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L’accident de voiture qui a fait quatre morts et dix blessés, dans le Morbihan pose à nouveau le problème de la vente d’alcool aux mineurs. Les quatorze jeunes gens, âgés de 15 à 17 ans, qui s’étaient entassés dans la voiture, revenaient d’une fête privée. Même si les analyses étaient toujours en cours ce mardi 4 août, il semble bien que le conducteur, mineur lui aussi, roulait avec une alcoolémie positive. Depuis 2009, la loi interdit l’offre ou la vente d’alcool aux moins de dix-huit ans sous peine d’une amende de 7.500 euros.
« La loi existante est totalement inefficace », relève Maître Jehanne Collard, avocate des victimes. « Une étude de l’Observatoire des drogues (OFDT) en 2013 a montré que 40 % des magasins ne la respectaient pas ou peu. En particulier, hélas, dans la région Bretagne – Pays de Loire. Les épiceries, les superettes ne vérifient pas les cartes d’identité ou ferment les yeux. Les contrôles de police et de gendarmerie sont quasi inexistants. Et, dans les grandes surfaces qui sont parfois plus strictes, les gamins passent par des copains majeurs pour se fournir. »
« Le résultat c’est que la consommation d’alcool – et souvent d’alcool fort- est en hausse chez les mineurs. 58 % des 15 ans avouent avoir bu au moins une fois dans le mois. Ils sont 79 % à 17 ans. Ces chiffres sont affolants. En France, on commence l’alcool dès 11 – 12 ans. On boit ensuite dans les fêtes, on boit aussi en voiture sur le chemin des discothèques. Le résultat, c’est la tragédie de Rohan ».
« Pour casser ce rapport des jeunes à l’alcool, il faut d’abord durcir la loi. Il faut que soient durement sanctionnés tous ceux qui ont vendu ou donné de l’alcool à des mineurs impliqués dans un délit ou contrôlés sur la voie publique. Les enquêtes doivent remonter systématiquement jusqu’aux fournisseurs qu’il s’agisse de magasins, d’amis ou, parfois hélas, de parents. Et que ces gens-là ne risquent pas qu’une simple et discrète amende.»
« Qui a fourni de l’alcool aux jeunes accidentés de Rohan ? Qui a permis que l’ivresse les pousse à s’entasser à quatorze dans une voiture conduite en état d’alcoolémie ? Si ceux qui ont fait cela, se retrouvaient publiquement devant un tribunal comme complices d’un homicide involontaire, la portée sociale de telles condamnations briserait l’aveuglement et la lâcheté permissive qui caractérisent notre société sur ce fléau. Il faut signifier à tous qu’il s’agit d’une dérive mortelle et donc inacceptable. »
A PROPOS
MAITRE JEHANNE COLLARD, LE COMBAT D'UN AVOCAT POUR LES VICTIMES
Maitre Jehanne Collard s'est consacrée à la défense exclusive des victimes parce que elle a connu la détresse, le désarroi de cette situation. Il y a trente ans, une de ses filles naissait handicapée à vie par la faute d'un médecin. Il y a quinze ans, elle était gravement blessée dans un accident de voiture. Depuis, elle tente de se battre contre l'irresponsabilité et le malheur. Contre l'indifférence de certains magistrats. Contre l'exploitation des victimes par des assureurs plus pressés d'encaisser des primes que d'indemniser.
Elle a rassemblé autour d'elle quelques collaborateurs et associés partageant la même révolte et le même goût de l'indépendance. Et surtout la même attention à la souffrance des victimes. Avec eux elle mène ce combat devant les tribunaux, sur les ondes des radios et des télévisions, dans des livres, dans les sessions de formation des magistrats, aux cotés des associations de victimes.
Le combat de Jehanne Collard a été honoré de l'insigne de l'Ordre National du Mérite, remis par le Premier Ministre le 22 janvier 2004 et des insignes de Chevalier dans l'Ordre National de la Légion d'Honneur en Juin 2007. Jusqu'à sa dissolution, Jehanne Collard était vice-présidente de la fondation Anne CELLIER fondée en 1987 pour lutter contre l'insécurité routière.
Jehanne Collard a également écrit de nombreux ouvrages qui contribuent à faire évoluer les mentalités et à faire avancer la justice.
« La loi existante est totalement inefficace », relève Maître Jehanne Collard, avocate des victimes. « Une étude de l’Observatoire des drogues (OFDT) en 2013 a montré que 40 % des magasins ne la respectaient pas ou peu. En particulier, hélas, dans la région Bretagne – Pays de Loire. Les épiceries, les superettes ne vérifient pas les cartes d’identité ou ferment les yeux. Les contrôles de police et de gendarmerie sont quasi inexistants. Et, dans les grandes surfaces qui sont parfois plus strictes, les gamins passent par des copains majeurs pour se fournir. »
« Le résultat c’est que la consommation d’alcool – et souvent d’alcool fort- est en hausse chez les mineurs. 58 % des 15 ans avouent avoir bu au moins une fois dans le mois. Ils sont 79 % à 17 ans. Ces chiffres sont affolants. En France, on commence l’alcool dès 11 – 12 ans. On boit ensuite dans les fêtes, on boit aussi en voiture sur le chemin des discothèques. Le résultat, c’est la tragédie de Rohan ».
« Pour casser ce rapport des jeunes à l’alcool, il faut d’abord durcir la loi. Il faut que soient durement sanctionnés tous ceux qui ont vendu ou donné de l’alcool à des mineurs impliqués dans un délit ou contrôlés sur la voie publique. Les enquêtes doivent remonter systématiquement jusqu’aux fournisseurs qu’il s’agisse de magasins, d’amis ou, parfois hélas, de parents. Et que ces gens-là ne risquent pas qu’une simple et discrète amende.»
« Qui a fourni de l’alcool aux jeunes accidentés de Rohan ? Qui a permis que l’ivresse les pousse à s’entasser à quatorze dans une voiture conduite en état d’alcoolémie ? Si ceux qui ont fait cela, se retrouvaient publiquement devant un tribunal comme complices d’un homicide involontaire, la portée sociale de telles condamnations briserait l’aveuglement et la lâcheté permissive qui caractérisent notre société sur ce fléau. Il faut signifier à tous qu’il s’agit d’une dérive mortelle et donc inacceptable. »
A PROPOS
MAITRE JEHANNE COLLARD, LE COMBAT D'UN AVOCAT POUR LES VICTIMES
Maitre Jehanne Collard s'est consacrée à la défense exclusive des victimes parce que elle a connu la détresse, le désarroi de cette situation. Il y a trente ans, une de ses filles naissait handicapée à vie par la faute d'un médecin. Il y a quinze ans, elle était gravement blessée dans un accident de voiture. Depuis, elle tente de se battre contre l'irresponsabilité et le malheur. Contre l'indifférence de certains magistrats. Contre l'exploitation des victimes par des assureurs plus pressés d'encaisser des primes que d'indemniser.
Elle a rassemblé autour d'elle quelques collaborateurs et associés partageant la même révolte et le même goût de l'indépendance. Et surtout la même attention à la souffrance des victimes. Avec eux elle mène ce combat devant les tribunaux, sur les ondes des radios et des télévisions, dans des livres, dans les sessions de formation des magistrats, aux cotés des associations de victimes.
Le combat de Jehanne Collard a été honoré de l'insigne de l'Ordre National du Mérite, remis par le Premier Ministre le 22 janvier 2004 et des insignes de Chevalier dans l'Ordre National de la Légion d'Honneur en Juin 2007. Jusqu'à sa dissolution, Jehanne Collard était vice-présidente de la fondation Anne CELLIER fondée en 1987 pour lutter contre l'insécurité routière.
Jehanne Collard a également écrit de nombreux ouvrages qui contribuent à faire évoluer les mentalités et à faire avancer la justice.
Rédigé par Rennes Info le Mercredi 5 Août 2015 à 08:37
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PÂQUES est la plus importante fête de la chrétienté. Elle commémore la résurrection de Jésus-Christ énoncée par la Bible, le troisième jour après sa passion. La solennité commence le dimanche de Pâques, qui pour les catholiques marque la fin du jeûne du carême, et dure huit jours (semaine de Pâques, semaine radieuse ou semaine des huit dimanches).
La langue française distingue en effet « la » Pâque originelle juive et la fête chrétienne de Pâques. La première commémore la sortie d'Égypte par un repas rituel qui s'appelle aussi « la Pâque ». La fête chrétienne est multiple. Elle commémore à la fois la sortie d'Égypte, l'institution eucharistique lors du repas de la Pâque, la crucifixion du Christ et son repos au tombeau durant trois jours, sa résurrection, passage de la mort à la vie, et la nouvelle création inaugurée le troisième jour.
La date de Pâques est fixée au premier dimanche après la pleine lune suivant le 21 mars ce qui, selon le calendrier de référence, donne souvent un jour de célébration différent pour les Églises occidentales et les orthodoxes.
La langue française distingue en effet « la » Pâque originelle juive et la fête chrétienne de Pâques. La première commémore la sortie d'Égypte par un repas rituel qui s'appelle aussi « la Pâque ». La fête chrétienne est multiple. Elle commémore à la fois la sortie d'Égypte, l'institution eucharistique lors du repas de la Pâque, la crucifixion du Christ et son repos au tombeau durant trois jours, sa résurrection, passage de la mort à la vie, et la nouvelle création inaugurée le troisième jour.
La date de Pâques est fixée au premier dimanche après la pleine lune suivant le 21 mars ce qui, selon le calendrier de référence, donne souvent un jour de célébration différent pour les Églises occidentales et les orthodoxes.