L'actualité en Vendée

Vivez la cérémonie d'ouverture à 14h en direct ....

A 20h08 (14h08 à Paris), ce 8 août 2008, le coup d'envoi des XXIXe Olympiades a été donné au Nid d'oiseau, stade futuriste et symbole de cette Chine montante, qui inspire admiration et inquiétude dans le monde. Après les critiques virulentes contre la répression tibétaine et les 90.000 tués du tremblement de terre de mai, les Chinois, au nationalisme à fleur de peau, auront à cœur de s'unir autour des Jeux et de les réussir de manière spectaculaire pour concrétiser le rêve commencé en 2001 lors de l'attribution des JO. Conçue depuis trois ans comme un secret d'Etat, placée sous la baguette du metteur en scène Zhang Yimou, la cérémonie d'ouverture au stade olympique s'annonce grandiose : 3 heures de direct, 15.000 figurants, 29.000 feux d'artifice. Tony Estanguet, porte-drapeau de la délégation française, compare cette soirée à sa "première finale" avant la seconde mardi lorsqu'il visera un troisième titre consécutif en canoë slalom monoplace. Samedi, les épreuves démarrent et la course aux médailles également : la Chine a bon espoir de détrôner les Etats-Unis.

Brochette de chefs d'Etat
La tribune des personnalités rassemble le gotha mondial de la politique avec des dizaines de chefs d'Etat et de gouvernement, et de ministres, comme les présidents des Etats-Unis et de l'Union européenne, George W. Bush et Nicolas Sarkozy, le premier ministre japonais Yasuo Fukuda, le chef du gouvernement russe, Vladimir Poutine. Tous ont été reçus par le président Hu Jintao ou le Premier ministre Wen Jiabao lors d'un grand banquet le midi prédédant la cérémonie.

Jacques Rogge, le président du Comité international olympique, a attendu avec impatience, le début des jeux, lui qui a été la cible de nombreuses critiques sur sa pusillanimité face au pouvoir chinois. Rogge a sans cesse répété espérer "que les Jeux permettront au monde de mieux comprendre la Chine et à la Chine de mieux comprendre le monde. "Il pourrait y avoir 30 à 40 cas de dopage à Pékin où il y aura environ 4500 tests", a également prévenu le président du CIO abordant ce qui pourrait être une polémique de plus dans ces JO.

Droits de l'homme Dans un Pékin modernisé et fleuri, aux couleurs du slogan Un monde, un rêve, la fièvre olympique semble canalisée par les autorités. La population n'est pas toujours associée à la fête mais la fierté ne l'emporte pas moins. En continuant de contrôler strictement l'opinion, d'emprisonner les dissidents et de museler les connexions internet, le Parti communiste chinois au pouvoir s'est attiré les critiques à l'étranger. Le parcours chaotique de la flamme olympique en témoigne.
Les mesures de sécurité sont à la dimension du rendez-vous, pour contrer la menace terroriste agitée par le gouvernement chinois, et les manifestants de tout poil: 150.000 policiers et membres des forces de l'ordre sont sur le pied de guerre. L'armée chinoise a déployé plus de 34.000 soldats, 121 avions et hélicoptères et 33 navires.
Autre polémique, celle sur la pollution. Elle a baissé d'un cran, mais l'inquiétude demeure chez certains athlètes. Le niveau des performances dira si l'attribution des jeux à l'une des villes les plus irrespirables, et souvent dans la brume ces derniers jours, était une erreur. Une chose est sûre, les records sont déjà là: 10.624 athlètes, 22.000 journalistes, quatre milliards de téléspectateurs prévus dont le quart en Chine.