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Ce mercredi 24 août 2011, à 13h03, en franchissant en 7ème position la ligne d’arrivée de la quatrième et dernière étape de la 42ème édition de la Solitaire du Figaro, Morgan Lagravière a marqué de son empreinte l’histoire de l’épreuve. De nouveau premier bizuth, pour la troisième fois en quatre étapes, le skipper du Figaro Bénéteau 2 Vendée, fort de cette performance, s’adjuge une superbe 8ème place au classement général synonyme de victoire au classement bizuth. Un succès que le jeune pensionnaire du Pôle Vendée France de Saint Gilles Croix de Vie a su construire à force de ténacité et de régularité, lui qui a tout juste 24 ans a été en permanence, durant ces 4 semaines de compétition, aux avant-postes, rivalisant avec les meilleurs. Un bonheur n’arrivant jamais seul, Frédéric Rivet à la barre de son « Vendée 1 » s’adjugeait dans la foulée une belle 12ème place qui le récompensait d’une étape dont il aura été le grand animateur. Belle journée pour le Pôle Vendée France…
Morgan Lagravière : une course maîtrisée, un succès mérité !
« Jusqu’au bout, tant que la ligne d’arrivée à Dieppe ne sera pas franchie, il ne faudra rien lâcher ! » : à Perros-Guirec, il y a maintenant presqu’un mois, Morgan Lagravière avait donné le ton dans ses déclarations déjà empreintes d’une belle lucidité. Si la volonté était réelle, encore fallait-il pouvoir traduire cela dans les faits... Le jeune skipper du Figaro Vendée l’a fait et bien fait ! Concentré, rigoureux, rapide, Morgan Lagravière a réalisé une Solitaire du Figaro en tous points maîtrisée. Au final, il remporte le classement bizuth et s’adjuge une magnifique 8ème place au classement général, tout comme, en son temps, un certain… Michel Desjoyeaux. Un succès mérité qui force l’admiration de tous, y compris de ses adversaires. Un succès que le jeune homme savourait à son arrivée aux pontons.
Propos de Morgan Lagravière (Vendée) à son arrivée aux pontons :
Un final mouvementé…
« C’est une journée exceptionnelle pour moi mais elle aurait pu tourner au drame à peu de chose près. A environ 10 milles de l’arrivée, sur le dernier empannage, j’ai pris le tangon en pleine tête. Là, voile noir. Je ne me sentais vraiment pas bien, je saignais du nez abondamment. J’ai donc tout de suite prévenu la direction de course afin qu’ils me suivent au cas où je fasse un malaise. Finalement, je me suis remis doucement et j’ai pu terminer normalement la course. Plus de peur que de mal finalement, mais ça aurait pu être bien pire. J’ai pris conscience à ce moment que tout tient à vraiment peu de choses… »
Une étape éprouvante…
« J’ai réalisé une très belle dernière étape mais je reviens de loin. J’avais pris un super départ mais, alors que j’étais 2ème derrière Fabien Delahaye, j’ai oublié une bouée. J’ai donc du faire demi-tour. Derrière il a fallu cravacher pour revenir. J’en ai vraiment bavé. La nuit dernière, j’étais tellement fatigué que je me suis écroulé de fatigue dans le cockpit. Je n’avais même pas eu le temps de configurer le bateau en mode sieste, pas non plus programmé de réveil… Je ne sais pas combien de temps j’ai dormi. Heureusement, quand je me suis réveillé, le bateau était en ordre de marche et n’avait pas trop dévié de la trajectoire. Mais que ça fait du bien d’en avoir terminé ! Maintenant que le bateau est amarré, je vais pouvoir me détendre et savourer ! »
Un résultat exceptionnel…
« 1er bizuth avec 3 victoires d’étapes, je suis un peu le « Beyou des jeunes ». Je suis vraiment fier de moi d’autant que parmi les débutants il y avait des clients ! Le combat a été rude et s’il a été beau, c’est que les adversaires étaient valeureux ! Je tiens notamment à souligner l’exceptionnel combativité de Xavier Macaire, mon dauphin, qui n’a rien lâché jusqu’au bout. En plus, avec 3 étapes dans les 10, je termine à une magnifique 8ème place, c’est une énorme satisfaction et la récompense de tout le travail qui a été fait depuis le début de la saison au sein du Pôle Vendée France. Ce résultat, je le dois aussi à Jules, mon préparateur, à Etienne, mon entraîneur, et à tous ceux qui me soutiennent et m’encouragent. »
La Solitaire du Figaro…
« Ca fait vraiment du bien quand ça se termine ! Je pense que quand on est nouveau sur cette course, on en bave encore plus que les autres et du coup on a du mal à en capter les bons moments. C’est dur, fatiguant, usant même, on ne dort pas, on mange mal… Mais malgré tout, au fil des étapes, j'ai commencé à m’habituer, à réussir à savourer des petits moments de plaisir dans un lever de soleil, un joli bord le long des côtes ou la compagnie de dauphins… En fait, c’est surtout quand c’est terminé, avec le recul, qu’on se rend compte de ce qu’on a fait et qu’on apprécie… »
La suite…
« Là honnêtement, je n’ai plus une once d’énergie. On avait tout calculé pour que je sois à bloc sur 4 étapes mais pas une de plus : le bonhomme est à bout ! Maintenant, je vais me reposer, récupérer avant d’enchainer sur la suite de la saison. Je serai présent sur le Tour de Bretagne avec Gildas Mahé qui a participé à ma préparation au sein du Pôle Vendée France , que j’apprécie et avec lequel je sais que je vais encore apprendre et progresser. En tout cas pour l’instant, je vais savourer et fêter ce succès comme il se doit… »
Frédéric Rivet : une bonne note pour terminer
Marqué par sa contre-performance au terme de la 3ème étape aux Sables d’Olonne, Frédéric Rivet s’était juré de « se refaire » et de prouver qu’il valait beaucoup mieux que son classement général. C’est donc le mord aux dents qu’il attaquait cette ultime étape en direction de Dieppe. Motivé, le skipper du Figaro « Vendée 1 » prenait d’entrée de jeu les devants et passait en tête à l’Ile d’Yeu, au plus grand bonheur de ses nombreux fans et amis venus acclamer l’enfant du pays. Fort de ce bon départ, libéré, le vendéen animera toute la suite de l’étape aux avant-postes. A moins de 5 heures de l’arrivée, il déboulait même en tête le long de la côte avant de se faire coiffer dans les derniers milles par les partisans d’une route plus au large. Finalement 12ème, c’est néanmoins la satisfaction qui prédominait dans ses propos à l’arrivée aux pontons :
Une belle 4ème étape pour finir…
« Je suis vraiment satisfait de finir cette Solitaire sur cette bonne note. Je pense que j’ai vraiment manqué de réussite sur l’ensemble de l’épreuve. Je fais 2 belles manches de 12ème sur les étapes 2 et 4 mais je paye très cher mes prises de risque sur les étapes 1 et 3. C’est dommage mais ce que je préfère retenir, c’est ce que j’ai montré sur cette dernière étape, à savoir ma capacité à être devant avec les meilleurs, à être offensif et à mener la flotte. Ca, c’est vraiment positif et je suis persuadé que ça finira par payer.»
Libéré…
« Très clairement, j’avais ce mauvais résultat aux Sables d’Olonne en travers de la gorge. Je suis donc parti sur cette dernière étape avec une énorme envie de bien faire mais complètement décomplexé et libéré. Du coup, si j’avais raté mon atterrissage en Vendée, j’ai en revanche bien réussi mon décollage en passant en tête de la flotte chez moi à l’Ile d’Yeu. C’était un moment très fort pour moi et ça m’a mis du baume au cœur pour la suite. Après ce bon départ, j’ai navigué sans pression, libéré. Je tentais des coups et je les assumais. Je traçais ma route sans me soucier des autres et au final ça a bien marché. »
CLASSEMENT GENERAL de la Solitaire du Figaro 2011
1- Jérémie Beyou (BPI)
2- Fabien Delahaye (Port de Caen Ouistreham)
3- Erwan Tabarly (Nacarat)
...
8- Morgan Lagravière (Vendée), 8ème au classement général et 1er bizuth
...
32- Frédéric Rivet (Vendée 1)
1ère étape : Morgan Lagravière 19ème / Frédéric Rivet 30ème
2ème étape : Morgan Lagravière 6ème et 1er bizuth / Frédéric Rivet 12ème
3ème étape : Morgan Lagravière 9ème et 1et bizuth / Frédéric Rivet 38ème
4ème étape : Morgan Lagravière 7ème et 1et bizuth / Frédéric Rivet 12ème
Morgan Lagravière : une course maîtrisée, un succès mérité !
« Jusqu’au bout, tant que la ligne d’arrivée à Dieppe ne sera pas franchie, il ne faudra rien lâcher ! » : à Perros-Guirec, il y a maintenant presqu’un mois, Morgan Lagravière avait donné le ton dans ses déclarations déjà empreintes d’une belle lucidité. Si la volonté était réelle, encore fallait-il pouvoir traduire cela dans les faits... Le jeune skipper du Figaro Vendée l’a fait et bien fait ! Concentré, rigoureux, rapide, Morgan Lagravière a réalisé une Solitaire du Figaro en tous points maîtrisée. Au final, il remporte le classement bizuth et s’adjuge une magnifique 8ème place au classement général, tout comme, en son temps, un certain… Michel Desjoyeaux. Un succès mérité qui force l’admiration de tous, y compris de ses adversaires. Un succès que le jeune homme savourait à son arrivée aux pontons.
Propos de Morgan Lagravière (Vendée) à son arrivée aux pontons :
Un final mouvementé…
« C’est une journée exceptionnelle pour moi mais elle aurait pu tourner au drame à peu de chose près. A environ 10 milles de l’arrivée, sur le dernier empannage, j’ai pris le tangon en pleine tête. Là, voile noir. Je ne me sentais vraiment pas bien, je saignais du nez abondamment. J’ai donc tout de suite prévenu la direction de course afin qu’ils me suivent au cas où je fasse un malaise. Finalement, je me suis remis doucement et j’ai pu terminer normalement la course. Plus de peur que de mal finalement, mais ça aurait pu être bien pire. J’ai pris conscience à ce moment que tout tient à vraiment peu de choses… »
Une étape éprouvante…
« J’ai réalisé une très belle dernière étape mais je reviens de loin. J’avais pris un super départ mais, alors que j’étais 2ème derrière Fabien Delahaye, j’ai oublié une bouée. J’ai donc du faire demi-tour. Derrière il a fallu cravacher pour revenir. J’en ai vraiment bavé. La nuit dernière, j’étais tellement fatigué que je me suis écroulé de fatigue dans le cockpit. Je n’avais même pas eu le temps de configurer le bateau en mode sieste, pas non plus programmé de réveil… Je ne sais pas combien de temps j’ai dormi. Heureusement, quand je me suis réveillé, le bateau était en ordre de marche et n’avait pas trop dévié de la trajectoire. Mais que ça fait du bien d’en avoir terminé ! Maintenant que le bateau est amarré, je vais pouvoir me détendre et savourer ! »
Un résultat exceptionnel…
« 1er bizuth avec 3 victoires d’étapes, je suis un peu le « Beyou des jeunes ». Je suis vraiment fier de moi d’autant que parmi les débutants il y avait des clients ! Le combat a été rude et s’il a été beau, c’est que les adversaires étaient valeureux ! Je tiens notamment à souligner l’exceptionnel combativité de Xavier Macaire, mon dauphin, qui n’a rien lâché jusqu’au bout. En plus, avec 3 étapes dans les 10, je termine à une magnifique 8ème place, c’est une énorme satisfaction et la récompense de tout le travail qui a été fait depuis le début de la saison au sein du Pôle Vendée France. Ce résultat, je le dois aussi à Jules, mon préparateur, à Etienne, mon entraîneur, et à tous ceux qui me soutiennent et m’encouragent. »
La Solitaire du Figaro…
« Ca fait vraiment du bien quand ça se termine ! Je pense que quand on est nouveau sur cette course, on en bave encore plus que les autres et du coup on a du mal à en capter les bons moments. C’est dur, fatiguant, usant même, on ne dort pas, on mange mal… Mais malgré tout, au fil des étapes, j'ai commencé à m’habituer, à réussir à savourer des petits moments de plaisir dans un lever de soleil, un joli bord le long des côtes ou la compagnie de dauphins… En fait, c’est surtout quand c’est terminé, avec le recul, qu’on se rend compte de ce qu’on a fait et qu’on apprécie… »
La suite…
« Là honnêtement, je n’ai plus une once d’énergie. On avait tout calculé pour que je sois à bloc sur 4 étapes mais pas une de plus : le bonhomme est à bout ! Maintenant, je vais me reposer, récupérer avant d’enchainer sur la suite de la saison. Je serai présent sur le Tour de Bretagne avec Gildas Mahé qui a participé à ma préparation au sein du Pôle Vendée France , que j’apprécie et avec lequel je sais que je vais encore apprendre et progresser. En tout cas pour l’instant, je vais savourer et fêter ce succès comme il se doit… »
Frédéric Rivet : une bonne note pour terminer
Marqué par sa contre-performance au terme de la 3ème étape aux Sables d’Olonne, Frédéric Rivet s’était juré de « se refaire » et de prouver qu’il valait beaucoup mieux que son classement général. C’est donc le mord aux dents qu’il attaquait cette ultime étape en direction de Dieppe. Motivé, le skipper du Figaro « Vendée 1 » prenait d’entrée de jeu les devants et passait en tête à l’Ile d’Yeu, au plus grand bonheur de ses nombreux fans et amis venus acclamer l’enfant du pays. Fort de ce bon départ, libéré, le vendéen animera toute la suite de l’étape aux avant-postes. A moins de 5 heures de l’arrivée, il déboulait même en tête le long de la côte avant de se faire coiffer dans les derniers milles par les partisans d’une route plus au large. Finalement 12ème, c’est néanmoins la satisfaction qui prédominait dans ses propos à l’arrivée aux pontons :
Une belle 4ème étape pour finir…
« Je suis vraiment satisfait de finir cette Solitaire sur cette bonne note. Je pense que j’ai vraiment manqué de réussite sur l’ensemble de l’épreuve. Je fais 2 belles manches de 12ème sur les étapes 2 et 4 mais je paye très cher mes prises de risque sur les étapes 1 et 3. C’est dommage mais ce que je préfère retenir, c’est ce que j’ai montré sur cette dernière étape, à savoir ma capacité à être devant avec les meilleurs, à être offensif et à mener la flotte. Ca, c’est vraiment positif et je suis persuadé que ça finira par payer.»
Libéré…
« Très clairement, j’avais ce mauvais résultat aux Sables d’Olonne en travers de la gorge. Je suis donc parti sur cette dernière étape avec une énorme envie de bien faire mais complètement décomplexé et libéré. Du coup, si j’avais raté mon atterrissage en Vendée, j’ai en revanche bien réussi mon décollage en passant en tête de la flotte chez moi à l’Ile d’Yeu. C’était un moment très fort pour moi et ça m’a mis du baume au cœur pour la suite. Après ce bon départ, j’ai navigué sans pression, libéré. Je tentais des coups et je les assumais. Je traçais ma route sans me soucier des autres et au final ça a bien marché. »
CLASSEMENT GENERAL de la Solitaire du Figaro 2011
1- Jérémie Beyou (BPI)
2- Fabien Delahaye (Port de Caen Ouistreham)
3- Erwan Tabarly (Nacarat)
...
8- Morgan Lagravière (Vendée), 8ème au classement général et 1er bizuth
...
32- Frédéric Rivet (Vendée 1)
1ère étape : Morgan Lagravière 19ème / Frédéric Rivet 30ème
2ème étape : Morgan Lagravière 6ème et 1er bizuth / Frédéric Rivet 12ème
3ème étape : Morgan Lagravière 9ème et 1et bizuth / Frédéric Rivet 38ème
4ème étape : Morgan Lagravière 7ème et 1et bizuth / Frédéric Rivet 12ème
La remise des prix a eu lieu mercredi soir à la Salle des Ribandeaux en présence des organisateurs et des élus Tous les ingrédients étaient réunis sur cette 13e édition de la Transgascogne, pour que la course réservée aux Minis 6,50 soit belle ! Denis Hugue directeur de course , Pierre Berthomé le Maire, les skippers ont tous souligné l'excellente organisation de cette course qui a lieu tous les deux. Nicole Guérin représentant Jacques Auxiette le Président de la Région des Pays de la Loire En soutenant cette course à hauteur de 10 000 euros la Région des Pays de la Loire garde la cap avec vous Elle s'engage pour une meilleure assise du sport de haut niveau Conseil général et la Région des pays de la Loire les partenaires souhaitent renouveller leru partenariat pour cette course qui met en avant de jeunes navigateurs. Chacun a pu souligné la tacticité de la course, sa convivialité lors de l'acceuil à Port Bourgenay ou à Ribadéo. La Transgascogne 2011 a pris fin lundi soir avec la victoire du skipper Thomas Normand sur la deuxième étape.David Raison réalise un bel exploit pour sa dernière course avant la Transat 6,50. Il remporte en effet la Transgascogne 2011, avec une belle avance au général, malgré une seconde place sur le retour d’Espagne.
Il a coupé la ligne de la 2e étape à 3h33'16'' ce mardi, soit 1h30'59'' après Thomas Normand (Financière de l'Echiquier), grand vainqueur de ce parcours retour vers la Vendée.
Dans le sillage de ces deux skippers lorientais, les arrivées vont s'enchaîner toute cette fin de nuit et toute la journée à Port Bourgenay. Les premiers bateaux de série sont attendus en début de matinée.
David Raison (Team Work Evolution), vainqueur de la Transgascogne 2011 en prototype solitaire : « C'était une belle course, je suis vraiment très content !... content pour moi mais aussi pour mes partenaires qui suivent la voile avec passion, et le circuit Mini en particulier depuis 2005. Je suis donc très heureux de leur offrir cette victoire, c'est un juste retour des choses !
Côté stratégie, il faudra que je regarde les tracés pour analyser tout cela mais, en se basant sur les infos météo données par VHF et celles de Radio France, cela suffisait pour tactiquer. Ce n'était pas hyper compliqué.Après, il fallait faire marcher le bateau, travailler sur la vitesse pure... Mon bateau n'est pas spécialement conçu pour le petit temps mais comme il léger, je ne m'en sors pas trop mal. Mais c'est surtout le gros travail réalisé cet hiver avec notre entraineur Tanguy Leglatin qui porte ses fruits.
Avec deux heures d'avance à la première étape, je pouvais nourrir quelques espoirs de victoire mais il y avait beaucoup de concurrents à contrôler. Thomas a fait une très belle course. Il ne s'est pas découragé dans la 1ère étape : malgré son Solent déchiré, il s'est accroché, il a fait réparer en Espagne et là, il gagne l'étape et termine second... Mais il aurait très bien pu gagner aussi ! Je suis très content pour lui !Pour la Transat 6,50, je pars confiant avec un bateau fiabilisé et solide. Je savais déjà qu'il était rapide, on avait fait des speed-test très prometteurs...J'espère ne pas avoir trop de pression au départ de la Transat. La dernière « Mini » que j'ai faite, c'était en 1993, en bateau de série, j'étais un des favoris, ce n'est pas très agréable cette pression là... »
Thomas Normand (Financière de l'Echiquier), vainqueur de la 2e étape en prototype solitaire et 2nd au classement général : « j'ai fait ma course. Je ne voulais pas naviguer en regardant dans le rétroviseur, j'ai tracé ma trajectoire en fonction de mes propres choix.Au début, pendant les 36 premières heures, il a fallu être dessus tout le temps, sans dormir, aux réglages, car le vent était très faible et changeant...Ensuite, sur la deuxième partie de course, on a pu naviguer sous pilote. On a pu se reposer et profiter du large, ce qui est rare en course. Là, c'était génial ! On a vu des cétacés, des globi, des dauphins... ça discutait pas mal à la VHF aussi, c'était vraiment sympa.Thomas1-web.jpgPour la stratégie je me suis beaucoup basé sur le travail réalisé en amont de cette étape. J'ai suivi mes schémas pré-établis mais il a bien sûr fallu s'adapter au fur et à mesure à l'évolution des phénomènes qui ont pas mal changés en cours de route et puis aussi bien sûr contrôler les autres concurrents.Cette victoire d'étape c'est la concrétisation des trois ans de travail. Mon objectif cette saison était de gagner au moins une étape d'une grande course, voilà... c'est fait, je suis super heureux ! Je vais pouvoir partir en vacances la conscience tranquille ! C'est très important psychologiquement, juste avant la Transat, de montrer qu'on est là... »
David Raison (Team Work Evolution), vainqueur de la Transgascogne 2011 en prototype solitaire : « C'était une belle course, je suis vraiment très content !... content pour moi mais aussi pour mes partenaires qui suivent la voile avec passion, et le circuit Mini en particulier depuis 2005. Je suis donc très heureux de leur offrir cette victoire, c'est un juste retour des choses !
Côté stratégie, il faudra que je regarde les tracés pour analyser tout cela mais, en se basant sur les infos météo données par VHF et celles de Radio France, cela suffisait pour tactiquer. Ce n'était pas hyper compliqué.Après, il fallait faire marcher le bateau, travailler sur la vitesse pure... Mon bateau n'est pas spécialement conçu pour le petit temps mais comme il léger, je ne m'en sors pas trop mal. Mais c'est surtout le gros travail réalisé cet hiver avec notre entraineur Tanguy Leglatin qui porte ses fruits.
Avec deux heures d'avance à la première étape, je pouvais nourrir quelques espoirs de victoire mais il y avait beaucoup de concurrents à contrôler. Thomas a fait une très belle course. Il ne s'est pas découragé dans la 1ère étape : malgré son Solent déchiré, il s'est accroché, il a fait réparer en Espagne et là, il gagne l'étape et termine second... Mais il aurait très bien pu gagner aussi ! Je suis très content pour lui !Pour la Transat 6,50, je pars confiant avec un bateau fiabilisé et solide. Je savais déjà qu'il était rapide, on avait fait des speed-test très prometteurs...J'espère ne pas avoir trop de pression au départ de la Transat. La dernière « Mini » que j'ai faite, c'était en 1993, en bateau de série, j'étais un des favoris, ce n'est pas très agréable cette pression là... »
Thomas Normand (Financière de l'Echiquier), vainqueur de la 2e étape en prototype solitaire et 2nd au classement général : « j'ai fait ma course. Je ne voulais pas naviguer en regardant dans le rétroviseur, j'ai tracé ma trajectoire en fonction de mes propres choix.Au début, pendant les 36 premières heures, il a fallu être dessus tout le temps, sans dormir, aux réglages, car le vent était très faible et changeant...Ensuite, sur la deuxième partie de course, on a pu naviguer sous pilote. On a pu se reposer et profiter du large, ce qui est rare en course. Là, c'était génial ! On a vu des cétacés, des globi, des dauphins... ça discutait pas mal à la VHF aussi, c'était vraiment sympa.Thomas1-web.jpgPour la stratégie je me suis beaucoup basé sur le travail réalisé en amont de cette étape. J'ai suivi mes schémas pré-établis mais il a bien sûr fallu s'adapter au fur et à mesure à l'évolution des phénomènes qui ont pas mal changés en cours de route et puis aussi bien sûr contrôler les autres concurrents.Cette victoire d'étape c'est la concrétisation des trois ans de travail. Mon objectif cette saison était de gagner au moins une étape d'une grande course, voilà... c'est fait, je suis super heureux ! Je vais pouvoir partir en vacances la conscience tranquille ! C'est très important psychologiquement, juste avant la Transat, de montrer qu'on est là... »
Grand soleil, mer étincelante à peine ridée, la météo estivale du Golfe de Gascogne n'a rien de réjouissante pour les concurrents de la Transgascogne.
Après 30 heures de course, les 44 Minis de La Transgascogne n'ont parcouru qu'un bon tiers du parcours retour vers Port Bourgenay. Ils progressent au près à petite vitesse (3 nœuds...) en attendant une brise plus soutenue demain. La flotte est très étalée avec 50 milles d'écart entre les concurrents les plus Sud et les partisans du Nord. Pour l'instant c'est la route la plus directe qui semble payer, avec Thomas Normand (Financière de l'Echiquier) en pôle position chez les protos et Jonas Gerckens (Liège Expo 2017) en bateaux de série. A 3 nœuds de moyenne, tout doucement, avec le clapotis de l'eau sur la coque comme indicateur de lenteur, la concentration est maximum à bord des Minis...Trois grandes options se sont dessinées dès les premières heures de course : Nord, centre et Sud. Désormais, les skippers tentent de l'exploiter au mieux en attendant les effets escomptés de leurs stratégies...Les Nordistes, avec à leur tête Sébastien Rogues (Eole Génération - GDF Suez) en proto et Christophe Fialon (Aventures 05 Briançon) en bateau de série, accusent pour l'instant une dizaine de milles de retard par rapport à leurs leaders respectifs et commencent à être à la peine dans une brise faiblissante.Au centre, la stratégie - pour l'instant gagnante - consiste à faire le moins de route possible en optimisant chaque bascule du vent. C'est l'option choisi par une large majorité de la flotte avec à sa tête Thomas Normand (Financière de l'Echiquier) en proto et Jonas Gerckens (Liège Expo 2017) en bateau de série. Les Sudistes, dont Aymeric Chappellier (La Tortue de l'Aquarium - La Rochelle) en proto et Pierre Brasseur (Voiles Océan) en bateau de série, sont décalés d'une trentaine de milles par rapport à la route directe, mais ils pourraient être les premiers à bénéficier d'un renforcement attendu du vent, par le Sud, la nuit prochaine.
Lundi matin c'est même un flux régulier de 10 à 15 nœuds de secteur Est qui devrait s'installer sur toute la moitié Sud du Golfe de Gascogne. En fin de journée lundi, cette brise, générée par une dépression orageuse devrait se renforcer encore à 15 nœuds en s'orientant à l'Est-Nord-Est, soit pile dans l'axe de la route des Minis. A l'approche des côtes vendéennes, le vent sera doute plus instable et le temps orageux...Les concurrents de la Transgascogne n'ont donc pas fini de tirer des bords de près. Une allure inconfortable et peu rapide... une allure souvent synonyme de « punition » pour les marins, et en particuliers pour les « ministes » ! Remise des prix à Talmont St Hilaire le 3 août.
Retrouvez toutes les positions et classements sur le site de la course en cliquant ici
Lundi matin c'est même un flux régulier de 10 à 15 nœuds de secteur Est qui devrait s'installer sur toute la moitié Sud du Golfe de Gascogne. En fin de journée lundi, cette brise, générée par une dépression orageuse devrait se renforcer encore à 15 nœuds en s'orientant à l'Est-Nord-Est, soit pile dans l'axe de la route des Minis. A l'approche des côtes vendéennes, le vent sera doute plus instable et le temps orageux...Les concurrents de la Transgascogne n'ont donc pas fini de tirer des bords de près. Une allure inconfortable et peu rapide... une allure souvent synonyme de « punition » pour les marins, et en particuliers pour les « ministes » ! Remise des prix à Talmont St Hilaire le 3 août.
Retrouvez toutes les positions et classements sur le site de la course en cliquant ici
C'était son étape, et il l'a eu. Avant le départ déjà, le ponton course de la Transgascogne bruissait de rumeurs qui donnaient David Raison (Team Work Evolution) grand favori. Les conditions météo étaient favorables à son « Magnum » et David a parfaitement su les exploiter. Il l'emporte à Ribadeo avec 2h d'avance sur Sébastien Rogues (Eole Génération - GDF Suez) et Nicolas Boidevezi (Défi GDE).
En bateaux de série, Aymeric Belloir (Tout le monde chante contre le cancer) est toujours en tête devant Pierre Brasseur (Voiles Océan). En double, « Vestia Promotions » (Dolet/Cardrin) confirme un solide leadership, tandis qu'en bateaux de série c'est le duo Culnard/Derely (Mingalaba) qui a pris l'avantage.
Les Mini ont toujours été des laboratoires de R&D pour la course au large. Depuis quelques années pourtant, les évolutions technologiques étaient peu visibles, touchant plus les matières premières, les appendices et les plans de pont que les carènes... En 2009, le Magnum de David Raison fait donc sensation. Il avait osé concevoir, dessiner et construire un bateau révolutionnaire. Depuis, le Magnum étonne, intéresse et ouvre de nouvelles portes de réflexions architecturales.
Une performance unanimement saluée
Pendant trois ans pourtant, David essuie de nombreux revers. La casse est souvent au rendez-vous : son bateau est très puissant mais manque de polyvalence. Pendant trois saisons, courageusement, méthodiquement il fiabilise et peaufine son concept.
Aujourd'hui, à Ribadeo, sur la Transgascogne, il concrétise ce que tout le petit monde de la course au large savait déjà : au reaching (vent de travers) dans du médium, le Magnum est le plus rapide de tous les prototypes. Cette concrétisation est cependant fondamentale pour David Raison. C'est là le premier pas nécessaire pour qu'il puisse élargir encore, si possible, le potentiel de son étonnant Mini.
En tous cas, quelque soit le devenir des rondes carènes, cette victoire de David Raison a fait l'unanimité à Ribadeo, l'ensemble des coureurs a tenu à saluer sa performance.
Beau second, Sébastien Rogues (Eole Génération - GDF Suez) auteur d'un très bon départ, en tête, n'a rien pu faire contre les vitesses moyennes du Magnum, régulièrement supérieures aux siennes. En bon régatier, il ne s'est pas démonté, a donné le meilleur pour limiter l'écart avec le premier. Un vainqueur dont il fut le premier à saluer la performance.
Même raisonnement pour le 3e de l'étape, Nicolas Boidevezi (Défi GDE) : il n'a pas lâché la barre pendant 36h. A la peine en début de course en raison d'un violent mal de tête, il a ensuite tout donné pour revenir sur les leaders, avec succès, bravo à lui.
Belle performance également d'Aymeric Chappellier (La Tortue de l'Aquarium - La Rochelle), 4e : longtemps dans le trio de tête, ce nouveau venu sur le circuit n'a sûrement pas fini de faire parler de lui.
Thomas Normand (Financière de l'Echiquier), victime d'une avarie dès le début de course (Solent déchiré), signe une 5e place en deçà de son potentiel et de ses objectifs... ce n'est que partie remise.
Bref, sous ses allures de run de vitesse, elle n'était pas si évidente et facile que ça cette première étape de la Transgascogne. Sans oublier les abandons sur avarie de plusieurs favoris, en tout début de parcours...
En bateaux de série, les deux premiers se livrent un beau duel, à 3 - 4 milles de distance. Aymeric Belloir (Tout le monde chante contre le cancer) mène toujours devant Pierre Brasseur (Voiles Océan). A 15h ce mardi, ils pointent tous deux à une trentaine de milles de l'arrivée. Epilogue prévu vers 18-19h. La troisième place devrait se jouer entre Jonas Gerckens (Liège Expo 2017) et Renaud Mary (Run'O).
En double, en proto, rien ne bouge : Maxime Dolet et Thomas Cardrin (Vestia Promotions) persistent et signent en tête de leur catégorie. Ils sont eux aussi attendus dans le petit port de Galice en fin d'après-midi, en même temps que les premiers bateaux de série.
En double série, le duo Culnard/Derely (Mingalaba) a pris les commandes : les impératifs de la course ont pris le pas sur les règles de bienséance qui auraient voulues que les dames passent devant...
A Ribadeo, tout le monde sur le pont pour accueillir les concurrents. Le soleil a même fait une apparition... Le vent est lui aussi de la fête. La brise est en effet suffisamment soutenue au large de la Galice pour que les arrivées puissent s'enchaîner toute la journée. Une bonne moitié de la flotte devrait être à quai avant la nuit, ce mardi.
Les premiers mots des premiers
David Raison (Team Work Evolution) : « pas une grosse surprise... mais une très belle satisfaction ! »
« Ce n'était pas uniquement une course de vitesse. Il y a eu de la stratégie sur la remontée vers Belle île, avec quelques coups à ne pas rater. Ensuite, une fois passé Belle île c'était de la vitesse. Les conditions étaient propices, mon bateau a pu exprimer son potentiel. Il commence aussi à être bien fiabilisé maintenant et puis j'ai navigué en conservateur. Il n'aime pas être trop toilé. J'ai même eu jusqu'à deux ris dans la grand voile sur la descente du Golfe.
Je ne sais pas si cette victoire va changer les choses, on sait que mon bateau a un fort potentiel à cette allure là et dans ce « range » de vent, ce n'est pas une grosse surprise... mais c'est une très belle satisfaction pour moi !Je travaille à ce projet « Magnum » depuis 3 ans, j'attendais de concrétiser cela par une victoire d'étape, au moins. Voilà, c'est fait !... Et je suis d'autant plus heureux que ce soit ici, sur la Transgascogne car je suis très attaché à cette course. Ce fut ma toute première épreuve sur le circuit Mini en 1993, et également ma première course avec le Magnum en 2009.
Sébastien Rogues (Eole Génération - GDF Suez) : « très content pour David et... pour moi aussi ! » « Il n'y avait rien à faire contre David... Donc on a essayé de limiter la casse ! J'ai deux heures à rattraper sur la deuxième étape, ce ne sera pas facile mais c'est jouable ! Je suis en tous cas très très content pour lui. Il porte un beau projet et il mérite cette victoire ! Mais je suis très content pour moi aussi ! J'ai pris un bon départ, j'ai bien navigué, je suis passé en tête à Belle île même si j'étais déjà talonné par David. J'étais serein et confiant et tout s'est bien passé. Dans la descente au reaching il fallait être à fond tout le temps, de toute façon avec Nico (Nicolas Boidevezi, ndlr) juste à côté de moi, je n'avais pas le choix. J'ai beaucoup navigué sous pilote : les surfs à 15 - 16 nœuds dans la nuit noire, c'est impressionnant, mieux vaut laisser la barre au pilote, il est plus efficace. J'en ai profité pour me reposer sachant que l'arrivée allait être difficile, ce qui fut le cas avec un vent qui faiblissait... »
Nicolas Boidevezi (Défi GDE) : « j'étais malade au départ, j'ai tout donné ensuite »
« Je suis parti malade, avec un mal de tête carabiné qui ne m'a pas lâché jusqu'à Belle île. Du coup j'ai dormi sur la remontée, j'ai opté pour une route médiane et prudente, loin des cailloux. Arrivé là haut, à Belle île, ça allait mieux, je n'avais pas d'autre choix que d'attaquer : j'ai pris la barre et je ne l'ai plus lâchée ! David a très bien navigué. Je suis vraiment content d'avoir réussi à rester dans le match malgré mon état... mais il a fallu repousser ses limites et se faire mal. Là, je crois que je vais dormir 24 h d'affilée ! »
Les premières arrivées
1 - 747 Teamwork Evolution David Raison Arrivé le 26/07/2011 à 07:01:40 en 1j 20h 59min 40s
2 - 716 Eole Génération-GDF Suez Sébastien Rogues Arrivé le 26/07/2011 à 09:03:51 en 1j 23h 01min 51s
3 - 719 Défi GDE Nicolas Boidevezi Arrivé le 26/07/2011 à 09:12:44 en 1j 23h 10min 44s
4 - 788 La tortue de l'Aquarium la Rochelle Aymeric Chappellier Arrivé le 26/07/2011 à 09:46:10 en 1j 23h 44min 10s
5 - 787 Financière de l'Échiquier Thomas Normand Arrivé le 26/07/2011 à 10:10:34 en 2j 00h 08min 34s
6 - 509 Brunel Luca Schroder Arrivé le 26/07/2011 à 11:04:01 en 2j 01h 02min 01
Les Mini ont toujours été des laboratoires de R&D pour la course au large. Depuis quelques années pourtant, les évolutions technologiques étaient peu visibles, touchant plus les matières premières, les appendices et les plans de pont que les carènes... En 2009, le Magnum de David Raison fait donc sensation. Il avait osé concevoir, dessiner et construire un bateau révolutionnaire. Depuis, le Magnum étonne, intéresse et ouvre de nouvelles portes de réflexions architecturales.
Une performance unanimement saluée
Pendant trois ans pourtant, David essuie de nombreux revers. La casse est souvent au rendez-vous : son bateau est très puissant mais manque de polyvalence. Pendant trois saisons, courageusement, méthodiquement il fiabilise et peaufine son concept.
Aujourd'hui, à Ribadeo, sur la Transgascogne, il concrétise ce que tout le petit monde de la course au large savait déjà : au reaching (vent de travers) dans du médium, le Magnum est le plus rapide de tous les prototypes. Cette concrétisation est cependant fondamentale pour David Raison. C'est là le premier pas nécessaire pour qu'il puisse élargir encore, si possible, le potentiel de son étonnant Mini.
En tous cas, quelque soit le devenir des rondes carènes, cette victoire de David Raison a fait l'unanimité à Ribadeo, l'ensemble des coureurs a tenu à saluer sa performance.
Beau second, Sébastien Rogues (Eole Génération - GDF Suez) auteur d'un très bon départ, en tête, n'a rien pu faire contre les vitesses moyennes du Magnum, régulièrement supérieures aux siennes. En bon régatier, il ne s'est pas démonté, a donné le meilleur pour limiter l'écart avec le premier. Un vainqueur dont il fut le premier à saluer la performance.
Même raisonnement pour le 3e de l'étape, Nicolas Boidevezi (Défi GDE) : il n'a pas lâché la barre pendant 36h. A la peine en début de course en raison d'un violent mal de tête, il a ensuite tout donné pour revenir sur les leaders, avec succès, bravo à lui.
Belle performance également d'Aymeric Chappellier (La Tortue de l'Aquarium - La Rochelle), 4e : longtemps dans le trio de tête, ce nouveau venu sur le circuit n'a sûrement pas fini de faire parler de lui.
Thomas Normand (Financière de l'Echiquier), victime d'une avarie dès le début de course (Solent déchiré), signe une 5e place en deçà de son potentiel et de ses objectifs... ce n'est que partie remise.
Bref, sous ses allures de run de vitesse, elle n'était pas si évidente et facile que ça cette première étape de la Transgascogne. Sans oublier les abandons sur avarie de plusieurs favoris, en tout début de parcours...
En bateaux de série, les deux premiers se livrent un beau duel, à 3 - 4 milles de distance. Aymeric Belloir (Tout le monde chante contre le cancer) mène toujours devant Pierre Brasseur (Voiles Océan). A 15h ce mardi, ils pointent tous deux à une trentaine de milles de l'arrivée. Epilogue prévu vers 18-19h. La troisième place devrait se jouer entre Jonas Gerckens (Liège Expo 2017) et Renaud Mary (Run'O).
En double, en proto, rien ne bouge : Maxime Dolet et Thomas Cardrin (Vestia Promotions) persistent et signent en tête de leur catégorie. Ils sont eux aussi attendus dans le petit port de Galice en fin d'après-midi, en même temps que les premiers bateaux de série.
En double série, le duo Culnard/Derely (Mingalaba) a pris les commandes : les impératifs de la course ont pris le pas sur les règles de bienséance qui auraient voulues que les dames passent devant...
A Ribadeo, tout le monde sur le pont pour accueillir les concurrents. Le soleil a même fait une apparition... Le vent est lui aussi de la fête. La brise est en effet suffisamment soutenue au large de la Galice pour que les arrivées puissent s'enchaîner toute la journée. Une bonne moitié de la flotte devrait être à quai avant la nuit, ce mardi.
Les premiers mots des premiers
David Raison (Team Work Evolution) : « pas une grosse surprise... mais une très belle satisfaction ! »
« Ce n'était pas uniquement une course de vitesse. Il y a eu de la stratégie sur la remontée vers Belle île, avec quelques coups à ne pas rater. Ensuite, une fois passé Belle île c'était de la vitesse. Les conditions étaient propices, mon bateau a pu exprimer son potentiel. Il commence aussi à être bien fiabilisé maintenant et puis j'ai navigué en conservateur. Il n'aime pas être trop toilé. J'ai même eu jusqu'à deux ris dans la grand voile sur la descente du Golfe.
Je ne sais pas si cette victoire va changer les choses, on sait que mon bateau a un fort potentiel à cette allure là et dans ce « range » de vent, ce n'est pas une grosse surprise... mais c'est une très belle satisfaction pour moi !Je travaille à ce projet « Magnum » depuis 3 ans, j'attendais de concrétiser cela par une victoire d'étape, au moins. Voilà, c'est fait !... Et je suis d'autant plus heureux que ce soit ici, sur la Transgascogne car je suis très attaché à cette course. Ce fut ma toute première épreuve sur le circuit Mini en 1993, et également ma première course avec le Magnum en 2009.
Sébastien Rogues (Eole Génération - GDF Suez) : « très content pour David et... pour moi aussi ! » « Il n'y avait rien à faire contre David... Donc on a essayé de limiter la casse ! J'ai deux heures à rattraper sur la deuxième étape, ce ne sera pas facile mais c'est jouable ! Je suis en tous cas très très content pour lui. Il porte un beau projet et il mérite cette victoire ! Mais je suis très content pour moi aussi ! J'ai pris un bon départ, j'ai bien navigué, je suis passé en tête à Belle île même si j'étais déjà talonné par David. J'étais serein et confiant et tout s'est bien passé. Dans la descente au reaching il fallait être à fond tout le temps, de toute façon avec Nico (Nicolas Boidevezi, ndlr) juste à côté de moi, je n'avais pas le choix. J'ai beaucoup navigué sous pilote : les surfs à 15 - 16 nœuds dans la nuit noire, c'est impressionnant, mieux vaut laisser la barre au pilote, il est plus efficace. J'en ai profité pour me reposer sachant que l'arrivée allait être difficile, ce qui fut le cas avec un vent qui faiblissait... »
Nicolas Boidevezi (Défi GDE) : « j'étais malade au départ, j'ai tout donné ensuite »
« Je suis parti malade, avec un mal de tête carabiné qui ne m'a pas lâché jusqu'à Belle île. Du coup j'ai dormi sur la remontée, j'ai opté pour une route médiane et prudente, loin des cailloux. Arrivé là haut, à Belle île, ça allait mieux, je n'avais pas d'autre choix que d'attaquer : j'ai pris la barre et je ne l'ai plus lâchée ! David a très bien navigué. Je suis vraiment content d'avoir réussi à rester dans le match malgré mon état... mais il a fallu repousser ses limites et se faire mal. Là, je crois que je vais dormir 24 h d'affilée ! »
Les premières arrivées
1 - 747 Teamwork Evolution David Raison Arrivé le 26/07/2011 à 07:01:40 en 1j 20h 59min 40s
2 - 716 Eole Génération-GDF Suez Sébastien Rogues Arrivé le 26/07/2011 à 09:03:51 en 1j 23h 01min 51s
3 - 719 Défi GDE Nicolas Boidevezi Arrivé le 26/07/2011 à 09:12:44 en 1j 23h 10min 44s
4 - 788 La tortue de l'Aquarium la Rochelle Aymeric Chappellier Arrivé le 26/07/2011 à 09:46:10 en 1j 23h 44min 10s
5 - 787 Financière de l'Échiquier Thomas Normand Arrivé le 26/07/2011 à 10:10:34 en 2j 00h 08min 34s
6 - 509 Brunel Luca Schroder Arrivé le 26/07/2011 à 11:04:01 en 2j 01h 02min 01
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