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Sprint final sous haute tension !
Alors que Franck Cammas a été le premier à passer sous le cap symbolique des 1000 milles avant l'arrivée, l'assaut est plus que jamais lancé aux basques du skipper de Groupama 3. Nullement épargnés par les lignes de grains caractéristiques d'une navigation entre les Açores et les Antilles, les trois
prétendants au titre sont soumis à des conditions délicates et sujettes à bien des précautions. Pour Cammas comme pour Thomas Coville (Sodebo) et Francis Joyon (Idec), lancés à la poursuite du premier du Nord au Sud, la Guadeloupe se profile devant les étraves et avec elle la très sensible négociation du régime qui l'entoure. D'ici 48 heures le verdict devrait tomber mais d'ici là, chacun à encore de belles
cartes à abattre. En Imoca, la flotte est privée depuis la nuit dernière d'un de ses meilleurs représentants en la personne de Kito de Pavant (Groupe Bel) contraint à l'abandon suite à la casse de l'axe de la tête de quille. Pour les autres solitaires c'est la mi-course et Roland Jourdain (Veolia Environnement) mène toujours la danse, tenant ses poursuivants directs à distance de son tableau arrière. Devant eux,
le chemin semble toujours aussi mal pavé.
Chez les Multi 50, Franck-Yves Escoffier (Crêpes Whaou!) a profité de la progression contrariée de son concurrent direct, Yves Le Blévec (Actual), pour faire le trou. Mais dans cette course là également, il serait imprudent d'abaisser le drapeau à damiers trop vite. Les Class 40 quant à eux font parler
la poudre et affichent des vitesses insolentes alors que Thomas Ruyant (Destination Dunkerque) reste un chef de file imperturbable. Enfin, en Rhum aussi on se bagarre et on y croit, en témoigne la valse des prétendants au sacre menée par Pierre-Yves Chatelin (Destination Calais) et Charlie Capelle (A'Capella).

Rédigé par La Voile en Vendée le Dimanche 7 Novembre 2010 à 10:09 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest La Voile en Vendée
A 1 000 milles de l'arrivée à Pointe-à-Pitre, Franck Cammas et Groupama 3 poursuivent leur chevauchée atlantique aux commandes de Route du Rhum - La Banque Postale
A plus de 20 noeuds, le Maxi-Trimaran vert n'en finit pas d'affoler les compteurs et les observateurs tant l'exercice est maîtrisé. Derrière lui, la résistance s'organise et c'est désormais Francis Joyon (Idec) qui occupe la deuxième place, devant Thomas Coville (Sodebo). Même principe, même sanction pour la concurrence en Multi 50, Franck-Yves Escoffier (Crêpes Whaou!) confortant son avance en tête à désormais 100 milles d'Yves Le Blévec (Actual). Mais c'est chez les monocoques que l'actualité de la nuit est finalement la plus chargée, avec Roland Jourdain (Veolia Environnement) qui creuse en tête et le coup du sort qui frappe Kito de Pavant (Groupe Bel) contraint à l'abandon suite à la rupture de l'axe de sa tête de quille. En Class 40 comme en catégorie Rhum, le sourire est aux gens du Nord, Thomas Ruyant (Destination Dunkerque) menant toujours la flotte la plus nombreuse et Pierre-Yves Chatelain (Destination Calais) s'emparant de la casaque de leader.
Grandes constantes et petites nouveautés, voilà bien le tableau qu'offre la catégorie Ultime à l'aube de ce sixième jour de course entre Saint-Malo et Pointe-à-Pitre. Après 2 500 milles dans le sillage, Franck Cammas reste le patron des patrons, toutes catégories confondues. A bord de sa puissante machine, le rythme imposé est intense et physique mais le solitaire tient la cadence à l'heure où les conditions météo se teintent d'incertitude. La négociation de l'atterrissage antillais est à venir et avec elle, le risque pour le premier d'un ralentissement. En attendant, le skipper de Groupama 3 voit ce matin, un nouveau dauphin dans son rétroviseur, en la personne de Francis Joyon. A la barre d'Idec, le marin de Locmariaquer pointe désormais à 283 milles du premier et affiche sur les vingt-quatre dernières heures la meilleure moyenne avec 534,4 milles au compteur. Sourire pour les sudistes et réflexions variées chez le nordiste Thomas Coville, qui voit l'écart avec Franck Cammas se stabiliser à 300 milles après la belle remontée d'hier. N'étant pas homme à abdiquer avant la ligne, ce dernier en est à jeter ses dernières armes dans la bagarre.
Moins imposants que les Ultimes mais non moins performants, les Multi50 sont eux aussi dans le coup. En tête depuis trois jours, Franck-Yves Escoffier poursuit, imperturbable, malgré des conditions de navigation humides et difficiles avec 25 nœuds de vent et une mer désordonnée. Tout juste le triple vainqueur de l'épreuve avouait-il ce matin manquer de confort à bord et envier le sort des adeptes du monocoque ou de Philippe Laperche (La mer révèle nos sens) troisième des "petits" multicoques à l'heure actuelle, à la barre du premier bateau du Malouin... Son dauphin, Yves Le Blevec (Actual) voit la centaine de milles d'écart se consolider.
Retrouvez le départ de la Route du Rhum en photos avec Benoît Stichelbaut en cliquant ici
Rédigé par La Voile en Vendé le Samedi 6 Novembre 2010 à 10:18 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest La Voile en Vendé

La nuit noire enveloppe les solitaires de la Route du Rhum - La Banque Postale de son manteau en ce quatrième petit matin de course


Sidney Gavignet (Oman Air Majan) est en sécurité à  bord d'un vraquier depuis hier soir
Mais à l'heure où les stratèges sont plongés dans l'expectative, tous attendent le retour de l'astre Lunaire et avec lui un premier début de réponse aux questions. En attendant, alors que Sidney Gavignet (Oman Air Majan) est en sécurité à bord d'un vraquier depuis hier soir, en course, Franck Cammas (Groupama 3) poursuit son insolente trajectoire sudiste et se paie le luxe d'accroître encore un peu son avance. Franck-Yves Escoffier (Crêpes Whaou!) quant à lui, mène toujours les débats en Multi 50. Chez les monocoques Imoca, Roland Jourdain (Veolia Environnement) a pris l'ascendant, quant Thomas Ruyant (Destination Dunkerque) et Andrea Mura (Vento di Sardegna), s'imposent en chefs de file en Class 40 et en catégorie Rhum.


Mais où s'arrêtera-t-il ? Voilà bien la question qui doit tarauder les concurrents du leader chez les Ultimes. Déjà chronométré le plus rapide autour de la planète en équipage, Franck Cammas à l'air bien décidé à écrire son nom au palmarès de l'une des rares transatlantiques en multicoque qui doit manquer à son actif. Premier à la bouée du Cap Fréhel dimanche dernier, le skipper de Groupama 3 imprime depuis son rythme ; laissant un temps le meilleur siège à Thomas Coville (Sodebo), pour mieux lui reprendre à la faveur d' une route au Sud. Plein d'humilité par rapport à ses objectifs au départ de Saint-Malo, Cammas doit aujourd'hui prendre goût à la situation et à cette course en tête à bord de sa grande machine. Depuis la terre, le garçon laisse transparaitre le bonheur qu'il a d'être en mer et quand on sait l'importance du facteur plaisir dans la performance, on se dit que certains peuvent avoir quelques cheveux à se faire. Mais qu'on ne s'y trompe pas, le tableau n'a rien de figésur cette neuvième Route du Rhum ! En effet, si le fameux anticyclone qui occupait les esprits depuis les premières heures de course a contraint les
marins à un premier engagement, derrière non seulement la route est encore longue mais le scénariste parfois retors des histoires atlantiques n'a pas sorti tous les ressorts dramatiques de son chapeau. En attendant, Yann Guichard (Gitana 11) et Thomas Coville s'installent respectivement sur la deuxième et
troisième marche du podium, l'un au Sud,l'autre au Nord, les deux pour la même cause : plus que tenir la cadence, faire la différence.
Chez les Multi 50, Franck-Yves Escoffier joue les patrons et enchaîne les empannages avec presque 70 milles d'avance sur Yves Le Blévec (Actual) et 192 milles sur Loic Fecquet (Maître Jacques). Dans le sillage triple vainqueur de l'épreuve affiche maîtrise et philosophie... deux armes redoutables quand on connait le mental du Malouin. Mais là encore, gare à la suite du programme et aux ambitions de la concurrence.



Jourdain, Ruyant et Mura chez les monocoques
En Imoca, Roland Jourdain s'est emparé hier soir des commandes d'une flotte qui déroule essentiellement son histoire au Nord. Suivi par Vincent Riou (PRB) et Armel Le Cléac'h (Brit Air), le tenant du titre chez les monocoques 60 pieds apprécie la situation à sa juste valeur. Mais tous gardent un oeil dont on ne
sait qu'il est perplexe ou envieux sur l'échappée menée par Michel Desjoyeaux (Foncia) et Arnaud Boissières (Akéna Vérandas). Partisan du Sud pour le contournement de l'anticyclone, le
double vainqueur du Vendée Globe a profité de ces dernières heures pour adoucir sa plongée et arrondir sa route.
En Class 40, Thomas Ruyant confirme son aisance sur l'Atlantique mais aussi son excellent passage du petit au plus grand support. Nullement impressionné par la concurrence, le jeune nordiste assure et assume. Il n'en perd pas moins de vue le cavalier seul de Nicolas Troussel (Crédit Mutuel de Bretagne) dont on sait si bien que les coups tactiques peuvent parfois ressembler à une mise mort sportive
pour la concurrence. Y a-t-il une "Troussel" dans l'air ? Réponse dans quelques jours. De la patience, c'est également ce qu'il faudra aux premiers concurrents de la catégorie Rhum, aux prises avec une zone sans vent. Avec une vitesse de 3,2 noeuds, le sympathique leader Andrea Mura n'affole pas les compteurs mais garde
la tête haute.

Armel Le Cléac'h (Brit Air)
On est toujours bâbord amure, cap à l'Ouest. On a un vent de Sud-Sud-Ouest. Il s'est renforcé dans la nuit, on est travers au vent et on commence à accélérer avec des moyennes plus sympas qu'hier... On ouvre un peu les voiles et on va un peu plus vite. On a un beau ciel étoilé. Une mer un peu agitée, ça remue un peu, mais ce n'est pas la tempête ; ça avance entre 14 et 15 noeuds. On ne devrait plus trop faire du près... j'espère ! On se dirige vers un front. Par la suite on va récupérer duvent portant. On va voir ce que ça va donner par rapport aux deux options choisies par l'ensemble de la flotte.



Rédigé par La voile en Vendée le Jeudi 4 Novembre 2010 à 08:28 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest La voile en Vendée

Corsée cette Route du Rhum-La Banque Postale 2010 !


Christine Monlouis démâte, Lionel Lemonchois revient
Dans des conditions rudes et complexes, les 81 solitaires encore en course dans les cinq classes confondues connaissent des heures difficiles. Cette 3è journée de mer reste marquée à la fois par le démâtage de la navigatrice guadeloupéenne Christine Monlouis (Un monde bleu tout en vert) dans la catégorie Rhum, et le retour en mode compétition de Lionel Lemonchois (Prince de Bretagne). Le tenant du titre, qui dispute cette édition 2010 dans lecamp des Multi 50, fait montre d'une belle combativité. A l'image de tous les solitaires qui, dans le sillage de Franck Cammas (Groupama 3) lancé à pas de géant dans les alizés, ne cèdent rien dans leur face à face avec l'océan.
Franck Cammas (Groupama 3) poursuit son cavalier seul en tête du Rhum. Autres partisans de la route sud, Francis Joyon (Idec) et Yann Guichard (Gitana 11) s'emparent respectivement de la deuxième et troisième place au détriment de Thomas Coville (Sodeb'O) et Sidney Gavignet (Oman Air Majan) qui mangent leur pain noir, au nord de l'anticyclone des Açores. Philippe Monnet (La Boîte à
Pizza), 6e, déplore une dérive abîmée par un choc. Nouvelle rassurante pour Bertrand Quentin (Côte d'Or II),hélitreuillé hier pour raison de santé, et qui va être transféré de l'hôpital espagnol à celui de Rennes pour des examens complémentaires.



Rédigé par La Voile en Vendée le Mercredi 3 Novembre 2010 à 22:20 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest La Voile en Vendée
Première nuit en rythme
Après le départ magistral offert aux nombreux spectateurs hier au large de Saint-Malo, les 85 solitaires de la Route du Rhum - La Banque Postale sont entrés dans leur course, profitant de conditions clémentes et d'une navigation au portant pour assurer une transition entre terre et mer. La sortie de Manche s'est effectuée sans encombre et cette première nuit aura été placée sous le signe de la veille de chaque instant et de la surveillance du trafic à la Pointe Bretagne. En toute logique, les Ultimes impriment un rythme appuyé dans une houle qui s'installe de manière significative. C'est à Thomas Coville (Sodebo) que reviennent les honneurs de ce premier matin, quand Roland Jourdain (Veolia Environnement) mène la danse chez les Imoca. Lionel Lemonchois (Prince de Bretagne), Andrea Mura
(Vento di Sardegna) et Yvan Noblet (Appart' City) sont, quant à eux, les premiers leaders dans leurs catégories.
Se mettre dans le rythme, évacuer la pression du départ et entrer en mode solitaire... les premières heures de course d'une transatlantique ne sont jamais une simple formalité et à plus forte raison quand on parle de la Route du Rhum - La Banque Postale. C'est en effet chargés d'une émotion et d'un stress mêlés que les 85 solitaires ont fait leur entrée en scène au large de Saint-Malo. Il leur a fallu se défaire de leur statut de terrien, de la clameur montant du public à terre et sur l'eau pourdébuter leur histoire avec l'Atlantique. La nuit tombant, les côtes nord de la Bretagne sont devenues le théâtre des premières empoignades. Dans un vent fraichissant, offrant aux skippers du portant d'abord puis une navigation au
vent de travers ensuite, et une houle d'ouest s'intensifiant au fur et à mesure de la nuit, chacun a pu poser ses premières cartes et se placer selon les stratégies décidées avant le départ. Devant les étraves des protagonistes de cette nouvelle histoire, une premièreépreuve et cette négociation toujours si délicate des côtes nord de la Bretagne, mais aussi et surtout du trafic des cargos au large de Ouessant. Concentrés à l'extrême, l'oeil rivé sur l'AIS (système de positionnement des navires), les
plus véloces se sont frayés un chemin dans cette zone minée. Pour les autres, le cap reste encore à franchir dans la journée.

Humidité et secousses !
En tête chez les Ultimes, Thomas Coville gardait un positionnement relativement centré après le passage au large de la pointe Finistère, quand Sidney Gavignet (Oman Air Majan) jouait plus au Nord, au plus près de la route directe, et que Franck Cammas (Groupama 3) plongeait d'avantage. Si les points de vue
affichaient une certaine divergence, tous devaient pour autant composer avec une mer relativement inconfortable, malmenant les hommes et les machines, et rendant les manoeuvres délicates.
Humide et secoué, Lionel Lemonchois ne venait pas démentir le tableau. Leader chez les Multi50, le tenant du titre avouait un départ prudent du haut de sa trajectoire nordiste. Même son de cloche chez les monocoques 60 pieds dont le leadership était ce matin occupé par Roland Jourdain, devant Michel Desjoyeaux (Foncia) et Armel Le Cléac'h (Brit Air). Joint à la vacation du matin, ce dernier se réjouissait de constater que la bagarre était d'ores et déjà d'actualité dans cette catégorie disputée.En Class 40, Yvan Noblet profitait de la nuit pour prendre l'ascendant d'une courte tête sur la concurrence, quand Olivier Singelin (Gonser Group Cambio) faisait son retour en course après un retour au port hier. Enfin, en catégorie. Rhum, Andrea Mura confirmait tout le bien que ses concurrents pensaient de lui
avant le départ et prenait confortablement les devants.
Pour tous, les prochaines heures vont générer un rythme nouveau, un flux d'Ouest montant progressivement pour imposer une navigation au près, mais aussi donner lieu à des raisonnements stratégiques cruciaux pour la suite de la course et la négociation de l'Anticyclone qui leur barre la route. De quoi agiter de belles tempêtes sous les capuches !

Ils ont dit :
Thomas Coville (Sodebo), 1er des Ultimes au classement de 4 heures"Ca s'est bien passé même si j'ai fait deux petites erreurs dans les manoeuvres, ce n'est jamais très agréable. En début de nuit, j'ai trois de mes petites camarades qui ont disparu, je ne sais pas trop ce qu'ils sont devenus. J'étais avec Sidney sur Oman Air Majan aussi ; mais je l'ai perdu. Je suis tout ça en même temps.On a une grosse houle qui ne rend pas les manoeuvres faciles et la vitesse irrégulière. Le vent a bien fraîchi, c'est bien rentré mais sinon tout va bien. Je viens de me faire un petit déjeuner nickel, et un petit changement de tenue car j'étais bien trempé ! Ca va assez vite, je suis à 28 /29 noeuds. J'ai un peu raté mon départ, j'étais un peu timoré, j'aurai dû envoyer le gennaker dès le départ. En arrivant au Cap Fréhel, j'ai retrouvé les autres. Avec Gitana 11 on a tourné Nord pours'échapper de la foule de bateaux. On a perdu du temps. On se demandait comment on allait trouver un passage pour s'en sortir et puis je suis revenu dans le match dans la soirée. Au départ, c'était super dangereux et chaud de trouver sa place. Avec ce gros bateau quand il faut manoeuvrer les gens ne se rendent pas compte de la vitesse à laquelle on arrive, en même temps je les comprends. J'espère qu'il n'y a pas eu d'accidents. Ma stratégie n'est pas encore complètement définie, je ne sais pas très bien où sont les autres. Je n'ai pas reçu les positions. Tout va vraiment dépendre des prochains fichiers du matin pour savoir comment articuler la suite. J'essaye de continuer ma route Sud-Ouest un peu medium, avec la possibilité de choisir ce qu'on va faire. On aura surement tous pris notre décision d'ici la fin de l'après-midi. En tout cas, merci pour le départ car ça n'a pas dû être facile à organiser ce bordel, bravo ! "

Lionel Lemonchois ( Prince de Bretagne), 1er des Multi50 au classement de 4 heures
"C'est plutôt humide et un peu secoué, mais ça ne va pas trop mal. Je n'ai pas pris un très bon départ. C'était incroyable le nombre de gens qu'il y avait ! Les conditions n'étaient pas très dures donc c'était facile, mais il fallait quand même faire attention car il y avait vraiment beaucoup de bateaux ! Je n'ai
aucune position de mes concurrents donc je fais ma route. Pour la suite, ça ne va faire que refuser ; on va faire du près et passer surement quelques jours inconfortables".

Armel Le Cleac'h ( Brit Air), 3ème Imoca au classement de 4 heures
"On a eu de bonnes conditions pour sortir de la Manche, là c'est un peu plus
houleux. On est au travers avec une houle Nord-Ouest assez formée. On est en
train de passer les rails de cargos, assez chargés. On est de veille parce qu'il
y a pas mal de trafic. Je me suis un peu reposé après Ouessant, on a eu pas mal de manoeuvres et de
changements de voiles, donc je me suis allongé 5 minutes pour souffler un peu et manger un bon repas chaud. Je suis en standby, il y a pas mal de vent, une vingtaine de noeuds, je fais des bonnes moyennes entre 16 et 20 noeuds. Sur le pont ca mouille et on a un vent qui va un peu tourner a l'ouest, on va finir au près. Le vent est rentré progressivement, on a eu de quoi faire en terme de manoeuvres, on est dans la course, on a la cartographie, on est assez proches avec les concurrents, il y de la bagarre qui commence. Tout le monde est à fond, c'est sympa !Je regarde ce qui se passe en général autour de moi. Les prochains jours vont se décider dans la journée, la route à prendre et peut-être une ou deux options possibles. Il faut surveiller les infos météo qui arrivent tout à l'heure. Faire un check du bateau, se reposer quand le vent sera plus stable pour enchainer derrière".

Bernard Stamm ( Cheminées Poujoulat), 5ème des Class 40
"C'est un peu mouvementé, je n'ai pas réussi à descendre la chaussette de spi, c'était coincé. C'était chaud, j'ai réussi à l'enlever mais juste avant les cailloux, donc je me suis fait une petite montée d'adrénaline. Je suis rentré dans la course direct, mais ma figure a vraiment duré un moment et je pensais avoir perdu plus de temps. Là je sais qu'ils sont plus descendus dans le vent, mais je fais ma route. Aujourd'hui, je vais faire de la navigation avant de récupérer les fichiers, après je ferai des manoeuvres car le vent va encore refuser. Je me suis posé pour une micro-sieste mais c'est devant l'ordinateur que je me suis endormi, je ne sais pas combien de temps, peut-être 5/10 minutes".
Rédigé par La Voile en Vendée le Mardi 2 Novembre 2010 à 11:25 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest La Voile en Vendée
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Les Sables Horta Les Sables : photo Stéphanie Gaspari
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Départ du Vendée Globe le 10 novembre 2012


Transat Jacques Vabre: départ le 3 novembre à 13h02