notes
Politique
La Chaine Parlementaire (LCP), Live TNT par LCP
France
Liste de liens
Galerie
Cinéma
|
Expositions
|
Culture et Animations
|
Sports et Nautisme
|
"Les Sables d'Olonne info" est un blog sur l'actualité et l'information de la ville des Sables d'Olonne. Contact : lesablesinfo@aol.fr