Rata*, biscuit* singe*, pulmentum*, pain KK*, rasquette*, dolo*, harengs caqués*, MRE*, Maconochie*, bouilli*... tous ces termes, parfois familiers ou argotiques, font référence à une préoccupation essentielle des soldats en campagne : manger.
Dans un fortin à la frontière de l’empire Romain, dans les montagnes désertiques d’Afghanistan, ou au fond d’une tranchée dans la Somme, pour tous les soldats le repas constitue un court mais nécessaire moment de réconfort, tant physique que psychologique.
Depuis deux millénaires, la ration alimentaire quotidienne des combattants demeure la même : environ 800 gr de pain, 200 gr de viande ou de protéines animales (fromage), deux litres de boisson (essentiellement alcoolisées jusque vers les années 1970).
Jusqu’à la Seconde Guerre Mondiale, les chevaux, nombreux dans les armées, consomment en moyenne chaque jour 5 kilos d’avoine, 12 kilos de foin et 40 litres d’eau.
À PROPOS DE L'EXPOSITION
Le musée de l’Armée présente une exposition de rentrée inédite invitant le public à se glisser dans la peau d’un soldat, et à partager sa vie à travers 337 objets, des plus banals aux plus insolites de son quotidien, depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours.
Si l’inconscient collectif se représente le soldat dans des phases spectaculaires de combat, en réalité celles-ci ne représentent qu’une infime partie de son temps, l’essentiel étant consacré à s’entraîner, à se déplacer, à s’installer, à aménager ses positions, à communiquer mais aussi à entretenir son moral et à tromper l’attente.
* Singe : célèbre viande en boîte de la 1ère Guerre Mondiale, appréciée mais un peu répétitive.
* Pulmentum : gruau de céréales du légionnaire romain, qui a l’avantage d’être préparé avec du blé concassé et non moulu et de se cuire sans four.
* Pain KK "Kriegs-Krafbrot" : le pain de pénurie, à base de farine de seigle, de bois, de paille, voire de sang, distribué en Allemagne pendant la 1ère guerre Mondiale.
* Rasquette : ration de combat actuelle française ; « manger en rasquette », c’est être privé de vivres fraîches.
* Dolo : marque de charcuterie industrielle bretonne, héritière du singe. Aux écoles de Saint-Cyr-Coetquidan, les « dolo » sont les élèves de l’Ecole Militaire Interarmes, ainsi surnommés par leurs camarades de l’Ecole Spéciale Militaire car ils passent une grande partie de la semaine en instruction sur le terrain.
* Harengs caqués : harengs salés et mis en caques (tonneaux) dès leur capture. A partir du XIVe siècle, c’est le ravitaillement habituel, compact, peu coûteux et facile à transporter des armées médiévales. Peut se conserver presque un an et convient aux jours de carême comme aux jours gras.
* MRE "Meal Ready to Eat", la ration de combat de l’armée américaine. Lors des opérations internationales, une "rasquette" française s’échange contre trois MRE.
* Maconochie : redoutable ragoût en boite de l’armée britannique pendant la 1ère Guerre Mondiale. A base de légumes (navets, carottes, pommes de terre…et de bœuf), il est supportable chaud mais est considéré comme un « mankiller » s’il doit être consommé froid.
* Boullie : marmite de bœuf bouilli aux légumes du soldat napoléonien. Faute de sel, elle est parfois assaisonnée à la poudre noire.





En Île-de-France, plus de 300 000 Franciliens âgés de 18 à 65 ans sont illettrés et ne peuvent pas être autonomes dans les actes de la vie quotidienne.
Le plan régional de prévention et de lutte contre l'illettrisme a ainsi pour objectif de recenser et mieux faire connaître l'ensemble des actions menées par les différents partenaires, aussi bien au niveau régional que départemental. Conclu entre la Région Île-de-France, la préfecture de Région et les rectorats franciliens, il est structuré autour de 4 orientations stratégiques :
- Prévenir l'illettrisme dès la toute petite enfance et jusqu'à la fin de la scolarité obligatoire ;
- Accompagner la maîtrise des compétences de base des jeunes en insertion ;
- Lutter contre l'illettrisme en favorisant l'accès aux formations aux compétences de base ;
- Outiller les acteurs au repérage et à l'accompagnement des personnes en situation d'illettrisme.
La Région Île-de-France est engagée dans la lutte pour faire reculer l'illettrisme, à travers ses différents champs de compétence, tels que la formation professionnelle continue des demandeurs d'emploi et des jeunes en insertion, l'apprentissage, la lutte contre le décrochage scolaire, l'insertion par l'activité économique.
Cela passe par notamment par la réduction du nombre de sorties de formation initiale et des actions de prévention dans le cadre du programme «Réussite pour tous».
L'Île-de-France œuvre également à améliorer le suivi et l'accompagnement des décrocheurs vers l'insertion professionnelle ou le retour en formation. En 2017, 2 millions d'euros ont été votés pour financer des projets dans les lycées, en lien avec les 3 académies franciliennes. La Région mobilise aussi 3 millions d'euros de 2017 à 2019, via le Fonds social européen (FSE) afin d'apporter une réponse plus forte au décrochage scolaire sur le territoire francilien. Dans ce cadre, la Région vient de publier un appel à projets pour réduire le nombre de jeunes menacés de décrocher et augmenter le nombre de jeunes ayant raccroché vers l'enseignement ou une formation adéquate. Enfin, depuis 2016, le programme « Phénix » appuie les démarches des acteurs de la lutte contre le décrochage scolaire (structures de retour en formation du type microlycées, lycée du soir, école de la deuxième chance, etc.).
En parallèle, l'expérimentation du budget d'autonomie dans les lycées permet aux communautés scolaires sur le terrain de prendre des initiatives et d'apporter des réponses concrètes aux difficultés rencontrées (accompagnement personnalisé pour les élèves, organisation d'études du soir, ateliers culturels...). L'accès à la culture pour tous les élèves est aussi privilégié, s'agissant d'un facteur essentiel de réussite. Cette année, la Région y consacre 1,6 millions d'euros et incite chaque lycée à porter un projet culturel.
La création d'une bourse régionale pour passer le DAEU (diplôme d'accès aux études universitaires), afin de donner une deuxième chance d'accès à l'enseignement supérieur aux non-bacheliers, s'inscrit également dans cet objectif.
Enfin, 722 000 Franciliens maîtrisent peu ou pas le français parce qu'ils n'ont pas été scolarisés dans cette langue. Or dans l'univers professionnel, ces difficultés constituent un réel handicap pour obtenir un emploi ou un stage et entravent les démarches de recherche d'emploi elles-mêmes puisque 15% des chômeurs de la Région ont de réelles difficultés à l'écrit. La maitrise de ce savoir de base qu'est le français est fondamentale, c'est pour cela que la Région a veillé à ce que les savoirs de base soient inclus dans les offres du plan « 500 000 formations », mis en œuvre en 2016, en plus des métiers en tension.
L'agence de presse Upside Télévision renforce sa direction éditoriale avec
l'arrivée de Corinne Langlois, nommée rédactrice en chef. Professionnelle
reconnue,Corinne Langlois sera notamment en charge de poursuivre
le développement de l'agence auprès des magazines des grandes chaines de télévision
En 2008, elle intègre les équipes de TF1 productions et débute comme
reporter pour «Enquêtes et révélations », avant d'être promue rédactrice en chef de l'émission.
En 2012, Corinne Langlois rejoint la société de production Lwood au poste de directrice de la rédaction.
En 2014,elle assure la direction éditoriale du 6 ème producteur français de documentaires Patrick Spica production. Forte de plus de 20 ans d'expérience dans le secteur du journalisme et du magazine télévisé, Corinne Langlois saura apporter à Upside Télévision son professionnalisme et sa parfaite maîtrise du métier.
A propos d'Upside Télévision
Upside télévision est un producteur de référence pour les grandes chaines de télévision françaises. L'agence, appuyée sur une rédaction permanente et expérimentée et sur une plateforme technique à la pointe, livre chaque année une centaine de documentaires, reportages et magazines à TF1, France 2, France 3, France 5, M6, arte , C8 ou Planète+
Ça Vous Regarde - Le débat : Charlie hebdo : la... par LCP