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Laurent de Villiers sort "Tais-toi et pardonne, et revient sur le viol dont il accuse son frère Guillaume.



Invité sur Canal Plus pour parler de son livre, Laurent de Villiers espère toujours qu’il y aura un procès dans l’affaire de viol présumé qui l’oppose à son grand-frère Guillaume de Villiers. Le fils cadet de Philippe de Villiers (président du Mouvement pour la France mais aussi ancien Président du Conseil général de la Vendée) accuse en effet son aîné de l’avoir violé durant leur jeunesse.Laurent de Villiers affirme avoir totalement rompu tout lien avec sa famille. "Je n’ai plus de relation avec cette famille, qui n’est plus ma famille. Aujourd’hui je ne suis le fils de personne. Je suis papa aujourd’hui et je sais ce que c’est que la paternité. La paternité, ça se mérite", confie-t-il."C’est ma mère qui faisait régner l’ordre, voire la terreur : Mes frères l’avaient surnommée Folcoche en référence au roman d’Hervé Bazin", confiait alors Laurent de Villiers. Même constat sévère à l’encontre de son père, qu’il décrivait comme souvent absent, "englué dans son combat politique", "un père incapable de faire la loi à la maison", et qui voyait sa femme comme "Miroir dans lequel il se mire et s’admire."

Guillaume de Villiers de Saintignon, un des sept enfants du couple de Villiers, avait été renvoyé en mai 2010 devant la cour d’assises des mineurs des Yvelines (78). C’est en 2006 que Laurent de Villiers, alors âgé de 21 ans, avait déposé plainte contre son frère aîné, l’accusant de l’avoir violé entre décembre 1995 et début 1996. Après la plainte de Laurent de Villiers, son frère Guillaume avait été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire. En 2007, Laurent de Villiers reviendra par courrier au juge sur sa plainte en évoquant la réconciliation familiale. En 2008, il décide finalement de poursuivre sa plainte d’autant plus qu’un nouveau juge d’instruction (Ndlr : le juge Bergès) a été nommé dans le dossier. Le renvoi du dossier devant la cour d’assises des mineurs des Yvelines automne 2010 cassera le non-lieu qui avait été prononcé dans le dossier par le parquet en mars 2010. Mais, par un jugement du 17 décembre 2010, la cour d’appel de Versailles avait prononcé un non-lieu en faveur de l’accusé, estimant qu’il n’y avait pas de charges suffisantes à l’encontre de Guillaume de Villiers.

"Tais-toi et pardonne" est édité par Flammarion, en librairies depuis le 9 novembre. Laurent de Villiers, qui s’était pourvu en cassation suite au non-lieu de décembre 2010, attend désormais la décision de la Cour de cassation.

De la plainte au non-lieu

30 octobre 2006 Laurent de Villiers porte plainte pour viol contre son frère Guillaume; les faits se seraient déroulés entre 1993 à 1996.
Juin 2007 Le jeune homme retire sa plainte.
7 novembre 2008 Confrontation entre les deux frères chez le juge d'instruction du tribunal de grande instance
de Versailles ; Laurent réactive sa plainte.
21 mai 2010 Le juge d'instruction considère les charges suffisantes pour renvoyer Guillaume de Villiers devant la justice.
17 décembre 2010 Dans un arrêt,la cour d'appel de Versailles prononce un non-lieu, estimant que les éléments à charge doivent être " relativisés " au vu des déclarations changeantes de Laurent et de certains détails contredits parla procédure. La cour estime se trouver face à " deux thèses cohérentes " impossibles à départager.



Samedi 12 Novembre 2011
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