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Un œil "maraîchin" sur l'actualité de Jean Louis Renaudin

Ce jour, le vent souffle fort dans l'Ouest. Tempête attendue entre jeudi et vendredi en Bretagne. Des rafales d'au moins 100 km/h sont annoncées sur les côtes. Et j’entends mugir ces vents à la face du monde.



Un œil "maraîchin" sur l'actualité de Jean Louis Renaudin
Les tempêtes qui s’éternisent rendent “NORMAL”, quasi banal, ce que nous n’aurions jamais pu accepter auparavant. Ainsi nous nous sommes habitués à être dirigés par des financiers, des entrepreneurs et des investisseurs qui manipulent, font et défont les gouvernements. Nous sommes dans la mouvance et dans l’acceptation qu’après la diminution des budgets publics (santé, enseignement, culture...), nos salaires ou revenus vont baisser. Passer de la rigueur à la récession, c’est dans l’ordre des choses pour, nous dit-on, éviter la grande noyade. Mais déjà nous perdons pied.
Qui contrôle qui ? sommes-nous à la merci de ces vents mauvais : les excès d’un système, les pressions des marchés et les accords politiques avec ces mêmes financiers ?
Nos sociétés européennes (notre modèle européen), sont jetées à la mer par ces rafales continues. Tout s’envole et s’éparpille, notre temps s’achève. Nous savions nos civilisations mortelles... eh bien, il faudrait se faire à l’idée que nous y sommes... Gérons cette mort annoncée en hommes neufs et débarrassés des valeurs de ce monde sans “âme”.
Que ces très grands vents d’aujourd’hui, balayant la Vendée, “en quête sur toutes pistes de ce monde, Sur toutes choses périssables, sur toutes choses saisissables, parmi le monde entier des choses... Et d’éventer l’usure et la sécheresse au cœur des hommes investis, Voici qu’ils produisaient ce goût de paille et d’aromates, sur toutes places de nos villes, Comme au soulèvement des grandes dalles publiques. Et le cœur nous levait aux bouches mortes des Offices. Et le Dieu refluait des grands ouvrages de l’esprit.” (Vents - St-John Perse)

Ce vent me rend fou, tourbillonne aux coins de mon cerveau, me trace des sillons dans la mémoire, "m’empoètise”, me révolte... N’ai-je pas évoqué le 09/12 le problème du “vote communautaire” et pourquoi j’y reviens ? Je hume de tristes effluves venant des dirigeants politiques, qui, en matière de population, “confondent le nombre et la puissance”. Le spectre de la surpopulation ou d’un trop grand nombre d’immigrés dans nos sociétés, a refait surface en 2008, “à la faveur d’une baisse des stocks alimentaires mondiaux et en raison de la dégradation accélérée de l’environnement.” On peut aussi se dire que “Quand il y a trop de citoyens, ils échappent au contrôle”
La surpopulation, c’est plus de pauvres, et le risque qu’ils se révoltent. Début 2012, on attend l’arrivée du sept milliardième citoyen du monde. Cet enfant a sept chances sur dix de naître dans un pays pauvre, au sein d’une famille défavorisée. On lui demande pardon...

Sujet plus léger - pour mes amis urbains fans de voile et d’évènements hautement médiatiques - qui confirme la tempête sur le monde des affaires : Ballottés par la crise économique et le coût des bateaux (de plus en plus chers), les sponsors hésitent à s'engager dans la course du Vendée Globe. A moins d'un an du départ, aux Sables d’Olonne, les skippers inscrits sont pour l'instant deux fois moins nombreux qu’à la précédente édition en 2008, plusieurs marins, sont toujours en quête de financement.Entretenir un bateau et une équipe coûte environ 2 millions par an (construction du bateau, entretien, salaires de l'équipe, skipper inclus). Disproportionné dans un contexte économique malsain et à l’échéance d’une campagne présidentielle incertaine. Peut-être que les priorités sont ailleurs ? Mais peut-être pas vraiment là où nous le voudrions. Mettons-nous à la place des entreprises du CAC 40... merde alors !


Mardi 13 Décembre 2011
Jean Louis Renaudin
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